Judas Iscariot, le Suicide de Satan, et le Salut du Monde

De Livres et Prédications Bibliques.

Version actuelle en date du 18 septembre 2015 à 18:21

Luc 22:1-6

La fête des pains sans levain, appelée la Pâque, approchait. 2 Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient comment faire mourir Jésus ; car ils craignaient le peuple. 3 Or, Satan entra dans Judas, appelé Iscariot, qui était du nombre des douze. 4 Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. 5 Ils furent dans la joie, et convinrent de lui donner de l'argent. 6 Il accepta et se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule.

Ceci est le message final dans la série Les Péchés Spectaculaires et leurs Objectifs Globaux dans la Gloire de Christ. L’objectif a été de démontrer encore et encore qu'au cours de l’histoire du monde, les péchés marquants qui ont fait date et changé le cours de l’histoire n’ont jamais annulé les objectifs globaux de Dieu, qui sont de glorifier son Fils et de sauver son peuple, mais au contraire ils ont participé à leur accomplissement.

Ma prière est qu’en prenant leur place dans votre pensée régénérée, les grandes perspectives historiques de la souveraineté de Dieu sur le péché aient un effet profondément pratique en vous fortifiant face aux angoisses suffocantes et qu’elles vous rendent courageux pour Christ face aux oppositions dangereuses ; une force et un courage qui exalteront Christ dans la calamité et dans les conflits. Je prie que le Seigneur tisse ainsi des cordes d’acier et de soie dans l'étoffe de votre âme.

Le péché le plus spectaculaire de l’histoire : Le meurtre de Jésus

Le péché le plus spectaculaire jamais commis dans l’histoire du monde est le meurtre brutal de Jésus-Christ, le Fils divin de Dieu, moralement parfait et infiniment digne. Et l’acte le plus méprisable dans le processus de ce meurtre est vraisemblablement la trahison de Jésus par un de ses plus proches amis, Judas Iscariot.

Judas était un des douze apôtres, que Jésus avait personnellement choisis et qui étaient avec lui durant tout son ministère public. La bourse pour le groupe entier lui avait été confiée (Jean 13:29). Il était assez proche de Jésus lors du dernier repas pour pouvoir mettre la main avec lui dans le même plat (Marc 14:20).

« Satan entra dans Judas »

La nuit du dernier repas, Luc nous dit dans Luc 22:3-6 que « Satan entra dans Judas… Et Judas alla s'entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de... leur livrer [Jésus]. Ils furent dans la joie, et convinrent de lui donner de l'argent. Il accepta et se mit à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus à l'insu de la foule. » Plus tard, il a mené les autorités à Jésus dans le jardin de Gethsémané et l'a trahi avec un baiser (Luc 22:47-48). Cet acte a scellé la mort de Jésus.

Quand Luc nous dit au verset 3 que « Satan entra dans Judas », plusieurs questions nous viennent à l’esprit. 1) Une d’elle est si Satan s’est emparé d’un bon Judas, ou si Judas marchait déjà en ligne avec lui et Satan a décidé que le moment était venu. 2) Une autre question est pourquoi Satan ferait-il cela, si la mort et la résurrection de Jésus résulterait en la défaite finale de Satan, et nous avons de bonnes raisons de penser qu’il savait cela. 3) Et la troisième et plus importante question est : Où était Dieu quand tout ceci s'est passé ? Quel était son rôle ou non-rôle dans le péché le plus spectaculaire qui ait jamais eu lieu ? Prenons ces questions une à la fois.

1) La puissance de Satan dans les passions pècheresses de Judas

Quand Luc 22:3 nous dit : « Satan entra dans Judas », comment devons-nous considérer la volonté de Judas et la puissance de Satan ? Judas n’était pas un passant innocent quand Satan est entré en lui. L’apôtre Jean nous dit dans Jean 12:6, qu’il était un voleur. Quand Judas s’est plaint que Marie avait gaspillé de l’argent en oignant Jésus, Jean a commenté, « Il disait cela, non qu'il se mît en peine des pauvres, mais parce qu'il était voleur et que, tenant la bourse, il prenait ce qu'on y mettait ».

Si cela semble incroyable, pensez au comportement scandaleux de ces soi-disant leadeurs chrétiens qui utilisent les dons à leur ministère pour s’offrir 39 000 $ de vêtements dans un seul magasin en un an, envoyer leurs enfants s'amuser aux Bahamas pour 29 000 $, et conduire une Lexus blanche et une Mercedes rouge. Alors que Judas s’asseyait à coté de Jésus, avec son apparence pieuse de religieux, et qu'il allait chasser des démons au nom de Jésus, il n’était pourtant pas quelqu’un qui aimait Jésus. Il aimait l’argent. Il aimait la puissance et le plaisir qu'il pouvait s’acheter avec l’argent.

Paul nous explique comment cela fonctionne en combinaison avec la puissance de Satan. Écoutez Éphésiens 2:1-3 : « vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois selon le cours de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air [notez la connexion : mort par les péchés, marcher selon Satan], cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous nous conduisions autrefois selon nos convoitises charnelles, nous exécutions les volontés de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère comme les autres. » Morts par nos péchés, marchant selon nos convoitises charnelles, accomplissant les volontés de notre chair et de nos pensées, et par conséquent suivant Satan, le prince de la puissance de l’air.

Satan ne prend pas d’innocents en captivité. Ceux-ci n'existent pas. Satan a le pouvoir là où les passions pècheresses règnent. Judas aimait l’argent, et il masquait cela avec une fausse relation extérieure avec Jésus. Et il l'a vendu pour trente pièces d’argent. Nombre de sa tribu sont encore là aujourd’hui ! N’en faites pas partie. Et ne vous faites pas duper par un deux.

2) Le rôle de Satan dans sa propre destruction

La deuxième question est : Pourquoi Satan mènerait-il Judas à trahir Jésus ? Ne savait-il pas que la mort et la résurrection de Jésus résulterait en sa défaite finale (Colossiens 2:13-15 ; Apocalypse 12:11) ? Il y a bonne raison de penser que Satan savait cela.

Quand Jésus avait commencé son ministère sur le chemin vers la croix, Satan a essayé de le détourner de ce chemin de souffrance et de sacrifice. Dans le désert, il l'a tenté de transformer des pierres en pains, puis de sauter du haut du temple, et enfin de régner sur le monde si Jésus l’adorait (Matthieu 4:1-11). L'objectif de toutes ces tentations est : Ne va pas sur le chemin de la souffrance et du sacrifice et de la mort. Sers-toi de ton pouvoir pour t’en échapper. Si tu es le Fils de Dieu, montre ton droit à régner. Et moi, je peux t’aider à le faire. Quoi que tu fasses, ne va pas à la croix.

Vous rappelez-vous ensuite du moment où Jésus avait prédit qu’il allait beaucoup souffrir de la part des anciens et des principaux sacrificateurs, et qu’il serait tué ? Et Pierre le lui avait reproché en disant, « À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t'arrivera pas. » (Matthieu 16:22) ? En d’autres mots, je ne te laisserai jamais être tué comme ça. Jésus ne l’avait pas approuvé. Au contraire, il lui avait répondu : « Arrière de moi, Satan ! Tu es pour moi un scandale, car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Matthieu 16:23). Empêcher Jésus d’aller à la croix était l'œuvre de Satan. Satan ne voulait pas d’un Jésus crucifié. Cela aurait été sa propre fin.

Mais le voilà dans Luc 22:3, entrant dans Judas et le menant à trahir le Seigneur, et l’amener ainsi à la croix. Pourquoi cette volteface ? Pourquoi essayer de le détourner de la croix et ensuite prendre l’initiative de l’y amener ? Cela ne nous est pas dit. Voici ma tentative de réponse : Satan voyait ses efforts pour détourner Jésus de la croix faillir. À chaque fois, Jésus gardait le cap. Sa face reflétait sa détermination à mourir, et Satan a conclu qu’il ne pouvait pas être stoppé. Il a donc résolu que s’il ne pouvait pas empêcher sa mort, il la rendrait aussi laide, douloureuse et déchirante que possible. Pas seulement la mort, mais la mort par trahison. La mort par abandon. La mort par reniement (voir Luc 22:31-32). S’il ne pouvait l’empêcher, il y entrainerait d'autres en causant autant de dégâts que possible. Une spectaculaire séquence de péchés a amené Jésus à la croix.

3) Le rôle de Dieu dans le meurtre de son Fils

Cela nous amène à la troisième et dernière question, qui est la plus importante : Où était Dieu quand tout cela se passait ? Ou plus précisément : Quel était le rôle de Dieu, ou son non-rôle, dans le péché le plus spectaculaire qui se soit jamais produit, le meurtre de Jésus-Christ ?

Pour répondre à une telle question, nous devrions nous couvrir la bouche et réduire au silence nos spéculations philosophiques. Nos opinions ici ne comptent pour rien. Tout ce qui compte est ce que Dieu lui-même nous a montré dans sa parole. Et la première chose qu’il nous montre est que les détails entourant la mort de Jésus sont prédits dans la parole de Dieu des siècles avant qu’ils n’aient lieu.

Les Écritures prédisent que des hommes impies rejetteraient Jésus quand il viendrait.

Matthieu 21:42 : « Jésus leur dit [en citant le Psaume 118:22] : N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale, celle de l'angle ; C'est du Seigneur que cela est venu, Et c'est une merveille à nos yeux ? »

Les Écritures prédisent que Jésus devait être haï.

Dans Jean 15:25, Jésus a cité le Psaume 35:19 et a dit : « Mais que cette parole, écrite dans leur loi, soit accomplie : Ils m'ont haï sans cause. »

Les Écritures prédisent que les disciples abandonneraient Jésus.

Dans Matthieu 26:31, il cite Zacharie 13:7 : « Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. »

Les Écritures prédisent que Jésus serait percé, mais qu’aucun de ses os ne serait brisé.

Jean cite le Psaume 34:21 et Zacharie 12:10, et dit : « un des soldats lui perça le côté avec une lance... Cela est arrivé, pour que l'Écriture soit accomplie : Aucun de ses os ne sera brisé. Et ailleurs, l'Écriture dit encore : Ils regarderont à celui qu'ils ont percé » (Jean 19:34-37).

Les Écritures prédisent que Jésus serait trahi par un ami proche pour trente pièces d’argent.

Dans Jean 13:18, Jésus cite le Psaume 41:10 et dit, « Ce n'est pas de vous tous que je le dis ; je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Écriture s'accomplisse : Celui qui mange avec moi le pain, a levé son talon contre moi. »

Puis dans Matthieu 26:24, Jésus dit, « Le Fils de l'homme s'en va, selon ce qui est écrit de lui. Mais malheur à cet homme-là par qui le Fils de l'homme est livré ! »

Et Matthieu 27:9-10 dit, « Alors s'accomplit la parole du prophète Jérémie : Ils ont pris les trente pièces d'argent, la valeur de celui qui a été estimé par les fils d'Israël ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l'avait ordonné » (Jérémie 19:1-13, Zacharie 11:12-13).

Et non seulement les Écritures, mais Jésus lui-même prédit en détails la façon dont il serait tué.

Dans Marc 10:33-34, il dit : « Voici : nous montons à Jérusalem, et le Fils de l'homme sera livré aux principaux sacrificateurs et aux scribes. Ils le condamneront à mort, le livreront aux païens, se moqueront de lui, cracheront sur lui, le flagelleront et le feront mourir ; et trois jours après, il ressuscitera. »

Et lors de leur dernière nuit ensemble, Jésus avait regardé Pierre lui avait dit : « En vérité, je te le dis, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois » (Matthieu 26:34).

Selon sa volonté souveraine

À partir de toutes ces prophéties, nous voyons que Dieu avait prévu, sans empêcher, et donc qu’Il avait inclus dans son plan que son Fils serait rejeté, haï, abandonné, trahi, renié, condamné, craché dessus, flagellé, moqué, percé et tué. Toutes ces choses sont explicitement dans les pensées de Dieu avant qu’elles n’arrivent, et Il a prévu que Jésus les subisse. Ces choses ne se sont pas produites au hasard. La parole de Dieu les a prédites. Dieu savait qu’elles auraient lieu et aurait pu prévoir de les stopper, mais Il ne l’a pas fait. Elles ont donc eu lieu selon sa volonté souveraine.

Toutes étaient mauvaises. Il s'agissait de péchés. Rejeter, haïr, abandonner, trahir, renier, condamner, cracher sur, flageller, moquer, percer ou tuer le Fils de Dieu moralement parfait, infiniment digne, et lui-même divin est un péché. Et pourtant la Bible est explicite et claire sur le fait que Dieu lui-même avait planifié ces choses. Elle est explicite non seulement dans tous les textes prophétiques que nous avons vus, mais aussi dans des passages qui disent encore plus directement que Dieu a amené ces choses à se réaliser.

Dieu a amené sa réalisation

Ésaïe 53:6 et 10 nous disent par exemple : « Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie ; Et l'Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous… Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance ». Donc, derrière tous les crachats, la flagellation, les moqueries et la crucifixion se trouvent la main invisible et le conseil de Dieu.

Et je le dis prudemment et en tremblant. La vérité est trop grande, trop pesante et trop choquante pour qu’elle soit prise à la légère ou avec arrogance. Je choisis de dire que la main invisible et le conseil de Dieu sont derrière ces péchés des plus spectaculaires de tout l’univers, plus graves et plus spectaculaires que la chute de Satan ou que tous les autres. La raison pour laquelle j’utilise ces mots est que la Bible le dit précisément avec ces mots-là.

La main et le conseil de Dieu

Dans Actes 4:27-28, nous avons la déclaration la plus claire et la plus explicite concernant la main de Dieu et son conseil derrière l’horrible crucifixion de son Fils. « Car en vérité, contre ton saint serviteur Jésus, à qui tu as donné l'onction, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués, dans cette ville, avec les nations et avec les peuples d'Israël, pour faire tout ce que ta main (cheir) et ton conseil (boule) avaient déterminé d'avance. » Ce sont là les deux mots que j’utilise : la main de Dieu et le conseil de Dieu.

Il s'agit d'une étrange façon de parler, de dire que la main de Dieu et son conseil ont déterminé que quelque chose ait lieu. D’habitude, on ne pense pas à la « main » de Dieu déterminant quelque chose. Comment une main détermine-t-elle ? Voici selon moi ce que cela veut dire : La main de Dieu représente ordinairement l’exercice de sa puissance, pas sa puissance de façon abstraite mais un exercice terrestre et effectif de sa puissance. L'idée de la combiner avec le « conseil » est de dire que ce n’était pas simplement un plan théorique. La main même de Dieu exécute ce plan.

Cela explique Ésaïe 53:10 : « Il a plu l'Éternel de le briser par la souffrance ». Le Seigneur l’a brisé. Derrière Hérode, Pilate, les nations étrangères et le peuple d’Israël se trouvait le propre Père de Jésus qui l’aimait d’un amour infini.

L’Évangile : Dieu à l’œuvre dans la mort

Pourquoi cela devrait-il vous intéresser ? Parce que si Dieu n’était pas l’acteur principal dans la mort de Christ, alors cette mort n’aurait pu nous sauver de nos péchés, et nous aurions péri en enfer pour toujours. La raison qui fait de la mort de Christ le cœur de l’évangile, le cœur de la bonne nouvelle, est que c’était l’œuvre de Dieu. Romains 5:8 : « Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous : lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous ». Si vous enlevez l’activité de Dieu dans la mort de Jésus, vous perdez l’évangile. C’était l’œuvre de Dieu. Voilà le point le plus haut et le plus profond de son amour pour les pécheurs ; son amour pour vous.

Romains 8:3 : « Dieu, en envoyant à cause du péché son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, a condamné le péché dans la chair ». Dieu a condamné le péché dans la chair de Jésus avec notre condamnation. Nous sommes donc libres.

Galates 3:13 : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous ». Dieu a maudit Jésus avec la malédiction qui était la nôtre. Nous sommes donc libres.

2 Corinthiens 5:21 : « Celui qui n'a pas connu le péché, [Dieu] l'a fait (devenir) péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. » Dieu lui a imputé nos péchés, et maintenant nous sommes rendus libres dans la justice de Dieu.

Ésaïe 53:5 : « Mais il était transpercé à cause de nos crimes, Écrasé à cause de nos fautes ». Dieu l’a transpercé. Dieu la écrasé. Pour vous et moi. Et nous sommes libérés.

La croix de Christ : L’œuvre et l’amour de Dieu

La raison de l’importance de cette série de messages est la suivante : Si vous embrassez la vérité biblique (et je prie que vous le fassiez) que Dieu ordonne des péchés spectaculaires pour la gloire globale de son Fils, sans en aucune façon cesser d’être saint, ou devenir injuste ou pécheur dans cet acte, alors vous ne fuirez pas la croix de Christ comme étant l’œuvre de Dieu. Vous ne serez pas au nombre de ceux qui qualifient le plus grand acte d’amour jamais conçu comme « maltraitance divine de l’enfant ». Vous viendrez à la croix et vous prosternerez. Et vous direz : Ce n’est pas une simple conspiration humaine. Il s'agit de l’œuvre de Dieu et de l’amour de Dieu. Vous le recevrez comme son plus grand don. Et vous serez sauvés. Et Christ sera glorifié. Et je n’aurai pas prêché en vain.