La mémorisation des Ecritures n’était pas fait pour moi

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English: Scripture Memory Wasn’t for Me

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Traduction par Megne Waffo Benedicte

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L’une des disciplines spirituelles les plus bénéfiques pour moi a été la mémorisation des longues portions des Ecritures.

A présent, avant de cliquer sur autre chose parce que vous supposez que cet article ne vous concerne pas, ou parce que vous voulez éviter un autre voyage de culpabilité parce que vous ne vous sentez pas à la hauteur d’une certaine norme de la spiritualité chrétienne, pourriez vous m’accorder quelques minutes ? Je voudrai faire valoir le fait que mémoriser de longues portions des Ecritures vous est utile en effet et n’est pas une question d’être à la hauteur, mais concerne votre joie.

Sommaire

Confessions d’un Mauvais Mémorisateur

Je sais que pour beaucoup, la joie n’est pas le mot qu’ils associent avec la mémorisation de la Bible. Ennuyeux ou ne peux pas le faire ou encore indiscipliné pourraient être ce qui vient à l’esprit. Je sais. C’était mon cas.

Je me souviens une fois, étant un jeune adulte, m’être décidé à prendre au sérieux la mémorisation de la Bible. Dans le feu de la résolution idéalisée, j’ai acheté un système Navigateur de mémorisation de la Bible. Comme toute résolution idéalisée, elle se dissipa après deux faibles essais, et le système est par la suite resté inutilisé jusqu’à ce que je le mette finalement à la corbeille.

Des années plus tard, lorsque les leaders de mon église encourageaient les membres à mémoriser certains versets chaque semaine, j’étais hasardeux. Ce n’était pas un programme défectueux ; c’était un défaut de ma part. J’ai eu une mémoire assez mauvaise pour commencer. Initialement, je mémoriserais, mais il semblait que je le perdais aussi vite. J’ai pensé que je ne réussirais jamais à mémoriser.

Plus, je nourrissais un certain scepticisme quant à savoir si la mémorisation de la Bible faisait réellement une grande différence. Je pensais que c’était bien – comme l’est un entraînement complet au gymnase – mais je me demandais si la valeur réelle n’tait pas un peu gonflée, considérant tout le surplus de travail et de temps. J’avais une certaine éducation théologique, fréquenté une église théologiquement rigoureuse, lu des livres théologiques, était impliqué dans le ministère Chrétien, et relisais généralement la Bible chaque année dans mes dévotions. Quoi de plus la mémorisation ferait pour moi ?

Une découverte mémorable

C’était en fait une expérience lors de mes dévotions qui m’a poussé vers une découverte mémorable. A la fin de ma trentaine, je venais de terminer le livre d’Hébreux (encore) selon mon plan de lecture, et cela me laissa un peu frustré. Le livre d’Hébreux est si riche, si plein de vérités glorieuses. Mais chaque fois que je le parcourais, c’était comme si je passais dessus de façon superficielle. Je voulais plonger dedans.

Alors, j’ai eu cette pensée inhabituelle: J’ai besoin de mémoriser ce livre. Ne me mènerait-il pas plus en profondeur dans ce livre et ne l’aurais je pas au plus profond de moi ? Alors je fis des mathématiques : 1 » chapitres et 303 versets. Sérieusement ? Pourrais-je, moi mauvais mémorisateur, mémoriser 303 versets? Et les retenir?

Je savais que John Piper utilisa une méthode de mémorisation enseignée par Pasteur Andrew Davis pour mémoriser de larges blocs des Ecritures. Alors, j’ai décidé de l’essayer.

J’ai trouvé que cette technique fonctionnait! Cela m’a pris un certain temps, mais j’ai mémorisé tout le livre d’Hébreux. Et comme je le faisais, c’était comme nager dans le livre. Des dimensions plus profondes du texte et ses applications s’ouvraient à moi. Je suivais le flot de pensées de l’auteur d’une manière que je n’avais jamais vu auparavant. J’ai appris la chaine et la trame de chaque chapitre. Mais plus que tout cela, il y avait des moments où j’adorais Jésus tel que je le voyais à travers les lentilles de ce livre – moments que je n’avais pas expérimentés dans mes relectures.

Cette expérience d’adoration plus profonde de Jésus me rendit plus affamé de connaître plus de lui. Alors après Hébreux, je pris la décision passionnée de mémoriser le livre de Jean. Cela me prit plus de temps, mais encore c’était merveilleux. C’était une marche longue, délibérée et nourrissante avec Jésus. De là , je suis allée à Romains, puis Phillipiens, 1 Jean, 1 Corinthiens (que j’ai presque achevé – j’ai besoin d’y revenir), puis à un certain nombre de psaumes.

La découverte mémorable n’était pas que je pouvais mémoriser de gros morceaux des Ecritures avec une mauvaise mémoire, mais qu’agir ainsi produisait la joie. L’exercice, la discipline de récitation et répétition me forçait à méditer sur l’Ecriture d’une manière que je n’avais pas faite auparavant. Comme résultat, je voyais plus, comprenais plus, goûtais plus de saveurs complexes de la bonté de Dieu (Psaumes 34,8). La mémorisation de la Bible, plus précisément des sections plus longues s’avérait ne pas être l’exercice de quelques groupes de muscles en plus au gymnase de la Bible, mais plutôt un moyen d’adoration plus profonde et un carburant de plus pour la prière.

Le mythe de la mauvaise mémoire

A présent, savoir que j’ai mémorisé quelques livres de la Bible pourrait vous rendre sceptique à propos de ma déclaration selon laquelle j’ai une mauvaise mémoire. Si c’est le cas, c’est seulement parce que vous ne me connaissez pas. Ma femme et mes enfants confirmeront. J’oublie régulièrement les noms des personnes dont je devrais me rappeler (je craignais la file d’attente à mon mariage). Je ne peux pas me souvenir régulièrement d’une conversation passée ou d’un évènement ou d’un livre que j’ai lu et dont je devrais me rappeler. Ce qui signifie que je vis avec une certaine mesure d’anxiété sociale que l’un ou les deux se produiront dans un environnement public (parce qu’ils le font)

Je pense que mon système de récupération de fichier est en dessous de la moyenne – moins comme un classeur ordonné et plus comme un bureau désordonné avec des piles de documents dessus. (Ugh ! Où est ce nom ? Fouille, fouille. “Je sais que je l’ai mis ici!” Je fais de mon mieux avec beaucoup de répétition et de révision. Je suppose que cela garde les choses près du sommet de la pile, qui est un autre avantage de la mémorisation des longues portions des Ecritures.

Mon expérience m’a enseigné à ne pas croire au mythe de la mauvaise mémoire – qu’avoir une mauvaise mémoire nous empêche de beaucoup mémoriser (sauf si nous somme une rare exception médicale/neurologique).Au contraire, une mauvaise mémoire rend la mémorisation d’autant plus nécessaire et utile.

Plus difficile ne signifie pas impossible. Cela signifie juste que les personnes comme moi doivent faire plus d’efforts pour mémoriser et retenir que les personnes bénies avec une bonne mémoire. Ce qui n’est pas très différent de dire que les personnes comme moi doivent fournir plus d’effort pour perdre du poids et garder la ligne que les personnes bénies avec un métabolisme naturellement rapide.

Dieu n’est pas égalitaire dans sa distribution des talents (Matthieu 25:15), des dons spirituels (1 Corinthiens 12:4-6), des rôles (1 Corinthiens 12 :18-20), des corps (Jean 9 : 2-3) et de la foi (Romains 12 :3). Nous avons tous des faiblesses qui nous demande de travailler plus que les autres ne devraient. Et ceci est réellement bon pour nos âmes. Cela nous enseigne la persévérance et l’endurance aussi bien que l’humble dépendance à Dieu et l’appréciation des points forts des autres.

Commencez un peu et réalisez un bénéfice

Je partage avec vous mon expérience de mauvais mémorisateur pour deux raisons: (1) si vous n’avez jamais essayé de mémoriser de longues portions des Ecritures, c’est probablement bien à votre portée ; et (2) c’est vraiment une question de joie. Si vous entendez chaque devrait insinué dans ce que j’ai écrit, ne l’entendez pas comme un devrait d’obligation que vous devez faire pour plaire à Dieu ou atteindre un rang spirituel d’élite. Entendez le plutôt comme une invitation à la joie – comme un ami qui dit « Vous devrez visiter le Grand Canyon », ou une ordonnance de joie, comme un docteur qui dit, « Pour votre santé, vous devrez réellement envisager faire de l’exercice. »

Si vous aimeriez quelques entraînements spécifiques à propos de comment débuter avec une technique de mémorisation particulière, je l’ai donné ailleurs. Mais si vous êtes étranger à cela, voici un conseil simple : commencez un peu et réalisez un bénéfice. Choisissez un psaume significatif (comme le Psaume 27) ou un chapitre significatif qui n’est pas très long (comme 1 Corinthiens 13). Ou si vous voulez vraiment tenter votre chance avec un livre, je recommande Philippiens. Essayez-le, restez avec, et goûtez la joie qui en découle.

Une fois que vous découvrez que vous pouvez le faire, et vous découvrez qu’il produit de la joie, vous voudrez probablement continuer. Et ça c’est le commencement d’une aventure. Continuez l’aventure ! Parce qu’il ya beaucoup de gloire à voir et savourer.