Lénine, François et Paul

De Livres et Prédications Bibliques.

Version du 8 février 2010 à 18:37

Vladimir Illich Lénine, révolutionnaire russe fondateur du Bolchévisme, devenu par la suite Communisme soviétique, a dit: "J'ai commis une erreur. Sans aucune doute, une multitude oppressée devait être libérée. Mais notre méthode a seulement eu pour effet de nouvelles oppressions et d'atroces massacres. C'est mon cauchemar éveillé que de me retrouver perdu au milieu d'un océan rouge du sang de mes innombrables victimes. Il est maintenant trop tard pour changer le passé, mais ce qu'il aurait fallu pour sauver la Russie, c'est dix François d'Assise.” (Lettres sur l'Athéisme Moderne).

Je ne peux laisser passer 1981 sans mentionner Saint François, dont c’est le 800ème anniversaire cette année.François Bernadone a vécu en in Italie et a fondé l'ordre catholique des Franciscains. La règle de 1221, qu'il a rédigée pour les frères de l'Ordre, leur prescrit de “vivre dans l'obéissance, la chasteté et la pauvreté."

Noël est une période de grande joie, et Saint-François est connu pour le plaisir et la gratitude qu'il semblait ressentir en toutes choses. Je pense qu'il nous serait bénéfique d'écouter une conversation qu'il eût un jour avec le Frère Léon sur la source de la "joie parfaite » (extrait des Petites Fleurs de Saint François):

Un jour d'hiver, alors qu'il se promenait avec Frère Léon sur le chemin menant de Pérouse à Assise, François appela Léon cinq fois dans le froid glacial et, chaque fois, lui exposa ce que n'était pas la joie parfaite: "Frère Léon, même si un Frère Mineur rendait la vue aux aveugles, soignait les paralysés, chassait les démons, redonnait l'ouïe aux sourds, l'usage de leurs jambes aux boiteux et la parole aux muets, et, ce qui est bien plus grand, s'il ressuscitait un homme qui était mort depuis quatre jours, écris qu'en cela n'est pas la joie parfaite.” Et il continua avec l'énumération de différents succès et de joies spirituelles. Et après avoir parlé ainsi pendant trois kilomètres, Frère Léon lui demanda, avec grand étonnement: “Père, je t'en prie, au nom de Dieu, apprends-moi où trouver la joie parfaite?”

Et François répliqua: “Quand nous arriverons à la Portioncule, trempés par la pluie et glacés par le froid, crottés de boue et torturés par la faim, nous frapperons à la porte de notre confrérie et le frère portier arrivera en colère et dira: “Qui êtes-vous?” et nous répondrons: “Nous sommes deux de vos frères.” Et lui répliquera: «Vous ne dites pas vrai. Allez-vous en!” et il ne nous ouvrira point mais nous laissera dehors à la neige et à la pluie, avec le froid et la faim, jusqu'à la tombée de la nuit — alors, si nous supportons patiemment toutes ces insultes et ces rebuffades cruelles, sans trouble et sans plainte, et si nous pensons avec humilité et charité que le portier nous connaît en réalité. Ô, Frère Léon, écris que là est la joie parfaite!

Et si nous persistons à frapper et que le portier sort pour nous chasser avec des insultes et des coups—et si nous supportons cela patiemment et accueillons ses insultes avec allégresse et avec amour. Ô, Frère Léon, écris que là est la joie parfaite!"

Et voici maintenant la conclusion: Au dessus de toutes les grâces et de tous les dons du Saint Esprit que le Christ offre à ses amis, dominent la maîtrise de soi et l'acceptation des souffrances, des insultes, des humiliations et des épreuves pour l'amour du Christ.”

A la recherche de Philippiens 3:10,

Pasteur John