Que se passe-t-il à la nouvelle naissance ? Partie 1

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English: What Happens in the New Birth? Part 1

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En Savoir Plus (English).

Par John Piper À Propos de Conversion
Partie de la série : You Must Be Born Again

Traduction par Eliane Schnitzler

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Jean 3:1-10

« Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème ; 2il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. 3Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu. 4Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître quand il est vieux ? Peut-il une seconde fois entrer dans le sein de sa mère et naître ? 5Jésus lui répondit : En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. 6Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit. 7Ne t'étonne pas que je t'aie dit : il faut que vous naissiez de nouveau. 8Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit. 9Nicodème reprit la parole : Comment cela peut-il se faire ? 10Jésus lui répondit : Tu es le docteur d'Israël, et tu ne sais pas cela ! ».

Nous avons commencé une série de messages sur le thème de la nouvelle naissance. Jésus dit à Nicodème dans Jean 3 : 3 : «En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ». C’est à nous tous qu’Il parlait quand il disait cela. Nicodème n’était pas un cas particulier. Vous et moi devons naître de nouveau sinon nous ne verrons pas le royaume de Dieu. Ce qui signifie que nous ne serons pas sauvés ; nous ne ferons pas partie de la famille de Dieu et n’irons pas au ciel, mais nous irons plutôt en enfer.

Nicodème était l’un des Pharisiens, chefs juifs les plus religieux. Jésus leur dit dans Matthieu 23 : 15 et 33 : «Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites ! Parce que vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte, et, quand il l’est devenu, vous en faites un fils de la géhenne deux fois pire que vous… Serpents, race de vipères ! Comment fuirez-vous la condamnation de la géhenne ? ». Ainsi la série que nous avons commencée n’est pas secondaire. Elle est essentielle. L’éternité est en jeu lorsque nous parlons de la nouvelle naissance. «Si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ».

Sommaire

La nouvelle naissance est déconcertante.

La fois dernière dans le premier message, nous avions mis l’accent sur ce qui motive cette série et sur le genre de questions que nous nous poserions. Pour aujourd’hui, la question est la suivante : que se passe-t-il à la nouvelle naissance ? Avant d’essayer de répondre à cette question, laissez-moi vous dire combien je suis préoccupé par la manière dont ces messages seront entendus. Je suis conscient que cette série de messages sera déconcertante pour nombreux d’entre vous – juste comme les mots de Jésus le sont tout à nouveau pour nous si nous les prenons au sérieux. Il y a au moins trois raisons à cela :

1) Parce que notre condition est désespérée

L’enseignement de Jésus concernant la nouvelle naissance nous confronte à notre condition désespérée, sur le plan spirituel, moral et légal en dehors de la grâce régénératrice de Dieu. Avant que la nouvelle naissance se produise chez nous, nous sommes morts spirituellement. Moralement, nous sommes égoïstes et rebelles. Et légalement, nous sommes coupables face à la loi de Dieu et sommes sous sa colère. Quand Jésus nous dit que nous devons naître de nouveau, il nous dit que notre condition présente est désespérément rebelle, corrompue et coupable. Mise à part la grâce merveilleuse dans nos vies, nous n’aimons pas entendre cela de nous-mêmes. C’est donc déconcertant d’entendre Jésus nous dire que nous devons naître de nouveau.

2) Parce que nous ne pouvons pas provoquer la nouvelle naissance

Enseigner la nouvelle naissance est déconcertant parce que cela fait référence à quelque chose qui se produit en nous et non à quelque chose que nous faisons. Jean 1:13 accentue cela. Il fait référence aux enfants de Dieu qui «sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu ». Pierre souligne la même chose : «Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, (nous a fait naître de nouveau dans La Nouvelle Bible Segond) …» (1 Pierre 1 : 3). Nous ne provoquons pas la nouvelle naissance, c’est Dieu qui la provoque. Tout le bien que nous faisons est un résultat de la nouvelle naissance, et non la cause de la nouvelle naissance. Ce qui veut dire que la nouvelle naissance nous échappe. Elle n’est pas en notre contrôle. Et ainsi, elle nous confronte à notre impotence et à notre dépendance absolue de Quelqu’un qui est extérieur à nous.

Cela est déconcertant. On nous dit que nous ne verrons pas le royaume de Dieu si nous ne sommes pas nés de nouveau. Et on nous dit que nous ne pouvons pas nous faire naître de nouveau. Ceci est déconcertant.

3) Parce que l’absolue liberté de Dieu nous défie

Voici la troisième raison pour laquelle l’enseignement de Jésus sur la nouvelle naissance est déconcertant : il nous défie avec l’absolue liberté de Dieu. Sans l’intervention de Dieu, nous sommes spirituellement morts dans notre égoïsme et rébellion. Par nature, nous sommes des enfants de colère (Ephésiens 2 : 3). Notre rébellion est si profonde que nous sommes incapables de déceler ou de désirer la gloire de Christ dans l’Evangile (2 Corinthiens 4 : 4). C’est pourquoi, si nous devons naître de nouveau, cela dépendra résolument et totalement de Dieu. Sa décision de nous amener à la vie ne sera pas une réponse à ce que nous faisons en tant que corps spirituels. Mais ce que nous ferons sera une réponse à son action de nous rendre à la vie. Pour la plupart des personnes, c’est troublant, au moins au début.

Mon espérance : stabiliser et sauver, pas seulement déconcerter.

Au début de cette série, je suis conscient que cet enseignement sur la nouvelle naissance peut être déroutant. Et combien je désire être prudent. Je ne voudrais pas provoquer de détresse inutile chez des âmes sensibles. Et je ne veux pas donner de faux espoir à ceux qui ont une moralité ou une religion confuse en ce qui concerne la vie spirituelle. S’il vous plait, priez pour moi. En ces jours-ci, j’ai l’impression de tenir des âmes éternelles dans mes mains. Et cependant, je sais que je n’ai pas de puissance en moi-même pour leur donner la vie. Mais Dieu en a. Et j’ai vraiment bon espoir qu’il fera ce qu’il dit dans Ephésiens 2 : 4-5 : «Mais Dieu est riche en miséricorde et, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos fautes, il nous a rendus à la vie avec le Christ — c'est par grâce que vous êtes sauvés ». Dieu aime manifester les richesses de sa grâce qui donne la vie, grâce dans laquelle Christ est exalté dans la vérité. Mon espoir est que cette série ne déconcertera pas mais stabilisera et sauvera.

Que se passe-t-il à la nouvelle naissance ?

Penchons-nous donc maintenant sur la question : que se passe-t-il à la nouvelle naissance ? Je vais tenter de répondre par trois affirmations. Nous traiterons les deux premières aujourd’hui et la troisième sera présentée la semaine prochaine (Dieu voulant). 1) Ce qui se passe à la nouvelle naissance n’est pas l’acquisition d’une nouvelle religion mais l’acquisition d’une nouvelle vie. 2) Ce qui se passe à la nouvelle naissance n’est pas seulement affirmer le surnaturel qui est en Jésus mais c’est expérimenter le surnaturel en vous. 3) A la nouvelle naissance, votre vieille nature humaine n’est pas améliorée mais une nouvelle nature humaine est créée – une nature qui est vraiment vous et qui est pardonnée et purifiée ; et une nature qui est réellement nouvelle, et qui est formée par l’Esprit de Dieu qui demeure en vous. Examinons chacune de ces affirmations.

1) Une nouvelle vie et non une nouvelle religion

La nouvelle naissance n’est pas embrasser une nouvelle religion mais recevoir une vie nouvelle. Lisez avec moi les premiers versets de Jean 3 : «Mais il y avait parmi les Pharisiens un chef des Juifs, nommé Nicodème ; il vint de nuit auprès de Jésus et lui dit : Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut voir le royaume de Dieu ».

Jean vérifie ce que nous connaissons de Nicodème, pharisien et chef parmi les Juifs. Les pharisiens étaient les religieux les plus stricts parmi tous les groupes Juifs. Au verset 3, Jésus dit à ce pharisien: «En vérité, en vérité je te le dis, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ». Et au verset 7, il s’adresse à lui plus personnellement: « il faut que vous naissiez de nouveau ». Ainsi, l’un des points de Jean est le suivant : toute la religion de Nicodème, l’ensemble extraordinaire de son étude pharisaïque, de sa discipline et de son respect de la loi ne peuvent remplacer la nécessité de la nouvelle naissance. En fait, ils rendent bien plus évidents le besoin de la nouvelle naissance.

Ce que Nicodème a besoin, et ce que vous et moi avons besoin n’est pas de la religion mais la vie. Le point de référence à la nouvelle naissance est que cette naissance apporte une vie nouvelle dans le monde. Bien sûr, dans un sens, Nicodème est vivant. Il respire, il pense, il ressent, il agit. C’est un être humain créé à l’image de Dieu. Mais de toute évidence, Jésus pense qu’il est mort. Il n’y a pas de vie spirituelle en Nicodème. Sur le plan spirituel, il n’est pas né. Il a besoin de vie, et non de plus d’activités religieuses ou de zèle religieux. Il en possède déjà beaucoup.

Vous souvenez-vous de ce que Jésus disait dans Luc 9: 60 à l’homme qui voulait différer le moment de suivre Jésus parce qu’il voulait ensevelir son père ? Jésus dit : «Laisse les morts ensevelir leurs morts ». Ce qui signifie qu’il y a des personnes mortes sur le plan physique qui doivent être ensevelies. Et il y a des personnes mortes sur le plan spirituel qui peuvent les ensevelir. En d’autres termes, Jésus pensait aux personnes qui se promènent avec une apparence de vie, et qui sont mortes. Dans sa parabole du fils prodigue, le Père dit : «car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie ». (Luc 15 : 24)

Nicodème n’avait pas besoin de religion ; il avait besoin de vie – de vie spirituelle. A la nouvelle naissance, la vie prend forme là où elle n’était pas auparavant. Une nouvelle vie apparait à la nouvelle naissance. Ce n’est pas une activité religieuse ou une discipline ou une décision. C’est la vie qui prend forme. C’est la première manière de décrire ce qui se passe à la nouvelle naissance.

2) Expérimenter le surnaturel, pas seulement l’affirmer.

A la nouvelle naissance, il ne s’agit pas seulement d’affirmer le surnaturel en Jésus mais d’expérimenter le surnaturel en vous-même. Dans le verset 2, Nicodème dit : « Rabbi, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n'est avec lui ». En d’autres termes, Nicodème voit en Jésus une authentique force divine en activité. Il admet que Jésus est de Dieu. Jésus accomplit les œuvres de Dieu. A ceci, Jésus ne répond pas : «Je souhaite que toute personne en Palestine puisse voir la vérité que tu vois à mon sujet. » Il dit plutôt : «si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ».

Voir des signes et des prodiges et en être émerveillés, et honorer le faiseur de miracles pour cela comme venant de Dieu, ne sauve personne. Voici l’un des plus grands dangers des signes et des prodiges : vous n’avez pas besoin d’un cœur nouveau pour être émerveillé à leur vue. Il suffit de l’ancienne nature déchue pour être émerveillé par des signes et des prodiges. Et l’ancienne nature déchue est disposée à dire que le faiseur de miracle vient de Dieu. Le diable lui-même sait que Jésus est le Fils de Dieu et qu’il opère des miracles (Marc 1 : 24). Non, Nicodème, me voir comme un faiseur de miracles envoyé par Dieu n’est pas la clé pour entrer dans le royaume de Dieu. «En vérité en vérité, si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu ».

En d’autres termes, ce qui importe n’est pas simplement d’affirmer le surnaturel en Jésus mais c’est d’expérimenter le surnaturel en vous-même. La nouvelle naissance est surnaturelle, non naturelle. Elle ne peut être expliquée par des choses qui se trouvent déjà dans ce monde. Le verset 6 insiste sur la nature surnaturelle de la nouvelle naissance : «Ce qui est né de la chair est chair et ce qui est né de l’Esprit est esprit ». La chair, c’est ce que nous sommes naturellement. L’Esprit de Dieu est la Personne surnaturelle qui provoque la nouvelle naissance. Jésus le répète dans le verset 8 : «Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais pas d'où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l'Esprit ». L’Esprit ne fait pas partie de ce monde naturel. Il est au-dessus de la nature. Il est surnaturel. En fait, il est Dieu. Il est la cause immédiate de la nouvelle naissance.

Donc, dit Jésus à Nicodème, ce qui se passe à la nouvelle naissance n’est pas simplement affirmer que le surnaturel est en moi, mais c’est expérimenter le surnaturel en toi-même. Tu dois naître de nouveau. Et non d’une manière métaphorique naturelle, mais d’une manière surnaturelle. Dieu, le Saint-Esprit doit venir en vous et amener une nouvelle vie à l’existence.

La prochaine fois, nous nous arrêterons sur les mots du verset 5 : « En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Que signifient ici l’eau et L’Esprit ? Et comment cela nous aide-t-il à comprendre ce qui se passe lors de la nouvelle naissance ?

Jésus est la vie

Mais aujourd’hui, je souhaite conclure en faisant un rapprochement capital entre être né de nouveau par l’Esprit et avoir la vie éternelle par la foi en Jésus. Ce que nous avons vu jusqu’à présent : ce qui se produit à la nouvelle naissance est une œuvre surnaturelle opérée par le Saint-Esprit pour apporter la vie spirituelle là où elle n’existe pas. Jésus dit à nouveau dans Jean 6 : 63 : «C’est l’Esprit qui vivifie (qui donne la vie), la chair ne sert de rien ».

Mais l’Evangile de Jean clarifie aussi quelque chose d’autre : Jésus est la vie que le Saint-Esprit donne. On nous pourrions dire : la vie spirituelle qu’il donne, il la donne uniquement en relation avec Jésus. L’union avec Jésus se trouve là où nous expérimentons la vie surnaturelle, spirituelle. Jésus dit dans Jean 14 : 6 : «Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». Dans Jean 6 : 35, il dit : «Moi, je suis le pain de vie ». Et dans le chapitre 20 verset 31, Jean dit : «Mais ceci est écrit afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom ».

Pas de vie en-dehors de Jésus

Ainsi il n’y a pas de vie spirituelle – pas de vie éternelle – en-dehors de la relation avec Jésus et de la foi en Jésus. Nous aurons encore beaucoup de choses à dire concernant la relation entre la nouvelle naissance et la foi en Jésus. Mais pour aujourd’hui, disons le de cette façon : à la nouvelle naissance, le Saint-Esprit nous unit à Christ dans une union vivante. Christ est la vie. Christ est le cep d’où coule la vie. Nous sommes les sarments (Jean 15 : 1ss). Ce qui se produit à la nouvelle naissance est la création surnaturelle d’une nouvelle vie spirituelle et elle est créée par l’union avec Jésus-Christ. Le Saint-Esprit nous amène dans une union vitale avec Christ qui est le chemin, la vérité et la vie. Ceci est la réalité objective de ce qui se passe à la nouvelle naissance.

Et de notre côté - la manière dont nous l’expérimentons est que la foi en Jésus est éveillée dans nos cœurs. La vie spirituelle et la foi en Jésus viennent à l’existence ensemble. La nouvelle vie rend la foi possible, et puisque la vie spirituelle éveille toujours la foi et s’exprime elle-même dans la foi, il n’y a pas de vie sans la foi en Jésus. C’est pourquoi, nous ne devrions jamais séparer la nouvelle naissance de la foi en Jésus. Du côté de Dieu, nous sommes unis à Christ dans la nouvelle naissance. C’est ce que fait le Saint-Esprit. De notre côté, nous expérimentons cette union par la foi en Jésus.

Ne séparez jamais la nouvelle naissance de la foi en Jésus

Ecoutez comment Jean les place ensemble dans 1 Jean 5 : 4 : «tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde, et voici la victoire qui triomphe du monde : notre foi ». Né de Dieu – la clé de la victoire. La foi – la clé de la victoire. Parce que la foi est le moyen par lequel nous expérimentons la nouvelle naissance.

Ou écoutez comment Jean l’exprime dans 1 Jean 5 : 11-12 : «Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils n’a pas la vie ». C’est pourquoi lorsque Jésus dit «C’est l’Esprit qui vivifie (donne la vie). La chair ne sert de rien ». (Jean 6 : 63), et quand il dit, «tu dois naître de l’Esprit » pour avoir la vie, il veut dire : dans la nouvelle naissance, le Saint-Esprit nous donne, de façon surnaturelle, une nouvelle vie spirituelle en nous unissant à Jésus-Christ par la foi. Car Jésus est la vie.

Ne séparez donc jamais ces deux déclarations de Jésus dans Jean 3 : «si un homme ne naît de nouveau il ne peut voir le royaume de Dieu » (Verset 3) et «celui qui croit au Fils a la vie éternelle » (v36).