Ce grand Salut/Les Fruits de la Justification (I)

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English: This Great Salvation/The Fruits of Justification (I)

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Par Robin Boisvert À Propos de l'Évangile
Le chapitre 8 du livre Ce grand Salut

Traduction par Eliane Schnitzler

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Avez-vous déjà remarqué que peu de livres chrétiens présentent des couvertures intéressantes ? Oh, il y en a quelques uns, bien sûr – comme le livre de Francis Schaeffer intitulé : « A Time for Anger » (Un Temps pour la Colère). La couverture reprend le tableau de Pieter Brueghel « La Parabole des Aveugles ». Elle m’a tellement intrigué que j’ai cherché et fait encadrer une copie pour mon bureau. Puis, il y a d’excellentes images sur les jaquettes des Chroniques de Narnia de C.S. Lewis. Elles vous transportent tout simplement dans leur univers. L’une des plus fascinantes couvertures de livres jamais rencontrée a paru dans une série de fascicules brochés. L’illustration montre un homme désespéré qui, les yeux dans le vide, regarde par la fenêtre grillagée d’une cellule de prison. Alors que vous regardez l’image, vous réalisez que la porte de sa cellule est entrebâillée derrière lui. Mais lui, ne s’en aperçoit pas. S’il s’était simplement retourné, il aurait vu qu’il pouvait en sortir en homme libre. Il demeurait donc prisonnier en raison de sa propre ignorance.

Méditer sur Luc 4 : 18-19. Réalisez-vous que cette « Proclamation d’émancipation » a été faite pour vous ?

Le motif de cette ignorance est suffisamment clair. De nombreux chrétiens — non, disons la plupart des chrétiens — sont comme cet homme. Ils ne sont malheureusement pas conscients de la liberté et des privilèges qu’ils ont grâce à l'Évangile de Jésus-Christ. Ce sont des saints inutilement emprisonnés.

« Lorsque Dieu pardonne, il pardonne tous les péchés, le péché originel et le péché présent, les péchés d’omission et de commission, les péchés secrets et évidents, les péchés de pensée, de paroles et d’actions…Le plein pardon, ou pas de pardon du tout, voilà ce que Dieu prévoit de donner. Cela correspond aux besoins humains. Ce don n’est pas annulé par Dieu. Quand il pardonne, il pardonne pour toujours. [1]” — William S. Plumer

Je dois faire attention à ce que je dis, mais l'apôtre dit : « Celui qui n'a pas connu le péché, il l'a fait péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ». C’est ainsi que nous sommes aux yeux de Dieu le Père, comme l’est le Fils de Dieu lui-même. Cela peut être considéré comme de la folie, un délire ou autre chose, peu importe, c'est notre consolation et notre sagesse ; notre seule préoccupation dans le monde est de savoir que l’homme a péché et que Dieu a souffert ; que Dieu s'est fait lui-même Fils de l’homme et que les hommes deviennent justice de Dieu. [2]” — Richard Hooker

Nous pouvons changer quelque peu l’illustration : de nombreux esclaves ont continué à vivre comme ils ont toujours vécu, même après la Proclamation d’émancipation. Certains ont été maintenus dans l’ignorance concernant leur nouveau statut. D’autres, bien que conscients de leur liberté, n’ont jamais quitté la plantation en raison de la crainte. La liberté exige du courage et va de pair avec une grande responsabilité.

Il semble que l’Evangile ait opéré peu de changements dans les vies d’innombrables chrétiens. Même s’ils sont vraiment justifiés et si la sentence de condamnation a été levée, les mêmes problèmes semblent les troubler. Les craintes, les habitudes et les doutes qui ont caractérisé leurs vies avant qu’ils placent leur confiance en Christ, ont toujours une emprise sur eux. Pourquoi ? Je pense que l’ignorance en est la seule grande raison. Pour beaucoup, la Bible est encore un livre hermétique. Le fait qu’un formidable héritage a été réservé pour ceux qui sont justifiés par Dieu, semble ne pas avoir effleuré leur esprit.

Une connaissance grandissante de la Parole de Dieu est vitale. Alors que vous lisez, mémorisez et méditez les Ecritures, vous commencerez à expérimenter combien Dieu pourvoit merveilleusement à vos besoins. Les deux derniers chapitres de ce livre vont explorer les fruits de notre justification, notre héritage en Christ. Tout doute qui pourrait subsister dans votre esprit au sujet du but de Dieu ou de sa providence devrait être levé lorsque nous ferons le point sur les bénéfices de ce grand salut à nul autre pareil.

Sommaire

Quitter le Banc du Tribunal

L’image couvrant la doctrine de la justification vient directement du palais de justice, comme nous l’avons appris dans le chapitre précédent. Dieu, le Législateur et le Juge de toute la terre, a publié une déclaration qui acquitte de toute culpabilité le pécheur condamné. La justification nous donne un nouveau statut devant Dieu et nous innocente de tout péché et des sanctions qui lui sont associées. Bien que nous ayons été des hors-la-loi destinés à l'inévitable couloir de la mort, le Juge nous a pardonné et a détruit nos casiers judiciaires. Aussi merveilleux que cela puisse être, il y a un aspect de la justification qui est encore plus remarquable.

J'ai fréquenté quelques salles d'audience ; ce ne sont pas des endroits très gais. Vous ne pouvez pas vraiment être vous-même. Il serait inapproprié de rire aux éclats ou de surélever vos jambes. Personne ne pense à prendre une glace ou à faire une partie improvisée de basket-ball avec le juge après le procès. Il y a un protocole à respecter, un protocole formel et intimidant — et c’est prévu ainsi. Cela n’est pas moins vrai dans la présence du Juge souverain.

Ouvrez n'importe quelle partie de votre Bible et vous y trouverez de merveilleuses promesses de Dieu. Cochez, ci-dessous, celle qui a le plus de sens pour vous, maintenant.

  • « Je ne te délaisserai jamais, je ne t'abandonnerai jamais » (Bible NBS) (Hébreux 13:5).
  • « Dieu est fidèle et ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces » (1Co 10:13).
  • « …celui qui croit en moi fera, lui aussi, les œuvres que moi je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais vers le Père » (Jean 14:12).
  • « …celui qui a commencé en vous une œuvre bonne, en poursuivra l'achèvement jusqu'au jour du Christ-Jésus » (Philippiens 1:6).
  • «Ainsi tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier, grâce à Dieu » (Gal. 4:7).

Mais il y a une différence monumentale entre la salle d'audience céleste et sa contrepartie terrestre. Car, après avoir décrété que nous sommes libres de toute accusation et de toute condamnation, Dieu choisit de ne pas quitter solennellement le banc du tribunal comme on pourrait s’y attendre. Au lieu de cela, Il enfreint tous les habitudes juridiques ; il quitte son siège de juge et nous prend dans ses bras. Puis nous transporte du tribunal à la maison familiale.

Avoir Dieu comme notre Père est vraiment incroyable. Les Ecritures disent très clairement que nous sommes légalement et intimement liés à Dieu. Mais cela ne se limite pas à cela ; le fait d’être ses enfants comporte certains privilèges. Paul l'a exprimé de cette façon : « L'Esprit lui-même témoigne à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Maintenant, si nous sommes enfants, nous sommes héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ » (Rom 8 :17).

La justification est pour nous un don gratuit, mais pour le Père cela Lui a coûté son Fils. Cela a coûté la vie à son Fils. Et cela va nous coûter notre orgueil, car la seule façon de recevoir ce don est de venir à Dieu dans l'humilité et la foi repentante.

Tout ce qui compte

Il est également important de comprendre que le salut ne vient pas au travers d’une doctrine mais d’une Personne. Nous ne sommes pas sauvés par la justification, mais par Jésus. Quand nous prenons le temps d'étudier la Parole de Dieu, nous courons le risque de devenir un expert de la doctrine et cependant incompétent dans la véritable connaissance de notre Seigneur. Et Le connaître Lui, c’est tout ce qui compte.

Pour une étude approfondie : Quelles sont les « richesses » décrites par Paul dans Colossiens 2 : 2-3 ? Où se trouvent les « trésors » ? Avez-vous pleinement tiré parti de cet héritage ?


Pour une étude approfondie : Comment l’homme qui vivait les expériences rapportées dans 2 Corinthiens 11 : 23 – 33 a-t-il pu écrire Romains 15 : 13 ?

Un de mes amis m’a raconté l'histoire de Scott McGregor, un chrétien consacré. Il était lanceur gaucher renommé dans l’équipe des Orioles de Baltimore (Baseball) dans les années 70 et 80. Un jour, à un moment crucial du jeu, Scott s'est retrouvé face à un frappeur dangereux et face à d’autres joueurs en position de marquer. Il a pris un bon moment pour évaluer la situation, lorsque, une femme énervée a crié des gradins, derrière les Orioles : « Jésus-Christ ! Lance la balle ! »

Lisez Matthieu 7 : 21-23 puis répondez aux questions suivantes :

  • Quelles sont choses louables accomplies par ces individus ?
  • Quelle est l’évaluation (en quatre mots) de Dieu à leur sujet ?
  • Comment, en une phrase, résumeriez-vous leur erreur fatale ?

Aujourd’hui, il est courant qu’on utilise le nom du Seigneur en vain dans un jeu de balle. Pourtant, à cette occasion, McGregor a tellement été surpris qu'il a quasiment été déconcentré. En se reprenant, il a réussi à lancer la balle et la manche fut terminée. Puis il a fait une chose tout à fait inhabituelle que les joueurs ne sont pas supposés faire. Alors qu'il marchait vers le banc de touche, il regarda fixement la femme et lui parla. Sur un ton ému mais attentionné, plein d'intérêt pour elle et pour son Seigneur, il dit : « Madame, si vraiment vous Le connaissiez, vous n’auriez jamais prononcé son nom ainsi».

McGregor a démontré que le christianisme est plus qu'une vérité à croire. C'est une vie à vivre et, surtout, un Seigneur à aimer.

Lorsque nous considérons cet héritage immense et merveilleux que nous possédons en Christ, héritage décrit comme étant « les richesses incommensurables de sa grâce » par Paul (Ephésiens 2 : 7), il est difficile de savoir par où commencer. Il est intéressant de noter que Paul avait le même problème. Dans sa lettre aux Ephésiens, il s’est laissé emporter par les répercussions impressionnantes de la justification. Alors qu’il tente, dans le premier chapitre, de relater tout ce que Dieu a fait et est en train de faire, il commence une phrase au verset 3 qui ne se termine pas avant le onzième verset. Cela n’est peut-être pas génial sur un plan grammatical, mais son cœur débordant rend témoignage à la grâce insondable de Dieu.

Le passage suivant de l'épître de Paul aux Romains constitue un excellent point de départ : «Etant donc justifiés en vertu de la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ; c'est par son entremise que nous avons eu, par la foi, accès à cette grâce dans laquelle nous nous tenons, et que nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu» (Rom 5:1-2). John Stott explique le sens de ce passage :

Les chapitres précédents (de Romains) sont consacrés au besoin de la justification et à la manière de l’obtenir. Ils expliquent clairement que tous les hommes sont pécheurs, qu’ils sont sous le juste jugement de Dieu et qu’ils peuvent être justifiés, uniquement par la rédemption qui est en Jésus Christ — par la grâce seule, par le moyen de la foi seule. A ce stade, ayant énoncé la nécessité de la justification et expliqué la manière de l’obtenir, Paul continue à décrire ses fruits, les résultats de la justification dans une vie de filiation et d'obéissance ici sur terre et dans un au-delà glorieux au ciel (je souligne). [1]

Ce chapitre examinera trois des fruits de la justification : la paix avec Dieu (réconciliation), le pardon des péchés et le processus de la sanctification. Dans le dernier chapitre de ce livre, nous examinerons notre adoption en Christ ainsi que notre espérance de la gloire future.

La Paix avec Dieu

La paix avec Dieu souligne tout ce que nous recevons en Christ. C'est le cadeau qui met en perspective toutes les autres bénédictions. « L'activité fondamentale de l'Evangile chrétien n’est pas de nous donner des bénédictions, » écrit D. Martyn Lloyd-Jones. « Son but premier est de nous réconcilier avec Dieu ». [2] Avoir la paix avec Dieu signifie que nous sommes dans un état de réconciliation avec Lui. La déclaration de justification a ôté tous les obstacles entre Dieu et l'homme. Il existe certainement une paix subjective de Dieu (c'est-à-dire, celle qui peut être ressentie). Mais dans Romains 5:1, Paul pense au fait objectif : l'Évangile a ôté tout ce qui nous séparait de Dieu.

Méditez sur Ephésiens 2 : 11-20. Que fit Jésus face au mur de séparation qui se tenait entre Lui et nous ?

Réconcilier signifie rassembler ceux qui avaient été séparés en raison d’une hostilité. Un excellent exemple se trouve dans le discours d’Etienne au Sanhédrin quand il relate un incident de la vie de Moïse : «Le jour suivant, il leur est apparu alors qu'ils se battaient ; il a essayé de les réconcilier, de leur faire faire la paix, en disant : Vous êtes frères ! Pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre ? » (Actes 7 : 26) La version King James de la Bible traduit « réconcilier » dans ce contexte par «set them at one again : les mettre à nouveau ensemble». Le mot grec utilisé est la forme verbale du mot normalement traduit par « paix ». Pour nous, ce qu’il est important de garder à l'esprit, c'est que maintenant, du point de vue de Dieu, il n'y a plus d'hostilité entre Dieu et ceux qui sont justifiés. Sa colère contre le péché a été exprimée d’une façon juste à la Croix et totalement satisfaite à la Croix. La bataille est terminée. La paix a été faite.

Non seulement le conflit a été résolu, mais tous les problèmes juridiques résultant d’anciennes hostilités ont été effacés, pour ne jamais réapparaître : « Il n'y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ…Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C'est Dieu qui justifie !» (Rom 8 : 1, 33) Si le plus grand tribunal de l'univers nous a déclarés justes, il n’y a aucune charge qui peut tenir.

« Si notre guerre sainte avec Dieu est finie, si comme Luther, nous franchissons les portes du paradis, si nous sommes justifiés par la foi, la guerre est terminée pour toujours. Avec la purification du péché et la déclaration du pardon divin, nous entrons dans un traité de paix éternel entre Dieu et nous. Le premier fruit de notre justification est la paix avec Dieu. Cette paix est une paix sainte, une paix parfaite et transcendante. C'est une paix qui ne peut être détruite». [1] — R.C. Sproul

Sachez que l’expression « aucune condamnation » ne signifie pas « aucune accusation ». Nous avons abordé cela dans le premier chapitre. L'ennemi de nos âmes continue son sale travail de lancer des calomnies et de tirer des traits enflammés. Et il arrive souvent que nous confondions la conviction de péché et la discipline de Dieu avec l’accusation du diable. Mais le fait que Jésus a pris notre place signifie que nous n'aurons jamais à affronter la condamnation du jugement définitif. «Qui condamnera ? C'est Jésus-Christ qui est mort ! Bien plus, il s'est réveillé, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » (Rom 8 : 34) La seule personne autorisée à condamner pour l'éternité a en revanche statué en notre faveur.

Imaginez-vous régnant sur une nation de 5 milliards de personnes. Vous apprenez qu'un citoyen a fomenté un coup d’Etat et qu'il saccage tout ce qui se trouve dans l'enceinte du palais. Au lieu d'envoyer votre division de chars blindés pour arrêter le fou, vous envoyez le Prince. Lorsqu’il tente de s’approcher du rebelle, le Prince est assassiné. Comment traiterez-vous ce citoyen une fois capturé ?

  • Vous le bannirez pour toujours de votre royaume.
  • Vous le brûlerez lentement sur un bûcher.
  • Vous le pendrez sur l’arbre le plus haut de la ville.
  • Vous le condamnerez à vie à l’isolement.
  • Vous le donnerez en pâture au boa constricteur du roi.
  • Vous lui pardonnerez, l’embrasserez et l'adopterez comme votre fils.

Le fait de savoir que nous avons la paix avec Dieu calme nos esprits. Cela nous permet de surmonter les soucis et les craintes. Même si le monde entier devait s'opposer à nous, nous sommes en sécurité en Christ. «…ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus» a expliqué Jésus à ses disciples destinés à rencontrer une grande opposition. « Je vais vous montrer qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a l'autorité pour jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c'est lui que vous devez craindre» (Luc 12 : 4, 5). Dieu, seul digne de notre crainte, a conclu un pacte éternel de paix avec nous. Pour le chrétien qui est établi dans cette vérité, même la peur de la mort est vaincue parce que la menace du jugement n'existe plus.

Le Pardon des Péchés

Méditer sur Exode 34 : 5-7. A la lumière de tous les attributs de Dieu, trouvez-vous significatif qu’il choisisse de mettre l’accent sur ces traits lorsqu’il se révèle à Moïse ?

La rémission des péchés est étroitement liée à la réconciliation et à la paix avec Dieu. Je suis peut-être excessif, mais il me semble que cette précieuse vérité risque d'être méprisée. Lorsque les gens se lamentent, « je sais que je suis pardonné, mais...», je ne peux m'empêcher de penser : « vous ne savez pas que vous êtes pardonné ! Si vous avez vraiment compris le pardon, votre problème ne semblerait ni imminent ni fâcheux. Comme Lloyd-Jones l’affirme à la page 63, le plus grand besoin de l'homme est le pardon. Et si Dieu nous a pardonnés, tous nos autres problèmes doivent être secondaires en comparaison.

Aujourd'hui, il est rare de voir des chrétiens se réjouir d’être pardonnés par Dieu. Cela est compréhensible dans une culture qui considère la faible estime de soi comme un problème plus grave qu’un éloignement de Dieu. Pourtant, notre prise de conscience du pardon affecte directement notre attachement à Dieu. C'était l'essentiel de la réponse de notre Seigneur au propre juste, Simon le pharisien. «…celui à qui l'on pardonne peu aime peu» lui dit Jésus (Luc 7 : 47). À l'inverse, ceux qui ont été beaucoup pardonnés— ou qui, du moins, réalisent l’abondance du pardon — aiment beaucoup. Chacun d'entre nous devrait être dans cette catégorie.

Vous arrive-t-il de mettre en cause le pardon de Dieu en raison de ces doutes tenaces ci-dessous ? (Vérifiez tout ce qui s’applique à vous)

  • Dieu ne peut pas continuer à me pardonner à chaque fois pour le même péché.
  • Je peux être pardonné, mais Dieu n'a pas oublié.
  • Rien n'est gratuit dans la vie – Dieu doit s'attendre à une certaine forme de remboursement.
  • Je suis coupable du péché impardonnable.
  • Après le péché #491 Dieu me rejettera (voir Matthieu 18 : 22).

Considérez ce qui suit :

L’histoire suivante, racontée par Becky Pippert dans son livre « L’Espoir A Ses Raisons », montre la puissance du pardon dans la vie d’une femme. Cela vaut la peine de la détailler :

« Il y a quelques années, alors que je terminais ma conférence, une charmante dame est montée sur l’estrade. Il était évident qu’elle voulait me parler, et au moment où je me suis tournée vers elle, des larmes ont jailli de ses yeux. Nous avons rejoint une salle où nous pourrions parler en privé. Il était clair, en la regardant, qu’elle était sensible et torturée. Elle sanglotait pendant qu’elle me racontait l’histoire suivante.

«Par rapport au péché et à Dieu, le facteur déterminant de mon existence n'est plus mon passé. C'est le passé de Christ ». [1] — Sinclair Ferguson

« Il y a bien des années, elle et son fiancé (qui est aujourd’hui son époux) avaient été les responsables des jeunes dans une grande église très traditionnelle. Ils étaient un tandem bien connu et avaient un impact énorme sur les jeunes. Tous avaient les yeux rivés sur eux et les admiraient énormément. Quelques mois avant leur mariage, ils commencèrent à avoir des relations sexuelles. Ils furent accablés par un sentiment de culpabilité et d'hypocrisie. Ensuite, elle a découvert qu’elle était enceinte. Vous ne pouvez pas imaginer les répercutions si nous avions avoué ceci à notre église » dit-elle. «Confesser que nous prêchons une chose et que nous vivons une autre aurait été intolérable. L’assemblée était si traditionnelle et n'avait jamais été touchée par un tel scandale. Nous avions estimé qu'ils n’auraient pas été capables de gérer notre situation. Et nous n’aurions pas pu supporter l'humiliation.

Pour une étude approfondie : Lisez Esaïe 59. Comment Dieu répond-il à notre manque consternant de droiture ? (Voir les versets 16 et 20)

« Ainsi nous avons pris la décision la plus atroce jamais prise. Je me suis fait avorter. Le jour de mon mariage fut le pire de ma vie. Tout le monde dans l'église me souriait, pensant que j’étais une jeune mariée rayonnante d’innocence. Mais savez-vous ce qui se passait dans ma tête pendant que je descendais l’allée centrale? Tout que je pouvais penser de moi-même était : «Tu es une meurtrière. Tu étais tellement fière que tu ne pouvais supporter la honte et l'humiliation d’être exposée pour ce que tu es. Mais je sais qui tu es et Dieu aussi. Tu as assassiné un bébé innocent ».

« Elle sanglotait tellement qu’elle ne pouvait pas parler. Alors que je la prenais dans mes bras, une pensée m’est venue à l’esprit. Mais j’avais peur de la partager avec elle. Je savais que si elle ne venait pas de Dieu, elle pourrait être très destructrice. Aussi, j’ai prié silencieusement, demandant à Dieu la sagesse pour venir à son secours.

Elle a continué : « je ne peux tout simplement pas croire que je pouvais faire une chose si horrible. Comment ai-je pu assassiner une vie innocente ? Comment est-ce possible d’avoir fait une telle chose ? J’aime mon mari, nous avons quatre beaux enfants. Je sais que la Bible dit que Dieu pardonne tous nos péchés. Mais je ne peux me pardonner moi-même ! J’ai confessé ce péché mille fois et je ressens encore tant de honte et de douleur. La pensée qui me hante le plus est la suivante : comment ai-je pu assassiner une vie innocente ? »

J’ai respiré profondément et ai dit ce que je pensais : « Je ne sais pas pourquoi vous êtes si étonnée. Ceci n’est pas la première fois que votre péché vous a conduit à la mort, c’est la seconde». Elle m’a regardé, totalement stupéfaite. J’ai continué : «Ma chère amie, lorsque vous regardez à la Croix, tous nous apparaissons comme ceux qui ont crucifié. Religieux ou non, bons ou mauvais, avorteurs ou non, - nous sommes tous responsables de la mort du seul innocent de tous les temps. Jésus est mort pour tous nos péchés – passés, présents et futurs. Pensez-vous qu’il existe quelques-uns de vos péchés pour lesquels Jésus n’a pas dû mourir ? Le péché particulier d’orgueil qui vous a conduit à détruire votre enfant est celui qui a aussi tué Christ. Peu importe si vous n’avez pas été présente il y a deux mille ans. Nous l’avons envoyé à la Croix. Luther disait que nous portons dans nos poches ses propres clous. Ainsi, si vous l’avez fait la première fois, pourquoi alors ne seriez-vous pas capable de le refaire ? »

Méditez sur le Psaume 32:1-5. Que se produit-il quand nous cachons nos péchés ? Que se produit-il quand nous les confessons ?

« Elle a cessé de pleurer. Elle m'a regardé droit dans les yeux et a dit : « Vous avez absolument raison. J'ai fait quelque chose de pire que de tuer mon bébé. Mon péché a conduit Jésus à la croix. Peu importe si je n’étais pas là pour enfoncer les clous, je suis pourtant responsable de sa mort. Réalisez-vous l'importance de ce que vous me dites, Becky ? Je suis venue vers vous pour dire que j'avais fait la pire des choses. Et vous me dites que j'ai fait quelque chose de pire que cela ».

Vous sentez-vous accablé par la culpabilité lorsque vous vous souvenez d’un péché spécifique (ou de plusieurs péchés) du passé ? Si oui, trouvez un chrétien mûr à qui vous pouvez vous confier et de qui vous pouvez recevoir de l’encouragement au sujet de l’étendue du pardon de Dieu. Mettez votre intention par écrit : « Croyant que Dieu veut me libérer de la culpabilité, je parlerai à_____________ au sujet de ce péché dans un délai de ____________ ».

« J'ai grimacé parce que je savais que c'était vrai. (Je ne suis pas sûre que mon approche puisse être classée parmi les techniques de conseil les plus pertinentes !) Elle dit alors : « mais Becky, si la croix me montre que je suis bien plus mauvaise que je ne l’avais jamais imaginé, elle me montre aussi que mon mal a été ôté et pardonné. Si tuer le Fils de Dieu est la pire des choses qu’un humain puisse faire» et que cela peut être pardonné, alors comment toute autre chose ne peut-elle pas être pardonnée - même mon avortement ? »

« Je n'oublierai jamais son regard lorsqu’elle fit un mouvement de recul avec stupeur et dit tranquillement : « Parlez-moi de la grâce extraordinaire». Cette fois, elle n’a pas pleuré de douleur mais de soulagement et de gratitude. J'ai vu une femme littéralement transformée par une compréhension correcte de la croix ».[1]

Le pardon des péchés est une affaire primordiale. Le plus grand des théologiens puritains anglais, John Owen, a écrit un traité à ce sujet. Il est toujours considéré comme un classique. Cet exposé du Psaume 130 a plus de trois cents pages, bien que le Psaume en lui-même ne compte que huit versets. La préface de l’éditeur rapporte un éclairage sur les circonstances entourant le travail. Il semble que John Owen, alors jeune homme, n’avait qu’une prise de conscience superficielle du pardon de Dieu. «Jusqu'à ce qu’il plut au Seigneur de me visiter avec une affliction douloureuse, par laquelle j'ai été amené à la porte de la mort, et par laquelle mon âme était horriblement oppressée et plongée dans l’obscurité ; mais dans sa grâce, Dieu a libéré mon esprit par une mise en pratique percutante du Psaume 130, verset 4. J’y ai reçu une instruction, une paix et une consolation extraordinaires, en m’approchant de Dieu par le Médiateur. Puis, j’ai prêché sur ce sujet juste après ma régénération». [2]

« Une fois que vous réalisez tout ce que cela coûte à Dieu de vous pardonner, vous serez comme tenus dans un étau, captif de l'amour de Dieu ». [3] — Oswald Chambers

Comme nous avons vu ci-dessus, le Psaume 130 : 4 démontre que la crainte du Seigneur est l’effet naturel d’avoir embrassé son pardon. Alors que nous sommes jeunes et en bonne santé, d'autres problèmes peuvent nous sembler tellement plus importants. Mais quand nos yeux sont ouverts aux choses de l'éternité, le fait de savoir que nous sommes vraiment pardonnés rendra tous les autres sujets insignifiants.

Sanctification par Christ

La justification enclenche le processus appelé sanctification, par lequel nous devenons de plus en plus semblables à Jésus. Tandis que la justification nous place dans une position où nous sommes pardonnés et aimés, elle ne fait rien pour nos caractères. Nous sommes toujours les mêmes « vauriens » que nous étions avant que Dieu nous sauve. Ce serait tragique si Dieu nous livrait à nous-mêmes : nous ne nous développerions jamais, nous ne changerions jamais, nous ne nous améliorerions jamais. Heureusement, bien que Dieu nous aime comme nous sommes, il nous aime trop pour nous laisser là.

À la doctrine essentielle de la sanctification s’ajoute la vérité que nous sommes unis à Jésus-Christ. Dans son livre, Des Hommes Devenus Nouveaux, John Stott fait l'observation suivante :
Le grand thème de Romains 6, en particulier les versets 1-11, est que la mort et la résurrection de Jésus-Christ ne sont pas seulement des faits historiques et des doctrines significatives, mais des expériences personnelles du croyant. Elles sont des événements que nous sommes amenés à partager. Tous les chrétiens ont été unis au Christ dans sa mort et sa résurrection. De plus, s’il en est ainsi et si nous sommes morts et ressuscités avec Christ, il est inconcevable que nous continuions à vivre dans le péché». [1]

Peut-être avez-vous regardé à deux fois quand vous avez lu ce mot « inconcevable ». La plupart d'entre nous trouvons inconcevable que nous puissions éventuellement vivre en dehors du péché ! La victoire sur le péché est-elle réellement possible ?

Pour une étude approfondie : Lisez 1 Corinthiens 15 : 51-58. Bien que ce passage se rapporte à l'avenir, comment cette vérité peut-elle vous fortifier dans votre combat actuel contre le péché ?

Voici deux réponses fréquentes. Certains disent que les chrétiens peuvent s'attendre à une vie de victoire dans l’au-delà, mais devraient réviser leurs vues à la baisse ici et maintenant. D'autres ont été délivrés de façon tellement spectaculaire de péchés répugnants qu'ils se considèrent quasiment immunisés contre eux. Ces deux extrêmes sont loin de l’objectif. Appliquer la leçon exigera un effort spirituel et dans Romains 6 nous avons tout l'enseignement nécessaire pour nous éclairer.

«Que dirons-nous donc ? » dit Paul (Romains 6 v.1). «Demeurerions-nous dans le péché, pour que la grâce foisonne ?» Il anticipe cette question parce que quelques versets plus haut il dit : «mais là où le péché a foisonné, la grâce a surabondé» (Romains 5 : 20). Il savait que cette déclaration conduirait certains à raisonner comme suit : « Si Dieu est glorifié en pardonnant le péché et si la grâce abonde proportionnellement au péché, pourquoi ne pas pécher davantage ? Alors il y davantage de grâce et Dieu recevra plus de gloire ! » Quelle déduction égocentrique et déformée. Que Paul ait présenté le sujet de cette manière indique que son Evangile avait fait l’objet d’abus. Il vaut la peine de noter, cependant, que Paul n'a pas abjuré ou reformulé la doctrine. Si l'Evangile est correctement prêché il sera toujours exposé à cette erreur d'interprétation.

« Dans la justification, nos propres œuvres n'ont aucune place et la simple foi en Christ est la seule chose nécessaire. Dans la sanctification, nos propres œuvres ont une grande importance, et Dieu nous demande de combattre, de veiller, de prier, de faire tout notre possible, de nous donner du mal et de d’œuvrer [1] ». — J.C. Ryle

Paul réfute avec vigueur sa propre suggestion qui dit que la grâce conduit à pécher davantage : «Jamais de la vie ! Nous qui sommes morts pour le péché, comment vivrions-nous encore en lui ?» (Romains 6 : 2). Notre mort au péché, comme l’explique Paul dans les versets suivants, se trouve dans notre union avec un Christ crucifié. Quand nous avons cru en Jésus, nous avons été unis à lui. Une transaction de foi s'est produite dans laquelle nous avons pour toujours été considérés comme étant « en Christ, » c'est-à-dire, spirituellement uni à Lui. Cette union est symbolisée par le baptême. Comme Jésus est mort, a été enseveli, et est ressuscité pour vivre une nouvelle vie puissante, ainsi nous aussi, nous sommes morts avec lui, avons été ensevelis avec lui par le baptême, et sommes ressuscités pour vivre une nouvelle vie, d'une manière nouvelle.

Après la lecture de ce chapitre, un jeune chrétien mais sincère vient chez vous pour de l'aide. Il vous dit : « Paul dit que mon vieil homme est mort et est enseveli avec Christ». « Alors pourquoi je me sens revivre chaque fois que mon ex-ami passe me voir ? » Comment répondriez-vous ?

  • «Tu dois avoir a démon – fais-toi exorciser ! »
  • « Je me demande si tu as vraiment été sauvé après tout».
  • « Où est ta foi, ma sœur ? »
  • « Peut-être ton vieil homme était juste dans un coma provisoire ».
  • « Examinons les chapitres six et sept des Romains… »

L’analogie spontanée la plus proche pour cette union est le mariage. Mon épouse Clara et moi avons une identité partagée (nous portons chacun le même nom de famille) et sommes unis dans le cœur, l'esprit et le corps. Nous partageons nos biens - tout ce que j'ai est à elle, et vice versa. En conséquence, nous sommes tous les deux enrichis (bien que l'analogie soit faible ici - nous gagnons un avantage unilatéral dans notre union avec le Christ). Clara et moi portons les alliances qui symbolisent la vérité profonde de notre union. Mais comme mon alliance ne fait pas de moi un homme marié, ainsi le baptême ne fait pas de moi un chrétien. Il vient après la transaction de foi.

Méditez sur Romains 6 : 17-18. Nous ne sommes plus esclaves du péché mais nous sommes encore des esclaves. A quoi votre nouveau maître vous a-t-il appelé ?

Que signifie exactement être mort au péché ? Je suis mort au péché dans le sens que la culpabilité et la sanction liées au péché (la mort) ne planent plus sur moi. Mais au-delà, mes relations avec le péché ont été radicalement changées. Avant d’être justifié, je ne pouvais m’empêcher de pêcher. Maintenant je ne suis plus sous la domination du péché. Les relations maître-esclave qui existaient alors ont pris fin pour toujours. Notez le langage utilisé dans Romains 6 : 12-14 : «Que le péché ne règne donc pas dans votre corps mortel…Ne mettez aucune partie de votre corps à la disposition du péché….Le péché, en effet, n'exercera pas sur vous sa maîtrise». Ceci est le langage de l'esclavage et Paul dit qu'il ne s'applique plus. Notre obligation de pécher a pris fin - par la mort.

Notre mort au péché par notre union à Christ a des répercussions d'une grande portée. Tout problème ou habitude ou souvenir ou contretemps qui influence couramment vos pensées et vos comportements n'a plus besoin de les influencer. Vous pouvez y résister avec succès. La personne qui était dominée par eux dans le passé - votre vieux moi - est morte. Ces impulsions pècheresses ne sont plus votre maître.

« La vérité n’est pas que je ne suis pas capable de pécher, mais que je suis capable de ne pas pécher». — Arthur Wallis

Longtemps avant que quelqu’un ait vulgarisé l’affirmation qu'il existe seulement deux sortes de personnes dans le monde (par exemple, ceux qui vivent à Oshkosh, dans le Wisconsin et ceux qui voudraient y vivre), John Owen a fait sa propre classification. Il a distingué ceux qui étaient sous la domination du péché et ceux qui pensaient être sous sa domination. Par conséquent, un pasteur a deux responsabilités essentielles, comme l'a exprimé Owen dans la langue de son siècle :

  1. Pour ceux chez qui le péché domine manifestement, les convaincre que tel est leur état et leur condition.
  2. Pour ceux chez qui le péché ne domine pas, malgré l’action incessante du péché en eux et sa guerre à leurs âmes, remédier à leurs besoins ; sans cela, il est impossible qu’ils puissent apprécier une pleine paix et pleine consolation dans cette vie. [1]

J’ai été privilégié, plus d'une fois, de voir des personnes surmonter d’anciens problèmes et de mauvaises habitudes par l'étude diligente et par l’application de Romains 6. Nous n'avons plus besoin de rester des saints emprisonnés. Une fois que nous prenons conscience que nous avons été unis à Christ dans sa mort et sa résurrection, nous verrons qu'il a ouvert grand la porte de notre délivrance.

Discussion de groupe

  1. Pensez à nouveau à l'illustration du saint emprisonné. Que symbolise la prison ? Quelle est la clé ?
  2. Quel conflit intérieur aurait pu empêcher éventuellement un esclave de réagir à la Proclamation d’Emancipation de Lincoln ? Qu’est-ce qui pourrait empêcher un chrétien de saisir sa liberté en Christ ?
  3. Quelle est la plus grande chose que nous recevrons de Dieu ?
  4. Quelles sont les émotions que les Américains ont éprouvées quand la paix a été annoncée à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale ? Votre paix avec Dieu évoque-t-elle des émotions semblables en vous ?
  5. Selon l'auteur, quel est le plus grand besoin de l'homme ?
  6. Lisez l'histoire de Simon le Pharisien et de la femme pécheresse dans Luc 7 : 36 - 50. Quelle est la principale différence entre ces deux personnes ? Avec laquelle vous vous identifiez-vous le plus dans votre attitude à l’égard de Jésus ?
  7. Etiez-vous affecté par l'histoire de la femme qui a eu un avortement ? Dans quel sens ?
  8. Quelles attitudes ou actions pourraient indiquer qu’une personne a une conscience superficielle du pardon ?
  9. Que signifie être uni à Christ dans sa mort ? Quelles sont les implications ?

Lectures recommandées

Des Hommes Devenus Nouveaux par John R.W. Stott (Grand Rapids, MI : Baker Book House, 1966)
L'Expiation par Léon Morris (Downwers Grove, IL: Presse d'Inter Varsity, 1984)
La Gloire de Christ par Peter Lewis (Chicago, IL: Moody Press, 1997)

Notes

  1. Sinclair Ferguson, Christian Spirituality (La Spiritualité Chrétienne) (Reformed View), (Vue Réformée) p. 58