Quand je parle à mes larmes

De Livres et Prédications Bibliques.

Version du 8 janvier 2018 à 20:42 par Pcain (discuter | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à :Navigation, rechercher

Ressources connexes
More Par John Piper
Index des Auteurs
More À Propos de Souffrances
Index des Thèmes
Ressource de la Semaine
Abonnez-vous pour recevoir des ressources par courriel ou par RSS RSS.

À propos de cette traduction
English: Talking to Your Tears

© Desiring God

Partager cette
Notre Mission
Cette traduction est publiée par Evangile Translations, un ministère en ligne qui existe pour rendre les livres et articles centrés sur l'Évangile disponibles gratuitement dans tous les pays et toutes les langues.

En Savoir Plus (English).
Comment vous pouvez aider.
Si vous maîtrisez bien l’anglais en plus de votre langue maternelle, vous pouvez nous aider en réalisant bénévolement la traduction de textes originaux.

En Savoir Plus (English).

Par John Piper À Propos de Souffrances
Partie de la série : Taste & See

Traduction par Catherine Leblanc

Review Vous pouvez nous aider à améliorer par l'examen de l'exactitude de cette traduction. En Savoir Plus (English).



Psaumes 126 : 5-6

5. Qui a semé dans les larmes
Moissonne dans la joie !
6. Il s’en va, il s’en va en pleurant,
chargé du sac de semence.
Il revient, il revient avec joie,
chargé de ses gerbes.

Il n’y a rien de triste à semer le grain. Ça ne demande pas plus d’effort que la récolte. Les journées peuvent être magnifiques. Il y a une belle espérance dans la moisson. Pourtant, dans les Psaumes on parle de « semer dans les larmes ». Quelqu’un « s’en va en pleurant, chargé du sac de semence ». Alors, pourquoi pleure-t-il ?

Je crois que la raison n’est pas que semer le grain est triste ou difficile. Je crois que le fait de semer le grain n’a rien avoir avec la vraie raison. Semer est simplement le travail qui doit être effectué même s’il y a des choses dans la vie qui nous font pleurer. Les récoltes n’attendent pas que notre deuil soit surmonté ou que tous nos problèmes soient résolus. Si nous voulons manger l’hiver prochain, peu importe que nous soyons en larmes ou pas, nous devons aller dans les champs et ensemencer.

Ce Psaume nous enseigne la dure vérité qu’il y a du travail à accomplir que je sois émotionnellement prêt pour le faire ou non ; et que c’est bénéfique pour moi de le faire. Supposons que vous avez le moral à zéro et que c’est le temps des semailles. Est-ce que vous dites : « Je ne peux pas ensemencer le champ ce printemps, je suis trop déprimé. » Si vous agissez ainsi, vous n’aurez pas de nourriture pour l’hiver.

Mais imaginez vous dire plutôt : « Je suis démoralisé. Je pleure si le lait manque au petit déjeuner. Je pleure si le téléphone et la sonnette de porte sonnent en même temps. Je ne pleure pour aucune bonne raison. Mais, les champs ont besoin d’être ensemencés. La vie est faite ainsi. Je n’en ai pas envie, mais je vais prendre mon sac de semences et je vais me rendre dans les champs et pleurer ma vie tout en assumant mes responsabilités. Je vais semer le grain en larmes. »

Si vous agissez ainsi, la promesse du psaume est que vous allez : « moissonner dans la joie. » Vous allez : « revenir dans la joie, chargé de gerbes. » Pas parce que les larmes de la semence produisent la joie de la récolte, mais plutôt parce que le fait pur et simple d’ensemencer produit une moisson et que vous avez besoin de vous en souvenir même quand les larmes vous incitent à abandonner le travail d’ensemencement.

Voici donc la leçon : lorsqu’il y a des tâches simples et faciles qui ont besoin d’être effectuées, et que vous êtes rempli de tristesse, que les larmes coulent facilement, n’abandonnez pas, allez de l’avant et accomplissez le travail dans les larmes. Soyez réalistes. Dites à vos larmes : « Larmes, je reconnais votre présence. Vous me donnez envie de cesser d’exister. Pourtant, il y a un champ qui a besoin d’être ensemencé (de la vaisselle à laver, une voiture à réparer, un sermon à écrire). Je sais que vous allez mouiller mes joues plusieurs fois aujourd’hui, mais j’ai du travail à faire et vous allez devoir m’accompagner. J’ai l’intention de prendre mon sac de semences et ensemencer. Si vous venez avec moi, vous allez devoir arroser les rangées. »

Puis dites : sur la base de la Parole de Dieu, « Larmes, je sais que vous ne resterez pas pour toujours. Le simple fait que j’accomplis mon travail (les larmes incluses) apportera, à la fin, une récolte de bénédictions. Alors, coulez si vous le devez. Mais, je crois (je ne le vois pas encore ou le ressens pleinement) — je crois que le simple fait de semer m’apportera les gerbes de la récolte. Et tes larmes se transformeront en joie. »

Apprenons à semer avec détermination,

Pasteur John