Le chemin est resserré, mais le Chemin est puissant

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English: The Way Is Hard, But He Is Strong

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« Le chemin est resserré », dit Jésus (Matthieu 7 : 14).

À nos débuts, nous pensions savoir ce que signifie le terme « resserré ». Difficile serait rigoureux, exigeant, épuisant. Lorsque Jésus a déclaré que le chemin était resserré, nous avons répondu avec Jacques et Jean (à défaut de mots, par présomption inexprimée) : « Nous en sommes capables » (Matthieu 20 : 22).

Mais comme Jacques et Jean, nous ne comprenions pas vraiment dans quoi nous nous engagions. Comme des recrues novices, nous pensions comprendre ce qu’était la guerre. La guerre est ardue. La guerre, c’est l’enfer, surtout lorsque nous nous battons contre l’enfer.

Mais nous ne comprenions pas vraiment la guerre de l’enfer jusqu’à ce que nous en fassions l’expérience. Dès lors, l’enfer s’est déchaîné et nous avons découvert que le chaos de la guerre se vit différemment de ce que nous avions étudié.

Les démons ne sont pas galants. Ils sont cruels et dissimulent leur cruauté sous des chevaux de Troie du plaisir et du confort, de la « sagesse » et de la « sécurité », de la flatterie et de la honte. Ils pratiquent la guérilla et l’espionnage. Ils ont recours à la guerre psychologique et à la séduction. Ils se livrent à la guerre biologique et au chantage.

Objectif n° 1 de l’enfer

L’objectif n° 1 de l’enfer est de détruire toute foi en Dieu. Toutes ses stratégies élaborées et toutes ses énergies diaboliques se concentrent sur une seule chose : briser le pouvoir de la parole du Seigneur en sapant notre confiance en elle. L’univers a été créé et est maintenu par la Parole de Dieu (Jean 1 : 3, Hébreux 1 : 3). Par conséquent, si l’enfer veut triompher, il doit briser la puissance de la Parole de Dieu.

Nous nous retrouvons donc à combattre un ennemi qui cherche constamment à falsifier notre perception de la réalité, d’où le caractère surréaliste et parfois effroyable de ce combat. Cela explique pourquoi ce combat est une expérience si surréaliste et parfois horrible.

L’enfer livre une guerre de distorsion. Il cherche à rendre attrayantes les choses les plus dévastatrices. Il cherche à rendre insupportablement ennuyeuses les choses les plus merveilleuses. Il cherche à faire passer les choses les plus dignes de confiance pour des choses peu fiables. Il cherche à faire passer l’unique et véritable fontaine de joie pour un puits aride, et une citerne brisée pour une source de rafraîchissement. L’enfer crée une atmosphère divertissante, même en enfer.

L’enfer mène une guerre de désorientation. Par la tentation, la condamnation, l’intimidation, le découragement, la déception, le doute, la maladie, la faiblesse, la lassitude et tout ce qui fait appel à notre orgueil et à notre honte, les puissances spirituelles du mal cherchent à nous déséquilibrer, à nous rendre confus et à nous faire tourner en rond. En effet, si nous perdons de vue la vérité, nous perdons notre confiance et risquons de perdre notre foi.

L’enfer mène une guerre de suspicion. L’une des choses les plus douloureuses dans cette guerre spirituelle est l’infiltration de l’enfer dans nos relations. Il cherche à corrompre la devise de la confiance au centre des échanges. Les mariages se brisent, les familles se disloquent, les amitiés se rompent, les églises se divisent, les mouvements déraillent à mesure que le péché s’infiltre et que les semences de la suspicion sont disséminées et fécondées. Dans la mêlée, nous perdons facilement de vue l’identité de l’ennemi et finissons par nous battre contre la chair et le sang.

La Parole au-dessus de toutes les puissances terrestres

Jésus avait raison : le chemin est resserré, bien plus resserré, que nous ne le pensions.

Mais Jésus avait raison sur un autre point : « les portes du séjour des morts ne prévaudront pas » (Matthieu 16 : 18). Le chemin est resserré, il est sûr. En effet, le Chemin (Jean 14 : 6) est la Parole (Jean 1 : 1).

Et la Parole est d’une force impénétrable.

Toutes les forces brutales de l’enfer, et toutes les distorsions qu’elles peuvent provoquer, la désorientation qu’elles peuvent causer et la suspicion qu’elles peuvent susciter, ne peuvent tout simplement pas briser la Parole de Dieu. Martin Luther avait raison au sujet du diable : « Une seule petite parole l’abattra. Mais cette Parole n’est pas si petite que cela. », car cette Parole est Dieu lui-même (Jean 1 : 1).

Et la Parole vint détruire les œuvres du diable (1 Jean 3 : 8).

Quel paradoxe ! La Parole de Dieu a détruit les œuvres du diable en étant brisée. Oui, l’enfer s’est déchaîné contre la Parole de Dieu, de Gethsémané au Calvaire, et la Parole fut brisée. Mais elle n’a pas été brisée comme l’enfer l’a voulue. L’enfer a essayé de compromettre la Parole, mais la Parole a tenu bon malgré son brisement. En effet, en étant brisée, la Parole de Dieu a gardé intacte la parole de Dieu, la grande alliance, et la justice cosmique a été maintenue tandis que le Christ devint à la fois « juste, tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3 : 26).

Cette Parole est au-dessus de toutes les puissances terrestres et fracasse les portes de l’enfer.

Le chemin est probablement resserré pour nous. Toutefois, le Chemin se révélera être un enfer pour l’enfer.

La clé de notre clarté face à la distorsion de l’enfer, de notre concentration face à la désorientation de l’enfer et de notre amour persévérant et tolérant face à la suspicion de l’enfer est d’écouter la Parole de Dieu en nous imprégnant des écrits bibliques. La Parole est notre refuge (Psaume 18 : 30), la Parole est notre paix (Actes 10 : 36 ; Philippiens 4 : 7), et la Parole est notre arme (Éphésiens 6 : 17).

N’oublions pas que l’enfer n’en a qu’après une chose : notre foi. Nous devons également nous rappeler que nous vaincrons l’enfer par une seule chose : notre foi (1 Jean 5 : 4). Notre seule et suprême défense contre l’enfer, Jésus l’a résumée en ces termes : « Croyez en Dieu, croyez aussi en moi » (Jean 14 : 1).

C’est pourquoi, aujourd’hui :

Soyez sobres. Veillez ! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer ; résistez-lui, fermes en la foi, et sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui, en Christ, vous a appelés à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous formera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. (1 Pierre 5 : 8-10)