L’Attente Est La Partie La Plus Difficile

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English: The Waiting Is the Hardest Part

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Traduction par Barrack Onyango

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Tom Petty a du talent pour la musique d’attrait universel.

Une trentaine d’années après son lancement (1981), la chanson « The Waiting » (L’Attente) attire toujours les écouteurs avec la même énergie. Que ce soit à la queue, dans l’embouteillage, au restaurant, ou pour le mariage, attendre devient de plus en plus anti-culturel. Et la déclarer « La partie la plus difficile » résonne profondément. On a l’habitude de faire ce qu’on veut, comme on veut, tout de suite. D’abord c’était les resto-rapides et du café instantané, ensuite c’est devenu pratiquement tout.

Notre mépris envers l’attente n’est pas le produit de seules des tendances sociales et les différences entre les générations, c’est aussi une expression d’un autre aspect humain profond.

Nos jumeaux de quatre ans peuvent déjà s’identifier avec ce phénomène. Le refrain de la chanson de Petty les a vraiment touchés quand ils l’ont entendu pour la première fois – et est resté dans leur esprit plus que les restes des chansons de cet album à grand succès. Maintenant ils le chantent pour se calmer lorsqu’ils sont fatigués d’attendre quoi que ce soit.

Et on dirait que les douleurs de l’attente touchent encore plus les parents. Les problèmes de l’éducation des enfants ont profondément éprouvé notre persévérance d’une manière négative et embarrassante.

Sommaire

Le christianisme égale l’attente

Nos opinions sur l’attente sont peut-être parmi les moyens les plus manifestes de l’écart entre nos sociétés et la Bible. L’attente n’était certes pas moins facile pour nos ancêtres, mais ils l’avaient acceptée, et étaient plus prêts à accepter ses bons points et ses potentiels.

Dans l’Ancien Testament, le psalmiste célèbre l’attente patiente du Seigneur (Psaume 40 : 1), et Ésaïe promet que ceux « qui se confie en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (Ésaïe 40 : 31).

Attendre Dieu est un refrain régulier sur la vie dans la foi. C’est une expression du désir d’un cœur salutaire : « Aussi nous t’attendons, ô Éternel ! sur la voie de tes jugements ; Notre âme soupire après ton nom et après ton souvenir » (Ésaïe 26 : 8). Et c’est une réflexion du pouvoir et la grâce incomparables de Dieu pour ceux « qui se confient en lui » (Ésaïe 64 : 4).

Après des siècles d’attente du Messie, on aurait pensé que ce sera fini avec l’arrivée de Jésus. Mais on nous fait appel toujours dans cet âge de l’église à ne pas cesser d’attendre, et de vivre à l’ombre de son retour. Nous attendons « la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1 : 7), nous sommes un peuple dans l’attente et dans « la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2 : 13). L’église est cette collectivité qui s’est « converti à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils » (1 Thessaloniciens 1 : 9 – 10), dans l’espoir qu’à son retour, il reviendra « une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » (Hébreux 9 : 28).

L’église a déjà subi deux mille ans d’attente prolongée. Nous « soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8 : 23). L’objectif doit être de vivre dans « la sainteté de votre conduite et votre piété, tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu…. Mais nous attendons…. de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3 : 11 – 13). Et tant qu’on attend de ce côté, « maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle » (Jude 21).

La Vertu est la Persévérance

La vertu illusoire qui représente donc cette condition effrayante n’est que la persévérance. C’est la première chose que Paul glorifie à propos de la charité dans 1 Corinthiens 13 – « la charité est patiente » (1 Corinthiens 13 : 4) – et est parmi les convictions les plus répétées aux leaders de l’église (1 Thessaloniciens 5 : 14 ; 2 Timothée 2 : 24 ; 4 : 2). La vie éternelle est réservée à « ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » (Romains 2 : 7). Et la persévérance est une vertu tellement rare, et un acte si ecclésiastique, que Paul l’a exhorté deux fois comme preuve dans ses instructions (2 Corinthiens 6 : 4 – 6 ; 12 : 12).

La persévérance est l’amie de la modestie et l’ennemi de l’orgueil. « Mieux vaut un esprit patient qu’un esprit hautain » (Ecclésiaste 7 : 8). C’est la position parfaite de celui suffisamment éclairé pour dire « Dieu est souverain, et moi non. » Et ceci ne vient pas de nous, mais est « le fruit de l’Esprit » (Galates 5 : 22 ; 5 : 5).

Trois Moyens de Développer la Persévérance

C’est dans la pratique de la persévérance qu’on sent la passion de la sanctification et les soupirs internes de l’Esprit (Romains 8 : 23). Parfois on pense se conformer à Jésus sans efforts ; les vents de l’Esprit soufflant nos voiles, alors qu’en réalité, on nourrit l’oubli de soi. Mais la souffrance réfléchie fait partie de cette attente. On éprouve la persévérance et on l’accepte avec une résignation pénible. Ce n’est nullement de la persévérance si on n’est pas conscient, et d’une manière glorieuse, de cette attente. Quand on éprouve donc la souffrance, on se rend compte qu’on a besoin d’un espoir ecclésiastique et un plan d’attaque. Voici ci-dessous trois moyens bibliques de réaliser la persévérance dans l’attente.

1) Rétablir la Foi et l’Espoir

Au moment où vous sentez les premiers signes de résistance, c’est sûrement l’occasion de vous approcher à Dieu. Il vous faudra déterminer l’objectif de votre foi. Changer votre confiance en vous-même, où elle rebondit tout le temps, et concentrer sciemment vers Dieu. Que ce soit tout simplement quelques moments de liberté ou même des jours apparemment sans fin, attendre ne sera jamais une perte de temps dans le domaine économique de Dieu. C’est à partir des retards et les interruptions, et de devenir conscient de notre manque de persévérance, qu’Il vient à notre aide pour nous préserver de notre fausse confiance et de faire revivre notre foi et espoir en Lui.

La persévérance et la foi vont de pair (2 Timothée 3 : 10 ; Hébreux 6 : 12) – la foi à présent, et l’espoir dans l’avenir. La foi nourrit l’espoir et lorsque « nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance » (Romains 8 : 25).

2) Priez et Rendez Grâce

Deuxièmement, permettez à l’attente de vous provoquer à la prière. L’appel à « être patient(e) » est suivi du rappel à « Persévérer dans la prière » (Romains 12 : 12). On n’a pas besoin de se cacher plusieurs heures dans l’armoire tous les jours pour avoir une vie salutaire de prières, au contraire, on a besoin de reconnaître et pouvoir saisir les moments et les périodes inattendus d’attente.

Rendre grâce joue un rôle très important dans la réalisation de « la persévérance avec joie ». Paul prie pour les Chrétiens, qu’ils soient « fortifiés à tous égards par sa puissance glorieuse, en sorte que vous soyez toujours et avec joie persévérants et patients. Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1 : 11 – 12).

Comment « se revêtir…. de patience » (Colossiens 3 : 12) ? L’apôtre nous désigne le rendement de grâce pas une ou deux, mais trois fois.

« Rendez grâce. Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs. Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur » (Colossiens 3 : 15 – 17).

Il y a très peu de choses qui vous permettront de passer le temps d’une manière efficace et satisfaisante que de rassembler vos bénédictions et de les confier à Dieu.

3) Rappelez-vous de la Persévérance de Dieu

Finalement, les douleurs de l’attente peuvent orienter nos cœurs à la persévérance libératrice de Dieu. Nous devons tout à Sa bonté et à Sa persévérance envers nous. « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2 : 4)

Il était patient au péché du premier homme et femme. Sa patience « se prolongeait, aux jours de Noé » (1 Pierre 3 : 20). Il était patient avec Abraham et Israël. Sa persévérance est manifeste à travers Ses prophètes (Jacques 5 : 10). Et s’Il est patient même avec « les vases de colère formées pour la perdition », comment plus est-elle Sa persévérance avec nous par la révélation de « la richesse de sa gloire envers des vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire » (Romains 9 : 22 – 23) ?

Jésus Lui-même est la manifestation culminante de la persévérance parfaite de Dieu envers les pécheurs (1 Timothée 1 : 16). Il « use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3 : 9). Nous « croyons que la patience de notre Seigneur est notre salut » (2 Pierre 3 : 15), et nous comptons sur Sa promesse, dans toutes nos attentes, à « vous affermir jusqu’à la fin » (1 Corinthiens 1 : 8).

Tom Petty avait peut-être découvert quelque chose sans le savoir dans sa chanson sur l’attente, « You take it on faith, you take it to the heart » (Vous l’acceptez dans la foi, vous l’acceptez dans le cœur). Les violations importunes de l’attente dans nos vies, qu’elles soient graves ou ordinaires à l’apparence, sont des occasions à inviter Dieu à tout moment et de renouer nos cœurs à Lui.