Leçons apprisessur un litd’hôpital/ Partie 2: Dix leçons apprises sur un lit d'hôpital

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Nous sommes à l’hôpital par dessein, pour une mission. Laissez donc votre lumière briller.  
Nous sommes à l’hôpital par dessein, pour une mission. Laissez donc votre lumière briller.  
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==== 2. Ne vous laissez pas anesthésier spirituellement par le barrage de sons et de bruits incessants, par la télévision et le chahut qui vous entourent à l’hôpital.  ====
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J’étais en perpétuel étonnement par le bruit continuel. Peut-être est-ce différent pour d’autres. Mais pour moi, c’était sans fin. Même en plein milieu de la nuit. Les infirmières n’arrêtaient pas de bavarder. Les aides-soignants qui venaient pour servir mon compagnon de chambre à 3h du matin conversaient comme si c’était en plein après-midi.
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Les télévisions braillaient sans arrêt. Un bip sonore, un bourdonnement ou bien un ronronnement étaient constants. J’avais hâte du retour au silence. Ce fut là une dure épreuve pour mon esprit. Juste au moment où j’avais besoin d’être au calme et de savoir que Dieu est Dieu, mon cœur était déséquilibré par les distractions. Quelle surprise pour moi. Cela me prit de court. Je dus prier; me concentrer et réciter des versets afin de regagner mon équilibre spirituel. “Protège-moi, délivre-moi!” (Ps. 25.20).
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Peut-être que si vous vous trouvez dans cette même situation quelques passages provenant de la Parole de Dieu vous aideront pour retrouver la paix de Dieu au milieu du bruit:
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*“A celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures une paix parfaite, parce qu’il se confie en toi ” (Es 26.3).
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*“Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, le Saint d’Israël: C’est si vous revenez à moi, si vous restez tranquilles, que vous serez sauvés” (Es 30.15).
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*“Dans la paix, je me couche et m’endors aussitôt; grâce à toi seul, ô Eternel, je demeure en sécurité” (Ps 4.9).
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*“Ne vous mettez en souci pour rien, mais, en toute chose, exposez vos besoins à Dieu. Adressez-lui vos prières et vos requêtes, en lui disant aussi votre reconnaissance. Alors la paix de Dieu, qui surpasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera votre cœur et votre pensée sous la protection de Jésus-Christ ” (Ph 4.6–7).
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*“Que Dieu, qui est l’auteur de l’espérance, vous comble de toute joie et de sa paix par votre confiance en lui. Ainsi votre cœur débordera d’espérance par la puissance du Saint-Esprit ” (Ro 15.13).
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Parmi tous les bruits, odeurs et interruptions ainsi que les allers et venues-sans oublier le manque de confort, la douleur et la peur- que le Dieu de la paix apaise votre âme et vous apporte une douce communion avec Jésus.
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==== 3. Ne vous tournez pas vers la télévision par défaut. ====
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L’hôpital vous rend cette manœuvre des plus faciles. La plupart des hôpitaux ont maintenant une télévision par chambre. A portée de main. Je n’ai pas de télévision à la maison, et la raison pour ce choix ainsi que pour ce conseil, ne résident pas dans le fait qu’il y a à la télévision beaucoup de violence et sexe (ce qui est vrai). C’est plutôt à cause de la banalité de la déshumanisation subtile et envahissante des programmes de télévision. C’est la dernière chose dont une personne a besoin faisant face à l’éternité.
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Lorsque je prêtai attention à ce que mon voisin regardait à la télévision, j’étais écœuré non pas par la sensualité (en grande quantité certes) mais par le vide du tout- la banalité, l’idiotie, la fausseté juvénile. Tous les adultes se comportaient comme si la vie était un gigantesque vaudeville. J’étais gêné pour eux. Non pas parce qu’ils avaient perdu leurs vêtements, mais bien parce qu’ils avaient perdu leur glorieuse humanité- sans même parler du sens de Dieu.
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Et tout cela dans un contraste sidérant par rapport à la condition horrible de l’homme à côté de moi. Il se sentait misérable et très malade. La juxtaposition de la télévision aux programmes niais et de la majesté d’un être souffrant bien que créé à l’image de Dieu, était tragique. Jamais vous ne devineriez par la télévision que l’âme humaine possède une magnificence et une grandeur, surtout dans sa manière de communiquer envers le Créateur du monde.
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Que la télévision ne soit pas votre choix par défaut&nbsp;! Adonnez-vous à la lecture, à l’écoute ou à la pensée de choses qui ennoblissent votre âme et vous mettent en lien avec la gloire, et pour la Gloire pour laquelle nous sommes créés. Peut-être qu’avant d’aller à l’hôpital, à moins que cela ne soit une urgence, vous devriez préparer une liste de musique propre à l’adoration et à l’écoute de messages centrés sur le Christ sur votre téléphone portable. Ou bien si cela ne vous est pas familier, demandez à quelqu’un de vous aider de façon à ce que vous puissiez mettre des oreillettes et ainsi faire du bien à votre âme tout comme les docteurs font du bien à votre corps.
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Tout comme nous l’exhorte l’apôtre Paul: “Vous êtes aussi ressuscités ave le Christ: recherchez donc les réalités d’en haut, là où se trouve le Christ, qui “siège à la droite de Dieu”. De toute votre pensée, tendez vers les réalités d’en haut, et non vers celles qui appartiennent à la terre”. (Col 3.1–2).
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Version du 25 novembre 2016 à 21:31

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À propos de cette traduction
English: Lessons from a Hospital Bed/Part 2: Ten Lessons from My Hospital Bed

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Par John Piper À Propos de Souffrances
Le chapitre 4 du livre Leçons apprisessur un litd’hôpital

Traduction par Elizabeth Van Rooy


Certaines de ces leçons me prirent par surprise. Je n’étais aucunement préparé pour certaines des batailles que j’eus à combattre. En chacune j’eus besoin de l’aide de Dieu. Je fus surpris de constater combien difficile il fut pour moi de me concentrer sur quoi que ce soit, et, par conséquent, combien faible, spirituellement parlant, je me sentis.

Je suis habitué de concentrer mon esprit sur la vérité de Dieu—surtout sur ses promesses- et de combattre les tentations de la peur et de la colère. Mais lorsque la concentration est difficile, la confiance l’est également. N’assumez donc pas, alors que vous lisez ces leçons, qu’elles me soient venues aisément. Au contraire.

Ne voulant pas gâcher cette expérience, je pris des notes sur les leçons les plus immédiates et les plus urgentes. Ce me fut une source de réconfort. Peut-être que si je fais la liste de certaines de celles-ci, vous aussi serez réconfortés lorsque le temps viendra. Ceci est ma prière.

1. Ne grognez pas au sujet des délais et de l’inefficacité des hôpitaux alors que vous recevez des soins auprès de services médicaux dépassant par une marge de cent pour cent ce qui est disponible dans les 90 pour cent du reste du monde.

Au lieu de vous concentrer sur le fait que votre infirmière ne vous répond pas ou que l’homme dans le lit d’à côté ronfle ou que votre système de perfusion fait du bruit ou qu’il n’y a plus d’eau dans votre pichet, prenez le temps de penser au fait qu’il y a 150 ans vous seriez probablement déjà mort. Sinon, vous seriez à vous ronger de douleur sans morphine disponible pour vous soulager. De plus, vous ne sauriez peut-être pas ce qui ne va pas ou si oui ou non vous êtes en passe de mourir.

Nous, les Américains modernes, nous ne savons pas souffrir de bonne façon. Nous estimons que les choses doivent marcher proprement. Nous pensons que l’aide doit nous venir lorsque nous en avons besoin. Nous attendons du réconfort sous forme d’une pilule. Ceux qui nous servent doivent être courtois et respectueux. Il n’est absolument pas question qu’on nous dise que rien ne peut être fait pour nous.

Nous sommes donc d’inguérissables malades sujets à la plainte. Je suis l’un d’eux c’est certain, et j’en ai honte. Cela contredit tout ce en quoi je crois de Dieu. Cela rend Dieu faible, insensé, inattentif, insensible ou bien même impuissant. Pourtant, Il n’est rien de tout cela. Me plaindre ne fait que dire des mensonges à son sujet. J’en suis tout à fait désolé.

C’est fascinant de découvrir ce que dit la Bible au sujet de la plainte:

Faites tout sans vous plaindre et sans discuter, pour être irréprochables et purs, des enfants de Dieu sans tache au sein d’une humanité corrompue et perverse. Dans cette humanité, vous brillez comme des flambeaux dans le monde. (Ph 2.14–15)

Voulez-vous donc “briller comme un flambeau” au sein du monde médical ? La Bible dit que votre lumière est celle de votre absence à la plainte. N’est-ce pas étonnant?

Pourquoi la libération de la plainte est-elle donc si étonnante et pleine de lumière? C’est parce que l’acte de se plaindre est une chose si naturelle dans le monde. Lorsque nous nous plaignons, nous nous comportons comme tout le monde. Vous n’avez pas besoin de l’Esprit Saint pour vous plaindre. Vous n’avez pas besoin du Christ non plus pour vous plaindre. Vous n’avez pas besoin de l’amour pour vous plaindre. Et vous n’avez pas besoin de la foi non plus. Tout ce dont vous avez besoin, à juste titre, c’est de votre petite personne.

Voici donc ma première leçon. J’avais besoin de regarder le Christ dans les yeux. Comme le montre mon exemple et mon aide suivante: “le Christ a aussi souffert pour vous, vous laissant un exemple, pour que vous suiviez ses traces…. Injurié, il ne ripostait pas par l’injure. Quand on le faisait souffrir, il ne formulait aucune menace, mais remettait sa cause entre les mains du juste Juge ” (1 P 2.21, 23).

Nous sommes à l’hôpital par dessein, pour une mission. Laissez donc votre lumière briller.

2. Ne vous laissez pas anesthésier spirituellement par le barrage de sons et de bruits incessants, par la télévision et le chahut qui vous entourent à l’hôpital.

J’étais en perpétuel étonnement par le bruit continuel. Peut-être est-ce différent pour d’autres. Mais pour moi, c’était sans fin. Même en plein milieu de la nuit. Les infirmières n’arrêtaient pas de bavarder. Les aides-soignants qui venaient pour servir mon compagnon de chambre à 3h du matin conversaient comme si c’était en plein après-midi.

Les télévisions braillaient sans arrêt. Un bip sonore, un bourdonnement ou bien un ronronnement étaient constants. J’avais hâte du retour au silence. Ce fut là une dure épreuve pour mon esprit. Juste au moment où j’avais besoin d’être au calme et de savoir que Dieu est Dieu, mon cœur était déséquilibré par les distractions. Quelle surprise pour moi. Cela me prit de court. Je dus prier; me concentrer et réciter des versets afin de regagner mon équilibre spirituel. “Protège-moi, délivre-moi!” (Ps. 25.20).

Peut-être que si vous vous trouvez dans cette même situation quelques passages provenant de la Parole de Dieu vous aideront pour retrouver la paix de Dieu au milieu du bruit:

Parmi tous les bruits, odeurs et interruptions ainsi que les allers et venues-sans oublier le manque de confort, la douleur et la peur- que le Dieu de la paix apaise votre âme et vous apporte une douce communion avec Jésus.

3. Ne vous tournez pas vers la télévision par défaut.

L’hôpital vous rend cette manœuvre des plus faciles. La plupart des hôpitaux ont maintenant une télévision par chambre. A portée de main. Je n’ai pas de télévision à la maison, et la raison pour ce choix ainsi que pour ce conseil, ne résident pas dans le fait qu’il y a à la télévision beaucoup de violence et sexe (ce qui est vrai). C’est plutôt à cause de la banalité de la déshumanisation subtile et envahissante des programmes de télévision. C’est la dernière chose dont une personne a besoin faisant face à l’éternité.

Lorsque je prêtai attention à ce que mon voisin regardait à la télévision, j’étais écœuré non pas par la sensualité (en grande quantité certes) mais par le vide du tout- la banalité, l’idiotie, la fausseté juvénile. Tous les adultes se comportaient comme si la vie était un gigantesque vaudeville. J’étais gêné pour eux. Non pas parce qu’ils avaient perdu leurs vêtements, mais bien parce qu’ils avaient perdu leur glorieuse humanité- sans même parler du sens de Dieu.

Et tout cela dans un contraste sidérant par rapport à la condition horrible de l’homme à côté de moi. Il se sentait misérable et très malade. La juxtaposition de la télévision aux programmes niais et de la majesté d’un être souffrant bien que créé à l’image de Dieu, était tragique. Jamais vous ne devineriez par la télévision que l’âme humaine possède une magnificence et une grandeur, surtout dans sa manière de communiquer envers le Créateur du monde.

Que la télévision ne soit pas votre choix par défaut ! Adonnez-vous à la lecture, à l’écoute ou à la pensée de choses qui ennoblissent votre âme et vous mettent en lien avec la gloire, et pour la Gloire pour laquelle nous sommes créés. Peut-être qu’avant d’aller à l’hôpital, à moins que cela ne soit une urgence, vous devriez préparer une liste de musique propre à l’adoration et à l’écoute de messages centrés sur le Christ sur votre téléphone portable. Ou bien si cela ne vous est pas familier, demandez à quelqu’un de vous aider de façon à ce que vous puissiez mettre des oreillettes et ainsi faire du bien à votre âme tout comme les docteurs font du bien à votre corps.

Tout comme nous l’exhorte l’apôtre Paul: “Vous êtes aussi ressuscités ave le Christ: recherchez donc les réalités d’en haut, là où se trouve le Christ, qui “siège à la droite de Dieu”. De toute votre pensée, tendez vers les réalités d’en haut, et non vers celles qui appartiennent à la terre”. (Col 3.1–2).