Qu’est ce qui rend toute histoire célèbre?

De Livres et Prédications Bibliques.

Le Secret Enfoui Dans Nos Coeurs

“Je me demande dans quelle sorte de conte nous sommes tombés? Aussi étonné que Samwise Gamgee à son cher ami et maître, Frodo Baggins, dans l’épopée bien-aimée de Tolkien, Le Seigneur des anneaux (Les deux tours, 362). Et quel conte c’est. Il est chéri par beaucoup parce qu’il possède tous les éléments que nous aimons beaucoup dans une histoire célèbre.

Maintenant, dans un certain sens, il est vrai que ce qui fait une belle histoire a autant de descriptions qu’il y a de personnes. C’est l’une des choses les plus glorieuses sur l’humanité : des milliards et des milliards d’uniques facettes d’expression et de préférence. Mais beaucoup des histoires les plus célèbres ont des choses similaires en commun, même comme ils couvrent différentes cultures et générations. Et il y a une raison à cela.

Qu’est ce qui rend une histoire célèbre?

Au centre de Presque toutes les histories célèbres se trouve une lutte désespérée entre le bien et le mal. Cette lutte fournit le contexte et le fondement pour comprendre toute autre chose dans l’histoire. Il définit qui sont les héros et les héroïnes et qui sont les vilains.

Et bien que ces histories peuvent varier de façon significative dans le temps et dans l’intrigue, il y a une cohérence remarquable parmi elles en ce qui concerne la nature du bien et la nature du mal.

Et il y a des thèmes moraux communs et transcendants présents à des degrés plus ou moins importants, dans ces histories qui résonnent profondément en nous: vérité, justice, miséricorde, grâce, foi, intégrité, et des expressions toujours diverses. Amour romantique (eros), en particulier dans les histoires des siècles passées. Mais il y a aussi l’amour profond des amis (philio) et souvent l’amour familial (storge). « Mais la plus célèbre de ces » expressions d’amour dans les histoires les plus célèbres est quand quelqu’un met le bien des autres devant eux-mêmes (agape) (1 Corinthiens 13 :13). Nous sommes particulièrement mus et inspirés par l’amour sacrificiel, lorsque quelqu’un donne sa vie pour ses amis. » (Jean 15 :13)/

Un conte aussi vieux que le temps

Et ces histories suivent fréquemment un arc narrative similaire. Pensez aux récits épiques récents en dehors du Seigneur des Anneaux, qui ont capturé l’imagination des milliards de personnes dans le monde. Les Vengeurs, La guerre des Etoiles, Harry Potter et Les Chroniques de Narnia. Quel est l’éssentiel de l’histoire ?

Une force maléfique, cherchant à assujettir le people sous sa domination, gagne du pouvoir et des ressources, et semble invincible, pendant que le bon se trouve en position de faiblesse, surchargé, surmené et presque hors du temps. Et juste au moment où le mal est sur le point de porter le coup de grâce et de réaliser son désir, malgré tous les obstacles apparents, le bien trouve un moyen inattendu de traverser des évènements inattendus pour vaincre et renverser la puissante menace du mal et délivrer ceux qui étaient en danger.

Ceci est une histoire racontée maintes et maintes fois. Et cela a été raconté pendant des siècles. Cet arc narratif se trouve dans l’histoire d’Esther dans la Bible, vieille de 2500 ans.

Comment vider de bonnes histoires?

Mais il y a un élément supplémentaire que je n’ai pas encore mentionné. Et cet élément est toujours présent, un élément indispensable qui maintient toute la trame de ces histoires : la providence.

Au début du Seigneur des Anneaux, le sorcier Gandalf expliquait au hobbit troublé Frodo pourquoi son oncle Bilbo et maintenant lui se sont trouvé de façon soudainement en possession de l’Anneau du pouvoir. Les forces des ténèbres les entourèrent alors que Sauron, le fabricant de l’Anneau essaya désespérément de l’obtenir. Mais Gandalf se souvint.

Il y avait plus d’une puissance à l’œuvre, Frodo. L’Anneau essayait de retourner vers son maître… Seulement pour être pris par la personne la plus improbable qu’on puisse imaginer : Bilbo du Comté ! Derrière a il y avait quelque chose d’autre à l’œuvre, au-delà de tout design du fabricant d’Anneau. Je ne peux dire plusclairement qu’endisant que Bilbon était censé trouver l’Anneau, et non par son créateur. Dans ce cas, vous êtes également censé l’avoir. Et cela peut être une pensée encourageante (La communauté de l’Anneau).

Ce que nous aimons vraiment à propos de ces célèbres histoires est que la tournure des évènements apparemment improbable, et les retombées apparemment improbables ont lieu parce qu’il existe une providence à l’œuvre qui aide le bien et oriente le résultat, que cela soit explicitement mentionné ou non. Cependant comme représenté, la providence est le rétro-éclairage moral irisé des scènes de ces récits qui confère au bien sa beauté et donne un sens à son triomphe.

Dans la culture occidentale, le récit dominant sur les origines et les destinations humaines est darwinien : nous et tout ce qui se produit dans notre expérience sommes le produit de forces insensées, dénuées de sens et sans morale. Mais au fond, nous savons mieux. Nos histoires les plus aimées nous trahissent. Enlevez la providence et remplacez-la par un hasard, une coïncidence non –guidée et toute la beauté que nous aimons, tout le sens dont nous avons besoin, est vidé de son contenu. Enlevez la providence et une histoire cesse d’être une histoire.

Quelque chose au fond de nous sait que le bien est supposé vaincre le mal en fin de compte. Nous savons ceci au plus profond de nos cœurs.

Echos de la Vraie Histoire

Pourquoi savons-nous ceci? Pourquoi aimons-nous tellement ces genres d’histoires ? Je crois que c’est parce qu’en eux nous entendons les échos de la Grande Histoire de la rédemption divine de l’humanité déchue. L’arc narratif que nos cœurs reconnaissent comme glorieux est l’arc narratif de la Bible. Nous venons loin de là avec une compréhension suffisante de l’origine et du début de l’histoire, mais rien de ce que nous considérons comme compréhensif. Et l’histoire est incomplète. C’est incomplet parce que l’histoire est encore racontée maintenant. C’est la Vraie Histoire racontée en temps réel, l’histoire dont nous faisons tous partie

La Bible raconte une histoire épique, mais non de la même façon que nos histoires épiques sont racontées. C’est complètement unique - un mélange étrange, contre-intuitif de genres, d’auteurs et de perspectives.

Et la raison pour laquelle nous aimons tellement une histoire comme Le Seigneur des Anneaux c’est parce qu’il s’enfonce dans les profondeurs de notre cœur, où nous aspirons à un véritable espoir-le véritable « espoir béni » du retour réel du vrai Roi (Tite 2 :13) et du véritable renversement final du terrible mal dont l’ombre sombre sous laquelle nous vivons réellement et languissons en réalité (1 Jean 3 :8 ; 5 :19)..

Dans quel chapitre êtes-vous?

Peut-être, là où nous nous trouvons maintenant dans la Vraie Histoire, nous nous sentons comme Frodo fit dans cette conversation avec Samwise Gamgee au sujet de l’histoire dans laquelle ils se sont trouvés :

«  Vous et moi, Sam sommes toujours coincés dans les pires endroits de l’histoire, et il est fort probable que certains diront à ce stade : fermez le livre maintenant papa ; nous ne voulons plus lire. » (Les Deux Tours, 363)

Certains vivent cela de manière plus atroce que d’autres, bien que, en vérité, nous vivons tous ici, à la périphérie de Mordor. Les grandes épopées fictives ont des rôles horribles parce que la Vraie Histoire Epique a des parties horribles parfois tellement indicibles.

Les jours de Bit Sauron sont comptés, le sortilège d’hivers de la Sorcière Blanche est en train de fonder, la lumière se transforme en monde Obscur, le contrôle de Voldermort faiblit, le bouton-pression de Thanos est en train d’être défait, et Haman sera suspendu à partir de son propre gibet. Jésus est venu « pour détruire les œuvres du diable » (1Jean 3 :8).

Quel que soit ce à à quoi nous faisons face, il y a un espoir véritable parce que l’Histoire est réelle: « Et ce qui a été ainsi écrit d’avance l’a été pour notre instruction, pour qu’avec la persévérance et le réconfort des Écritures nous sachions espérer » (Romains 15 :4). Par conséquent, « Que le Dieu de l’espérance vous donne de croire dans la joie et dans la paix, et qu’il fasse grandir en vous l’espérance par la force de l’Esprit Saint. » (Romains 15 :13).