Oh de la grâce de te faire plus confiance

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English: Oh, for Grace to Trust You More

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En Savoir Plus (English).

Par Greg Morse À Propos de Sanctification et croissance

Traduction par Megne Waffo Benedicte

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Nous sommes certainement parvenus à lui faire confiance. En une foi simple, nous nous sommes plongés dans le flot purificatoire du calvaire. Nous nous sommes détournés de nos œuvres et avons mis notre confiance en Jésus seul. Nous avons goûté et vu qu’il est doux et ses promesses sont vraies. Nous avons des journaux pleins d’histoires qui prouvent sa fidélité encore et encore.

Mais parfois, l’on hésite. On se demande si Dieu entend nos prières. Le matin, on somnole à l’écoute de sa Parole. Nous sommes tentés de douter de sa gouvernance à cause de la souffrance. Une prière sans réponse nous rend incertain de ses soins. Des maux chroniques nous rendent sceptiques s’il est réellement avec nous en temps de besoin. Nous sommes tentés, comme la femme de Lot de retourner en arrière.

Et cette méfiance se rue subtilement sur nous, s’introduisant rarement de façon appropriée. Nous commençons à dormir un peu plus, prier un peu moins et planifier peu de temps de communion avec les croyants. Nous nous perdons dans nos emplois de temps et faisons défiler nos vies pour faire taire cette petite voix calme qui dit « reviens à moi ». Nous savons que nous nous sommes égarés. Nous savons, en fin de compte que Dieu n’a rien fait qui mérite la méfiance. Nous chantons, « Jésus, Jésus, précieux Jésus, oh pour la grâce de te faire davantage confiance. »

La chose la plus difficile en laquelle il faut se fier

Mais en quoi mettons nous notre confiance? De toute la litanie de choses pour lesquelles nous faisons confiance en Dieu, je crois que le plus difficile à croire au jour le jour – non pas dans le sens d’une réponse à un quiz, mais dans le sens d’expérimenter quelque chose – c’est l’amour de Dieu pour nous en Christ. Les jours où la chair tente de se mutiner, où je suis indifférente au feu consumant du ciel, quand je vois la peine que je fais dans les yeux d’un être chair, je me bats pour m’aimer – pourquoi Dieu ne le serait-il pas ?

Dieu dit qu’Il m’aime, j’ai du mal à le croire – émotionnellement – qu’Il m’aime. Avec Moïse, moi et bon nombre de saints vivent (et meurent) hors de la Terre Promise, sans jamais jouir véritablement du lait et du miel qui leur appartient juste au-delà du Jourdain. Alors que c’est le plus simple des refrains à chanter, “Jésus m’aime, je le sais, car la Bible me le dit”, il est très difficile de se fier à cette parole.

Satan s’assure de celà. Alors qu’il se fait un plaisir de convaincre l’assistant d’église, l’adorateur des dieux étrangers et le laïc humanitaire que Dieu aime inconditionnellement, il cherche à voler ce pain des bouches de ses véritables enfants. Il ne veut pas que nous chantions du fond de notre âme que son amour indéfectible vaut mieux que la vie (Psaumes 63 :3).Il se réjouit de voir les chrétiens avec la tête baissée, honteux, marmonnant à eux-mêmes lorsqu’ils luttent contre le péché, « Il m’aime, Il ne m’aime pas ». Il désire faire des fils et filles de réels orphelins.

Il a essayé cela avec Jésus. Dès son baptême, les mots l’avaient submergé : « Tu es mon fils bien-aimé, en qui j’ai mis tout mon amour. » (Luc 3, 22), Satan l’a tenté deux fois dans le désert concernant sa filiation : « Si tu es le Fils de Dieu…» (Luc 4 :3,9).Donc il élabore des stratégies contre nous aujourd’hui,

Si tu es le Fils de Dieu, pourquoi to enfant est-il né handicapé ?... Si tu es la fille de Dieu pourquoi t’as t-il remis les serpents des fausses couches ? S’il est si heureux avec toi pourquoi tu ne le ressens pas plus souvent ?

Dieu répand son amour dans nos cœurs par son Esprit ; Satan essaie de barrer les flots vitaux par des mensonges sur nos circonstances.

« C’est doux »

Mais l’amour de Dieu demeure au-delà de nos circonstances aussi loin que les étoiles demeurent loin de la fourmilière.

L’amour de Dieu est au-delà de notre entendement (Ephésiens 3 :17-19).Il s’étend de toute éternité (Psalm 103 :11-18). Dieu arrêtera d’aimer son peuple seulement quand les lunes renversent l’ordre de leur créateur, ou quand le soleil peut se détourner du parcours pour lequel le Créateur l’a fait, ou quand les cieux les cieux peuvent être mesurés, ou le noyau en fusion de la terre exploré. A ce moment là – et seulement – à ce moment là Il chassera son peuple de devant Sa face. (Jérémie 31 :35-37).

Le doute affecte l’expérience et non la réalité. Si nous sommes réellement en Christ, notre expérience chancelante, nos sentiments murmurants d’indignité n’égalent pas la preuve qu’il nous a fournie en ceci : alors que nous étions encore pêcheurs, Christ est mort pour nous (Romains 5,8).

Dieu a écrit avec un marqueur permanent au Calvaire. Là, il a crucifié toute raison de se méfier de lui. Là, nous mourons au péché et à soi. Là, de Jésus, nous obtenons simplement joie, vie et repos et paix.

Oh ! De la grâce pour Lui faire davantage confiance.