Vivre Comme Si La Mort Etait Le Commencement

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English: Live Like Death Is the Beginning

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Par Stephanie Quick À Propos de Sanctification et croissance

Traduction par Patrick Essiangne

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Où Abraham trouva-t-il la foi pour placer son unique et seul fils sur l'autel?

Il n'a pas placé sa promesse incarnée sur l'autel car cela avait du sens ou il pouvait le prouver de manière doctrinale ou car la promesse était nécessaire. L'obéissance d'Abraham ce jour-là n'était pas le fruit de paroles d'encouragement anémique et personnel. Il était prêt à plonger une lame dans son fils parce qu’il pensait que Dieu ressusciterait Isaac des morts (Hébreux 11:19) - parce que Dieu avait dit des choses qui n’étaient pas encore arrivées, et qu'il «n'est pas un homme pour mentir. . . . A-t-il jamais parlé sans qu’il tienne parole? « Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas? » (Nombres 23:19).

La confiance d’Abraham était que la voix qui l’appelait à Canaan était aussi le Seigneur de la résurrection (Jean 11:25). Pour Abraham, cela signifiait tout et changeait tout.

Il a vu le jour de Jésus

Abraham « a cru en Dieu » quand il parla, et cela lui fut imputé à justice (Genèse 15: 6; Jacques 2:23). Sur instruction de Dieu, le père de la foi de l’alliance plaça son fils de promesse sur l’autel, sur une certaine colline, qui sera appelé plus tard Jérusalem. Le vingt-deuxième chapitre de la Genèse, dans lequel Dieu appelle Abraham à sacrifier son fils, est un épisode inconfortable, confrontant ce que nous croyons être vrai au sujet de la bonté de Dieu et du prix à payer pour se conformer à son image.

Car tout ce qu'Abraham avait expérimenté jusqu'à ce que la parole vienne laisser la mort avaler sa promesse sur l'autel (Genèse 22: 1–2) - toutes les errances, toutes les attentes, toutes les merveilles entre Chaldée et Canaan - nous devons nous demander ce qu'il savait sur Dieu pour suivre un tel commandement ahurissant. L’Écriture dit qu’il avait en quelque sorte «vu le jour de Jésus et s’était réjoui» (Jean 8:56). Mais qu'est-ce qu'il avait vu d’autre ou su? Ce vieil homme n’a pas attaché son fils sur la colline de Moriah car il avait lu quelque chose de doux dans la Bible. Non, sa précieuse révélation a pour origine des rencontres sur lesquelles notre Bible serait construite. Abraham connaissait Dieu.

C’est une conviction inébranlable dans la véracité de Dieu qui le libéra des illusions confites du diable et le conduisit à miser sur tout ce qu’il avait, même sur la vie de son précieux fils, sur l’intégrité de sa parole. Cette confiance a façonné un beau témoignage dans la vie de cet homme qui était l’ombre de la plénitude des saintes promesses futures. Dans notre gratitude et notre réflexion sur la croix et la résurrection de Christ, nous avons intérêt à nous demander si nous avons ancré nos cœurs comme l'homme d'Ur.

Le Dieu de la Résurrection

Dans une épouvantable et belle tournure poétique, le temps d’Abraham et d’Isaac sur cette colline du sacrifice s’est terminé avec la désignation par Abraham d’un nom, «Adonaï-Yireéh», un rappel à toutes les générations futures ce qui s’est passé et se déroulera là: le Seigneur pourvoira lui-même un agneau (Genèse 22:14).

Isaac n'avait pas eu à mourir ce jour-là afin que les promesses se concrétisent dans les jours futurs. Un sang meilleur serait versé pour assurer leur place sur cette modeste colline, où un père de l'alliance a conduit un fils de l'alliance portant le poids de son propre bois pour son autel d'exécution privé. Le jour où un bélier sorti du fourré, un fils de l'alliance fut épargné (Genèse 22: 8, 13). Longtemps après, l’agneau promis suivra les pas d’Isaac et ce Fils de l’alliance ne sera pas épargné.

Ce Fils, le Isaac plus grand, voudra, par la mort, « anéantir celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable» (Hébreux 2:14) et piller «les clefs de la mort et du séjour des morts» (Apocalypse 1: 18) assurer la vie éternelle et la victoire à tous ceux qui suivent la confession d'Abraham. Le Seigneur a pourvu à la fois: « l'Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde» (Jean 1:29), et « Le lion de la tribu de Juda » (Apocalypse 5: 5), qui dirigera les nations a partir de cette arête de sacrifice ombres et de provision promise: Mont Moriah.

Une Réalité Qui Change Tout

L’Écriture lie inextricablement la croix de Jésus à son retour. Le cri de Paul en clôturant, 1 Corinthiens résonne de la même façon que «l’Esprit et l’Épouse»: «Maranatha!» Le Seigneur est venu. Le Seigneur vient. Viens, Seigneur! (1 Corinthiens 16:22; Apocalypse 22:17). Toute l'Écriture l'atteste (Luc 24:27, 44-49), et la révélation de Christ dans ses paroles nous donne le pouvoir de prendre des décisions qui ne sont sensées que s'il vient nous ressusciter d'entre les morts.

Pendant un grand moment qui mérite d’être mentionné chaque fois que nous déclarons l’Évangile (Matthieu 26:13), le sou donné pour une jeune femme qui avait vu Jésus tirer son frère mort, Lazare, de la tombe. Brusquement, le sable traversant le sablier de cette période se sentit fini. Ses jours semblaient numérotés. Ses jours semblaient numérotés. Et «les soucis du monde» semblaient triviaux (Matthieu 13:22; Marc 4:19). Elle vit son futur au-delà de la défaite de la mort - et cela lui donna le pouvoir de tirer son "Isaac" du plateau et de le casser par terre. L’huile de Marie, la sécurité de sa vie, a oint Jésus pour sa propre sépulture et l’a béni alors qu’il s’assignait la tâche d’écraser la tête du serpent (Genèse 3:15).

Pendant que nous nous souvenons de la mort et de la résurrection de Christ, confessons le credo des apôtres: le Seigneur est venu et il revient encore. Permettez que cette confession nous inspire à faire ce qu’il fit pour eux: pas un seul disciple qui survécut à la mort de Jésus et à la trahison de Judas ne reprit le cours normal après avoir rencontré son Maître sur les côtes de Galilée. La résurrection changea tout pour chacun d'eux. Puisse-t-il tout changer pour nous.