S’Efforcer au Repos

De Livres et Prédications Bibliques.

Si La Grâce Est Gratuite, Pourquoi Doit-On Travailler ?

L’évangile n’est-il pas une invitation à nous approcher à Jésus et de recevoir Son don gracieux, inestimable mais gratuit, au salut ? Oui.

Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. C’est ne point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. (Ephésiens 2 : 8 – 9, LSG)

L’évangile n’est-il pas une invitation à nous approcher à Jésus pour décharger nos âmes du fardeau et de recevoir son repos incomparable ? Oui.

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11 : 28 – 30, LSG)

Comment donc réconcilier ces affirmations merveilleuses et réconfortantes sur la passivité de l’évangile et les déclarations suivantes à une action rigoureuse et inconfortable de l’évangile ?

« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. » (Matthieu 16 : 24 -25, LSG)

Faites donc mourir les membres qui sont sur la terre. (Colossiens 3 : 5, LSG)

Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, car c’est Dieu qui produit en vous, le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Philippiens 2 : 12 – 13, LSG)

Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos [de Dieu], afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance [comme la génération de Moïse]. (Hébreux 4 : 11, LSG)

Recherchez…. la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur [et] veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu. (Hébreux 12 : 14 – 15, LSG)

Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé. (1 Timothée 6 : 12, LSG)

Comment la recette passive du « don ineffable » de Dieu (2 Corinthiens 9 : 15), pour laquelle Jésus a entièrement payé le prix au moyen de son travail rédempteur (Romains 3 : 23 -24, Ephésiens 2 : 8 – 9, Galates 6 : 14), afin de nous libérer de de nos efforts inutiles et de nous permettre par la foi de reposer sur Christ (Matthieu 11 : 28 – 30, Galates 3 : 2 – 3), peut-elle exiger de nous « d’efforts » et une « précipitation » actifs et personnels (Philippiens 3 : 12 – 14) ?

Si le salut est un don gracieux et gratuit de Dieu et « non le résultat de [nos] oeuvres », pourquoi avons-nous besoin de « travailler pour [notre] salut » ? Est-ce tout simplement une question de l’ambiguïté dans la Bible ?

Non. Nous rencontrons ici une situation d’une intelligence de proportions bouleversantes – la conception paradoxe de notre rédemption. Un examen plus approfondi nous révèle la gloire unique, authentique et révélateur de Dieu dans ce dessein du salut, un dessein dont l’homme n’a pas la capacité de penser à inventer (et que nulle réligion humaine n’a jamais fait).

Intelligence Bouleversante

Permettez-moi de mettre en relief un aspect de cette gloire. Bien que nous ayons reçu le salut à travers la grâce de Dieu sans conditions préconçues (Ephésiens 1 : 4 ; 2 :5), et par le don gratuit de la foi (Ephésiens 2 : 8), les résultats de nos oeuvres par la foi sont réelles (Jacques 2 : 18). La foi est un don gratuit aux élus ; les œuvres sont les preuves de cette élection.

C’est pourquoi d’un côté Jésus dit, « Nul ne peut venir à moi, si le Père….. ne l’attire » (Jean 6 : 44) – le don gratuit aux élus – et de l’autre côté il dit, « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 : 15) – la preuve de l’élection. Il relie les deux quand il dit, « Mes brebis entendent ma voix (élection) ; je les connais, et elles me suivent (preuve) » (Jean 10 : 27).

L’aspect remarquable de l’intention de Dieu est évident dans quelques paraboles de Jésus. Il dit que lorsque le filet de l’évangile est jeté dans la mer du monde, il « ramasse des poissons de toute espèce » (Matthieu 13 : 47), d’aucuns justifiés et d’autres méchants. L’église visible est toujours composée d’une prise amalgamée, où il y a toujours de l’ivraie dans le blé (Matthieu 13 : 24 – 30), ou des boucs parmi les brebis (Matthieu 25 : 31 – 46). Ce qui distingue les élus des autres est leur foi qui est manifeste dans leurs œuvres qui dépendent sur Dieu (Jacques 2 : 14 – 26, 1 Jean 3 : 10). La foi est agissante par l’amour (Galates 5 : 6).

Les mots n’ont pas de valeur. Jésus a dit, « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 : 21, LSG).

Garantir Votre Élection

Il y a tant de gloire dans ce plan extraordinaire et paradoxe de Dieu du don gratuit du salut qui est évident par nos volonté et œuvres (Philippiens 2 : 13) ! Il est possible d’examiner comment il révèle la sagesse et pouvoir de Dieu d’une façon complètement inattendue par l’homme arrogant (1 Corinthiens 1 : 27 – 31, 2 : 8), ou comment c’est un témoignage à la réalité et l’évangile de Jésus (Jean 13 : 35), ou comment il renforce notre foi qui est de Dieu, nous fait réjouir davantage en Dieu, et nous sanctifie (Jacques 1 : 2 – 4, Hébreux 12 : 11). Mais cela est un sujet pour d’autres articles.

Il n’y a aucune contradiction dans les appels évangéliques à la réception passive du don gratuit de Dieu au salut et les sollicitations évangéliques de continuer avec nos œuvres et de prendre possession de ce don. Nos œuvres ne sont pas les facteurs conclusifs de notre salut. Elles sont le testament du travail rédempteur de Dieu sur nous.

Et c’est pourquoi nous avons tous besoin de « [nous] appliquer d’autant plus à affirmer [notre] vocation et [notre] élection » (2 Pierre 1 : 10) dans la réalisation de notre salut avec crainte et tremblement.