Les trésors les plus précieux se cachent dans les choses les plus difficiles
De Livres et Prédications Bibliques.
Par Jon Bloom À Propos de Souffrances
Traduction par Barrack Onyango
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Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable.
(Hébreux 11 : 1 – 2)
Le livre d’Hébreux 11 dans la Bible nous rappelle que Dieu cache ses trésors les plus précieux dans les expériences les plus difficiles de ses saints.
Une lecture de ce chapitre doit nous inciter à une profonde réflexion sur ce résumé de cette volonté de Dieu apparemment bizarre (« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait pour parler de… » (Hébreux 11 : 32).
Pensez à l’angoisse d’Abraham et de Sarah devant la réalité de l’infertilité, suivie d’une attente de 25 ans avant la réalisation de la promesse de la naissance d’Isaac. Pensez à l’angoisse d’Isaac et de Rebecca sur la rivalité perfide et presque meurtrière entre leurs fils jumeaux. Pensez à l’angoisse de Jacob, qui crut pendant des années que des animaux sauvages avaient tué Joseph. Pensez à l’angoisse de Moïse qui crut pendant 40 ans dans le désert de Madian qu’il avait perdu l’occasion de sauver son peuple de l’esclavage. Pensez à l’angoisse de David pendant tout le temps qu’il devait se cacher de Saül.
Pensez finalement, à l’aboutissement de toutes ces angoisses.
Ce thème de l’angoisse qui conduit aux précieuses bénédictions jamais rencontrées au monde continue tout au long de l’histoire de la rédemption, et s’aboutit à l’ultime angoisse de Jésus sur la croix, ainsi qu’à l’angoisse de ses disciples suite à la mort vicieuse de leur rabbin messianique – qui fut transfiguré complètement par la résurrection.
Et ce thème continue jusqu’à présent. Les angoisses des saints n’ont jamais cessé, et aujourd’hui ils passent par le travail dur et la peine, la prison, la persécution, le danger des brigands, des païens, de faux frères, des dangers de voyage, des hasards naturels, la faim, le froid et la nudité ; l’angoisse de la maladie, l’infirmité, les troubles familiaux ; et en plus de cela, « assiégé chaque jour par les soucis…de…toutes les églises » (voire 2 Corinthiens 11 : 23 – 28).
Pensez maintenant aux réalisations des angoisses de l’âge de l’Eglise.
L’objectif du livre d’Hébreux 11 est de nous faire comprendre que Dieu fait ses œuvres au-delà de nos angoisses, et de ces grandes souffrances qui parfois nous paraissent insupportables. Vous faites des supplications à Dieu pour la délivrance, et vous vous demandez pourquoi, au contraire, elles continuent à s’accroître.
Eh bien, vous n’êtes pas seul dans ce désert. Vos frères et sœurs croyants ont toujours eu les mêmes expériences depuis les premiers jours de l’âge de l’Eglise. Ils sont devenus la grande nuée de témoins qui vous environnent et vous encouragent de ne point abandonner (Hébreux 12 : 1). Ils vous exhortent de compter sur les promesses de Dieu, et non pas sur vos propres perceptions. La foi est « une démonstration des choses qu’on ne voit pas ». Les promesses fortifient ; les perceptions déçoivent dans la plupart des cas.
Aussi, ces promesses nous apprennent à ne pas rechigner les afflictions dans nos vies, car elles produisent pour nous, « au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4 : 17). Je suppose que nos frères et sœurs témoins nous disent ainsi : « Pensez à nos expériences, et comprenez que Dieu cache ses trésors les plus précieux pour vous, ainsi que pour les autres, à travers vous, dans vos afflictions les plus difficiles et les plus pénibles ».