La foi et le pouvoir de Dieu

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La guérison du garçon possédé par un démon (Matthieu 17 : 12-20) parait seulement être, au premier regard, une guérison de plus parmi la série de guérisons miraculeuses reportées en Matthieu. Ce qui fait que celle-là est unique est l’insistance que porte Jésus sur le rôle de la foi. Il est vrai que la foi est proéminente  dans les miracles reportés au chapitre 9, mais au chapitre 17, c’est le manque de foi qui est mis en avant par Jésus.
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Le fait que Dieu ne soit pas dépendant de la foi humaine dans l’accomplissement de Son œuvre apparait clair dans les rapports d’autres miracles répertoriés en Matthieu. La transfiguration de Jésus intervenant tout de suite avant la guérison du garçon en est un bon exemple. Ce fut un miracle spectaculaire ; et aucune foi humaine ne fut impliquée.  Cela est également vrai quand les cinq mille furent nourris (Matthieu 14 : 13-21) et les quatre mille (15 : 32-38). La première chose que nous devons donc apprendre à propos de la foi et sur le pouvoir de Dieu est qu’l n’est pas dépendant de notre foi afin d’accomplir Son œuvre. Dieu n’est pas otage de notre manque de foi.
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Patty
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La seconde chose que nous devons apprendre, cependant, est que Dieu requière souvent notre foi afin d’accomplir Sa volonté. Nous pouvons constater cela lors de la guérison du garçon possédé par un démon. Marc, dans son témoignage, met simplement cela en avant  au travers de la conversation entre Jésus et le père du garçon. Le père, en proie à une profonde détresse, dit à Jésus ; « Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous » (Marc 9 :22). Il avait également fait l’expérience de l’échec des apôtres, donc il n’était pas sûr que Jésus puisse faire quoi que ce soit. Sa foi, à ce point, peut être décrite comme n’étant pas plus qu’un espoir incertain que Jésus puisse faire ce que les disciples ne pouvaient pas faire.
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Jésus répondit alors au père : « Si tu peux!... Tout est possible à celui qui croit » (v.23). La foi biblique peut être décrite de différentes manières en fonction de la situation. La description de la foi en Hébreux 11 :1 en tant que : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas », était approprié aux lecteurs juifs de cette lettre, qui faisaient face à des oppositions sévères et avaient besoin d’être encouragé vis-à-vis de la certitude de leur espoir en Christ.
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Car le père du garçon, la foi voudrait dire croire que Jésus pouvais guérir son fils. Nous sommes souvent comme ce père. Nous pouvons être confrontés à ce qui nous semble être une situation inextricable, et parce que nous avons prié pendant un long moment sans obtenir de réponse, nous commençons à douter que Dieu puisse répondre à notre prière. Mais nous devons croire qu’avec Dieu rien n’est impossible.
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Sarah, la femme d’Abraham, doutait que Dieu puisse leur donner un enfant vu leur age avancé, et a cela Dieu répondit : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel? » (Genèse 18 :14). Des siècles plus tard, le prophète Jérémie faibli dans sa foi quand Dieu lui demanda d’acheter un champ malgré l’invasion Chaldéenne (Jérémie 32 6-26). La réponse de Dieu fut encore : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part? » (v.27). Avoir foi en Dieu, malgré les prières sans réponse ou lorsque l’on semble confronté à une situation impossible signifie que nous continuons de croire qu’Il peut faire ce qui nous semble impossible.
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L’importance de la foi est encore plus mise en avant dans la réponse de Jésus à la question des disciples : « Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon? » (Matthieu 17 :19). Il dit que la cause en était leur manque de foi. Il n’est pas dit en quelle manière leur foi était déficiente. Nous savons que Jésus leur avait précédemment donné autorité sur les démons, afin qu’ils puissent les chasser (Matthieu 10 : 1-8), donc pourquoi leur foi était-elle tellement faible cette fois-là ? Peut-être était-ce dû au fait que le démon n’avait pas répondu immédiatement à leur ordre, alors ils commencèrent à douter du pouvoir de Jésus. Ou peut-être qu’ils présumaient que parce qu’ils avaient réussi avant, ils y arriveraient cette fois. Nous voyons donc que la foi n’implique pas seulement une confiance ferme en Jésus mais également une renonciation complète de toute confiance en nos propres capacités.
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Le mois dernier nous avons brièvement traité du sujet de la providence de Dieu. En Matthieu 17, nous voyons un exemple de cette providence divine en action, en connexion avec un évènement mondain — le payement de la taxe du temple. Jésus, en tant que fils de Dieu, n’avait aucune obligation de payer cette taxe. Malgré cela, dans le but de n’offenser personne, Il envoya Pierre attraper un poisson dans la bouche duquel se trouvait le shekel requis. Cette brève explication soulève plusieurs questions : Comment le shekel arriva dans la bouche du poisson ? Comment Pierre parvint à attraper ce poison en particulier et pas un autre ? Est-il possible que Jésus eu accompli un miracle et fit surgir la pièce du néant jusque dans la bouche du poisson.
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Il est plus probable, cependant, que ceci soit l’œuvre de la providence. Quelqu’un laisse tomber « accidentellement » un shekel dans la mer. Un poisson bien particulier l’avala et la pièce se retrouva coincée dans sa bouche. Le poisson naga à l’exact endroit ou Pierre jeta son filet et il fut attrapé. Aucun de ces évènements ne fut miraculeux, bien que tous fussent nécessaires à l’accomplissement de la volonté de Jésus, et Jésus avait le contrôle sur chacun d’entre eux. Le pouvoir de Dieu est autant l’œuvre de Sa providence que de Ses miracles. Alors que nous luttons avec notre propre foi, ou le manque de celle-ci, dans les situations difficiles de celles-ci, commençons donc à croire que Dieu est capable, que ce soit au travers de miracles ou de la providence, de prendre soin de nous.

Version actuelle en date du 23 juillet 2012 à 16:29

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Par Jerry Bridges À Propos de La Souveraineté de Dieu

Traduction par Anthony Salvaing

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La guérison du garçon possédé par un démon (Matthieu 17 : 12-20) parait seulement être, au premier regard, une guérison de plus parmi la série de guérisons miraculeuses reportées en Matthieu. Ce qui fait que celle-là est unique est l’insistance que porte Jésus sur le rôle de la foi. Il est vrai que la foi est proéminente dans les miracles reportés au chapitre 9, mais au chapitre 17, c’est le manque de foi qui est mis en avant par Jésus.

Le fait que Dieu ne soit pas dépendant de la foi humaine dans l’accomplissement de Son œuvre apparait clair dans les rapports d’autres miracles répertoriés en Matthieu. La transfiguration de Jésus intervenant tout de suite avant la guérison du garçon en est un bon exemple. Ce fut un miracle spectaculaire ; et aucune foi humaine ne fut impliquée. Cela est également vrai quand les cinq mille furent nourris (Matthieu 14 : 13-21) et les quatre mille (15 : 32-38). La première chose que nous devons donc apprendre à propos de la foi et sur le pouvoir de Dieu est qu’l n’est pas dépendant de notre foi afin d’accomplir Son œuvre. Dieu n’est pas otage de notre manque de foi.

La seconde chose que nous devons apprendre, cependant, est que Dieu requière souvent notre foi afin d’accomplir Sa volonté. Nous pouvons constater cela lors de la guérison du garçon possédé par un démon. Marc, dans son témoignage, met simplement cela en avant au travers de la conversation entre Jésus et le père du garçon. Le père, en proie à une profonde détresse, dit à Jésus ; « Mais, si tu peux quelque chose, viens à notre secours, aie compassion de nous » (Marc 9 :22). Il avait également fait l’expérience de l’échec des apôtres, donc il n’était pas sûr que Jésus puisse faire quoi que ce soit. Sa foi, à ce point, peut être décrite comme n’étant pas plus qu’un espoir incertain que Jésus puisse faire ce que les disciples ne pouvaient pas faire.

Jésus répondit alors au père : « Si tu peux!... Tout est possible à celui qui croit » (v.23). La foi biblique peut être décrite de différentes manières en fonction de la situation. La description de la foi en Hébreux 11 :1 en tant que : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas », était approprié aux lecteurs juifs de cette lettre, qui faisaient face à des oppositions sévères et avaient besoin d’être encouragé vis-à-vis de la certitude de leur espoir en Christ.

Car le père du garçon, la foi voudrait dire croire que Jésus pouvais guérir son fils. Nous sommes souvent comme ce père. Nous pouvons être confrontés à ce qui nous semble être une situation inextricable, et parce que nous avons prié pendant un long moment sans obtenir de réponse, nous commençons à douter que Dieu puisse répondre à notre prière. Mais nous devons croire qu’avec Dieu rien n’est impossible.

Sarah, la femme d’Abraham, doutait que Dieu puisse leur donner un enfant vu leur age avancé, et a cela Dieu répondit : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de la part de l'Éternel? » (Genèse 18 :14). Des siècles plus tard, le prophète Jérémie faibli dans sa foi quand Dieu lui demanda d’acheter un champ malgré l’invasion Chaldéenne (Jérémie 32 6-26). La réponse de Dieu fut encore : « Y a-t-il rien qui soit étonnant de ma part? » (v.27). Avoir foi en Dieu, malgré les prières sans réponse ou lorsque l’on semble confronté à une situation impossible signifie que nous continuons de croire qu’Il peut faire ce qui nous semble impossible. L’importance de la foi est encore plus mise en avant dans la réponse de Jésus à la question des disciples : « Pourquoi n'avons-nous pu chasser ce démon? » (Matthieu 17 :19). Il dit que la cause en était leur manque de foi. Il n’est pas dit en quelle manière leur foi était déficiente. Nous savons que Jésus leur avait précédemment donné autorité sur les démons, afin qu’ils puissent les chasser (Matthieu 10 : 1-8), donc pourquoi leur foi était-elle tellement faible cette fois-là ? Peut-être était-ce dû au fait que le démon n’avait pas répondu immédiatement à leur ordre, alors ils commencèrent à douter du pouvoir de Jésus. Ou peut-être qu’ils présumaient que parce qu’ils avaient réussi avant, ils y arriveraient cette fois. Nous voyons donc que la foi n’implique pas seulement une confiance ferme en Jésus mais également une renonciation complète de toute confiance en nos propres capacités.

Le mois dernier nous avons brièvement traité du sujet de la providence de Dieu. En Matthieu 17, nous voyons un exemple de cette providence divine en action, en connexion avec un évènement mondain — le payement de la taxe du temple. Jésus, en tant que fils de Dieu, n’avait aucune obligation de payer cette taxe. Malgré cela, dans le but de n’offenser personne, Il envoya Pierre attraper un poisson dans la bouche duquel se trouvait le shekel requis. Cette brève explication soulève plusieurs questions : Comment le shekel arriva dans la bouche du poisson ? Comment Pierre parvint à attraper ce poison en particulier et pas un autre ? Est-il possible que Jésus eu accompli un miracle et fit surgir la pièce du néant jusque dans la bouche du poisson.

Il est plus probable, cependant, que ceci soit l’œuvre de la providence. Quelqu’un laisse tomber « accidentellement » un shekel dans la mer. Un poisson bien particulier l’avala et la pièce se retrouva coincée dans sa bouche. Le poisson naga à l’exact endroit ou Pierre jeta son filet et il fut attrapé. Aucun de ces évènements ne fut miraculeux, bien que tous fussent nécessaires à l’accomplissement de la volonté de Jésus, et Jésus avait le contrôle sur chacun d’entre eux. Le pouvoir de Dieu est autant l’œuvre de Sa providence que de Ses miracles. Alors que nous luttons avec notre propre foi, ou le manque de celle-ci, dans les situations difficiles de celles-ci, commençons donc à croire que Dieu est capable, que ce soit au travers de miracles ou de la providence, de prendre soin de nous.