Leçons apprisessur un litd’hôpital/ 1ère Partie: Dix croyances amenées à l’hôpital
De Livres et Prédications Bibliques.
Par John Piper
À Propos de Souffrances
Le chapitre 3 du livre Leçons apprisessur un litd’hôpital
Traduction par Elizabeth Van Rooy
Nous avons tous des croyances au sujet de la vie et de la mort, du bien et du mal et au sujet de Dieu. Si quelqu’un prétend vous conseiller au sujet de votre passage à l’hôpital, ne serait-il pas juste de savoir ce en quoi il croit et pourquoi? Voici donc dix choses en quoi je crois. Ce sont elles que j’ai emportées avec moi à l’hôpital lorsque je fus malade. Je me reposai sur celles-ci lors de mon séjour là-bas. J’en ressorti, encore plus sûr que jamais de leur véracité.
1. La Bible est la Parole de Dieu et peut être fiable.
L’opinion de John Piper au sujet de la souffrance n’a aucune autorité. La Parole de Dieu par contre, elle, en a. Si vous me demandez, “ mais comment savez-vous que la Bible est la Parole de Dieu?”, ma simple réponse est la suivante, “il existe une gloire qui brille à travers la Bible, tenant parfaitement dans le moule en forme de Dieu situé dans votre cœur.” Lorsque votre pensée est claire, vous reconnaissez la voix de Dieu. Comme le dit Jésus, « Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. » (Jean 10.27).
Au plus profond de vous-mêmes vous connaissez Dieu. C’est ce que dit la Bible: « Ce qu’on peut connaître de Dieu est clair pour eux, Dieu lui-même le leur ayant fait connaître. » (Ro 1.19). Tout comme le monde de Dieu clarifie bien qu’il en est bien le Créateur (Ps 19.1), de même la Parole de Dieu clarifie bien qu’il en est l’Auteur.
De la même façon, on sait que le miel est du miel. Les scientifiques peuvent dire que ce pot contient du miel à cause des éléments chimiques, mais vous, vous savez que c’est du miel car vous l’avez goûté. De façons similaires, il existe une douceur divine dans la Parole de Dieu. Cela touche une partie de vous que vous savez être là par Dieu. Ainsi le psalmiste s’exclame « Que ta parole est douce à mon palais ! Elle est meilleure que du miel » (Ps 119.103).
Donc lorsque Jésus déclare : « L’Ecriture ne peut être abolie » (Jean 10.35) et que Saint Paul dit, « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu » (2Tm 3.16), et lorsque Saint Pierre dit que les auteurs des Ecritures furent « poussés par le Saint-Esprit » (2 P 1.21), votre cœur répond « oui ».
Vous avez donc goûté et vous avez vu. Et il existe une douce et profonde assurance que ces mots sont vrais. Votre âme entière résonne de déclarations telles les suivantes : « La vérité : tel est le fondement de ta parole » (Ps 119.160) ; « Ta parole est fondée dans le ciel et pour toujours » (Ps 119.89) ; « Chaque parole de Dieu est entièrement vraie » (Pr 30.5).
Lorsque cela se passe, toute la vérité de Dieu vous accapare à l’hôpital avec un réconfort sans comparaison : « Lorsque des pensées en foule s’agitaient en moi, tes consolations m’ont rendu la joie » (Ps 94.19) ; « Lorsque les hommes justes lancent leurs cris vers lui, l’Eternel les entend : aussi, il les arrache à toutes leurs détresses » (Ps 34.18-19).
Aucun homme ne peut réconforter votre âme de la façon que Dieu le peut. Son réconfort ne peut être enlevé. Il provient de Sa Parole, la Bible. C’est là notre première croyance : toutes les autres sont basées sur celle-ci.
2. Dieu est bon.
La Bible nous dit, “L’Eternel est bon, il est un sûr abri au jour de la détresse, et il prend soin de ceux qui se confient en lui” (Na 1.7). « Dieu est lumière et il n’y a aucune trace de ténèbres en lui » (1Jn1.5), « Car l’Eternel est bon, car son amour dure à toujours et sa fidélité s’étendra d’âge en âge » (Ps 100.5).
Mais dans l’hôpital nous sommes entourés par la souffrance. Il n’y a pas d’autres endroits comme celui-ci. Dans le monde extérieur, la douleur se dissout dans l’eau de la vie ordinaire. Mais à l’hôpital, c’est comme si l’eau s’était évaporée ne laissant qu’un sédiment concentré de souffrance. On peut la voir, la sentir et l’entendre. On pourrait être tenté de se demander “Dieu est-il bon?” Il existe tant de souffrances dans le monde qu’il a créé!
Ecoutons George Mueller donner une réponse de Dieu à partir de la Bible. On se souvient de Mueller pour la construction d’orphelinats pour les enfants démunis en Angleterre au dix-neuvième siècle. En 1870, alors qu’il avait soixante-cinq ans, sa femme de quarante ans mourut. Il l’aimait profondément. Il parla lors des funérailles et choisit le Psaume 119.68 comme son texte : « Tu es bon et bienfaisant. » Dans son sermon il se remémora comment il s’était accroché à cette vérité :
Tout sera selon Sa sainte personne. Rien de moins que cela ; ce qui est bon, comme Il l’est, ne peut que provenir de Lui. Si cela lui plait de me prendre ma chère femme, cela sera bon, comme Il l’est. Ce que j’ai à faire, en tant que Son enfant, c’est d’être satisfait par ce que fait mon Père, que je puisse ainsi Lui rendre gloire. Après cela, mon âme non seulement se dirigea vers la satisfaction, mais, par la grâce de Dieu, l’obtint. Je fus satisfait de Dieu.[1]
Même lorsque nous sommes entourés par la souffrance à l’hôpital, Dieu est toujours bon.
3. Dieu est sage et sait tout.
Dieu connaît absolument tout de votre corps et de ses maladies. Comparé à ses connaissances de l’univers, tous les scientifiques et toutes les librairies du monde entier sont comme des enfants qui apprennent à lire. Il n’y a rien qu’il ne sait déjà ou qu’il ne comprenne déjà parfaitement.
Combien profondes sont les richesses de Dieu, sa sagesse et sa science! Nul ne peut sonder ses jugements. Nul ne peut découvrir ses plans. (Ro 11.33)
L’Eternel est Dieu de toute éternité. C’est lui qui a créé les confins de la terre…son intelligence ne peut être sondée. (Es 40.28)
Et avec sa connaissance infinie, il est infiniment sage. Il se sert de sa connaissance infinie pour accomplir ses sages desseins:
Auprès de Dieu se trouvent la sagesse et la force. C’est à lui qu’appartiennent conseil et intelligence (Jb 12.13).
Combien tes œuvres sont nombreuses, ô Eternel, tu as tout fait avec sagesse (Ps 104.24)
Loué soit Dieu dès maintenant et pour toujours, car à lui appartiennent la sagesse et la force (Dn 2.20-21)
Dieu veut nous réconforter dans notre détresse. Nous savons cela car il nous dit de prier pour nos besoins sans utiliser de nombreux mots, comme si nous étions peu enclin à le faire: « Ne rabâchez pas des tas de paroles, à la manière des païens….car votre Père sait ce qu’il vous faut, avant que vous le lui demandiez. » (Mt. 6.7–8). Il sait ce dont vous avez besoin.
Ne soyez pas anxieux au sujet de vos besoins quotidiens, « votre Père, qui est aux cieux, sait que vous en avez besoin » (Mt 6.32). Il le sait.
Et dans sa sagesse, tous nos besoins seront pourvus : « Aussi, mon Dieu subviendra pleinement à tous vos besoins, il le fera, selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en Jésus-Christ » (Ph 4.19). Ainsi nous proclamons, « A ce Dieu qui seul possède la sagesse soit la gloire, de siècle en siècle, par Jésus-Christ. Amen. » (Ro 16.27)
4. Dieu contrôle tout complètement.
Quelques-uns trouvent cela réconfortant. D’autres que c’est incroyable, blasphématoire, ou bien même cruel. J’appartiens à ceux du premier groupe. Pour moi, je trouve cela incroyablement réconfortant, qu’importe ce qui m’arrive, à moi et à ceux que j’aime, que ce n’est pas le fait du hasard ou bien de démons malveillants. Dieu est bon, et Dieu est sage ; c’est donc une bonne nouvelle que Dieu contrôle tout.
Dieu dit, “Mon dessein s’accomplira, oui, j’exécuterai tout ce que je désire” (Es 46.10), et, « Je suis l’Eternel…Y-a-t-il une chose qui soit trop extraordinaire pour moi ? » (Jr 32.27). A nous de répondre avec Job, « Je sais que tu peux tout, et que rien ne saurait t’empêcher d’accomplir les projets que tu as conçus” (Jb 42.2). Et nous disons avec le Christ, « à Dieu tout est possible » (Mt 19.26)
Pourquoi est-ce une bonne nouvelle que de dire avec Jésus que pas un seul moineau ne tombe au sol sans que ce soit la volonté de notre Père ? Jésus nous en donne la raison: “vous, vous avez plus de valeur que toute une volée de moineaux » (Mt. 10.31).
Lorsque nous sommes malades ou en passe de mourir, il est possible de ne pas voir la bonté de Dieu aussi facilement que lorsque nous sommes en bonne santé. C’est pour cela que nous avons besoin de la Parole de Dieu. L’expérience n’est pas un bon guide. Dieu l’est.
Lorsque la maladie et Satan et peut-être d’autres personnes menacent nos vies, nous avons besoin d’entendre ce que nous dit Dieu comme il l’a fait pour les frères de Joseph. Ceux-ci avaient vendu Joseph comme esclave (Gn 37.28), et maintenant il se trouve être leur maître en Egypte. Voici ce qu’ils leur dit : “Vous aviez projeté de me faire du mal, mais Dieu a projeté de faire du bien” (Gn 50.20).
Non pas juste « Dieu s’en est servi pour faire du bien” mais Dieu a projeté de faire du bien ». Leurs desseins étaient malveillants.
Dieu avait une bonne intention. C’est là la clé de tout réconfort dans la souffrance. Aussi malveillants que soient les projets de Satan dans nos vies, les desseins de Dieu, eux sont bons. Ceci est un énorme réconfort alors que tout peut sembler sombre.
5. Le péché est l’origine hideuse de nos maladies hideuses.
Je ne veux pas dire que votre maladie est une punition de votre péché. Je veux dire que toute maladie a pour origine le péché du premier homme Adam et de la première femme Eve. La maladie et la souffrance arrivent aux gens les plus saints du monde. Toutes vos épreuves sont le raffinement clément de Dieu pour que votre foi devienne comme de l’or (1P 1.6-7). Mais il n’existe pas de corrélation spécifique entre tel péché et telle souffrance.
Lorsque nos premiers parents se rebellèrent contre Dieu et prirent les choses en main, Dieu transforma le monde entier en une parabole odieuse de la laideur de cet acte. La Bible dit que Dieu “soumis la création au pouvoir de la fragilité et la remis à la puissance de la corruption qui l’asservit (Ro 8.20-21).
Alors que nous gisons sur notre lit d’hôpital et écoutons le bruit de la douleur, ce que nous devrions entendre est que le péché est laid.
6. Jésus Christ est mort et ressuscité pour sauver les pécheurs.
Les meilleures nouvelles que nous puissions entendre à l’hôpital, ou bien ailleurs, est que Dieu montre son amour à ceux qui se sont rebellés contre lui. Il a envoyé son Fils, Jésus Christ, afin de porter la punition réservée aux pécheurs.
Il est une chose horrible que de rester couché sur un lit d’hôpital et de se demander si nous sommes à l’article de la mort tout en n’ayant pas encore fait la paix avec Dieu.
Mais c’est une chose merveilleuse que de rester là et de savoir que même si nous venons à mourir nous ne serons pas condamnés mais nous obtiendrons la vie éternelle.
Dieu a fait que cette paix-là soit possible. Le lien entre nos âmes coupables et l’amour de Dieu est notre foi en Christ. Qu’a-t-Il donc accompli?
- “Il a pris nos péchés sur lui et les a portés dans son corps, sur la croix” (1 P 2.24).
- “Le Christ lui-même a souffert la mort pour les péchés, une fois pour toutes. Lui l’innocent, il est mort pour des coupables, afin de vous conduire à Dieu.” (1 P 3.18).
- “Dieu l’a condamné comme un pécheur à notre place pour que, dans l’union avec le Christ, nous soyons justes aux yeux de Dieu” (2 Co 5.21).
- “Dieu nous montre l’amour qu’il a pour nous: alors que nous étions encore des pécheurs, le Christ est mort pour nous” (Ro 5.8).
- “Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle ” (Jn 3.16).
Lorsque nous faisons confiance en ce travail extraordinaire du Christ, nous pouvons nous reposer sur la promesse telle qu’elle l’est écrite dans l’épître aux
Romains 8.1: “Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont unis à Jésus-Christ.” Quoi de plus tendre que de s’assoupir, même sur un lit d’hôpital, tout en sachant que si l’on meurt ou que si l’on vit, Dieu est pour nous?
Lorsqu’il me fut remis mon diagnostic du cancer, voici ce que me dit le Seigneur: Que tu vives ou que tu meurs, tu m’appartiens.
Car Dieu ne nous a pas destinés à connaître sa colère, mais à posséder le salut par notre Seigneur Jésus-Christ: il est mort pour nous afin que, vivants ou morts, nous entrions ensemble, avec lui, dans la vie. (1 Th. 5.9–10)
7. La maladie n’est pas le premier stratagème de Dieu ni son dernier mot pour ce monde.
La maladie n’est pas ce qu’elle devait supposée être. Lorsque Dieu créa le monde, il considéra tout ce qu’il avait créé, et trouva cela très bon” (Gn 1.31). Il n’existait pas de maladie avant le péché. Et il viendra un jour ou la maladie n’existera plus. Le but de Dieu est de débarrasser le monde du péché, du manque de justesse et de la souffrance toute entière. Il fera un monde nouveau:
« Il essuiera toute larme de leurs yeux. La mort ne sera plus et il n’y aura plus de deuil, ni plainte, ni souffrance. Car ce qui était autrefois a définitivement disparu”. (Ap. 21.4)
Plus d’hôpitaux. Plus de chimiothérapie. Plus de chaises roulantes ou de béquilles ou autres appareils orthopédiques. Plus d’antibiotiques ou de morphine. Plus de chirurgie ou de thérapie physique. En une guérison parfaite pour son monde racheté, Dieu remettra les choses à l’endroit. Nous attendons cela avec impatience—avec même un certain gémissement: “nous aussi, qui avons reçu l’Esprit comme avant-goût de la gloire, nous gémissons du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu quand notre corps sera délivré ” (Ro 8.23).
8. Satan est véridique et cruel mais pas aux commandes.
Satan est le premier et le plus terrible ennemi de Dieu. Mais il n’est pas l’égal de Dieu. Dieu pourrait très bien, en un instant, s’en débarrasser. Contre toute évidence, Dieu pense que pour le moment il est mieux de laisser Satan faire son boulot de tentation, de tourmente et même de tuerie de son peuple (Ap 2.10).
Telle est l’histoire de Job. Satan a dû obtenir la permission de Dieu afin de le rendre malade (Jb 2.4–7). De même, il a dû obtenir la permission de Dieu pour tenter Pierre (Lc 22.31–32). Satan n’est pas libre de faire ce qui lui plait. Il nous est dit dans la Bible qu’il rôde autour de nous comme un lion rugissant, essayant de détruire la foi du peuple de Dieu—y compris ceux sur un lit d’hôpital (1 P 5.8–9). Mais il est en laisse. Il ne peut vous atteindre à moins que Dieu le lui permette.
Dieu nous a donné le bouclier de la foi afin d’éteindre toutes les flèches enflammées du diable (Ep 6.16). Et il a promis de nous délivrer des mâchoires de Satan : “Soumettez-vous donc à Dieu, résistez au diable, et il fuira loin de vous” (Jc 4.7).
Quelle douce et solide promesse est celle qui est donnée à ceux d’entre vous qui souffrent à l’heure présente:
Résistez-lui en demeurant fermes dans votre foi, car vous savez que vos frères dispersés à travers le monde connaissent les mêmes souffrances. Mais quand vous aurez souffert un peu de temps, Dieu, l’auteur de toute grâce, qui vous a appelés à connaître sa gloire éternelle dans l’union à Jésus-Christ, vous rétablira lui-même ; il vous affermira, vous fortifiera et vous rendra inébranlables. A lui appartient la puissance pour toujours. Amen! (1 P 5.9–11)
9. La guérison est possible maintenant mais elle est certaine plus tard.
Dieu continue de guérir. Parfois de façon miraculeuse; parfois de façon médicale à travers les mains des docteurs. Dieu ne promet pas de guérir toutes les maladies de cet âge. Lorsque la Bible dit, “C’est par ses blessures que vous avez été guéris” (1 P 2.24), il n’est pas spécifié quand.
Paul exprime bien clairement que l’un des effets de la chute de l’humanité dans le péché est que même les Chrétiens gémissent “du fond du cœur, en attendant d’être pleinement établis dans notre condition de fils adoptifs de Dieu, quand notre corps sera délivré” (Ro 8.23). Cela veut dire que nous devons attendre le retour du Christ. Jusqu’à ce que ce moment-là arrive, les Chrétiens gémiront à cause de la maladie et des calamités.
Mais même si notre héritage final comporte la guérison totale de tous les enfants de Dieu (Ap 21.4), il existe quelques dons antérieurs à cet héritage que nous pouvons prendre à cœur maintenant. Nous pouvons donc dire que le royaume de Dieu est déjà avec nous- en partie.
Jésus a dit, « Mais si c’est par la puissance de Dieu que je chasse les démons, alors, de toute évidence, le royaume de Dieu est venu jusqu’à vous » (Lc 11.20). Et aussi, « le royaume de Dieu est parmi vous » (Lc 17.21). La venue du royaume inclut la guérison par le roi. Jésus a envoyé les apôtres afin qu’ils « proclament le règne de Dieu et opèrent des guérisons » (Lc 9.2). Donc si le royaume est ici en partie, la guérison l’est de même.
Jacques proclama à toutes les églises de son vivant, « L’un de vous est-il malade ? Qu’il appelle les responsables de l’église, qui prieront pour lui…..confessez vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Jc 5.14,16). N’ayez donc pas honte de faire la demande avec de telles prières. Faites confiance pour les résultats à votre Père qui sait ce qui est le mieux pour vous.
10. Votre vie et votre maladie ne sont pas dénués de sens.
Vous n’êtes pas victime d’une mutation de cellules au hasard, d’anomalies génétiques accidentelles ou de virus malintentionnés ou bien même encore de molécules non-conformistes ou bien de malchance. Si tel est le genre de monde dans lequel nous vivons, je ne serai pas là pour écrire ce petit livre. Il n’existerait pas de sens ni d’espoir. Vous et moi ne serions pas plus que le matelas sur lequel vous reposez- juste un tas de molécules d’organisation plus compliquée.
Tous les évènements ont un sens lorsque quelqu’un est aux commandes et qu’il y donne un sens. Cela est ainsi. Dieu couvre votre vie des mots suivants: “C’est moi qui dis, et mon dessein s’accomplira, oui, j’exécuterai tout ce que je désire” (Es 46.10). Il est occupé en ce moment même “à faire concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment, de ceux qui ont été appelés conformément au plan divin” (Ro 8.28). Il ne peut pas ne pas réussir : “Les plans de l’Eternel demeurent pour toujours et ses projets subsistent d’âge en âge ” (Ps 33.11).
Les docteurs, les infirmières et les membres de la famille ont chacun un plan pour vous. Mais un plan seul est sûr: il ne peut être effacé et donne un sens éternel à votre vie : “Un homme forme de nombreux projets, mais c’est le dessein de l’Eternel qui se réalise,” comme le fait remarquer l’ancien sage (Pr 19.21).
Pas besoin de se paniquer d’une quelconque possible faute. « Pas un seul moineau ne tombe à terre sans le consentement de votre Père » (Mt 10.29).
Chaque coup de dé dans chaque casino et encore plus chaque procédure médicale, est guidée par Dieu pour le but de Dieu: “On jette le sort dans les pans du vêtement du prêtre [la thérapie est choisie], mais c’est de l’Eternel que dépend toute décision ” (Pr 16.33).
Pour une saison, Dieu a choisi de vous rendre comme un petit enfant sans défenses. Faites-lui confiance ; Il est un bon Père Tout Puissant, Plein de sagesse et d’amour. Reposez-vous en lui. Il a beaucoup à vous apprendre. Voilà ce que j’ai découvert lorsque ce fut mon tour. Et ce que j’espère redécouvrir de nouveau. Car il y aura certainement un « de nouveau ».
- ↑ George Mueller, A Narrative of Some of the Lord’s Dealings with George Müller, Written by Himself, Jehovah Magnified. Addresses by George Müller Complete and Unabridged (Muskegon, MI: Dust and Ashes, 2003), 2:398–99.