Pourquoi suis-je en faveur de la vie?/L’enfant à naître fait-il partie du corps de la mère ?

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English: Why Pro-Life?/Is the Unborn Part of the Woman’s Body?

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Par Randy Alcorn À Propos de Avortement
Le chapitre 3 du livre Pourquoi suis-je en faveur de la vie?

Traduction par Marina Bankel N

Comme beaucoup d’autres, le philosophe Mortimer Adler a prétendu que l’enfant dans le ventre de sa mère faisait partie du corps de cette dernière, de la même manière que le bras ou le pied d’un individu est une partie de son organisme vivant. « La décision de tout individu de se faire amputer le bras ou la jambe est une décision qui relève de sa vie privée - le libre choix d’un un individu de faire sa volonté dans tous les domaines de sa vie ne nuit ni à sa prochain, ni au bien-être commun. »[1]

VRAI OU FAUX?

Une partie d’un corps humain se définit par le code génétique commun qu'elle partage avec le reste du corps. Les cellules des amygdales de la mère, de son appendice, de son cœur et de ses poumons ont le même code génétique. L’enfant qui est dans le ventre de sa mère dispose également d’un code génétique, qui est toutefois distinct de celui de sa mère. Chaque cellule de son corps lui appartient exclusivement, étant différente des cellules du corps de sa mère. Son groupe sanguin est bien souvent différent, et une fois sur deux, il n’est pas du même sexe que sa mère.

Si le corps de la femme est le seul à être impliqué dans une grossesse, cela voudrait dire que la mère aurait donc deux nez, quatre jambes, deux séries d’empruntes, deux cerveaux, deux systèmes circulatoires et deux squelettes. Une fois sur deux, elle aurait par ailleurs des organes génitaux masculins. S’il est impossible pour une femme d’avoir des organes génitaux masculins, alors, le garçon qu’elle porte ne peut être une partie de son corps.

Un zygote chinois implanté dans l’utérus d’une suédoise sera toujours chinois et non suédois, parce que son identité est fonction de son code génétique et non du code génétique du corps dans lequel il vit.

Un enfant peut mourir et sa mère vivre, tout comme la mère peut mourir et l’enfant vivre, ce qui prouve bien qu’il s’agit de deux individus distincts.[2]

Lors d’opérations prénatales, le bébé, qui est encore lié à sa mère par le cordon ombilical, est ôté du ventre, mis sous anesthésie, après quoi il est opéré et réintroduit dans le ventre de sa mère. L’enfant, appelé patient, est opéré et dispose de son propre dossier médical, dans lequel sont indiqués son groupe sanguin et ses signes vitaux.

En 1999, un enfant du nom de Samuel Armas atteint de Spina bifida a été opéré alors qu’il était encore dans l’utérus de sa mère. Sa photo, parue dans le Life magazine, a captivé l’attention du monde entier. Alors que le chirurgien était sur le point de recoudre l’incision, Bébé Samuel a fait sortir sa main de l’utérus et a attrapé le doigt du chirurgien. Le journaliste- photographe Michael Clancy a capturé cette scène unique sur une bande. (Voir aussi la photographie primée parue dans le Life Magazine, très similaire, qui représente Sarah Marie Switzer au dos de ce livre). Clancy raconte que « tout d’un coup, un bras entier a surgi de l’ouverture, puis s’est à nouveau glissé à l’intérieur jusqu’à ce qu’on n’aperçoive plus qu’une petite main. Le médecin a réagi en soulevant la main, ce à quoi le bébé a réagi en serrant le doigt du médecin. Comme pour éprouver la force du bébé, le médecin a gentiment agité la petite main. Et Samuel a continué de lui serrer fermement le doigt. J’ai pris la scène en photo! Wow!”[3]

Samuel Armas a été réintroduit dans l’utérus de sa mère, et est venu au monde environ quatre mois plus tard. Comment Clancy a-t-il vécu le fait que Samuel saisisse le doigt du chirurgien ? À cet instant, Clancy est passé de pro-avortement à anti-avortement. Comme il le dit: « deux heures après l'opération, j'étais encore totalement en état de choc... À présent, je sais que l’avortement est une mauvaise chose, une très mauvaise chose. » [4]

Y a t-il quelqu’un qui pense que ce patient saisi de douleurs qui a attrapé le doigt du médecin n’était qu’une simple extension du corps de sa mère ? Peut-on sérieusement avancer qu’une fois replacé dans le ventre de sa mère, il devrait être légal de tuer le même patient à n’importe quel moment pendant les quatre mois précédant sa naissance ?

INCOHÉRENCES À TOUS LES NIVEAUX

À la Faculté de Médecine de Caroline du Sud, si le test d'urine d'une femme enceinte indique une consommation de cocaïne, elle peut être arrêtée pour distribution de drogues à un mineur. De même, dans l’Illinois, une femme enceinte qui consomme des drogues illégales peut être poursuivie pour « octroi de substance réglementée à un mineur ». Ces motifs de condamnation sont une manière explicite de reconnaître que l’enfant qui est encore dans l’utérus est un individu jouissant de droits, et qui mérite d’être protégé, même de sa propre mère.

Cependant, la même femme qui fait l’objet de poursuites et est emprisonnée pour avoir mis en danger son enfant est libre de se faire avorter du même enfant. De nos jours aux États-Unis, il est illégal de faire du mal à l'enfant qu'on porte dans son ventre, mais il est parfaitement légal de le tuer.

Tout établissement autorisé à servir de l’alcool dans l’état de l’Orégon doit afficher cette étiquette :

Si la prise d’alcool par les femmes enceintes nuit aux bébés, que leur fait l’avortement ?

Le Congrès américain a voté à l’unanimité le report de l’application de la peine capitale contre une femme enceinte, renvoyant son exécution après l’accouchement. Tous ces représentants du congrès, même les pro-avortements, savaient qu'un enfant dans le ventre de sa mère est un individu distinct et non responsable des crimes commis par sa mère. Aucune suspension d’exécution n’a été demandée pour les amygdales, le cœur ou les reins de la mère.

De nombreux États ont voté des lois contre l’homicide des fœtus, déclarant que le fait de prendre délibérément la vie d’un enfant avant sa naissance constituait un crime, sauf lorsque la mère en est l'auteur. Ces lois reconnaissent explicitement que les bébés sont des êtres humains. En 2004, le Congrès a voté la « loi sur les enfants à naître victimes de violences », qui stipule qu'une personne qui « tue intentionnellement ou qui tente de tuer un enfant encore dans l’utérus …soit punie…pour avoir intentionnellement tué ou tenté de tuer un être humain. »[5]

Constatez les étranges implications de ce deux poids, deux mesures. Si une femme prévoit de se faire avorter, mais que sur le chemin de la clinique, son bébé est tué alors qu’il est encore dans l’utérus, celui qui a tué le bébé sera poursuivi pour meurtre. Mais si aucun meurtre n’a lieu, une heure plus tard, le médecin recevra de l’argent pour procéder à un meurtre légal et tuer ce même bébé (d’une certaine manière, c’est probablement plus horrible).

Pour l’enfant, quelle différence cela fait-il de savoir qui l’a tué ?

UNE LEÇON DE LOUISE BROWN

Être à l’intérieur de quelque chose est différent de faire partie de cette chose. (Une voiture ne fait pas partie d’un garage parce qu’elle y est stationnée). Louise Brown, le premier bébé éprouvette, a été conçue par l’union d'un spermatozoïde et d'une ovule dans une boîte de Pétri. Est-elle devenue une partie de sa mère lorsqu’elle a été placée dans l’utérus de celle-ci ? Pas plus qu’elle n'était une partie de la boîte de Pétri lorsqu'elle y vivait.

Les êtres humains ne devraient pas subir de discriminations en raison de leur lieu de résidence. Le fait pour un bébé de naître ne fait pas de lui une personne autre que celle qu’il était avant la naissance. Il n’y a aucun phénomène magique qui modifie la nature d’un enfant lorsqu’il se déplace de quelques centimètres, passant de l’intérieur à l’extérieur du ventre de sa mère.

  1. Mortimer J. Adler, Haves Without Have-Nots: Essays for the 21st Century on Democracy and Socialism (New York: MacMillan, 1991), 210.
  2. “Brain-Dead Woman Gives Birth,” The Oregonian, 31 July 1987.
  3. See www.michaelclancy.com/story.html.
  4. Chuck Colson, “Life-and-Death Decisions: Praying for the Supremes,” BreakPoint Commentary #000425, 25 April 2000.
  5. HR 1997 was passed by a Senate roll call vote of 61-38,March 25, 2004.