Lorsqu’Il y a une Crise à Noël
De Livres et Prédications Bibliques.
Traduction par Patrick Essiangne
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Par Noël Piper
À Propos de Souffrances
Un mois de novembre, une de mes amies a presque perdu son enfant. À Noël, la crise était passée, cependant elles n’étaient toujours pas sûres des conséquences à long terme. Elle m’a envoyé un e-mail à la mi-décembre, au cours de la saison qui, avant cela, avait toujours été sa préférée :
Curieusement, je trouve Noël difficile. Je haïs un peu toutes ces célébrations ; quelquefois, j’ai envie de crier : vous ne savez pas que mon bébé aurait pu mourir ?!
Dans le même temps, je suis très reconnaissante qu’elle soit vivante et très consciente qu’elle ne l’aurait peut-être pas été. On pourrait ainsi penser que je serais vraiment, vraiment heureuse ! Sur le plan spirituel, Noël n’a pas beaucoup de sens pour moi cette année, d’une façon ou d’une autre. J’ai un peu l’impression que Dieu et moi sommes en voyage ensemble, que nous voyons et faisons beaucoup de choses, toutefois que nous ne restons sûrement pas quelque part pendant une longue période.
Si vous portez un fardeau difficile, il peut peser encore plus lourd quand vous regardez autour de vous toute l’excitation des vacances. Il peut sembler que tout le monde est joyeux, sauf vous.
Peut-être vous demandez-vous comment vous pouvez célébrer lorsque vous vous sentez si engourdi. Puis-je vous inviter à regarder par-dessus mon épaule la lettre que j'ai écrite à mon ami ? Je prie afin qu'elle puisse vous encourager.
Il n'est pas du tout surprenant que Noël soit dur pour toi cette année. La raison de Noël est la même qu'avant, et rien n'est plus fondamental à nos vies que l'incarnation.
Ce qui est différent pour vous, je suppose, c'est que les traditions que nous entourons autour du 25 décembre afin de le rendre différent des autres jours, ces traditions et activités ne vous sont rien cette année. En fait, la pensée de ces traditions pèse vraisemblablement comme un morceau de plomb dans votre ventre. Et donc !
Les arbres ne sont rien. Les fêtes ne sont rien. Les lumières ne sont rien. La musique n'est rien.
Seul le Christ est important. Il est l’unique raison pour laquelle vous pouvez, en quelque sorte marcher avec Dieu, pour que vous puissiez avoir quelque chose à voir avec Dieu.
Seul Jésus est important. Accrochez-vous à cela. Une fois, j'ai dit à quelqu'un dans des circonstances difficiles : « Tiens bon. » Mais elle m'a corrigée : « Je ne tiens pas juste bon. J'essaie de m'accrocher à Jésus. »
Alors, s'il vous plaît, rester accroché à Jésus.
Quelquefois, lorsque tout va bien, nous oublions trop aisément que nous n'avons qu'une seule force sûre, immuable et fiable : Jésus, qui était jadis un bébé, et qui est toujours et pour toujours Dieu. C'est ce qui nous tient et nous maintient, que nous puissions ou non effectuer nos traditions.
Puissent nos décorations, nos cadeaux et nos fêtes - ou leur absence - ne jamais nous empêcher de le voir, cependant toujours nous orienter vers lui.
Adaptation du livre de Noel Piper, Treasuring God in Our Traditions et communiqué dans le numéro du 3 décembre 2003 du Minnesota Christian Chronicle.