Pourquoi suis-je en faveur de la vie?/Que nous disent les clichés ?

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English: Why Pro-Life?/What Do the Pictures Tell Us?

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Par Randy Alcorn À Propos de Avortement
Le chapitre 4 du livre Pourquoi suis-je en faveur de la vie?

Traduction par Marina Bankel N

Ce qui joue le plus en la défaveur d’un enfant dans le ventre de sa mère, c’est le fait qu’il n’y ait aucune fenêtre ouverte sur l’utérus. Son sort est entre les mains de personnes qui ne peuvent le voir. Toutefois, ces dernières années, les choses ont complètement changé.

Le Magazine Time en 2002, et le Newsweek en 2003 ont consacré leur une à d’époustouflants clichés d’écographie représentant des enfants dans le ventre de leurs mères.[1] Le Newsweek a posé la question suivante en couverture : « un fœtus devrait-il avoir des droits? Comment la science est en train de faire évoluer le débat ».

Toute contestation vole en éclat lorsqu'on se retrouve face à un bébé dans le ventre.

LE POUVOIR DE L’ÉCOGRAPHIE

Rebekah Nancarrow a passé une échographie pour la somme de 80 $ à l’Institut Planned Parenthood, mais n’a pas été autorisée à en regarder les images parce que cela « n'aurait pu que rendre la situation plus difficile pour elle ». Perturbée, elle s’en rendue dans un centre de natalité, où elle a gratuitement subi une échographie dont elle a pu observer les images. Elle a déclaré: « si je n’avais pas fait cette écographie, je me serais faite avorter ». Mais cette écographie n’a fait que me confirmer à 100 pour cent qu’il y avait en moi de la vie, et pas juste un mouchoir ou une petite boule.”[2]

Que nous disent les clichés?

D’après Thomas Glessner, “avant l’avènement de la technologie de l'examen échographique, les centres de natalité rapportaient que parmi les femmes envisageant de se faire avorter et qui venaient passer des examens et demander des conseils, environ 20 à 30 pour cent décidaient de garder leur enfant. Avec l’arrivée de l'échographie dans les centres de natalité, ce pourcentage a explosé pour atteindre environ 80 à 90 pour cent.”[3]

Audrey Stout, une infirmière, m’a décrit une échographie qu'elle avait pratiquée. À ce moment précis, le bébé a « ouvert et fermé sa bouche, il a eu le hoquet, et il s’est détendu comme s’il était dans un fauteuil de plage, étirant ses petites jambes. Elle a même levé les mains pour que Maman puisse compter ses petits doigts. La mère était vraisemblablement émue ».

Lorsqu’Audrey a terminé l’écographie, elle a demandé à la mère quels étaient ses projets. « Celle-ci lui a répondu: je vais avoir mon bébé ». Je lui ai demandé si l’échographie lui avait fait changer d'avis, et elle m’a répondu : « Et comment ! J’étais entrée ici pour faire certains examens et ensuite me faire avorter ».[4]

Les centres de natalité qui pratiquent désormais des échographies regorgent de milliers d’histoires comme celle-ci. Certains sites internet publient d’incroyables clichés d’écographies, dont certains montrent clairement le bébé en train de sourire, de bailler, de s’étirer et de dormir.[5]

Pourtant, nombreux sont ceux qui demeurent dans le déni. Un jour que j’ai montré une photo d’un bébé de huit semaines dans le ventre à une pro-avortement, une personne intelligente, diplômée de premier cycle universitaire, elle m'a demandé: « pensez-vous réellement que vous allez pouvoir duper qui que ce soit avec cette photo truquée? »

Je lui ai dit qu’elle pouvait trouver exactement les mêmes clichés dans les manuels de la Faculté de Médecine de l’Université d’Harvard, dans le Life magazine, [6] ou dans le livre de Nilsson,A Child Is Born (Un enfant est né).[7] Elle n’a rien voulu entendre. Pourquoi? Parce qu’elle savait qu’ « il s’agit effectivement d’un enfant sur la photo, et parce que je ne veux pas croire qu’avorter c’est tuer un enfant, je refuse de croire que cette photo est réelle. »

CE QU’INDIQUENT LES RESTES

Un film intitulé “The gift of choice” (le don du choix) affirme qu’il existe « une probabilité » que l’enfant dans le ventre devienne un individu. Mais ce qui reste après un avortement, ce sont certes de minuscules parties humaines, mais qui sont déjà parfaitement formées : bras, jambes et pieds, torse et tête. Les restes physiques indiquent la fin, non pas d’une éventuelle vie, mais d’une vie réelle. Si vous ne croyez pas à cela, examinez les parties qui restent après un avortement.[8] Si cette vue vous insupporte, demandez-vous pourquoi. S’il n’y avait que des mouchoirs, plutôt qu’un enfant démembré, il ne serait pas difficile de regarder, n’est-ce pas ?

Dans son manuel de procédure de la pratique d’un avortement, Le Dr. Warren Hern déclare: « De longs ciseaux mayo courbes pourraient s’avérer nécessaires pour décapiter et démembrer le fœtus ». [9] Pour être décapité, encore faudrait-il avoir une tête, et pour être démembré, encore faudrait-il avoir les parties d’un corps. Des morceaux de chair ou des bouts de mouchoir ne peuvent être ni décapités, ni démembrés.

Pourquoi des personnes habituées aux scènes de meurtres sanguinaires et aux affreuses images d'autopsies diffusées par les fictions télévisées aux heures de grande écoute sont-elles perturbées par des clichés d'avortement? La féministe pro-avortement Naomi Wolf, en parlant des clichés d’avortement, a reconnu que :

Pour de nombreux pro-avortements, les images sont une propagande révoltante. Soyons francs, il y a parmi nous un sentiment que l’horreur des images appartient aux anti-avortement…qu’elle traduit la violence des imaginations qui, à la plus petite occasion, transformeraient notre monde en un monde effrayant de répression. « Les gens comme nous » considèrent de tels instruments comme la pornographie du mouvement anti-avortement. Mais le féminisme, dans ce qu'il a de meilleur, est simplement basé sur la vérité…S’il est vrai que les images de la mort violente d’un fœtus sont un argument puissant entre les mains des anti-avortement lorsqu’il s’agit de créer la polémique dans le débat politique, ces images ne sont en elles-mêmes aucunement polémiques : Il s’agit de faits biologiques. Nous le savons ».[10]

LE DROIT DE RESTER IGNORANT

Lorsqu'un candidat anti-avortement a diffusé à la télé des images représentant des scènes d’avortement, les gens étaient scandalisés. Un reporter pour une édition d’information du soir de la chaîne CBS News a déclaré que le débat sur l’avortement avait atteint un « nouveau sommet d’insipidité ». Curieusement, personne n’a été choqué par le fait que des bébés soient tués…mais seulement par le fait que quelqu’un ait eu l’audace de montrer ces bébés en train d’être tués.

La question que nous devrions nous poser n’est pas « pourquoi les anti-avortement diffusent-ils ces images? » Mais bien « pourquoi devrait-on défendre ce que montrent ces images ? » Le vrai problème de ces photos n’est pas qu’elles sont sanglantes, mais qu’elles prouvent la justesse du point de vue des anti-avortement.

Les photos de bébés dans l’utérus, de même que les clichés d'écographie, n'ont rien d'affreux, mais elles sont belles et fascinantes. Pour autant, les anti-avortement admettent-ils ces images? Non. Les organisations en faveur du droit à l’avortement ont qualifié les clichés d’écographies d’ « arme » entre les mains des anti-avortement.[11] Parfois, des cliniques et des entreprises proposent des clichés d’écographie 3D en temps réel (parfois appelées 4D) où l’on peut voir des bébés sourire, éternuer et bailler. (Voir le cliché d’écographie d’un bébé en quatrième de couverture de ce livret).

Dans un débat PBS, un panéliste a affirmé que les images reflétaient « une préoccupation malsaine pour le bébé ». [12]

Remarquez la terminologie employée: « le bébé ». La technologie de l’écographie démolit le vieil argument des pro-avortements qui consiste à dire que le fœtus « n'est pas un bébé ». Les gens dissent « de quoi parlez-vous? » Bien sûr que c’est un bébé, vous n’avez qu’à regarder ! »

SURMONTER LE DÉNI

L'holocauste était si terrible que des mots seuls ne suffisaient pas à le décrire. Des descriptions des camps de la mort nazis ont longtemps été publiées dans les journaux américains, mais ce n’est que lorsque ces journaux ont commencé à publier les images de personnes assassinées que le public américain s’est enfin réveillé. Sans les images, même aujourd'hui, la plupart d'entre nous ne comprendraient pas ce qu’à été l’holocauste, et auraient même du mal à y croire.

J’ai visité un campus où un groupe d'anti-avortement avait disposé des photos de bébés avortés près de celles des victimes des camps de la mort Nazis, des photos des victimes des champs de la mort et des photos des victimes de l’esclavage aux États-Unis, ainsi que des photos d’autres atrocités. Des signes d’avertissement concernant les photos ont clairement été affichés, donc tous ceux qui regardaient le faisaient par choix. J’ai été témoin de l’effet bouleversant de ces photos sur les étudiants de la faculté, y compris sur ceux qui ne voulaient pas croire à ce qu’ils voyaient.

Les partisans des droits des animaux prétendent que pour faire entendre leur cause, ils doivent montrer des images terribles, telles que celles de bébé phoques tués à coups de massue. S’il l'on peut regarder de telles images, ne peut-on pas regarder des photos d’avortement ? Et si avorter, ce n'est pas tuer des bébés… alors pourquoi ces images sont-elles dérangeantes ?

La solution à l’holocauste a-t-elle été d’interdire les photos écœurantes ? Ou bien la solution a-t-elle été de faire cesser la tuerie?

La solution à l’avortement est-elle de se débarrasser des photos de bébés morts? Ou bien de se débarrasser de ce qui les fait mourir?
  1. Madeline Nash, “Inside the Womb,” (À l’intérieur de l’utérus) Time, 11novembre 2002, 68–77; Debra Rosenberg, “The War Over Fetal Rights,” (La guerre pour les droits du foetus) Newsweek, 9 juin 2003, 40–51.
  2. Mark O’Keefe, “Activists Tout Ultrasound Images to Discourage Abortion,” Newhouse News Service, www.new-house.com/archive/okeefe021903.html, © 2003
  3. Jennifer Kabbany, “Abortion vs. Ultrasound,” (Avortement contre écographie) Washington Times, 29 octobre 2003.
  4. Audrey Stout, Marietta, GA, e-mail adressé à Randy Alcorn, 12 février 2000.
  5. Voir www.logiqlibrary.com/browseAction.cfm?productID=20; www.geddeskeepsake.com/showcase.html; www.clearviewultrasound.com/gallery.asp; firstsightultra¬sound.com/4d_liveSA.htm; www.gemedicalsystems.com/rad/us/4d/virtual.html; to find other images, enter the words ultrasound, images, and unborn into a search engine. (Pour trouver d’autres images, tapez les mots écographie, clichés et enfant dans le ventre dans le moteur de recherche).
  6. Life, Août 1990
  7. Lennart Nilsson, A Child Is Born (Un enfant est né) (New York: Delacorte Press,1977).
  8. Voir www.abortiontv.com/AbortionPictures1.htm.
  9. Warren Hern, “Operative Procedures and Technique,” Abortion Practice (Boulder, CO: Alpenglo Graphics, Inc., 1990), 154
  10. Naomi Wolf, “Our Bodies, Our Souls,” (Nos corps, nos âmes) The New Republic, 16 Octobre 1995; www.epm.org/articles/naomiwolf.html.
  11. Care Net Report, vol. 4, no. 5 novembre 2003, Sterling, VA.
  12. Oregon Public Broadcasting, “To the Contrary,” Maria Echaveste, ancienne membre du gouvernement Clinton, et al, 4 janvier 2004