Le Fruit de l'Espérance: La Grande Liberté

De Livres et Prédications Bibliques.

2 Corinthiens 3:12

Aujourd'hui, nous regardons un troisième fruit de l'espérance, à savoir, l'audace. Le premier fruit de l'espérance sur lequel nous nous sommes penchés il y a deux semaines, était la joie (Romains 12:12). Le second était l'amour (Colossiens 1:4-5). Le quatrième et dernier fruit de l'espérance pour la semaine prochaine, sera la patience.

Sommaire 1 Comprendre 2 Corinthiens 3:12 2 1. L'arrière Plan De l'Ancien Testament 3 2. Un Aperçu De 2 Corinthiens 3 4 3. Le Sens de L'espérance et de la Grande Liberté 5 4. La Relation Entre L'espérance Et La Grande Liberté

Comprendre 2 Corinthiens 3:12

Le texte du message de ce matin est de 2 Corinthiens 3:12 "Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté." Vous pouvez immédiatement voir pourquoi je pense que la grande liberté est un fruit de l'espérance. Paul dit que grâce à son espérance, il use d’une grande liberté. L'espérance chrétienne est la cause de la grande liberté dans la vie chrétienne.

Si vous n’usez pas d’une grande liberté en tant que témoin, si vous n'êtes pas courageux et ne prenez pas de risque dans vos projets de justice, si vous n'êtes pas ouvert et direct dans votre discours, il se peut que votre espérance soit défectueuse. Peut-être vous espérez en de mauvaises choses pour rendre votre avenir heureux. Peut-être que vous n'avez jamais vraiment réfléchi sérieusement à la relation entre la force de votre espérance et la grande liberté de votre service pour Christ. Mais Paul dit qu'il y a une relation très étroite: «ayant donc une cette espérance, nous usons d'une grande liberté »

Ce verset (v. 12) vient au milieu d'un chapitre troublant qui laisse beaucoup de lecteurs dans un grand brouillard. Mais nous devons nous demander: "Juste quelle est l'espérance dont parle Paul ici au verset 12?" Et, "Juste quelle est cette grande liberté dont il parle?" Et pour répondre à ces deux questions, nous devons passer à travers, au moins, une partie du brouillard de confusion qui entoure ce chapitre.

Donc ce que je propose de faire, c'est d'abord de jeter un regard en l'arrière-plan de l’Ancien Testament. Puis, deuxièmement, nous allons faire une marche rapide à travers les 12 premiers versets de ce chapitre. Nous n'allons pas expliquer chaque détail, et nous n'aurons pas le temps de discuter du dernier paragraphe du chapitre (v. 13-18), mais nous allons essayer de comprendre suffisamment pour être sûr de ce que Paul a en vue quand il dit: «Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté. » Ainsi, la troisième chose à faire sera de rendre aussi clair que possible ce que Paul a en vue ici quand il parle de l'espérance et la grande liberté. Puis, finalement, nous pourrons méditer sur la relation entre ces deux et voir quelques illustrations bibliques que Dieu peut utiliser, pour nous remuer jusqu'à ce que nous ayons une forte espérance et plus de liberté dans son service.

1. L'arrière Plan De l'Ancien Testament

Avant que nous puissions comprendre ce chapitre, nous devons revenir en arrière et obtenir des promesses de l'Ancien Testament devant nous. Ce sont Jérémie 31:31-33 et Ézéchiel 36:26-27.

Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de Juda, et non comme l'alliance que j'ai conclue avec leurs pères quand je les ai saisis par la main pour les faire sortir du pays d'Egypte, alliance qu'ils ont violée, quoique je fusse leur maître, dit l'Éternel. Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël après ces jours-là, dit le Seigneur: Je mettrai ma loi au dedans d'eux, je l'écrirai dans leur cœur, et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (Jérémie 31:31-33) Un nouveau cœur, je vous le donnerai, et un esprit nouveau, je mettrai en vous, et je ferai sortir de votre chair le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Et je mettrai mon Esprit en vous, et vous marchez selon mes lois et vous observerez et pratiquerez mes instructions. (Ezéchiel 36:26-27)

En d'autres termes, l'AT a promis que Dieu ferait une nouvelle alliance avec son peuple un jour. Il sera meilleur que l'ancienne qu'il a faite au mont Sinaï où il a donné la loi. Mais il serait préférable, non pas tellement parce qu'il y aurait de nouveaux commandements, mais parce que les même vieux commandements serait désormais inscrits dans le cœur au lieu d'être simplement écrits sur des tables de pierre.

Une autre façon de le dire est que l'ancienne alliance n'a pas été accompagnée d'une effusion de l'Esprit de Dieu pour changer les cœurs de très nombreux Israélites. En gros, ils avaient un cœur de pierre et n'ont pas gardé les Commandements de l'alliance. Mais dans la nouvelle alliance, Dieu mettrait son Esprit en son peuple et les amènerait à marcher selon ses commandements. En d'autres termes, Dieu écrirait ses commandements dans leurs cœurs. Dans l'ancienne alliance Dieu a écrit ses commandements sur des tables de pierre. Dans la nouvelle alliance, il les écrit sur le cœur humain. Ainsi l'ancienne alliance est venue avec un code écrit, ou en «lettre» (comme le dit Paul), mais la nouvelle alliance vient avec la puissance du Saint-Esprit.

Le résultat fut que l'ancienne alliance, la loi de Moïse, débouchait pour la plupart des Israélites sur la condamnation et la mort, parce qu'il répondait à la rébellion dans le cœur. Car, lorsque le commandement de Dieu rencontre un cœur orgueilleux rebelle, il en résulte la destruction. Mais la nouvelle d'alliance débouche sur la justification et la vie, car elle rencontre des cœurs de foi dociles. Jérémie et Ezéchiel attendaient avec impatience le jour où le Saint-Esprit enlèverait le cœur de pierre et y mettrait le cœur de chair.

Maintenant, nous pouvons commencer à donner un sens à la description de Paul de son ministère dans 2 Corinthiens 3, parce qu'il se considère comme un ministre ou un serviteur de cette nouvelle alliance. Dieu réalise maintenant les promesses de Jérémie et d'Ezéchiel et il le fait à travers la prédication de l'Évangile dans la bouche de Paul. Paul voit l'œuvre de l'Esprit dans son ministère comme l'emprunte de son authenticité apostolique. C'est ce dont il parle quand il commence le chapitre 3.

2. Un Aperçu De 2 Corinthiens 3

Donc, passons, deuxièmement, au contexte plus large de 2 Corinthiens 3 et promenons nous ensemble à travers les douze premiers versets.

L'écriture de la loi sur les cœurs des croyants

Premièrement, les versets 1-3:

Commençons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes? Ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de votre part? C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs.

Vous pouvez voir dans son langage qu'il voit l'accomplissement des promesses de la nouvelle alliance se réaliser dans son propre ministère. Dieu est en train d'écrire la loi dans les cœurs des croyants sous le ministère de Paul et ils deviennent alors des lettres vivantes de recommandation pour lui.

La Lettre Face à L'esprit

Maintenant, versets 4-6:

Cette assurance-là, nous l'avons par Christ auprès de Dieu. Ce n'est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d'être ministres d'une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'esprit; car la lettre tue, mais l'esprit vivifie.

Ici, Paul explique pourquoi il a une telle confiance exceptionnelle qu'il est en fait un instrument de Dieu dans le grand respect des nouvelles promesses de l'alliance. Sa confiance ne repose pas sur tout ce qui vient de lui-même. Au contraire, il affirme qu'il est tout de Dieu, et la preuve, c'est qu'il ne se remet pas uniquement sur les lois ou traditions, comme les scribes et les pharisiens. Au contraire, il prêche Christ dans le ministère et la puissance de l'Esprit. Et le résultat est une nouvelle vie. Cette nouvelle vie est l'authentification de l'autorité de Paul en tant que ministre de la nouvelle alliance.

Donc, les versets 1-6 se terminent avec le contraste entre le code écrit (ou la lettre) qui tue et l'Esprit qui donne la vie. Lorsque le problème du monde est que, les êtres humains sont morts par leurs offenses et leurs péchés, la solution n'est pas de vieilles prescriptions de l'alliance. La solution est le nouveau pouvoir de l'alliance pour donner la vie. Une fois qu'il y a la vie, il peut y avoir obéissance. La loi peut être inscrite dans le cœur. Mais lorsqu'il y a seulement la mort spirituelle, la loi ne peut que condamner et détruire.

L'Ancienne Alliance Face à la Nouvelle Alliance

Ce contraste est pris dans les versets 7-11:

7) Or, si le ministère de la mort, gravé avec des lettres sur des pierres, a été glorieux, au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer les regards sur le visage de Moïse, à cause de la gloire de son visage, bien que cette gloire fût passagère

Ceci se réfère à l'ancienne alliance, le don de la loi au Mont. Sinaï. Ce fut un événement spectaculaire, mais qui n'a pas créé la vie spirituelle. La loi signifie la mort lorsque l'Esprit ne réveille pas les cœurs.

8) combien le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas plus glorieux!

Remarquez que le contraire de la dispensation de la mort est la dispensation de l'Esprit, parce que l'Esprit donne la vie, comme le verset 6 le dit. Paul estime que cette dispense, ou temps, de l'Esprit a commencé, et qu'il s'agit d'une œuvre glorieuse de Dieu, et sera un jour consommée avec la conversion de tout Israël, et le rassemblement du nombre total des Païens -Romains 11:26-27- et l'établissement du royaume de Dieu. Plus de gloire viendra comme un résultat de la nouvelle réalisation de l'alliance que fut le résultat de la préparation de l'ancienne alliance.

9) Si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère de la justice est de beaucoup supérieur en gloire. Et, sous ce rapport, ce qui a été glorieux ne l'a point été, à cause de cette gloire qui lui est supérieure. En effet, si ce qui était passager a été glorieux, ce qui est permanent est bien plus glorieux.

Remarquez d'abord que la nouvelle alliance est appelée une dispense de la justice, mais l'ancienne alliance ne s'appelle pas une dispense de l'iniquité (v. 9). La loi n'est pas injuste, elle est saine, juste et bonne -Romains 7:12. Le contraste est entre la dispensation de la justice et de la condamnation. Le point du contraste, c'est que lorsque l'Esprit vient et change le cœur des gens, ils croient et reçoivent la justice de Dieu comme un don. Mais avant que l'Esprit ne transforme le cœur d'une personne, il y a seulement la rébellion et le résultat est que la loi apporte la condamnation.

L'autre contraste à noter, est que la nouvelle dispensation est permanente (v. 11) et a donc, beaucoup plus de gloire que l'ancienne dispensation, dont la gloire n’est pratiquement rien en comparaison et s'estompe.

Maintenant vient notre texte au verset 12:

Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté,

3. Le Sens de L'espérance et de la Grande Liberté

Maintenant, nous devrions être en mesure de voir ce qu'est l'espérance que Paul a en tête. C'est l'espérance de la promesse de la nouvelle alliance. C'est la confiance que l'Esprit souverain de Dieu est à l'œuvre dans son ministère pour changer les cœurs de pierre en cœurs de chair et donner la vie (v. 6) et la justice (v. 9) et la constance (v. 11) à tous Le peuple de Dieu. Dieu est à l'œuvre! Pas simplement pour leur dire sur des tables de pierre ce qu'ils doivent faire mais pour le faire en eux!

L'Espérance de Paul

L'espérance de Paul est que Dieu a maintenant entrepris de s'acquitter de son ancienne promesse d'extirper le cœur de pierre, d'écrire sa loi sur les cœurs tendres de chair (Jérémie 31:33) et de mettre son Esprit en eux et les amener à marcher selon ses statuts (Ezéchiel 36:27). L'âge d'exécution a commencé! Et la victoire du dessein de Dieu est centaine parce que son Esprit est souverain. Il créera de nouveaux cœurs où il voudra. Il induira l'obéissance qu'il exige. Il préservera en permanence tous ceux qu'il appellera. Et la gloire de son œuvre sera grande au-delà de tout ce que l'Ancien Testament a connu.

Ayant donc cette espérance, nous usons d'une grande liberté.

C'est l'espérance d'un évangile victorieux--- la bonne nouvelle, que Dieu le Père a choisi son peuple, Dieu le Fils est mort pour leurs péchés, et Dieu le Saint-Esprit les amènera à la foi et écrira la loi de Dieu dans leurs cœurs! L'évangile accomplira tout ce pour quoi il a été envoyé. Il ne reviendra pas bredouille, pas plus que la Parole de Dieu ne pourra tomber par terre. Paul est tout à fait convaincu que l'Esprit de Dieu va conquérir et préserver et justifier pour la gloire tous ceux que Dieu a choisis pour lui-même. Ses œuvres missionnaires ne peuvent pas échouer. Par la toute-puissance de l'Esprit Saint à travers la prédication de l'Évangile, tous les élus pour la vie éternelle croiront (Actes 13:48). Et tout le peuple de Dieu, affranchis de toute tribu, langue, peuple et nation, seront rassemblés devant l'Agneau et brilleront comme le soleil dans le royaume de leur Père.

Ayant donc cette espérance, Paul use d'une grande liberté.

La Grande Liberté de Paul

Si c'est l'espérance de Paul, nous devons nous demander maintenant: "Quel est sa grande liberté ?" Le mot que Paul utilise ici a trois connotations. Il y a trois aspects de la grande liberté. Vous pourriez sans doute les trouver vous-même en vous demandant ce qu'est le contraire de la grande liberté.

1. Tout d'abord, le contraire de la liberté, c'est la peur ou la timidité. Et donc un aspect de la grande liberté, c'est le courage de l'intrépidité.

Exemple: 1 Thessaloniciens 2:2 «Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous prîmes de l'assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l'Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats. » La grande liberté a vaincu la peur de souffrir de persécution.

2. Deuxièmement, le contraire de la grande liberté est aussi la honte. Et donc un autre aspect de la grande liberté est le courage de ne pas avoir honte.

Exemple: Philippiens 1:20 " selon ma ferme attente et mon espérance que je n'aurai honte de rien, mais que, maintenant comme toujours, Christ sera glorifié dans mon corps avec une pleine assurance, soit par ma vie, soit par ma mort; " La grande liberté a vaincu la tentation de ressentir de la honte pour l'Évangile.

3. Le troisième aspect de la grande liberté (pas tellement en français, mais certainement dans ce mot grec particulier, parresia) ressort quand vous voyez souvent que, dans le NT, le contraire de la grande liberté est des discours gardés et des mots hachés et indirects, vague, une communication obscure. Ainsi, le troisième aspect de la grande liberté de NT est le discours ouvert, franc, direct, plain concernant les choses de Dieu. Quand une personne libre parle, les gens savent ce qu'elle veut dire, ses cartes sont sur la table, il ne cherche pas à se protéger avec des obscurités ou des subtilités ou des euphémismes ou des généralités.

Exemple: Jean 10:24. Les Juifs disent à Jésus: «Si tu es le Christ, dis le nous franchement. » Ce mot «franchement» est le même que le mot vaillamment dans tous ces autres endroits. Alors la grande liberté vainc la tentation de dissimuler la vérité dans le vague. C’est franc et clair et simple. Ce n'est pas politique et prudent et glissant

Ainsi, lorsque Paul dit ici dans 2 Corinthiens 3:12 que sa grande espérance dans l'accomplissement des promesses de Dieu le rend très libre, je pense qu'il a probablement à l'esprit principalement ce troisième aspect de discours clair et ouvert (puisque le contraste est avec le ministère voilé de Moïse, vv. 13ff.). Mais puisque ces trois significations sont si étroitement liés ensemble, je pense qu'il serait juste de dire que ce qu'il veut dire, c'est ceci: puisque nous avons une si grande espérance, nous ne craignons pas ce que l'homme peut nous faire, et nous n’avons pas honte de l'Evangile, et nous ne voulons pas masquer la Parole de Dieu dans des généralités et des euphémismes sapides qui obscurcissent les contours nets et précis de la vérité. «Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté! »

4. La Relation Entre L'espérance Et La Grande Liberté

L’idée principale de ce texte est qu'une grande espérance procure une grande liberté. «Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté. » Ce qui enlève les paroles floues et la peur et la honte de Paul, est la confiance totale que la nouvelle alliance a été inaugurée et qu'il en fait partie maintenant et il en fera partie quand elle dominera dans une grande gloire. Il a une entière confiance dans la puissance souveraine de l'Esprit de Dieu qui donne vie aux morts, pour rendre les cœurs durs, doux, et pour justifier l'incrédulité. Et il sait que cette œuvre du salut est permanente et glorieuse au-delà de toutes les œuvres de Dieu sous l'ancienne alliance.

Si nous ne partageons pas la grande liberté de Paul, c’est peut être parce que nous sommes ignorants de la grandeur et de la certitude de la promesse de la nouvelle alliance venant s’accomplir de nos jours-- la dispensation de l'Esprit. Ou peut-être que nous avons connu ces choses, mais avons résisté à l'établissement de notre espérance en elles, parce qu'elles sont trop humiliantes.

La question de l’orgueil est très étroitement liée à la question de l'espérance et la grande liberté. Elle ressort quand nous posons deux questions finales.

1. Quelqu'un pourrait demander, n’y a-t-il pas des gens qui usent de grande liberté et qui n'ont pas d'espérance? N’y a-t-il pas des alpinistes qui risquent leur vie sur des falaises rocheuses abruptes, pas, parce qu'ils savent que le sommet est garanti, mais parce qu'il n'est pas garantie et ils veulent faire cela? N'est-ce pas plus admirable que d’user d’une grande liberté seulement quand il y a quelqu'un en haut tenant la corde?
2. Et la deuxième question est, comment évitez- vous que l’usage de grande liberté ne devienne sarrasins et vantard?

Il y a vraiment une réponse à ces deux questions. La réponse à la première question est oui, il est plus admirable de prendre des risques courageux sans un homme fort qui vous protège du sommet de la falaise-- Si votre but est de vous admirer vous-même. Mais si votre but en escaladant est de vous réjouir et afficher la force et l'habileté de l'homme fort au sommet, alors vous ferez vos mouvements d'amour et de justice précisément parce que vous savez qu'ils vont magnifier sa fidélité et sa puissance, pas votre héroïsme.

Et c'est la réponse à la deuxième question également : Comment évitez vous que l’usage de grande liberté ne devienne sarrasins et vantard? Réponse: En sautant uniquement par-dessus des gouffres où votre papa a promis de vous rattraper quelque soit la raison.

Ayant cette espérance-- et seulement parce que nous avons cette espérance-- pouvons-nous, et devons-nous user de grande liberté— sans peur dans la justice, sans honte de l'Évangile, et franc dans tout ce que nous disons. Que Dieu l'accomplisse en nous selon ses promesses de la nouvelle de l'alliance.