Que dire aux mariés ayant des idées opposées sur la direction de leurs vies ?

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English: What would you say to a couple who feel very differently about the direction their life should take?

© Desiring God

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Par John Piper À Propos de Mariage
Partie de la série : Ask Pastor John

Traduction par Barrack Onyango

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The following is an edited transcript of the audio.

Que dire aux mariés ayant des idées opposées sur la direction de leurs vies ?

D’après le livre d’Ephésiens 5 : 23, et moi-même je suis de la même opinion, le mari est le chef du mariage (« le mari est le chef de la femme »). Or, ce rôle implique la responsabilité, la protection, et la provision de la part du mari. De plus, ces trois aspects sont tacites et catégoriques dans le texte d’Ephésiens. En ce qui concerne la responsabilité, la femme vient dans le mariage dans la connaissance que ce rôle repose sur le mari pendant toute la relation de mariage.

Quand je sortais avec Noëlle avant notre mariage, je lui demandais de temps en temps : « Que dirais-tu si ma vie professionnelle prenait cette direction ? Et si elle prenait la direction opposée ? ». Il est vrai qu’un grand nombre de gens entrent dans le mariage avant que le mari s’installe à une profession quelconque, à un temps où il pourrait y avoir de changements. Pourtant, si vous ne partagez pas mon point de vue biblique sur la responsabilité, vous allez peut-être demander : « Eh bien, nous allons négocier pour arriver à une solution plus ou moins acceptable entre nous deux ».

A mon avis, tous les hommes doivent prendre suffisamment de courage pour demander à leurs fiancées : « Tu seras prête à m’accompagner partout où Dieu m’envoie ? »

En voici le hic. Jésus dit aux hommes : « Aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré Lui-même pour elle ». Il va donc sans dire qu’aucun mari n’aimerait contraindre sa femme à le suivre si elle est contre l’idée. Un chef n’agit pas de cette façon. Jésus ne sera pas d’accord non plus avec une telle action. D’ailleurs, Il ne peut pas nous obliger d’entrer dans le royaume des cieux à l’encontre de notre volonté. Nous avons la liberté de refuser d’entrer (et, de ce, donner la preuve qu’on ne faisait pas partie dès le début du royaume des cieux). Il est évident que Jésus n’agit jamais par contrainte.

Voilà donc le grand problème. Je comprends bien la situation, et j’avoue qu’il n’est pas facile à en trouver de solution.

Supposons donc une situation où l’homme a la plus grande et plus difficile ambition, mais sa femme hésite à l’accepter. Je conseille de la prudence, et je ne dirais jamais : « Elle doit vous obéir. Dites-lui de se soumettre à vous, allez acheter les billets et vendez votre maison ». Ce n’est nullement l’idée qu’avait Jésus d’être le chef. Tout homme intelligent ne doit jamais agir de cette façon pour prouver qu’il est le chef.

Au contraire, il va lui dire : « Je suis convaincu que ceci est un appel de Dieu. Je ne vais pas agir sans précaution. J’aimerais du fond de mon cœur que tu m’accompagnes, et je vais te donner du temps pour en penser. Nous pouvons prier ensemble, et aussi faire tout ce qu’il faut, pour que nous puissions nous engager ensemble à cette vision ».

Je sais que cette approche marche. J’en ai témoigné dans notre église, à une occasion où la femme avait du zèle pour le travail missionnaire, alors que son mari, un homme d’affaires, était convaincu que ceci n’était que de la folie. Mais aujourd’hui, ils sont tous les deux à l’étranger, car il a finalement compris et accepté la vision de sa femme. Cela lui a pris 5 ans, mais elle a exercé de la patience. Bien que l’autorité et la responsabilité reposent sur le mari, cela peut prendre 5 ans pour lui faire comprendre.

La seule occasion où la résistance de la femme peut prendre priorité sur l’opinion du mari dépendra du poids de la conviction de la femme. En même temps, un zèle pour le travail missionnaire ne doit jamais être une raison de recourir au divorcer. Elle ne peut pas dire, par exemple : « Eh bien, je te quitte si tu ne veux pas m’accompagner ». Cela ne fait pas du tout partie du ministère pastoral.

Je conseillerais aux femmes de s’adonner toujours à la prière au soutien de leurs maris. Et aux maris, je leur conseillerais de ne jamais entraîner leurs femmes à l’encontre de leurs volontés, ni de les contraindre à accepter toutes vos décisions. De plus, vous ne devez jamais les dénigrer, ni même ne pas tenir compte de leur intelligence. Il se peut qu’elle comprenne une situation donnée mieux que vous. Faites attention à son opinion, et si nécessaire, lui faire comprendre avec beaucoup d’amour et de patience, votre point de vue de la vision.