Il n’y a pas de plus grande satisfaction

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English: There is No Greater Satisfaction

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En Savoir Plus (English).

Par John Piper À Propos de Les Missions

Traduction par Anthony Salvaing

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Le devoir c’est bien, mais le plaisir c’est mieux. Imaginez moi offrir une douzaine de roses à la ma femme le jour de notre anniversaire. Je lui les tends sur le pas de la porte ; elle sourit puis me dit : « Oh Johnny, elles sont magnifiques, pourquoi me les offre-tu ? » Imaginez que je lève la main, et que d’un geste nonchalant je lui réponde, « C’est mon devoir ».

Est-ce que c’est faux ? Le devoir est-il une mauvaise chose ? Non, ce n’est pas le cas. Mais il ne vous emmène pas bien loin. Si vous voulez de la romance, le devoir ne vous y amènera pas. La bonne réponse que je devrais donner à mon épouse serait plutôt : « Je n’ai pas pu m’en empêcher. Mon bonheur a échappé à mon contrôle. En fait, pour faire que ce jour soit parfait pour moi, j’aimerais beaucoup que nous sortions ce soir. »

La chose incroyable dans cette réponse est qu’elle permet deux choses que la plupart des gens pensent qu’il est impossible de faire en même temps. Cela me permet d’exprimer mon bonheur et fait mon épouse se sentir honorée. Beaucoup de gens pensent que si l’on fait quelque chose parce que cela nous rends heureux, alors nous ne pouvons faire honneur aux autres. Mais c’est tout à fait possible ! Pourquoi cela ? Parce que trouver plaisir en quelqu’un est un très beau compliment. Si vous trouvez plaisir en quelqu’un, deux choses incroyables se produisent : Vous éprouvez de la joie, les autres reçoivent la gloire. Le plaisir est la mesure de votre trésor.

C’est un aperçu révolutionnaire par rapport à Dieu. Voilà ce que cela veut dire : C’est lorsque vous êtes le plus satisfait en Dieu qu’Il est le plus glorifié. Cette découverte change radicalement la vie. Cela veut dire que rechercher la gloire Dieu et rechercher votre joie en même ne sont pas incompatibles. En fait, la gloire de Dieu et votre joie ne font qu’un.

Le but ultime de l’homme est de glorifier Dieu DE PART une délectation éternelle de Lui. Ne pas se délecter de l’argent, du confort, du prestige, du pouvoir ou des accomplissements, mais se délecter en LUI, Dieu ! Toutes bonnes choses servant les intérêts de Dieu doivent être source de plaisir pour nous. Comme le pria Saint Augustin, « Celui qui aime toute choses en toi n’aime pas beaucoup, s’il n’aime pas toutes choses pour tes intérêts. » La Bible commande : « Fais de l'Éternel tes délices, » (Psaume 37 :4), ce qui est une autre manière de dire, « faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 :31). C’est lorsque vous êtes le plus satisfait en Dieu qu’Il est le plus glorifié.

En effet, la passion la plus ardente dans le cœur de Dieu est d’être glorifiée. Il nous a créé pour Sa gloire (Esaïe 43 :7) ; Il appelle Israël à être Son peuple pour Sa gloire (Esaïe 49 :3) ; Jésus vécu (Jean 17 :4) et mourut (Jean 12 : 27-28 ; Romains 3 : 25-26), et ressuscita (Romains 6 :4) puis régna (Philippiens 2 :11) pour la gloire de Dieu ; Il nous a choisi avant la fondation du monde (Ephésiens 1 : 4-6) ; Il nous pardonne pour Sa gloire (Psaume 25 :11 ; Esaïe 43 :25) ; Il agit à travers nous pour Sa gloire (1 Pierre 4 :11) ; Il nous appelle à faire toutes choses pour Sa gloire (1 Corinthiens 10 :31) ; et Son but est de faire que la terre soit recouverte de la connaissance de Sa gloire de la même manière que les eaux recouvrent la mer (Habaquq 2 :14), et que dans l’âge à venir la gloire du Seigneur seule sera la fabuleuse lumière des jours sans fin (Apocalypse 21 :23).

Si la gloire de Dieu est la passion la plus intense dans Son cœur, alors elle devrait également l’être pour nous. Et si Dieu est le plus glorifié en nous quand nous sommes le plus satisfait en Lui, alors nous ne devrions épargner aucun effort afin de maximiser notre joie en Lui. Cependant, où est-ce que nous pouvons le maximum de joie ? Eh bien, nous l’avons déjà dit : en Dieu ! Oui, mais là encore, nous pouvons faire un effort très subtile mais dévastatrice. Soyez prudent.

Il y a quelque chose à propos de la nature de la vraie joie qui nous laisse sans repos. Elle coute cher de par sa nature. Elle veut s’exprimer. Imaginez-moi au tournoi de football de mon fils et que tout le monde me dise, « Vous avez l’autorisation de ressentir tout le plaisir de vous voulez dans la performance de votre fils, mais vous n’avez pas le droit de l’exprimer, ni verbalement ni physiquement. » Est-ce que ma joie serait complète ? Non. Il y a quelque chose à propos de la joie qui s’accomplit quand elle s’exprime. La joie est plus grande quand elle s’exprime. La joie augmente quand elle s’étend aux autres. Ma reconnaissance devient plus grande lorsque qu’elle devient la vôtre.

Cela signifie que la quête humaine de la joie conduit directement au cœur missionnaire de Dieu. Vous pouvez déjà le voir. Mais laissez-moi résumer : Dieu est une fontaine de joie car il est glorieux à un point aveuglant, qu’il est infiniment digne, d’une beauté à briser le cœur, d’un pouvoir phénoménal, d’une sagesse insondable, d’un savoir sans limite, d’une tendre clémence, d’une colère redoutable, ainsi que la source et la fondation de toute vérité, de toute bonté et de toute beauté. Quand voyons qui Il est réellement et que nous détournons des, « citernes crevassées, Qui ne retiennent pas l'eau. » (Jérémie 2 :13), alors nous trouvons, « une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1 :8).

Mais cette joie, comme toute joie, veut s’exprimer. Elle veut s’étendre. Si elle ne s’étend pas et qu’elle ne déborde pas, elle commence à stagner. Il y a quelque chose concernant Dieu qui ne peut être amassé. Et amasser la joie en Dieu est la perdre, et la perdre déshonore Dieu — tout comme mon épouse serait déshonorée si je lui disais : « Ce n’est que mon devoir », au lieu de lui dire, « C’est mon plaisir ». C’est lorsque vous êtes le plus satisfait en Dieu qu’Il est le plus glorifié.

De ce fait notre joie doit sortir — pour l’amour de Dieu et pour le nôtre. Dieu veux que Sa gloire soit reflétée dans la joie des personnes rachetées de chaque tribu, de chaque langue, et de chaque nation (Apocalypse 7 :9). Il veut une louange mondiale. Donc, l’évangélisation du monde est le chemin qui conduit à un maximum de joie et à un maximum d’adoration.

Les missions ne sont pas le but ultime de l’Eglise, c’est la gloire de Dieu qui l’est, car cela est le but ultime de Dieu. Le but final de toutes choses est que Dieu soit adoré d’une brulante affection par des personnes rachetées de chaque tribu, de chaque langue, et de chaque nation (Apocalypse 7 :9).

Les missions existent car l’adoration n’existe pas. Quand le royaume finalement arrivera dans la gloire, les missions cesseront. Les missions sont pénultièmes au Royaume ; l’adoration est ultime. Si nous oublions cela et que nous renversons leurs rôles, la passion et le pouvoir des deux diminuent.

J. Campbell White, le secrétaire du Laymen’s Missionary movement écrivit en 1909 :

La plupart des hommes ne sont pas satisfait par ce qui ressort de leur vie. Rien ne peut pleinement satisfaire la vie du Christ en ses disciples à part l’adoption de la volonté du Christ envers le monde dans lequel il vient afin de le racheter. La célébrité, le plaisir et les richesses ne sont que des bogues et des cendres en contraste avec la joie sans limite et infinie de travailler avec Dieu à l’accomplissement de Ses plans éternels. Les hommes qui mettent tout dans l’entreprise du Christ parviennent à extraire de la vie sa douceur et des récompenses sans prix.

Ceci est virtuellement le témoignage de tous les grands missionnaires dans l’histoire de l’Eglise. Déverser les vies leur a justement ramené leurs vies. Ils ont prouvés, encore et toujours, les mots du Seigneur, « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera » (Marc 8 :35). En d’autres mots, la joie en Dieu grandi quand nous l’étendons aux autres. Jésus dit à Pierre : « Je vous le dis en vérité, il n'est personne qui, ayant quitté, à cause de moi et à cause de la bonne nouvelle, sa maison, ou ses frères, ou ses sœurs, ou sa mère, ou son père, ou ses enfants, ou ses terres, (30) ne reçoive au centuple, présentement dans ce siècle-ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. » (Marc 10 ; 29-30). Vous ne pouvez pas ne pas assez donner à Dieu.

Le 4 décembre 1857, le grand pionner missionnaire en Afrique David Livingstone fit un appel émouvant aux étudiants de l’université de Cambridge, exposant ce qu’il a appris à propos de ces mots de Jésus au cours des ans :

En ce qui me concerne, je n’ai jamais cessé de me réjouir du fait que Dieu m’ai désigné pour une telle tâche. Les gens parlent du sacrifice que j’ai fait en passant tant d’années de ma vie en Afrique … Est-ce qu’une chose qui vous récompense par une activité saine, la conscience de faire le bien, la paix de l’esprit et qui apporte l’espoir d’une glorieuse destinée dans les cieux, cette chose est-elle vraiment un sacrifice ? Cela n’est pas, en fait, un sacrifice. Il s’agirait plutôt d’un privilège. L’anxiété, la maladie, la souffrance ou le danger, de temps en temps, ainsi que l’absence de certain conforts et avantages de cette vie peuvent nous arrêter un moment et faire douter l’esprit, faire sombrer l’âme ; mais cela ne dure qu’un moment. Tout cela n’est rien comparé à la gloire qui sera révélée en nous et pour nous. Je n’ai jamais fait de sacrifice.

En disant cela, Livingstone fit à son Dieu l’offrande la plus agréable possible. Ce n’était pas juste son devoir. C’était un profond délice—au-delà de ce que le monde peut offrir. Dieu était glorifié en lui car il était satisfait en Dieu. Cette satisfaction ne s’est pas accomplie par une vie confortable en Angleterre, mais pas une vision grandiose : donner des années de sa vie et sa joie en dehors des frontières.

C’est cela. C’est la motivation la plus profonde, la plus centrée sur Dieu. Mon cœur bat plus vite quand je pense à cela. O, que Dieu nous donne des yeux pour voir où la véritable satisfaction peut être trouvée — dans la gloire de Dieu.