Heureux Ceux Qui Ont Faim et Soif de la Justice, car Ils Seront Rassasiés

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English: Blessed Are Those Who Hunger and Thirst for Righteousness

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Par John Piper À Propos de Sanctification et croissance
Partie de la série : The Beatitudes

Traduction par Patrick Essiangne

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Matthieu 5:6

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.

Certains des mots les plus évocateurs de l'Ancien Testament viennent de l'Ecclésiaste 3:11,

Il fait toute chose bonne en son temps; même il a mis dans leur cœur la pensée de l'éternité, bien que l'homme ne puisse pas saisir l'œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu'à la fin.

Qu'est-ce que cela signifie : que Dieu a mis l'éternité dans l'esprit de l'homme et pourtant nous a caché cette vision de ce qu'il a fait d'éternité en éternité ?

Sommaire

Inquiétude et Désir

Saint Augustin a dit,

Tu nous a fait de pour Toi-même,
et notre cœur est sans repos,
jusqu'à ce qu'il repose en toi.

L’Inquiétude et le désir sont des traits universels de l'âme humaine. George Herbert, l'un des poètes que je suis venu à aimer pendant mes années de collège, a écrit un poème intitulé La Poulie qui va comme ceci:

Lorsque Dieu fit l'homme au commencement,
Ayant un verre de bénédictions tout prêt -
Versons (dit-il) sur lui tout ce que nous pouvons ;
Laissons les richesses du monde qui dispersent mensonge,
Se réduire dans une période.
Donc la force en premier ouvrit une voie ;
Ensuite la beauté s’épanouit, puis la sagesse, l'honneur, le plaisir :
Quand presque tout était fait, Dieu fit une visite,
Voyant ceci, seul, de tout son trésor,
Repose dans le fond.
Car si je dois (dit-il)
Accorder ce trésor aussi à Ma créature,
Il adorerait mes cadeaux plutôt que de M’adorer,
Et reposerait dans la nature, pas dans le Dieu de la nature :
Donc, les deux doivent être perdants.
Pourtant, laissons-lui le reste,
Mais laissons les avec des murmures d’inquiétudes ;
Qu'il soit riche et las, qu'au moins
Si la bonté ne le dirige pas, mais que la fatigue
Puisse le jeter à mon sein.

Dieu a mis l'éternité dans nos cœurs et nous avons un désir inconsolable. Nous essayons de le satisfaire avec les vacances en voiture, des réalisations de la créativité, de superbes productions cinématographiques, des exploits sexuels, des extravagances sportives nationales, des drogues hallucinogènes, des rigueurs ascétiques, de l’excellence en gestion, etc., etc. Mais le désir demeure.

Esaïe a exprimé cette idée dans 55:2-3 :

Pourquoi pesez-vous de l'argent
pour ce qui ne nourrit pas?
Pourquoi travaillez-vous
pour ce qui ne rassasie pas?
Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon,
Et votre âme se délectera de mets succulents.
Prêtez l'oreille, et venez à moi,
Écoutez, et votre âme vivra.

Et Jérémie, comme ceci dans 2:12-13 :

Car mon peuple a commis un double péché:
Ils m'ont abandonné,
moi qui suis une source d'eau vive,
Pour se creuser des citernes,
des citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau.

Beaucoup d'entre vous ici ce matin sont comme ça. Votre âme a faim et votre cœur a soif. Vous ressentez un désir insatiable pour quelque chose. Vous êtes inquiet. Presque partout où vous tournez, l'herbe est plus verte que celle où vous vous situez. Et la grande tragédie pour certains d'entre vous, c'est que même si c’est l'Esprit de Dieu qui vous rappelle à lui-même, vous vous détournez encore et encore à court terme, vers des plaisirs temporaires de pétarades de cassettes vidéo ou des films, ou des médicaments ou l'alcool ou les salons de bronzage ou un nouveau jouet.

Et tout se transforme en cendres dans vos mains. Le frisson de la luxure laisse les sédiments de la culpabilité et de solitude. Les drogues et l'alcool ne peuvent pas vous empêcher de vous réveiller dans le monde réel, encore et encore vos relations gâchées. Le bronzage semble tellement artificiel et se fane si vite. Et le nouveau jouet est tellement ennuyeux en seulement quelques semaines.

Nous buvons à des citernes crevassées. Et nous mangeons le pain qui ne rassasie pas. Et les mots de CS Lewis sonnent de plus en plus vrai. Il a dit,

Si je trouve en moi un désir qu’aucune expérience dans ce monde ne peut satisfaire, l'explication la plus probable est que j'ai été fait pour un autre monde.

Jésus a Quelque Chose à Dire Sur le Désir

Jésus a quelque chose à nous dire ce matin à propos de cette expérience universelle d'un désir inconsolable. Il a quelque chose à dire au sujet de la faim insatiable du cœur humain, et sur la soif incessante de notre âme.

Ses mots se trouvent dans Matthieu 5:6, où il dit: « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés. »

Ce que je voudrais faire est tout simplement méditer avec vous sur deux choses :

  1. la nature de la justice que Jésus a en vue, et
  2. la nature de notre faim et soif pour elle, et comment cette faim se transforme en la satisfaction qu'il promet.

1. Quelle est la Justice dont Jésus Parle?

D'abord, puis, quelle est cette justice ? " Heureux ceux qui ont faim et soif de la JUSTICE. "

La semaine dernière, nous avons expliqué le sens de la pauvreté en esprit en revenant à Psaume 37:11. La raison en était que Jésus semblait citer ce psaume presque mot pour mot dans Matthieu 5:5. Et, outre cela, l’expression " pauvre en esprit " ne revient plus dans le Sermon sur la Montagne.

Mais la béatitude d'aujourd'hui n'est pas une citation de l'Ancien Testament et le mot «justice» revient cinq fois dans ce sermon (5:6, 10, 20 ; 6:01, 33). Donc, la meilleure façon de saisir la signification de Jésus dans ce sermon est de regarder ces autres instances du mot justice.

Mais nous aurons juste le temps de voir quelques unes. Examinons donc ceux qui sont les plus proches.

Persécutés pour la Justice

L'utilisation suivante se trouve au verset 10. «Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux. » Qu'est-ce que la justice signifie ici quand il dit: « persécutés pour la justice » ?

La structure des Béatitudes

Pour répondre à cela, il est utile de voir la structure des béatitudes à nouveau. Souvenez-vous qu'il y a huit béatitudes avec le verset 10 comme le dernier et le verset 11 comme une extension de celui-ci. La première béatitude (verset 3) et la dernière béatitude (verset 10) donnent les mêmes mots de l'assurance : " le royaume des cieux est à eux. " Cela ressemble à une sorte de sandwich: la partie supérieure du pain et la pièce inférieure du pain disent pareil, « le royaume des cieux est à eux »

Ce que nous n'avons pas remarqué encore, c'est qu'il y a deux groupes de quatre, et les quatre premiers et les quatre seconds finissent par une référence à la «justice ». Le premier groupe de quatre se termine avec le verset 6 : «Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice. » Et le deuxième groupe de quatre se termine avec le verset 10 : «Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice. »

Le Vide et le Désir de Plénitude

Plus vous méditez dessus, plus cela devient important. Notez que les trois béatitudes menant à la faim pour la justice dans le verset 6 sont des descriptions de vide ou de passivité : pauvre en esprit (verset 3), le deuil sur notre péché et notre misère (verset 4), acceptant humblement la critique sans représailles ou défensive (verset 5). Ce ne sont pas des caractéristiques de plénitude débordante. Elles sont belles et bien à leur place, mais ne sont pas encore la richesse et la plénitude et l'activité débordante de bonté que nous aspirons. Et n'est-il pas naturel que, après ces trois premières béatitudes le Seigneur dise: « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice », ceux qui aspirent à être rempli de justice?

En d'autres termes, après avoir prononcé une bénédiction sur ceux qui reconnaissent leur vide et pleures sur cela et qui n’essayent pas de se justifier ou de se défendre, Jésus fait maintenant une transition du vide à la plénitude en disant que la faim et la soif de justice est également bénie.

Plénitude et Persécution

Maintenant regarder les trois prochaines béatitudes. C'est exactement ce que nous trouvons. Après la faim et la satisfaction dans le verset 6 vient, « Heureux les miséricordieux » (verset 7). Maintenant, la personne bénie est remplie et déborde dans la miséricorde. Elle n'est pas simplement brisé et triste et pauvre en esprit. Elle est maintenant débordante d’actes de miséricorde. Le verset 8 dit qu'elle est de cœur pur et le verset 9 dit qu'elle n'est pas juste, paisible, mais un artisan de paix.

Ensuite, ce deuxième groupe de quatre béatitudes se termine avec une autre référence à la justice. Seulement cette fois ce n'est pas une faim de justice qui nous manquait, mais une persécution pour la justice qui déborde de nous.

Une Définition de la Justice

Voyez-vous la structure ? Les quatre premières béatitudes décrivent la personne brisée, endeuillée, calme qui a faim et soif de la justice. Et les quatre béatitudes suivantes décrivent le miséricordieux, pur conciliateur qui se fait persécuter pour sa justice. Cette structure, alors, ne nous donne-t-elle pas la définition de la justice ? Si nous étions affamés de justice dans le verset 6 parce que nous étions vides, puis nous sommes persécutés pour la justice dans le verset 10 parce que nous avons été remplis, n'est-il pas bon de définir la justice comme ce qui nous a remplis ?, À savoir, la miséricorde, la pureté et la paix?

La Justice Surpassant Celle des Pharisiens

Eh bien, regardons un autre usage de «justice» dans le sermon pour voir s’il confirme cette compréhension.

En 5:20, Jésus dit: «je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez point dans le royaume des cieux. » Alors ce qui suit dans le reste du chapitre 5 est six illustrations de la façon dont notre justice doit surpasser la justice des gardiens de droit scrupuleux de la journée.

C’est donc assez clair ce que Jésus voulait dire dans 5:20 quand il dit que notre justice doit surpasser celle des scribes et des pharisiens. Cela concerne la miséricorde, et le fait être radicalement pur dans votre cœur, et faire la paix au lieu de riposter. Donc, notre compréhension de la justice à partir de la structure des béatitudes est effectivement confirmée. La justice c’est faire preuve de miséricorde envers d'autres personnes ; et la justice c’est être de cœur pur devant Dieu, qui seul peut voit le cœur ; et la justice est l'effort de faire la paix.

Maintenant, ceci peut être beaucoup plus compliqué que cela. Mais cela semble être la mise au point de ces versets et ce chapitre, et nous allons donc laisser notre attention sur ce point: la miséricorde, la pureté et la paix.

2. Quelle est la Nature de Notre Faim et Soif ?

La deuxième chose sur laquelle nous voulons méditer brièvement est la nature de la faim et de la soif et de la façon dont elles se transforment en satisfaction. " Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice. "

Étonné par la Réalité

Pensons aux enfants, juste pendant un instant. Nous pouvons apprendre beaucoup sur nous-mêmes en regardant les enfants. Vous les enfants écoutez aussi. Voyez si vous ne vous trouvez pas dans ce que j'ai à dire. Permettez- moi de citer G.K. Chesterton qui a écrit ces mots il y a 80 ans :

Nous sommes tous comme des contes étonnants parce qu'ils touchent le nerf de l'ancien instinct d'étonnement. Ceci est prouvé par le fait que, lorsque nous sommes très jeunes enfants, nous n'avons pas besoin de contes de fées : nous avons seulement besoin de contes. La simple vie est assez intéressante. Un enfant de sept ans est excité en apprenant que Tommy a ouvert une porte et a vu un dragon. Mais un enfant de trois ans est excité en apprenant que Tommy a ouvert une porte. Les garçons aiment les histoires romantiques ; mais les bébés aiment des contes réalistes, parce qu'ils les trouvent romantiques... Cela prouve que même les contes maternels font presque écho à un saut prénatal d'intérêt et d’étonnement. Ces récits disent que les pommes étaient d'or seulement pour rafraîchir l'instant oublié quand nous avons constaté qu'elles étaient vertes. Ils font que les rivières s’écoulent avec du vin pour nous faire rappeler, pour un moment sauvage, qu'elles s’écoulent avec de l'eau. (Orthodoxie, p. 53f.)

Je sais que c'est vrai, parce que j'ai raconté des histoires à mes enfants pendant 13 ans. Nous avons des garçons imaginaires nommés Quintle, Quingy, Quabe, et Quarney. Je me souviens tenant Karsten de deux ans en haleine avec un récit qui serait quelque chose comme ceci :

Il était une fois un petit garçon nommé Quintle. Un matin, il se réveilla très tôt. Il sortit de son lit et mit ses pantoufles rouges et son peignoir bleu et descendit pour déjeuner. Il y avait dans l’assiette un œuf chaud que maman venait de cuire. La fumée en sortait tournoyant dans l'air. Il était jaune au milieu et blanc sur les bords, et était vraiment très appétissant. Après le petit déjeuner Quintle s'habilla et alla dehors au soleil pour jouer, et s’amuser toute la journée.

C'est tout ce qu'il fallait. Il a été fasciné par la romance de la réalité. Mais maintenant, je dois produire des descriptions précises des monstres et des armes avec des parcelles complexes et des effets sonores. Mais pas avec Barnabas, l'enfant de deux ans. Il pense toujours que soleil et la fumée des œufs et des pantoufles rouges sont vraiment étonnants.

Désir de Réalité Absolue

Qu'est-ce que cela signifie? Est- ce à dire que les désirs que nous éprouvons tous pour l'herbe plus verte sont vraiment des désirs de revenir à ces deux ans d’âge de simplicité quand nous étions impressionnés par le fait que les rivières s’écoulent avec de l'eau et les girafes ont un long cou et les œufs sont de couleur jaune dans le milieu ?

Non, ce serait comme un homme qui regardant ma photographie du mur du Réformateur de Genève dit, " O, pour revenir à la journée où vous étiez là et preniez cette photo ! O, pour être là où vous étiez et voir ces grandes figures imposantes de Calvin et Luther et Zwingli à Genève ! " Non, ce n'est pas vraiment ce que nous voulons. Nous voulons le vrais Calvin et Luther et Zwingli. Nous voulons être balayés dans les réalités dans lesquelles ils furent balayés. Nous ne voulons pas d'une grande statue. Nous voulons la réalité de la chair et du sang de ces hommes et de leur cause.

C'est donc avec le monde. Nous ne voulons pas vraiment le premier frisson d'émerveillement du fait que les fleuves s’écoulent avec de l'eau. Nous voulons la réalité éternelle derrière la rivière. La raison pour laquelle la rivière éveille des merveilles en nous et nous laisse encore assoiffé est parce que la rivière est juste une image. C’est juste un pointeur. Il y a un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, la sainte demeures du Très -Haut. Il s'écoule avec l'eau de la vie, limpide comme du cristal du trône de Dieu et de l'Agneau.

La faim et la soif de votre vie que rien ne peut satisfaire dans ce monde est le signe d'invitation constante de Dieu pour se rappeler que vous avez été fait pour un autre monde, vous avez été fait pour Dieu.

Pas de Retrait du Monde

Mais soyons très prudent à ce stade. Car seulement ici nous pourrions faire une erreur très dangereuse. Nous pourrions nous retirer du monde. Nous pourrions devenir moines ou des nonnes ou des gardes forestiers. Mais voici là où les paroles de Jésus deviennent toutes importantes, pour nous empêcher de faire cette erreur.

Jésus dit que les gens qui seront rassasiés à la fin ne sont pas les gens qui ont vécu dans les bois pour trouver une communion solitaire avec Dieu. Au contraire, ce sont les personnes dont la faim et la soif a été pour la justice, les personnes qui ont imploré la grâce d'être miséricordieux, celles qui ont la nostalgie de la pureté radicale des pensées et des sentiments, des gens qui ont passionnément désirés de faire la paix.

Pourquoi ne pas Simplement Avoir Faim pour Dieu ?

Et si quelqu'un doit se demander pourquoi la promesse de satisfaction est faite à ceux qui ont faim de justice et non à ceux qui ont tout simplement faim de Dieu, il y a deux raisons.

1. La Justice de Dieu en Vue

La première est que Jésus signifie sûrement la justice de Dieu - une justice comme celle de Dieu, et une justice que Dieu donne. Matthieu 6:33 dit : «Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu. » Certes, c'est fondamentalement la même chose que de dire, «La faim et soif de justice. » Lorsque nous avons faim et soif de justice, nous ne regardons pas les citernes crevassées de nos propres ressources. Nous nous tournons vers Dieu. Ce n'est donc pas du tout ou rien : nous avons faim de justice en Dieu.

2. Comment le Sermon se Termine

Mais il y a une raison plus profonde pour laquelle Jésus promet satisfaction à ceux qui ont faim de la justice de Dieu, au lieu de promettre satisfaction à ceux qui ont tout simplement faim de Dieu.

Le Sermon sur la Montagne se termine à partir du 7:22-23 avec ces paroles de Jésus :

Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité.

Ils l'appelaient Seigneur. Ils semblaient avoir le don charismatique de la prophétie. Ils étaient engagés dans les exorcismes de démons et des miracles au nom de Jésus. Et il les chassa au dernier jour en disant qu'il ne les connaissait pas, parce qu’ils étaient malfaisants et injustes.

Ils pensaient qu'ils le connaissaient. Ils pensaient qu'il les connaissait. Mais ils étaient des étrangers : «Je ne vous ai jamais connu. » Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas faim et soif de la justice de Dieu. Ils avaient été religieux ! Ils étaient allés à l'église. Ils avaient été impliqués dans de nombreuses activités religieuses. Mais la passion, la faim, la soif de leur vie n'était pas la justice. Et par conséquent, ils ne seront pas satisfaits, ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir.

La satisfaction profonde et durable pour nos âmes ne vient pas des plaisirs du monde, ni d'une relation purement religieuse ou verticale avec Dieu. La satisfaction vient de Dieu à ceux dont la passion dans la vie est de le connaître dans la lutte pour être comme lui dans le monde (5:48).

Faire de la Justice Votre Passion et Etre Rassasié

Donc, pour les enfants ce matin, je dirais : Ne faite pas juste croire que vous êtes ce prince qui mène son armée contre les forces du mal et risque sa vie pour faire ce qui est juste et sauver le royaume. Ne prétendez pas juste que vous êtes cette princesse captive qui s'échappe de la prison du méchant et traverse les rivières en crue et les déserts infestés de serpent pour avertir le roi du danger. Ne vous contentez pas de désirs de faire croire ! Soyez ce prince un jour! Soyez cette princesse un jour! Les grands récits de l'avenir seront écrits à partir de vrais hommes et femmes qui étaient passionnément engagés à une chose: la justice de Dieu.

Faites-en la passion et la faim et la soif de votre vie pour faire de grands actes de justice. Ne vous contentez pas de la petite satisfaction de demi-teinte d'être un millionnaire.

Et pour nous qui restons les adultes, je dirais : il n'est jamais trop tard pour changer votre alimentation. Avez-vous l'intention de manger demain? Alors pourquoi ne pas planifier de manger la justice? Avez-vous l'intention de boire demain? Alors pourquoi ne pas planifier de boire la justice ?

Serait-ce que l'une des raisons pour laquelle l'herbe est plus verte partout où vous regardez, est que votre vie n'est pas consacrée à la poursuite centrale de la justice, mais à la poursuite d'autres choses ? Considérons avec quelles régularité et persévérance et fortes envies nous poursuivons nourriture et boissons, jour après jour. Et faisons en notre prière que nous aurons faim et soif de la même manière pour établir la justice dans nos propres âmes et dans toutes nos relations et dans notre pays et dans le monde.