La Préparation au Mariage: Une Aide Pour les Couples Chrétiens/ Le But Suprême : Le Mariage Vécu Pour la Gloire de Dieu

De Livres et Prédications Bibliques.

Le sujet de ce chapitre est « Le Mariage vécu pour la gloire de Dieu. » Le mot décisif pour ce sujet est le mot « pour ». « Le mariage vécu pour la gloire de Dieu. » Le sujet n’est pas : « la gloire de Dieu pour la vie du mariage. » Ni « le mariage vécu par la gloire de Dieu. » Mais bien : « le mariage vécu pour la gloire de Dieu. »

Ce petit mot « pour » veut dire qu’il y a là un ordre prioritaire. Il y a un ordre ultime. L’ordre est banal : Dieu est ultime et le mariage ne l’est pas. Dieu est la réalité des plus importantes alors que le mariage est moins important-bien moins important, infiniment moins important même.

Le mariage existe pour amplifier la vérité, la beauté et la grandeur de Dieu ; Dieu n’existe pas pour amplifier le mariage. Et tant que cet ordre n’est pas clair et estimé, vu ainsi et apprécié en tant que tel, le mariage ne sera pas perçu comme une révélation de la gloire de Dieu mais bien comme une rivalité à la gloire de Dieu.

Je prends le titre de ce chapitre, « mariage vécu pour la gloire de Dieu » comme une réponse à la question : Pourquoi le mariage ? Pourquoi y a-t-il mariage ? Pourquoi le mariage existe-t-il ? Pourquoi vivons-nous en communautés de mariage ?

Ce qui veut dire que ma question fait partie d’une plus grande question : Pourquoi l’existence ? Pourquoi existez-vous ? Pourquoi le sexe existe-t-il ? Pourquoi y a-t-il une terre, le soleil, la lune et les étoiles ? Pourquoi les animaux, les plantes, les océans, les montagnes, les atomes et les galaxies existent-ils ?

La réponse à toutes ces questions y compris à celle au sujet de ce qu’est le mariage est la suivante : Tout existe pour la gloire de Dieu. Ainsi ils existent afin d’exalter la vérité, la valeur, la beauté et la grandeur de Dieu. Non pas comme un microscope magnifie mais bien comme le fait un télescope.

Les microscopes magnifient par le biais d’un agrandissement des petites choses alors que les télescopes magnifient en rendant des choses aux dimensions démesurées en une réalité palpable. Les microscopes rendent l’apparence de la taille loin de la réalité alors que les télescopes rendent l’apparence de la taille palpable, proche de la réalité.

Lorsque j’écris que toutes choses existent pour magnifier la vérité, la valeur, la beauté et la grandeur de Dieu, je veux dire par là que toutes choses- et le mariage en particulier-existent afin de mouvoir l’apparition de Dieu dans l’esprit des gens vers la Réalité. Dieu est d’une grandeur inimaginable, d’une valeur infinie et d’une beauté sans pareille. « L’Eternel est grand et très digne de louanges, sa grandeur est insondable ». (Ps 145.3). Tout ce qui existe a pour but d’amplifier cette Réalité. Dieu s’exclame à travers la parole du prophète Esaïe : « fais revenir mes fils des pays éloignés, fais revenir mes filles des confins de la terre, oui, tous ceux qui portent mon nom et que j’ai créés pour ma gloire » (Esaïe 43.6-7). Nous avons donc été créés pour la gloire de Dieu. Paul de même conclut les onze premiers chapitres de sa fameuse lettre aux Romains en exaltant Dieu en tant que source et fin de toutes choses : « En effet, tout vient de lui, tout subsiste par lui et pour lui. A lui soit la gloire à jamais ! Amen.» (Romains 11.36). Cela devient encore plus clair dans son épître aux Colossiens 1.16 où il écrit : « Car c’est (en Christ) qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre…oui, par lui et pour lui tout a été créé. »

Malheur à nous si nous pensons une seule seconde que « pour lui » veut dire « pour Ses besoins », ou « pour Son bienfait », ou « pour Son amélioration. » Paul est très explicite dans le passage des Actes 17.25 que Dieu n’a « pas besoin non plus d’être servi par des mains humaines, comme s’il lui manquait quelque chose. Au contraire, c’est lui qui donne à tous les peuples pour qu’ils habitent toute la surface de la terre; » Non le terme « pour sa gloire » et « pour lui » veut dire «  pour l’affichage de Sa gloire » ou « pour la manifestation de Sa gloire » ou « pour l’étalage de Sa gloire » ou « pour l’amplification de Sa gloire ».

Il est de notre devoir de laisser tout cela s’infiltrer en nous. Il était une fois Dieu et seulement Dieu. L’univers est Sa création. Elle n’est pas coexistante avec Dieu. Elle n’est pas Dieu. « Au commencement était celui qui est la Parole de Dieu. Il était avec Dieu, il était lui-même Dieu…tout a été créé par lui (Jean 1 :1, 3). Toutes choses, tout ce qui n’est pas Dieu ont été créées par Dieu. Donc il était une fois Dieu tout seul.

Donc Dieu est une Réalité absolue. Nous, nous ne le sommes pas. L’univers ne l’est pas. Le mariage ne l’est pas. Nous sommes une dérivée. L’univers est d’importance secondaire, non pas primaire. La race humaine n’est pas l’ultime réalité, ni l’ultime valeur, ni la mesure du bien et du mal ou de ce qui est beau. Dieu l’est. Dieu est l’ultime absolu dans l’existence. Le reste vient de Lui, par Lui et pour Lui.

Voilà le début d’une compréhension de la notion de mariage. Si nous ne comprenons pas cela, tout ira mal. Et si nous comprenons cela, dans nos cœurs et dans nos têtes, alors le mariage sera transformé par cela. Le mariage pourra alors devenir ce à quoi Dieu l’a créé. Devenir ainsi une démonstration de la vérité, de la valeur, de la beauté et de la grandeur de Dieu.

Ceci aboutit donc à une conclusion très simple-si simple et pourtant de portée si énorme. Si nous voulons voir le mariage tenir la place dans le monde et dans l’église qu’il est supposé avoir, c’est-à-dire que le mariage glorifie la vérité, la valeur, la beauté et la grandeur de Dieu, nous devons enseigner et prêcher moins au sujet du mariage et plus au sujet de Dieu.

Aujourd’hui la plupart de nos jeunes gens n’apportent pas une grande vision de Dieu au cours de leurs fréquentations et de leur mariage- ils ne savent pas qui est Dieu, à quoi il ressemble, ou comment il agit. Il n’existe pratiquement pas de vision de Dieu dans le monde. Il ne figure même pas sur la liste des invités. Il est tout simplement omis. Et dans l’église, la vue de Dieu que les jeunes couples amènent dans leur relation est si petite au lieu de si grande, si marginale au lieu de si centrale, si vague au lieu de si claire, si impuissante au lieu de si déterminante, si manquant d’inspiration au lieu d’éblouissante que lorsqu’ils se marient, l’idée même de vivre leur mariage à la gloire de Dieu n’a pas de sens et reste sans substance.

Que voudrait dire la « gloire de Dieu » pour une jeune femme ou son époux qui ne passent pas de temps ni pensent à connaître la gloire de Dieu, ou bien même la gloire de Jésus-Christ, Son Fils divin….

• La gloire de Son éternité qui voudrait faire éclater notre pensée avec la notion infinie que Dieu n’a jamais eu de début et qu’il a toujours été ;
• La gloire de Sa connaissance qui rend la Bibliothèque Nationale telle une boîte d’allumettes et les physiques quantiques comme un jeu d’enfant ;
• La gloire de Sa sagesse qui n’a jamais été et ne sera jamais conseillée par les hommes ;
• La gloire de Son autorité sur le ciel, la terre et l’enfer, sans la permission duquel ni homme ni démon ne peuvent bouger d’un centimètre ;
• La gloire de Sa providence sans laquelle ni un oiseau ne peut tomber au sol ou un seul cheveu blanchir ;
• La gloire de Sa parole qui soutient l’univers et garde tous les atomes et les molécules ensemble ;
• La gloire de Sa puissance à marcher sur les eaux, guérir les lépreux et les boiteux, ouvrir les yeux des aveugles et les oreilles des sourds, calmer les tempêtes d’une parole et ressusciter les morts ;
• La gloire de Sa pureté à ne jamais pécher, avoir un mauvais état d’esprit ou une pensée néfaste ;
• La gloire de Sa fiabilité à ne jamais casser Ses promesses ou changer d’avis ;
• La gloire de Sa justice à reposer tous les comptes moraux de l’univers soit sur la croix ou en enfer ;
• La gloire de Sa patience à endurer notre densité siècle après siècle ;
• La gloire de Sa souveraine obéissance tel celle d’un esclave à embrasser l’extrême douleur de la croix volontairement ;
• La gloire de Sa colère qui un jour causera les gens d’en appeler aux rochers et aux montagnes de tomber sur eux ;
• La gloire de Sa grâce qui justifie les impies et
• La gloire de Son amour qui meurt pour nous alors que nous étions pécheurs.

Comment les gens vont-ils vivre leurs vies afin que leurs mariages démontrent la vérité, la valeur, la beauté et la grandeur de Sa gloire alors qu’ils ne dépensent aucune énergie ou de temps à connaître ou bien à admirer cette gloire ?

Ainsi comprenez pourquoi au cours des trente dernières années de mon ministère pastoral, j’en suis venu à définir le but de ma mission et celle de notre église en des termes très simples à savoir que : j’existe, nous existons, afin de disséminer la suprématie de Dieu sur toutes choses pour la joie de tous les peuples. Voilà notre définition du problème. Tant qu’il n’y aura pas de passion pour la suprématie et la gloire de Dieu au cœur des couples mariés, le mariage ne sera pas vécu pour la gloire de Dieu.

Et il n’y aura pas de passion pour la suprématie de la gloire de Dieu au cœur des couples mariés tant que Dieu lui-même, dans Ses gloires nombreuses, sera connu. Et Dieu ne sera pas connu dans toutes Ses gloires tant que les pasteurs et les enseignants parlent de Lui inlassablement, constamment, profondément, bibliquement, fidèlement, de façons distinguées, minutieusement et avec passion. Le mariage vécu à la gloire de Dieu sera le fruit d’églises imprégnées de la gloire de Dieu.

Donc, je le répète, si nous voulons que le mariage rende gloire à la vérité, la valeur, la beauté et la grandeur de Dieu, nous devons enseigner et prêcher moins sur le mariage et plus sur Dieu. Non pas que nous prêchons trop sur le mariage, mais bien que nous prêchons trop peu sur Dieu. Dieu n’est simplement pas, de façons magnifiques, central à la plupart de nos vies. Il n’est pas le soleil autour desquelles les planètes de nos vies quotidiennes sont maintenues en orbite et trouvent leur propre place donnée par Dieu. Il est plutôt comme la lune qui croît et décroît et où l’on peut passer de nombreuses nuits sans penser à Lui.

Pour la plupart de nos gens, Dieu est marginal et des centaines de choses prennent Sa place. De penser que les mariages pourraient être vécus pour Sa gloire juste en enseignant les dynamismes des relations alors que la gloire de Dieu est si périphérique est comme d’attendre que l’œil humain puisse glorifier les étoiles sans regarder le ciel la nuit ou sans avoir jamais acheté un télescope.

De connaître Dieu, de le chérir et de donner valeur à la gloire de Dieu au-dessus de toutes choses, y compris votre époux (se), est la clé pour vivre un mariage à la gloire de Dieu. C’est vrai pour le mariage ainsi que pour toute autre relation : Dieu est glorifié le plus en nous lorsque nous sommes le plus satisfaits en Lui.

Voici une clé qui ouvre des milliers de portes. Une satisfaction supérieure en Dieu au-dessus de toutes choses terrestres y compris votre époux (se), votre santé et votre propre vie (Psaume 63.4 : car ton amour vaut bien mieux que la vie) est la source d’une longue souffrance sans laquelle les maris ne peuvent aimer comme le Christ et les épouses ne peuvent suivre comme l’épouse du Christ, c’est-à-dire l’église. Les versets de la lettre aux Ephésiens 5.22-25 mettent en évidence que les maris prennent leurs exemples de direction et d’amour du Christ et les épouses prennent leurs exemples de soumission et d’amour de la part de la dévotion de l’église pour qui Il est mort. Et ces deux gestes complémentaires d’amour- la direction et la soumission-sont insoutenables pour la gloire de Dieu sans une satisfaction supérieure dans tout ce qu’est Dieu pour nous en Christ.

Laissez-moi vous dire cela de nouveau d’une autre façon. Il existe deux niveaux où la gloire de Dieu peut briller à travers un mariage Chrétien : l’un est structurel lorsque les deux époux remplissent les rôles que Dieu leur a donné : l’homme en tant que leader tout comme le Christ et la femme en tant que partisane, soumise à cette forme de direction. Lorsque ces deux rôles sont vécus de cette sorte, la gloire de l’amour de Dieu en Christ est mise en exposition devant le monde.

Mais il y a un autre niveau à plus grand fondement encore où la gloire de Dieu doit briller si ces rôles doivent être maintenus comme Dieu l’a conçu. La force et l’impulsion à persévérer à travers le déni de soi et la mort quotidienne, mensuelle et annuelle demandée pour l’amour d’une femme imparfaite et de respecter un homme imparfait lui aussi doit provenir d’une satisfaction supérieure en Dieu capable de donner espoir et de soutenir l’âme. Je ne crois pas que l’amour que nous avons pour nos femmes ou elles pour nous rendra gloire à Dieu sans qu’il coule d’un cœur ayant plus grand plaisir en Dieu qu’au mariage.

Le mariage sera préservé et formé pour la gloire de Dieu lorsque la gloire de Dieu est plus précieuse pour nous que ne l’est notre mariage. Lorsque nous pouvons dire avec l’apôtre Paul (Philippiens 3.8) « tout ce en quoi je pourrais me confier, je le considère comme une perte à cause de ce bien suprême : la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur ». Lorsque nous pouvons dire cela quant au mariage, quant à notre époux ou notre épouse, alors le mariage sera vécu à la gloire de Dieu. Je ferme ce chapitre en disant cela une fois de plus en incorporant ici-bas un poème que j’ai écrit pour mon fils le jour de son mariage.

Aime-la plus et aime-la moins
Pour Karsten Luke Piper
lors de son mariage à
Rochelle Ann Orvis
le 29 Mai 1995
Le Dieu, que nous avons aimé et en qui nous avons vécu,
Qui a été notre rocher ces vingt-deux dernières années
Avec toi, nous demande en cette heure-ci, mis à part nos larmes,
De nous séparer de toi. « C’est pourquoi un homm
e se séparera de son père et de sa mère et s’attachera
à sa femme, et les deux ne feront plus qu’un».
Voilà la parole de Dieu aujourd’hui et nous avons plaisir à obéir
Car Dieu t’a donné une épouse répondant à toutes les prières
Que nous lui avons demandé pendant plus de vingt ans pour toi
Avant même de connaitre son nom.

Maintenant tu me demandes d’écrire un poème-chose bien risquée
Car tu sais bien que je suis plus prêcheur que poète ou artiste
Je ressens cependant beaucoup d’honneur par ta bravoure
Je m’y oblige et ne m’attarde pas trop aux restrictions imposées
Par ces rimes en pair et ces lignes cadencées.
Elles sont de vieilles amies. Elles aiment que je leur demande service à nouveau.
D’arranger nos sentiments en forme, de les garder au chaud, bien douillettes
Ainsi nous nous sommes rencontrées récemment
Et nous avons mis le flot d’amour, de dévotion et de conseil d’un cœur de père
A couler selon les règles de l’art
Voici donc une part de ce torrent, mon fils,
Un poème-sermon, le thème duquel est
Une double règle d’amour qui surprend
Une doctrine au cœur d’un paradoxe :
Si tu veux maintenant bénir ta femme
Aime la plus et aime la moins.

Si dans les années à venir, par une étrange providence de Dieu
Tu venais à jouir des richesses de cet âge
Et si, sans douleur, tu te glisses sur l’estrade aux côtés de ta femme,
Sois bien sûr de l’aimer dans la santé plus que dans la richesse

Et si ta vie est tissée de mille amitiés
Et que tu te tapisses une étoffe festive
De tes douces affections, grandes et petites,
N’oublie pas, même si cela te déchire,
De l’aimer, de l’aimer plus que tous tes amis.

Et s’il vient un moment lorsque tu es éreinté
Et que ta pitié te souffle à bas mots :
« Viens, viens te reposer avec moi, prends ta liberté »
Souviens-toi, ta femme surpasse tout cela
Aime-la, aime-la plus que tout.

Lorsque le lit de ton mariage reste pur
Et qu’il n’y a pas l’ombre d’un leurre
De concupiscence que pour ta femme,
Que tout est rose dans ta vie
Un secret garde le tout
Va l’aimer, aime-la plus que le sexe.

Si tes goûts deviennent plus raffinés
Que tu sois attiré par ce que la pensée de l’homme puisse accomplir
Et ébloui par ses arts,
Souviens-toi du « pourquoi » tout ce travail
Existe dans le cœur
Aime-la, aime-la plus que l’art.

Si ton art à toi devient un jour celui sur lequel
Tous se penchent, digne de respect
Dont les ventes excèdent tes rêves les plus fous
Fais attention aux dangers d’une réputation
Aime-la, aime-la plus qu’une réputation.

Si à ta surprise, non la mienne,
Dieu t’appelle par une étrange condition
A risquer ta vie pour une grande cause
Ne laisse pas la peur ou l’amour te faire hésiter
Et lorsque tu fais face à la mort
Aime-la, aime-la plus que le souffle.

Oui, aime-la, aime-la plus que la vie
Aime la femme appelée ton épouse
Aime-la comme ton meilleur bien terrestre.
Ne va pas au-delà. Mais à moins que ton amour
Ne devienne la parade d’un bouffon
Aime-la moins que Dieu.

Cela n’est pas sage ou bon d’appeler une idole
De noms doux et de s’agenouiller, en parfaite humilité
Devant une apparence de ton Dieu.
Adore, au-dessus de tout bien-aimé sur terre
Dieu seul qui lui donne sa valeur
Et elle saura en deuxième place
Que ton grand amour est aussi grâce
Et que tes hautes affections découlent
Maintenant d’un vœu sous ces promesses
Faites auparavant par Dieu à toi. Elles ne seront pas effacées
Car enracinées auprès de la source de la joie céleste
Que tu estimes et chéries plus que le souffle et la vie
Que tu puisses les offrir à ta femme.

Le plus grand cadeau que tu puisses faire à ta femme
Est d’adorer Dieu au-dessus de sa vie
Et maintenant je te demande de bénir :
Va l’aimer plus en l’aimant moins.