Leçons apprisessur un litd’hôpital/ Le Décor

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English: Lessons from a Hospital Bed/The Setting

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Par John Piper À Propos de Souffrances
Le chapitre 2 du livre Leçons apprisessur un litd’hôpital

Traduction par Elizabeth Van Rooy


J’ai écrit ce livre en deux étapes. Le cœur de celui-ci vint peu de temps après avoir été hospitalisé pendant trente heures pour un caillot au poumon inexpliqué. Les leçons de cette expérience m’étaient encore fraîches en mémoire. Le reste fut ajouté à peu près un an après alors que je réfléchissais plus profondément sur ce que Dieu m’avait appris au cours des années par le biais de la maladie et la souffrance.

Je n’écris pas en tant que vétéran de la souffrance. Ma vie a été bien trop facile pour avoir droit à cette revendication. Je suppose que la plupart d’entre vous en faites bien plus l’expérience que je ne l’ai jamais fait. Je n’ai été que trois fois à l’hôpital (sans compter la fois où je suis né!)—deux fois en raison de mon cancer de la prostate ; et une fois pour un caillot sanguin. Comparé à ce que certains d’entre vous ont pu endurer, cela reste vraiment peu.

Les gens me demandent “ Comment va ta santé ? » Avant je répondais : « je vais bien.» Maintenant je ne réponds plus cela mais bien « je me sens bien. » Il y a là une différence. Le jour avant que je n’aille à mon examen annuel de la prostate, j’allais bien. Le jour d’après, on m’a dit que j’avais un cancer. En d’autres termes, que je n’allais pas bien. Alors que j’écris ces mots, je ne sais toujours pas si je vais bien ou pas. Tout ce que je sais, c’est que j’ai un cancer maintenant. Un caillot sanguin s’apprête-t-il à se détacher et à voyager jusqu’à mes poumons ?

Je fais mention de ces choses pour dire simplement ceci : vous et moi sommes très vulnérables à l’instant. Peut-être êtes-vous à l’hôpital et moi à la maison. Mais aucun des deux ne sait avec certitude en quelle bonne ou mauvaise santé nous sommes. Donc, au lieu dedire, « je vais bien » je réponds, « je me sens bien. » Cela s’approche bien de ce que nous dit la Bible:

Et maintenant, écoutez-moi, vous qui dites: “Aujourd’hui ou demain, nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous gagnerons de l‘argent.” Savez-vous ce que demain vous réserve, Qu’est-ce-que votre vie ? Une brume légère, visible quelques instants et qui se dissipe bien vite. Voici ce que vous devriez dire : «  Si le Seigneur le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela. » (Jacques 4. 13-15)

Si le Seigneur le veut, nous vivrons. Donc nous ne sommes pas aussi vulnérables qu’il paraît. Nos vies sont aux mains de Dieu. S’il le veut, nous vivons. Nous sommes immortels jusqu’à ce que son but pour nous soit accompli. Pas un adversaire, pas une maladie ne peut nous faire disparaître si Dieu veut que nous vivions. Rien de plus sécurisant que d’être au creux des mains salutaires de Dieu.

Mais maintenant j’ai commencé à utiliser la Bible. Peut-être que vous ne vous y attendiez pas. Peut-être que si. Si j’étais vous, je me demanderai pourquoi John Piper fait référence à la Bible. D’où vient cet écrivain ? Il me semble bon, donc, de commencer par vous dire ce en quoi je crois.

J’espère que cette confession accomplira deux choses. Une étant la franchise. Je veux être complètement honnête et ouvert quant à ce que je crois et d’où viennent mes pensées. L’autre étant l’encouragement. Je suis Chrétien car je pense que ces choses sont véridiques et sont les meilleures nouvelles au monde, en particulier dans les hôpitaux. Je me veux donc honnête et encourageant.

Je sais que vous n’avez ni le temps ni la force de lire un long rapport. Je vais donc vous dire d’où je viens en dix résumés sommaires (1ère partie). Si vous le voulez, vous pouvez vous rendre directement à la 2ième partie que sont les leçons que j’ai apprises à l’hôpital.