Vous ne verrez jamais la mort

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English: You Will Never See Death

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Par John Piper À Propos de Mort
Partie de la série : The Gospel of John

Traduction par Barrack Onyango

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Jean 8 : 48 – 59

Les Juifs Lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que Tu es un Samaritain, et que Tu as un démon ? Jésus répliqua : Je n’ai point de démon ; mais J’honore mon Père, et vous M’outragez. Je ne cherche point ma gloire ; Il en Un qui la cherche et qui juge. En vérité, en vérité, Je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Maintenant, Lui dirent les Juifs, nous connaissons que Tu es un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et Tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-Tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-Tu être ? Jésus répondit : Si Je me glorifie Moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui Me glorifie, Lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour Moi, Je Le connais ; et, si Je disais que Je ne Le connais pas, Je serais semblable à vous, un menteur. Mais Je Le connais, et Je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs Lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et Tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. Là-dessus ; ils prirent des pierres pour les jeter contre Lui ; mais Jésus se cacha, et Il sortit du temple.

Je pense que Dieu vous a dédié ce message afin que vous sachiez, d’abord, qu’il n’est pas nécessaire de mourir. Ensuite, vous devez comprendre que Jésus, qui fait cette promesse, est Lui-même Dieu – le Dieu d’Israël, et le Dieu de tous. Trois, vous lisez ce message parce que Dieu souhaite vous faire connaître l’impact sur votre vie de la déclaration que vous ne devez pas mourir.

De la tragédie à la grandeur

Il y a une autre grande réalité dans cette écriture de Jean 8 : 48 – 59 – l’opposition des Juifs envers Jésus.

Jean ne parle pas de cette opposition comme si elle était une bonne chose. En effet, il s’agit ici d’une tragédie. Ce sont les concitoyens de Jésus qui L’appellent un démon. Pourtant, Jean nous informe que c’est effectivement cette opposition qui révèle la grandeur – et le mystère – de Jésus. Ils veulent comprendre. Ils demandent à la fin du verset 53 : « Qui prétends-Tu être ? » La réponse définitive conduit à la conclusion hostile de cette histoire, car ils prennent des pierres – ce qui était le châtiment pour le blasphème (Lévitique 24 : 16) – et Jésus est obligé de se cacher, étant donné que son heure n’était pas encore venue. D’ailleurs, Il n’était pas venu au monde pour mourir par la lapidation.

La divinité et la libération de la mort

Prenons donc les deux grandes réalités de ce texte – la divinité de Jésus et la libération de la mort de ses disciples – et commençons notre examen par l’opposition qu’elles découvrent dans ce texte. Nous allons faire connaissance de l’objectif étonnant de notre libération de la mort sur nos vies.

Ce texte commence par l’opposition car le conflit était déjà intense au début du chapitre. Elle se termine dans le verset 47 avec les paroles de Jésus : « Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; vous n’écoutez pas, parce que vous n’êtes pas de Dieu ». Il est très évident qu’ils n’ont pas compris la signification de ces paroles de Jésus. Ils se fâchent donc de ses paroles.

Une opposition violente contre Jésus

Le texte commence donc avec l’accusation de Jésus par le peuple. Il est écrit dans le verset 48 : « Les Juifs Lui répondirent : N’avons-nous pas raison de dire que Tu es un Samaritain, et que Tu as un démon ? » Les Juifs méprisaient les Samaritains et les enfants métis des leurs ancêtres qui avaient épousé des femmes païennes il y a six cent ans, et qui suivaient leur propre version de la religion de l’Ancien Testament. Appeler Jésus un Samaritain était un affront raciste, avec l’allusion malveillante que son père biologique était inconnu. Et pour doubler les torts, ils ont ajouté qu’Il avait un démon. Voilà l’opposition violente. C’est vraiment exceptionnel que Jésus continue à leur parler.

Il leur répond dans les versets 49 – 50 : « Je n’ai point de démon ; mais J’honore mon Père, et vous M’outragez. Je ne cherche point ma gloire ; il y en Un qui la cherche et qui juge ». Jésus dit, en effet : « Je n’ai pas besoin de Me défendre, parce que Dieu le Père cherche ma gloire. Si donc vous Me déshonorez au lieu de Me glorifier, vous êtes contre Dieu. Si vous résistez à Moi, vous résistez à Celui qui S’est engagé à M’honorer ».

Un avertissement : le dernier jugement

Et puis Il continue : Vous ne devez pas faire cela, car c’est Dieu qui juge (à la fin du verset 50). Ceci veut dire que notre destin ultime dépend de notre réaction au message de Jésus. C’est l’Eternel des armées qui défend sa gloire. Le critère pour déterminer le dernier jugement sera la gloire de Jésus – comment avons-nous reçu Jésus, et la gloire de Jésus, dans nos vies ? Dieu nous jugera, si nous avons abandonné Jésus, ou si nous étions contre Lui. Les versets 49 et 50 jouent donc le rôle de nous avertir.

Il est venu pour nous sauver, et non pas pour nous juger

Pourtant, le message tout au long de ce livre est celui-ci : Le Fils de Dieu n’est pas venu pour nous juger, mais pour nous sauver. Il n’est pas venu pour nous condamner, mais pour notre salut. Jean 3 : 17 : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’Il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par Lui ».

Jésus termine donc sa réponse à leur accusation ainsi (le verset 51) : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». C’est-à-dire que vous M’outragez, vous M’appelez un métis ayant un démon. Vous risquez le jugement de Dieu, mais pourtant, Je vous ouvre encore une porte à votre salut. Si vous gardez ma parole, vous ne verrez jamais la mort.

Cette promesse exceptionnelle : Ne jamais voir la mort

Eh bien, ceci est une promesse exceptionnelle. Elle est remarquable car Jésus ne dit pas : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne mourra jamais ». Il dit : « Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». Que veut dire cela ? Dans le verset 52, ses adversaires répètent ses paroles avec incrédulité (et peut-être avec sarcasme aussi) : « Abraham est mort, les prophètes aussi, et Tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». Jésus ne prend même pas la peine de se justifier.

Jésus veut dire alors : Si vous gardez ma parole – si vous croyez ce que Je dis à propos de Moi-même, et de mon Père, ainsi que de nos grandes œuvres du salut – vous ne verrez jamais la mort. La mort n’aura aucun effet sur vous. Cet Evangile se termine par la mort et la résurrection de Jésus. Et Jésus est mort à la place des pécheurs, comme ses adversaires – et nous. « Je donne ma vie pour mes brebis » (Jean 10 : 15 ; 11 : 52 ; 1 : 29). Garder les paroles de Jésus veut donc dire accepter tout ce qu’Il dit à propos de Lui-même, et de son Père, et de toutes leurs œuvres du salut par sa mort et sa résurrection. Gardez ces paroles, faites confiance en elles, chérissez-les, demeurez en elles, subsistez par elles, et soyez transformés par elles. Et vous ne verrez jamais la mort.

La mort et Harmon Killebrew

Vous ne verrez jamais la mort. Pourtant, nous voyons des gens mourir tous les jours. Hier, Harmon Killebrew a écrit un blog annonçant qu’il était à la dernière étape du cancer de l’œsophage. Il a 74 ans, et il est admis à l’hôpital en attendant sa mort. A l’autre côté de la ville, juste devant l’entrée 34 du nouveau stade « Target Field », on a monté une grande statue d’un gant en or. On l’a monté à peu près à 200 mètres du marbre – car c’était le plus long home run de tout temps par un joueur de l’équipe « Twins » - et ce joueur était Harmon Killebrew.

C’est avec une grande tristesse que je vous annonce la fin de ma longue lutte avec le cancer de l’œsophage. Avec le soutien et l’amour incessant de ma femme Nita, je regrette de dire que je ne peux plus rien faire afin de contrôler cette maladie affreuse. Les médecins ont abandonné tout espoir de ma guérison de la maladie.

Harmon Killebrew va mourir. Il va de même pour vous. Et pour moi. La mort nous met tous à l’égalité. Votre carrière n’y compte plus pour rien. La mort va vous attraper.

Ne jamais voir la mort ? Ou est-ce le contraire ? Le verset 51 : « En vérité, en vérité, [et non pas « à faux, à faux ! »] Je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». La mort n’aura aucun effet sur lui. L’un des moments les plus mémorables de ma vie au séminaire était lors de l’enterrement de James Morgan, mon professeur de théologie systématique, mort à l’âge de 36 ans. Lewis Smedes présidait lors du service, et à un certain point de sa prédication, il a crié d’une voix majestueuse : « James Morgan n’est pas mort ! » J’ai eu comme des fourmis dans ma colonne vertébrale à cette proclamation d’une vérité glorieuse.

Si donc James Morgan n’était pas mort au moment de son enterrement, et pourtant il était encore vivant quelques mois avant, car il nous enseignait la théologie, qu’est-ce qui s’est passé donc entretemps ? Etait-il mort ? Jésus nous donne la réponse dans Jean 11 : 25 – 26. Il dit à Marthe devant le sépulcre de Lazare : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais ». Quand même il serait mort, il ne mourra jamais.

Certes, on meurt – et encore non, on ne meurt pas.

Certes, on meurt. « Il vivra, quand même il serait mort ». Et encore non, on ne meurt pas. « Quiconque vit et croit en Moi ne mourra pas ». Le corps de Lazare était dans le sépulcre, mort. Pourtant, Lazare lui-même n’était point mort. Son corps était mort. Mais lui, non. Il n’était pas mort.

La signification des paroles de Jésus devient plus évidente dans Jean 5 : 24 : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui M’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie ». Les croyants en Jésus sont déjà passés de la mort à la vie. Ils ont maintenant la vie éternelle. La vie éternelle n’a pas – par sa définition – de fin. Les croyants ne voient pas la mort. La mort n’a aucun effet sur eux.

Nos corps meurent, mais pas nous

Nos corps meurent. Ils sont étendus – on dirait endormis, et c’est pour cela que dans le Nouveau Testament, on fait la comparaison entre la mort et le sommeil – et ils restent dans le sépulcre jusqu’à la dernière trompette : « La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » (1 Corinthiens 15 : 52). Pourtant, nous ne mourrons pas à la mort de nos corps. Nous sommes passés de la mort à la vie. La vie éternelle. Une vie inentamée, sans fin.

Voici l’explication : Nous avons reçu le don de la vie lorsque nous sommes devenus nés de nouveau. La vie spirituelle (Jean 3 : 6 – 8). Quand nous étions morts par nos offenses, Dieu nous a rendu à la vie (Ephésiens 2 : 4 – 5). Cette nouvelle vie est la vie éternelle. La communion avec Dieu nous est maintenant possible dans cette vie spirituelle. Nous pouvons connaître Dieu, avoir l’expérience de Dieu, parler avec Dieu, et entendre la parole de Dieu, et sentir l’amour de Dieu répandu dans nos cœurs (Romains 5 : 5). C’est le Saint Esprit qui rend tout cela possible.

La vie sans fin dans la nouvelle naissance

Cette merveilleuse communion avec Dieu n’a pas de fin. Il n’est pas possible de la briser. Elle est éternelle. Il n’y a aucune séparation dans notre communion avec Dieu par Christ à la mort de nos corps. En effet, notre communion parvient à la perfection à cet instant (Hébreux 12 : 23). La vie que nous partageons aujourd’hui avec Christ par Dieu n’aura jamais fin, grâce à cette nouvelle naissance. Nous ne verrons jamais sa fin. Nous n’aurons pas l’expérience des effets de sa fin. Car elle n’aura pas de fin.

Nous reviendrons à ce sujet dans un instant pour parler des implications de cette réalité sur nos vies. Mais jetons d’abord un coup d’œil sur la nature majestueuse de Celui qui nous a prononcé ces paroles, et qui nous a ouvert la porte à la vie éternelle.

Méprisé à cause de cette promesse

Ses adversaires Le méprisent à cause de cette promesse (et vous ?). Ils disent dans les versets 52 – 53 :

Maintenant, Lui dirent les Juifs, nous connaissons que Tu as un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et Tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-Tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts. Qui prétends-Tu être ?

On peut répondre à cette question de deux façons à couper le souffle, et qui conduisent à la mort de Jésus pour le blasphème. Il est à noter que vous aussi, vous vous trouvez dans la même situation – soit que vous preniez Jésus pour un blasphémateur, ou pour Dieu.

Une réponse en deux parties

La première partie se retrouve dans les versets 54 – 56 :

Jésus répondit : Si Je me glorifie Moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui Me glorifie, Lui que vous dites être votre Dieu, et que vous ne connaissez pas. Pour Moi, Je Le connais ; et, si Je disais que Je ne Le connais pas, Je serais semblable à vous, un menteur. Mais Je Le connais, et Je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour : il l’a vu, et il s’est réjoui.

Qu’a-t-il vu, Abraham ? Il a vu mon jour. Il a vu la période où J’étais vivant et Je régnais. C’était mon jour. Le jour de mon règne et de ma gloire. Il l’a vu, et il s’est réjoui. Des chercheurs ont essayé de découvrir la vision, ou la promesse, ou l’événement associés dans la vie d’Abraham. Personne ne le sait. Jésus ne l’a pas expliqué, car ses adversaires ne s’en intéressaient pas. Ils ont compris l’implication, et ont insisté là-dessus. Nous arrivons maintenant à la deuxième partie de la question. Qui prétends-Tu être ?

La deuxième partie se retrouve dans les versets 57 – 59 :

Les Juifs Lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et Tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, Je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis. Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre Lui ; mais Jésus se cacha, et Il sortit du temple.

Eh bien, voilà la déclaration la plus évidente de cet Evangile de la divinité de Jésus : Il est Jéhovah, le Dieu d’Israël, le grand « Je suis » du livre d’Exode 3 : 14 et des prophètes. S’Il n’avait que l’intention de prouver sa préexistence, Il aurait dit : « Avant qu’Abraham fût, Je fus ». Il avait pourtant l’intention de prouver plus qu’une simple préexistence. Il dit : « Avant qu’Abraham fût, Je suis ». Il est écrit dans Exode 3 : 14 : « Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et Il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS m’a envoyé vers vous ».

Eternellement pertinent

La portée de cette réalité sur votre vie, le monde et l’éternité est étonnante. On ne pourra jamais arriver au bout de la portée et de la pertinence de cette réalité sur l’éternité. Néanmoins, ce message met l’accent sur son importance pour nous dans ce texte : Etant donné que Jésus est Dieu, ses œuvres sur la croix et par ses promesses se réaliseront complètement. Donc, s’Il dit : « Tu ne verras jamais la mort », vous ne verrez jamais la mort. Dieu a parlé, et ses paroles se réalisent toujours. L’Eternel a promis : « Mes arrêts subsisteront, et J’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46 : 10) – voilà la nature de Dieu. Il parle, et toutes ses paroles se réalisent. Et Jésus est Dieu.

Si donc Il fait à quelqu’un la promesse du verset 51 : « En vérité, en vérité, Je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort », cette personne ne verra jamais la mort !

Une très grande portée

Terminons notre message avec l’examen d’une très grande portée sur nos vies aujourd’hui. Le livre d’Hébreux 2 : 14 – 15 parle des conséquences de la mort de Jésus à notre place. Il est écrit ainsi :

Ainsi donc, puisque les enfants [c’est-à-dire nous] participent au sang et à la chair [étant donné que nous sommes des êtres humains], Il y a participé Lui-même [Il est devenu homme], afin que, par la mort, Il anéantit celui qui a la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable, et qu’Il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude.

L’écrivain de ce livre d’Hébreux dit que toute l’humanité est « retenue dans la servitude par crainte de la mort ». En 1973, Ernest Becker a écrit un livre qui a gagné le prix Pulitzer intitulé : « The Denial of Death » [La dénégation de la mort]. Son livre exprime les mêmes sentiments du livre d’Hébreux :

Le thème principal de ce livre nous révèle que la plus grande crainte de l’homme animal est la crainte de la mort ; elle est une cheville ouvrière de l’activité humaine – toutes ses activités sont conçues à éviter la fatalité de la mort, à la surmonter par une quelconque dénégation qu’elle est l’ultime destin de l’homme. (La version originale en anglais publiée par : NewYork : Free Press, 1973, page xvii)

La crainte de la mort est une chaîne de la servitude

Becker n’avait pas de réponse à cette grande dénégation de la mort par l’homme. Jésus répond qu’Il est le grand JE SUIS de l’éternité. Il a pris la forme de l’homme mortel afin de mourir pour nos péchés, et aussi pour détruire par sa mort celui qui avait le pouvoir sur la mort. Il a triomphé sur le péché et la mort par sa résurrection. C’est ainsi qu’Il nous a libéré de la crainte de la mort dans nos vies.

Le livre d’Hébreux et Becker disent tous les deux que la crainte de la mort produit en nos vies une servitude perverse. La crainte influence inconsciemment nos choix, et nous fait hésiter dans la méfiance, la contrainte, la restreinte, la restriction et la rigidité. Elle nous prive de l’expérience et de l’aventure de Christ et de son royaume, et de l’amour dans le monde. Sans le savoir, la crainte de la mort devient dans nos vies une chaîne invisible de la servitude, qui nous limite aux moyens insignifiants mais confortables, inoffensifs et égoïstes dans nos vies.

Jésus nous affranchit

Contrairement à Becker, Jésus a une solution à cette situation de servitude. « En vérité, en vérité, Je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort ». Ou encore, comme Il dit dans Jean 8 : 32 : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira ». Le monde a absolument besoin du courage et du Christ de chrétiens intrépides qui savent qu’ils ne verront jamais la mort. Vous aussi, vous pouvez en être un(e).