Votre Péché n’est pas plus grand que la Grâce de Dieu
De Livres et Prédications Bibliques.
Par Jon Bloom À Propos de The Grace of God
Traduction par Jacques Abou
Vous pouvez nous aider à améliorer par l'examen de l'exactitude de cette traduction. En Savoir Plus (English).
Le vieil hymne le dit admirablement : ‘’Grâce, grâce, la grâce de Dieu ; grâce qui est plus grande que tous mes péchés.’’
Mais la grâce de Dieu n'est pas seulement assez grande pour "pardonner et purifier l'intérieur." Elle est si puissante, comme les frères aînés de Joseph l’apprirent dans Genèse 45, qu'elle peut transformer le péché le plus horrible que vous ayez jamais commis contre un autre, ou qui aie jamais été commis contre vous, et en faire l'esclave de sa miséricorde.
"Que voulez-vous dire, qu’il est vivant ?" Jacob n'avait pas de place pour mettre les mots de Ruben.
"Je sais que c'est incroyable, père," répliqua Ruben. "Nous le croyions à peine et nous l'avons vu de nos propres yeux. Le Seigneur égyptien — celui qui a exigé que nous apportions Benjamin — c'est Joseph. Il n'est pas seulement vivant, il est... " Ruben tituba sur la phrase étrange. "il dirige maintenant l'Egypte pour Pharaon."
Jacob eut un regard d’incrédule. Un fils mort depuis deux décennies n'est pas facilement ressuscité. ‘’Vous êtes cruels de me dire une telle chose, sauf si vous n'avez aucun doute. "
« Je n'ai aucun doute, mon père. Ça va prendre des heures pour tout te dire. Mais nous avons parlé avec lui. Nous avons mangé avec lui dans sa maison.
Siméon ne pouvait pas résister : « Il nous a fait asseoir autour de la table dans l'ordre de nos naissances ! Avant qu'on ne sache qui c’était ! Nous avions pensé qu'il était un magicien !
"Et tu aurais dû voir quelle quantité de nourriture il a placé devant Benjamin !", plaisanta Zabulon, poussant affectueusement la tête de Benjamin.
Ruben poursuivi, "il nous a dit lui-même, père : « Je suis votre frère, Joseph." Nous avons réagi comme tu le fais maintenant. Je croyais qu'il nous tendait un piège. Mais après lui avoir parlé pendant des heures, il n'y a aucun doute. C'est lui. Et la première chose qu'il voulait savoir était : « Mon père est-il encore en vie ?» (Genèse 45 :3).
L'expression sévère du visage de Jacob n'avait pas changé, même si ses yeux étaient pleins de larmes. Il promena ce regard sur ses fils l’un après l’autre, s'attardant sur Benjamin. Puis retour à Ruben. "Mais vous m'avez montré sa robe sanglante. Il a été attaqué par un animal sauvage. S'il a survécu, pourquoi n'est-il jamais rentré ? Pourquoi irait-il en Egypte ? Joseph ne m'aurait jamais abandonné.
Le moment était venu — celui qu'ils avaient redouté tout le long du chemin de retour. Pendant 22 ans, ils avaient caché à leur père cette consumante plaie de la méchanceté. Mais maintenant Dieu l'avait exposée. La honte a fait plier la tête à neuf fils. Juda était l'exception. Il avait demandé de rompre cette nouvelle à leur père. Il avait conduit dans leur péché. Il conduirait à le posséder. « Joseph ne vous a pas abandonné, père », dit Juda en avançant. "Il a été abandonné. Non, pire, il a été trahi.
Jacob regarda Juda. "Trahi par qui ?"
"Par ses propres frères. Frères qui le haïssaient par ce qu’il avait la faveur de son père. Frères qui le haïssaient parce qu’il avait la faveur de Dieu.’’ Juda poursuivi difficilement avec des mots lourds. « Nous avions effectivement voulu le tuer, mais avons finalement décidé de profiter de sa disparition. Nous l'avons vendu aux commerçants Ismaélites en route pour l'Egypte. A ma honte éternelle, mon père, c'était mon idée, de vendre mon propre frère comme esclave. Le sang sur sa robe était le sang de chèvre. Nous étions les animaux sauvages.
Jacob s'assit. La colère et l'espoir mêlés ensemble dans son âme. Le silence était long. Puis Juda dit : "Son rêve est devenu réalité." Jacob leva les regards à nouveau. "Le rêve de Joseph ; ça s'est réalisé. Nous nous sommes tous les onze prosternés devant lui en Egypte. Nous l'avons vendu à l'esclavage à cause de ce rêve, n’imaginant jamais que nous aidions à le réaliser.
Ruben ajouta : « Joseph ne garde aucune amertume, père. Tu sais ce qu'il nous a dit ? « Dieu m'a envoyé devant vous pour préserver pour vous un vestige sur la terre, et de garder en vie pour vous de nombreux survivants. Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais Dieu “ (Genèse 45 :7-8).
"En fait," dit Juda, "il veut que nous allions tous vivre près de lui en Egypte pour échapper à la famine. C'est pour ça qu'on a amené tous ces chariots. Il a dit : « Vous devez parler à mon père de tout l’honneur que j’ai en Egypte, et de tout ce que vous avez vu. Dépêchez-vous et amenez mon père ici » (Genèse 45 :13).
Jacob s'assit, profondément plongé dans la pensée pendant une longue période. Puis il secoua la tête et dit : « Ça suffit ; Joseph mon fils est toujours en vie. Je vais aller le voir avant de mourir » (Genèse 45 :28).
Ce que les dix frères aînés de Joseph lui ont fait était odieux. Ils ont fait de lui la marchandise de la traite internationale des humains. Ils l'ont exposé à l'esclavage et aux abus sexuels. Sans droits ni défense, il a été jeté en prison pour pourrir. Tout cela a probablement laissé Joseph avec des cicatrices tout au long de la vie.
Mais remarquez les paroles de Joseph : « Ce n'est pas vous qui m'avez envoyé ici, mais Dieu » (Genèse 45 :8). Ni les frères et sœurs perfides, ni la convoitise d'une femme, ni la honte de la prison, ni la négligence d'un échanson, ne pouvaient contrecarrer le dessein de Dieu (Job 42 :2) de préserver le peuple de Dieu (Genèse 45 :7) et accomplir une prophétie donnée à Abraham (Genèse 15 :13). Dieu a fait du péché l'esclave de sa grâce.
Et il fait la même chose pour vous. Dieu fait plus de bien que vous ne puissiez imaginer à travers les expériences les plus douloureuses de votre vie.
Si vous avez péché contre quelqu'un d'autre, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour réparer le tort. Mais sachez ceci : votre péché n’est pas plus grand que la grâce de Dieu.
Et si vous vous trouvez dans un endroit où vous ne vouliez pas être à la suite du péché de quelqu'un d'autre, prenez courage. Dieu sait, et il sait ce qu'il fait. Restez fidèle. Dans le temps, il vous montrera qu'il vous a envoyé pour des raisons rédemptrices que vous n'auriez jamais devinées.