Pas Plus Émerveillé Par La Grâce

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English: No Longer Amazed by Grace

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Par Paul Tripp À Propos de Le Ministère Pastoral

Traduction par Robert Huffman

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Il a parlé des choses comme elles sont, probablement sans comprendre la signification de ses mots, mais je n’aurais pu pas les mettre hors de mon cerveau. Il était chef d'un ministère national. Nous avons participé à une réunion en parlant de la participation pastorale. Je partageais mon excitation concernant que j'ai vu se passer dans l'église dans le monde (entier) et il a dit "je ne pense pas que quoi que ce soit ne me passionne plus". Ce n'était pas ma place de contester, mais immédiatement j'ai pensé, Vous devez être passionné, vous dirigez un ministère et si vous ne regagnez pas votre passion, peut-être que vous ne devriez pas faire ce que vous faites. Il avait perdu sa passion, restant seulement avec l’obligation à faire les affaires répétitives, jour après jour. Quel endroit triste et dangereux où être.

Peut-être que cela commence au séminaire avec l'inspection précise de la foi. Peut-être qu'il y a un moment où la gloire de Dieu ne semble plus encore si glorieuse. Peut-être qu’en demeurant au milieu d'une communauté théologique commence à émousser ma passion et engourdit mon émerveillement. Peut-être que la Bible va réduire à ne plus d'un manuel théologique. Peut-être que Dieu lui-même devient plus un objet d'étude que le Seigneur de gloire.

Peut-être cela concerne la dynamique du familier. Le grand théologien de la Séminaire de Princeton, B. B. Warfield, a dit à ses étudiants en 1911 :

On dit fréquemment, en fait, que le grand danger de l'étudiant théologique reside précisément dans son contact constant avec les choses divines. Elles peuvent venir à sembler commun pour lui parce qu'elles sont habituelles. Comme l'homme moyen respire l'air et se délecte au soleil sans jamais penser que c'est Dieu en sa bienveillance qui fait lever son soleil sur lui, même qu'il est méchant et l'envoyer la pluie, même qu'il est injuste ; alors que vous pouvez même venir vous occuper des meubles du sanctuaire sans jamais une pensée sur les grandes matières terrestres qu'ils sont faits. Les mots qui vous disent concernant de la majesté terrible de Dieu ou de sa bienveillance glorieuse peut devenir pour vous les mots sans importance -- les mots en Hébraïque et Grec, avec les étymologies, les flexions et les liens en phrases. Les raisonnements qui établissent pour vous les mystères de ses activités de sauvetage peuvent venir pour vous comme les paradigmes logiques, avec les prémisses et les conclusions, bien encadrés, sans doute et triomphalement convaincant, mais sans aucune plus de signification pour vous que de conclusions logiques formelles. Les étapes majestueuses de Dieu dans ses processus de rédemption peuvent devenir pour vous une simple série de faits de l’histoire, les interactions avec curiosité à la production de conditions sociales et religieuses et en indiquent peut-être un sujet lequel on peut conjecturer avec perspicacité : mais plus comme les autres faits qui arrivent dans le temps et espace dont peuvent venir à votre attention. Il est votre grand danger. Mais il est votre grand danger seulement parce qu'il est votre grand privilège. Pensez que c'est votre privilège quand votre plus grand danger est que les grandes choses de la religion peuvent être commun pour vous ! Les autres hommes, opprimés par les conditions dures de la vie, peutêtre coulés dans la lutte quotidienne pour le pain, distraits de toute façon par le tirage affreux du monde sur eux et la hâte atroce du travail du monde, trouvent dur à obtenir le temps et l'occasion de s'arrêter et considérer s’il y a les choses comme Dieu et la religion et le salut du péché qui les encerclent et que les tiennent captifs. L'atmosphère même de votre vie est de ces choses ; vous les respirez dedans en chaque pore : elles vous entourent, vous englobent, pressent sur vous de tous côtés. C'est tout en danger de vous devient commun ! Dieu vous pardon, vous êtes en danger d'être fatigant de Dieu !

Quels mots puissants d'avertissement à tout le monde dans le ministère dans tout type : "le grand danger réside précisément dans sa contacte constante avec les choses divines." Qu'est-ce que c'est le danger ? La familiarité aux choses de Dieu vous fera perdre votre merveille. Vous avez passé tellement de temps dans l'Écriture que le grand récit de rédemption, avec sa sagesse expansive, vous ne passionne pas plus. Vous avez passé tellement de temps à faire l’exégèse de l’expiation que vous êtes debout au pied de la croix, avec peu de pleurs et de la réjouissance maigre. Vous avez passé tellement de temps en enseignant les autres que vous n'êtes plus émerveillé à la réalité d'être choisi comme disciple de Jésus Christ. Vous avez passé tellement de temps en déballant de la théologie de l'Écriture que vous avez oubliée l’objectif de la sainteté personnelle. Vous avez passé tellement de temps organiser votre ministère locale stratégique que vous avez perdu votre émerveillement au Planificateur souverain qui guide chacun de vos instants. Vous avez passé tellement de temps en méditant sur ce que cela signifie de diriger les autres en louange, mais vous avez peu de merveille personnelle. Tout cela est devenu si régulier et normal qu'il ne réussisse pas à vous d’émouvoir plus ; en fait il y a des moments tristes quand la merveille de la grâce n'attire guère votre attention au milieu de votre emploi du temps chargé.

Les artistes parlent de la dynamique de la léthargie visuelle, que le plus que vous regardez quelque chose, le moins que vous le voyez en réalité. Le premier jour que vous conduisez au boulot, vous regardez tous les vues et les bruits. Vous regardez le beau bosquet d’arbres anciens et le duplex (une maison mitoyenne en ville) formidable au coin. Mais par votre 20e voyage, vous avez arrêté de regarder et vous voulez que la circulation aille plus vite afin que vous puissiez arriver au boulot. Ce qui est arrivé semble inévitable, mais il n'est pas bon. Vous avez arrêté à voir et dans votre défaillance à voir, vous avez arrêté vous d'être ému et reconnaissant. La beauté qui vous a attiré autrefois est encore là, mais vous ne le voyez pas et vous ne pouvez pas célébrer ce que vous manquez à voir.

Pourrait-il avoir un danger plus grand dans le ministère que le chef qui perd son émerveillement ? Combien d'entre nous en ministère ont besoin de crier pour le sauvetage que nos yeux seraient ouverts une fois de plus et nos coeurs sont passionnés une fois de plus ? Combien d'entre nous ont besoin d'être ravivé par la même grâce qui ne nous émeut pas comme autrefois ?