Une Bonne Nouvelle… Sujet d’une Grande Joie…/Conclusion: Mon Texte Préféré de Noël

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À propos de cette traduction
English: Good News of Great Joy/Conclusion: My Favorite Christmas Text

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Par John Piper À Propos de la Vie de piété
Le chapitre 28 du livre Une Bonne Nouvelle… Sujet d’une Grande Joie…

Traduction par Eliane Schnitzler

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Mon texte préféré de Noël place l'humilité au coeur de Noël. Cette année, je suis émerveillé par l'humilité de Jésus et je souhaite d’en disposer davantage. Je citerai le texte dans un moment.

Mais avant tout, il existe deux problèmes. Tim Keller nous aide à considérer l’un des problèmes lorsqu’ il dit : « L’humilité est si timide. Si vous commencez à parler d’elle, elle vous quitte». Il pourrait sembler qu’une méditation sur l'humilité (comme celle-ci) est donc trompeuse. Mais parfois, cette timidité peut parfois être vaincue lorsque les personnes concernées sont bien abordées.

L'autre problème se trouve dans le fait que Jésus n'était pas humble pour les mêmes raisons que les nôtres (ou même d’être humbles lorsque nous ne le sommes pas). Alors, comment va nous aider le fait de réfléchir sur l’humilité de Jésus à Noël ? Notre humilité, s’il y en a une après tout, est basée sur notre finitude, notre faillibilité et notre nature pécheresse. Mais le Fils Éternel de Dieu n'était pas fini. Il n'était pas faillible. Et il n'était pas pécheur. Donc, contrairement à notre humilité, l’humilité de Jésus émanait d’ailleurs.

Voici mon texte préféré de Noël. Considérons l’humilité de Jésus :

« lui dont la condition était celle de Dieu, il n'a pas estimé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais il s'est dépouillé lui-même, en prenant la condition d'esclave, en devenant semblable aux hommes ; après s'être trouvé dans la situation d'un homme, il s'est humilié lui-même en devenant obéissant jusqu'à la mort, la mort sur la croix » (Philippiens 2 : 6–8).

Voici ce qui définit l‘humilité de Jésus : volontairement, et pour le bien des autres, Il se place dans le rôle d’un humble serviteur. Son humilité est définie par des expressions comme :

› «il s'est dépouillé lui-même [de ses droits divins d’être libéré de toute violence et de souffrance] »
› «en prenant la condition d'esclave »
› « il est devenu obéissant jusqu'à la mort, même la mort sur une croix »

L’humilité de Jésus n'était donc pas une disposition de coeur d’un être fini ou faillible ou pécheur. C'était un coeur d’une perfection infinie, d’une honnêteté infaillible et libéré de tout péché. C’est pour cette raison qu’Il n'a pas besoin d'être servi. Il était libre de servir et généreusement disposé à abonder dans le service

Un autre texte de Noël qui parle du même sujet est Marc 10 : 45 : «Car le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup ». L’humilité de Jésus n'était pas chez Lui un sentiment de manque, mais un sentiment de plénitude mis à la disposition des autres pour leur bien. C'était un abaissement volontaire de sa personne en vue de mettre l’apogée de sa gloire à disposition des pécheurs pour qu’ils en jouissent.

Jésus fait le lien entre son humilité de Noël et la bonne nouvelle pour nous : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est aisé, et mon fardeau léger» (Matthieu 11 : 28–30).

Son humilité rend possible l’allègement de nos fardeaux. S'Il n'était pas humble, il n'aurait pas été « obéissant jusqu'à la mort, même la mort sur la croix ». Et s'il n'avait pas été obéissant jusqu’à mourir pour nous, nous serions écrasés sous le poids de nos péchés. Il s’abaisse lui-même pour prendre notre condamnation (Romains 8 : 3).

Maintenant, nous avons davantage de raisons d'être humbles. Nous sommes finis, faillibles, pécheurs et nous n’avons donc aucun motif de nous glorifier. Maintenant nous voyons d'autres choses humiliantes :

Notre salut n'est pas dû à notre travail, mais à Sa grâce. Se glorifier est donc exclu (Ephésiens 2 : 8–9). Et Il a accompli ce salut glorieux en obéissant volontairement, en s’abaissant consciemment et en prenant la forme d’un serviteur jusqu'à la mort.

Donc en plus de la finitude, de la faillibilité et du péché, il y a maintenant deux autres forces immenses qui sont à l’oeuvre pour nous humilier : une grâce gratuite et imméritée pour toutes nos bénédictions et un modèle de reniement de soi, de sacrifice, de service qui prend, volontairement la forme d'un serviteur.

Nous sommes donc appelés à rejoindre Jésus dans cet abaissement volontaire et dans ce service. «Qui s'élèvera sera abaissé, et qui s'abaissera sera élevé» (Matthieu 23 : 12). «Ayez en vous la pensée qui était en Christ-Jésus ... » (Philippiens 2 : 5).

Prions pour que cette «timide vertu» — ce fondement énorme de notre salut et de notre service —émerge de sa place tranquille et nous accorde les vêtements de l’humilité pour cet Avent. «Revêtez-vous tous d'humilité, car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux humbles » (1 Pierre 5 : 5).