Ma Corde hors de la Fosse

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English: My Rope out of the Pit

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Par Vaneetha Rendall Risner À Propos de Souffrances

Traduction par Patrick Essiangne

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La Parole dont j'avais besoin lors de mes jours les plus sombres

Je découvris la puissance de la parole de Dieu dans la fosse du désespoir.

Lorsque mon ex-conjoint m’abandonna, je tombai tête baissée dans la fosse. C'était comme si j'avais été pris dans un tourbillon - qui me retira de ma vie heureuse et sécurisée et me jeta dans un puits sombre. Pendant plusieurs jours, je m’assis là, seule, me demandant si j'avais la force de continuer - ou même si je voulais continuer. Il n'y avait pas de lumière; tout devant moi était si noir que je ne pouvais pas voir. Je ne pouvais pas imaginer vivre comme ça à jamais. J'abandonnai l'idée de redevenir heureuse.

Avant mon tourbillon, je consultais le Psaume 119. J'appréciais ce qu'il disait, mais je pensais que c’était long, ennuyeux et terriblement répétitif. Ma position changea dans la fosse. La parole ressemblait maintenant à du carton des bons jours, à des promesses creuses les jours moyennes et à des railleries cruelles pendant les mauvais jours. J'avais cherché le témoignage du Seigneur et j'étais fidèle à sa parole, et pourtant j'étais dans la honte (Psaume 119: 2, 6). Je me demandais si les promesses de Dieu étaient vraies, ou si elles échoueraient comme tout le reste de ma vie.

Mon Ame Est Attachée à la Poussière

N'ayant nulle part où me tourner, je continuai à lire et relire le Psaume 119, à la recherche d'espérance et de lumière. Je me rappelle lorsque je la trouvai.

Je sanglotais, à la recherche de soulagement, lorsque je lis : «Mon âme est attachée à la poussière: Rends-moi la vie selon ta parole » (Psaume 119: 25). Ces mots brusquement prirent un nouveau sens. Je les priai, demandant à Dieu de me donner la vie par sa parole, car je me sentais arrachée au-delà de mes forces. Je me demandais si quelque chose pouvait me réanimer.

Je commençai à énumérer tous les avantages de la parole de Dieu du Psaume 119, notant les nuances que j'avais écrasées auparavant. C'étaient des promesses auxquelles je pouvais m'attacher, des assurances que Dieu parlerait à travers sa parole pour m'enseigner, me réconforter et me conduire. Dès ce moment-là, je ne lisais plus seulement le psaume; Je l'étudiais, mettais en évidence, méditais dessus et mémorisais des parties. Le jour, je répétais des versets à Dieu et la nuit, lorsque je me réveillais, je les priais.

La Parole dont J'avais Besoin

Le Psaume 119 m’assurait que tout ce dont j'avais besoin pouvait être trouvé dans les Écritures. Chaque matin, avant même d'avoir lu un mot, je priais: «Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi» (Psaume 119: 18 LSG). Je nécessitais des paroles pour exprimer mon chagrin et je les trouvai dans les questions de David: «Mes yeux languissent après ta promesse; Je dis: Quand me consoleras-tu?. . . Quel est le nombre des jours de ton serviteur? Quand feras-tu justice de ceux qui me persécutent? » (Psaume 119: 82, 84).

Dieu entendit mes cris et m'assura que sa parole me donnerait le bon sens (Psaume 119: 66), puis une direction alors qu'elle éclairait mon sentier (Psaume 119: 105). Cela me donna de l'espérance (Psaume 119: 49) et me réconforta dans ma douleur (Psaume 119: 50). Je ressenti l’amour indéfectible du Seigneur (Psaume 119: 76), alors qu’il me fortifiait (Psaume 119: 28) et me remplissait de joie et de paix qui pouvaient résister à ma tristesse (Psaume 119: 111, 165).

Sans la parole de Dieu pour me rappeler la vérité, je me sentirais découragée. Mais comme je savais que par fidélité Dieu m'avait humiliée (Psaume 119: 75), je croyais qu'il transformerait ma douleur en bien.

Mon Unique Constante

De manière quotidienne, Dieu me conduisait exactement vers ce dont j'avais besoin. J'avais toujours connu Jérémie 29:11 («Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance»), mais je n'avais pas réalisé que cette parole étaient écrite à un peuple en exil, pris dans un lieu où il ne voulait pas vivre. Le découragement qu'ils éprouvèrent reflétait le mien.

J'avais entendu des gens demander à Dieu de dire clairement: «Voici le chemin que vous devez emprunter», mais je n'avais pas réalisé que dans Ésaïe 30, l'affliction et l'adversité précédaient une direction claire du Seigneur. Le prophète dit: «Le Seigneur vous donnera du pain dans l'angoisse, Et de l'eau dans la détresse; Ceux qui t'instruisent ne se cacheront plus, Mais tes yeux verront ceux qui t'instruisent. Tes oreilles entendront derrière toi la voix qui dira: Voici le chemin, marchez-y! Car vous iriez à droite, ou vous iriez à gauche» (Ésaïe 30: 20-21).

Je me sentais désespérée et me demandais même si une transformation était possible, puis je lus que le Seigneur «donne la vie aux morts, et appelle les choses qui ne sont point comme si elles étaient» (Romains 4:17). Dans mon désespoir, je parcourais l'Écriture avec de nouveaux yeux. Je m'attendais maintenant à trouver tout ce qui m’était vraiment nécessaire pour la journée dans la parole de Dieu, et je regardais jusqu'à ce que je le trouve. J'étais la veuve persistante - le marchand qui recherche des perles.

Dès lors, j'abordais mon temps de dévotion en avance. Dieu lui-même allait me rejoindre. Dieu allait m'enseigner. Dieu allait me consoler. Sa parole devint ma seule constante, un rocher qui ne chancelle pas, sur lequel je pouvais me tenir lorsque l’essentiel de ma vie ressemblait à du sable mouvant.

Ma Corde hors de la Fosse

Non seulement je trouvai ce dont j'avais besoin pour survivre chaque jour; Je trouvai également des vérités rocheuses qui sous-tendaient ce que j'apprenais. Ces vérités montraient exactement la grandeur de Dieu et comment il travaillait dans ma vie. Lentement, je pris du recul et réalisais que mes besoins quotidiens n'étaient pas tout ce que Dieu pourvoyait.

En prenant les fils quotidiens des Écritures que Dieu me donnait, je vis comment ils étaient interdépendants et enroulés ensemble pour former une corde solide. C'était cette corde qui m’avait tirée de la fosse. Cette corde m'assura que mes épreuves et mes combats avaient un but et une fin glorieux.

Par la foi, je croyais que toutes choses concouraient à mon bien, et Dieu était totalement pour moi. Lui qui n’a point épargné son propre Fils me donnait gracieusement le meilleur de tout (Romains 8: 28–32).

La parole de Dieu devint plus précieuse dans la souffrance et me donna de la joie dans mes jours les plus sombres. Comme Jérémie peut en témoigner, tout en se lamentant sur son malheur, «j’ai recueilli tes paroles et je les ai dévorées ; Tes paroles ont fait la joie et l’allégresse de mon cœur» (Jérémie 15:16). Même dans notre affliction, ou peut-être particulièrement dans notre affliction, la parole invariable de Dieu nous soutiendra et nous conduira pour que nous puissions être confortés que «l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement» (Ésaïe 40: 8).