Falsifier la Trinité

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English: Tampering with the Trinity

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Par Bruce A. Ware À Propos de Trinité
Partie de la série : JBMW

Traduction par Emirlane Carmen Louis

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Sommaire

Falsifier la Trinité: le Fils se Soumet-il à son Père?1

Introduction

Pour quelqu'un qui n'est pas familier avec les écrits théologiques contemporains, cela peut

sembler surprenant d'apprendre que la doctrine historique de la Trinité est soumise à un examen

minutieux, une réévaluation, une reformulation, et / ou défense.2 Pour beaucoup,

cette doctrine, peut paraître autant ou plus que tout autre, si abstraite et sans rapport avec

la vie qu'ils pourraient simplement se demander pourquoi ça a de l'intérêt. Qu'est-ce qui

pourrait justifier et susciter une telle attention concentrée? Qu'est ce qui est en jeu dans

cette doctrine qui provoquerait un tel intérêt et préoccupation?

Pour beaucoup, ce qui est en jeu est simplement ceci: l'intégrité et la réalité de la foi

chrétienne elle-même. Donald Bloesch a surpris plus d'un dans le monde théologique avec la

publication en 1985 de son livre intitulé, La Lutte pour la Trinité (The Battle for the

Trinity).3 ll a accusé le rejet du féministe de la théologie traditionnelle et du

langage prédominante masculine de la Bible pour Dieu comme un rejet de la Trinité en elle-même

et, en tant que tel, l'imposition d'une foi différente (c.-à-d. pas la foi chrétienne ) sur

ces foyers de l'église enclins à accepter la critique féministe. Et de telles accusations et

préoccupations se sont poursuivies avec la même vigueur. Considérez, par exemple, les mots du

Professeur de Théologie Systématique, de l'Université Duke, Geoffrey Wainwright, qui font

réfléchir:

Comme au quatrième siècle, les signes de notre temps sont, que la doctrine de la Trinité

occupe une position centrale .Tout en se considérant toujours dans l'église, et en tout cas en

voulant être loyal envers leur perception de la vérité, divers penseurs et activistes cherchent

de telles révisions de la doctrine hérité de la Trinité que leur succès pourrait en fait

signifier son abandon, ou au moins une telle altération de son contenu, statut et fonction que

toute la face du christianisme serait radicalement changé. Une fois de plus la compréhension,

et peut-être l'accomplissement du salut est en jeu, ou certainement le message de l'église et

la composition visible de l'église.4

Quelles sont certaines de ces révisions contemporaines proposées de la doctrine de la Trinité

qui provoqueraient une réaction aussi forte? Cet article propose de se concentrer sur deux

dimensions de la reconstruction trinitaire, lesquelles sont le résultat du révisionnisme

féministe. Premièrement, le rejet par l'église principale du langage masculin trinitaire (ou

plus généralement, tout langage masculin de Dieu) existe depuis près de trois décennies. Le nom

émasculé de Dieu qui nous laisse avec le Dieu nommé dans la Bible sera exploré ici, avec

l'argumentation offerte pour soutenir le langage masculin traditionnel et biblique pour le Dieu

trinitaire. Deuxièmement, beaucoup d'évangéliques contemporains, égalitaristes, exhortent

l'église à retenir le langage masculin de Dieu tout en niant que ce langage masculin indique

toute sorte de distinction interne-trinitaire de l'autorité. Ces arguments seront pesés et un

soutien sera offert pour l'engagement de longue date de l'église envers la pleine égalité

d'essence et de différenciation des personnes trinitaires, dont la dernière inclut et implique

la subordination éternelle, fonctionnelle du Fils au Père et de l'Esprit au Père et au Fils.

Rejet Principal du Féminisme du Langage Masculin pour le Dieu Trine

Arguments Féministes Centraux pour Rejeter le Langage Trinitaire Masculin

Certes, un représentant radical du mouvement féministe, Mary Daly a, néanmoins, capturé le cœur

de la critique féministe de l'adhésion biblique et historique de l'église au langage masculin

de Dieu dans sa revendication, "Si Dieu est un homme, le mâle est dieu."5 Alors

qu'aucun théologien respecté de l'église n'a prétendu que Dieu est mâle , la force de

l'objection de Daly est simplement que se référer à Dieu avec un langage masculin donne

l'impression que cette masculinité est plus semblable à Dieu. Par cette impression alors, les

femmes sont tenues dans des positions asservies et accordé moins que leur dignité légitime, il

est donc affirmé. Le seul correctif peut être d'éliminer la prédominance du langage du Dieu

masculin de notre Écriture, de la liturgie et de la prédication. Alors que certains (comme Daly

elle-même) ont sont passé à une utilisation exclusive du langage féminin, terrestre, même néo-

païen pour la divinité, la plupart dans les églises principales qui partagent cette

préoccupation fondamentale appellent à un équilibre des références masculines et féminines (par

exemple, Dieu comme Père et Mère) ou pour un langage totalement neutre en ce qui concerne Dieu

(par exemple, le Créateur, Rédempteur, Soutien pour remplacer Père, Fils, Saint

Esprit).6

Seule une brève attention peut être donnée ici aux plusieurs lignes d'argumentation avancées

pour le langage inclusif de Dieu,7 et notre attention sera particulièrement portée

sur la préoccupation sur la formulation trinitaire masculine traditionnelle. D'abord, l’appel

est fait à la nature métaphorique du langage masculin propre de la Bible pour Dieu. Tous

conviennent que lorsque l’Ecriture appelle Dieu «Père» ou «Roi», nous ne devons pas comprendre

par-là que Dieu est littéralement masculin. Ils fonctionnent de manière métaphorique pour

parler des fonctions paternelles et royales telles que la provision, la protection et la

domination. Alors, que Dieu est littéralement pourvoyeur, protecteur et souverain, il est

métaphoriquement père et roi. Cela étant, les féministes soutiennent que nous devons donc

décrire Dieu avec des métaphores féminines qui expriment d'autres fonctions de Dieu qui soient

plus féminin, comme Dieu comme consolateur, guérisseur et supporteur. Alors que Dieu n'est

(littéralement) ni père ni mère, les métaphores «père» et «mère» sont tout aussi appropriées

pour décrire Dieu, qualités et fonctions littéralement vrai de lui. Nous devons donc équilibrer

les noms féminins de Dieu avec des noms masculins traditionnels pour donner une vision plus

complète de Dieu, sinon nous devrions tout à fait éviter de tels termes relatifs au genre, si

le risque est juste trop grand que les gens pourraient les prendre pour penser que Dieu est un

être sexuel. Comme appliqué au langage de la Trinité, les défenseurs féministes ont suggéré un

langage révisé dans les deux sens. Nous ne devrions non plus parler de la première personne de

la Trinité en tant que Père / Mère et la seconde, le Fils de Dieu,8 ou nous devrions

passer à un langage trinitaire strictement sexiste, tel que le Créateur, le Rédempteur et le

Consolateur. Les deux approches sont préconisées dans le féminisme de la grande ligne et ce que

les deux ont en commun est l'évitement du langage masculin dominant pour le Dieu trinitaire en

raison de son être à la fois faux et trompeur.




Deuxièmement, lorsqu'on demande pourquoi le langage ecclésial biblique et traditionnel pour

Dieu a été principalement masculin, on réalise immédiatement la nature intrinsèquement

culturelle de la Bible et la parole de Dieu de l'église. La culture patriarcale aux temps

bibliques et à travers l'histoire de l'église a donné naissance à ce langage à prédominance

masculine pour Dieu. Pour le féminisme, en réalisant cette réalité, il semble à la fois évident

et nécessaire que nous travaillions à réamorcer notre discours de Dieu. Nous pouvons maintenir

ce langage à prédominance masculine de Dieu, uniquement au prix de la perpétuation du

patriarcat illicite qui l'a engendré. Tandis que la plupart des féministes de la grande ligne

ne seraient pas entièrement d'accord avec Mary Daly, elles ajusteraient leur demande de dire

que si Dieu est vu et parlé comme masculin, ce qui est masculin sera vu, naturellement et

inévitablement, d'une plus grande valeur et autorité. Encore une fois, l'une des deux lignes de

réponse est nécessaire: soit nous devons équilibrer l'usage masculin traditionnel avec le

langage féminin approprié et significatif de Dieu, ou nous devrions laisser derrière

complètement toutes les références de Dieu spécifiques au genre.

Troisièmement, à la suite des deux points ci-dessus, la progression politique et idéologique

féministe exige que nous rejetions la domination biblique et traditionnelle du masculin à

l'égard de Dieu. La vraie libération des femmes, en général, et la cause du droit des femmes à

servir à tous les niveaux de leadership et de dénomination de l'Église en particulier, ne peut

jamais survenir quand on parle de Dieu, notre plus haute autorité et unique objet d'adoration

en termes masculin. Perpétuer la masculinité de Dieu perpétue la nature servile du féminin.

Puisque Dieu est au-dessus du genre, et comme il a créé les deux sexes à son image, alors nous

n'osons pas continuer à concentrer notre discussion de Dieu sur un genre subordonnant ainsi

l'autre comme inférieur et servile.

Répondre à la Question Féministe contre le Langage Trinitaire Masculin

Il est intéressant de noter que nombre d'entre elles se trouvent dans les églises principales

ainsi que dans la majorité des féministes évangéliques (c.-à-d., égalitaristes) dans et hors

des dénominations principales sont opposés à ce programme féministe révisionniste. Pour la

plupart dans ce groupe, tout en prétendant pleinement s'identifier aux valeurs et aux

aspirations de féminisme chrétien, ces opposants prétendent hardiment que changer le langage de

la Bible et la tradition de l'église dans laquelle Dieu est révélé comme Père, Fils et Saint-

Esprit, c'est compromettre l'intégrité du Christianisme lui-même et promouvoir ce qui est

vraiment, en fait, une autre divinité et une autre foi.9 Leur argumentation est

complexe et impliquée, mais nous allons esquisser certains de leurs principales préoccupations.

Premièrement, s'il est vrai que la Bible utilise un langage métaphorique masculin pour nommer

Dieu (bien que Dieu ne soit jamais littéralement masculin), il est également vrai que la Bible

n'emploie jamais de langage métaphorique féminin pour nommer Dieu. Certes, Dieu il est

parfois affirmé que Dieu est ou agit comme une mère (ou une autre image féminine),10

mais Dieu n'est jamais appelé "Mère" comme on l'appelle souvent "Père". Le respect de l'auto -

représentation de Dieu dans les Écritures exige que nous respections cette distinction. Alors

que nous avons tous les droits (et la responsabilité) d'employer des images féminines de Dieu,

comme il est souvent fait dans les Écritures, nous ne sommes pas autorisés, par la préséance

biblique, à aller plus loin et à nommer Dieu d'une manière qu'il ne s'est pas nommée lui-même.

Il s'est nommé "Père" mais pas "Mère". Ce fait obstiné de la révélation scripturaire doit

elle-même restreindre notre discours de Dieu.

Deuxièmement, on pourrait être tenté de rejeter le point "factuel" ci-dessus en faisant appel à

la culture patriarcale dans laquelle notre langage biblique de Dieu a été structuré. Mais

l'appel à la culture montre à quel point c'est étrange et même unique, qu'Israël ait choisi

d'utiliser uniquement un langage masculin (et non féminin) pour nommer Dieu. Le fait est que la

voie la plus naturelle qu'Israël pourrait prendre est de suivre l'exemple des nations qui

l'entourent qui parlait avec régularité et fréquence de leurs divinités en terme

féminine.11 Qu'Israël ait choisi de ne pas faire cela montre sa résistance à suivre

des pressions culturelles naturelles et fortes, et ça indique qu'elle ait conçu le vrai Dieu,

le Dieu d'Israël, distinct de ces faux divinités.

En défendant son affirmation que «le langage Biblique pour Dieu est masculin, une révélation

unique de Dieu dans le monde ", Elizabeth Achtemeier continue:

La raison fondamentale de cette désignation de Dieu est que le Dieu de la Bible ne se laissera

pas identifier sa création, et donc les êtres humains ne doivent pas adorer la création mais le

Créateur. . . . C'est précisément l'introduction d'un langage féminin pour Dieu qui ouvre la

porte à une telle identification de Dieu avec le monde, pourtant.12

Que l'on suit Achtemeier ici complètement ou pas,13 ce qui est clair est que

l'Écriture ne nomme jamais Dieu en tant que «mère» ou avec toute autre attribution féminine, et

cela va clairement à l’encontre de la pratique dominante des cultures entourant Israël et le

début de l'église.

Troisièmement, alors que les Écritures reflètent sûrement les divers contextes culturels et

historiques dans lesquels elles ont été écrites, le Dieu de la Bible est présenté, en fin de

compte, par la révélation ou l'affirmation de soi. Le langage Biblique de Dieu, doit être alors

reçu avec respect et gratitude comme le transmetteur divinement ordonné de la vérité que Dieu

lui-même a voulu que son peuple connaisse à propos de lui. Changer le langage biblique de Dieu,

c'est nier et rejeter l’auto- révélation de Dieu dans les termes qu'il a choisis et qu'il a

utilisé en se faisant connaître à nous. Clairement, au sommet de cette autorévélation de Dieu

est la révélation de Jésus le Christ qui s'est fait chair afin que nous pourrions connaître

sous forme physique visible ce à quoi ressemble Dieu (Jean 1: 14-18). Et ici, avec une

régularité choquante, Jésus se réfère à Dieu d'une manière scandaleuse pour ses auditeurs

juifs, en tant que nul autre que «Père». Que Jésus soit le Fils envoyé par le Père est

si profondément et largement réflective de l'auto révélation de Dieu dans et à travers

l'incarnation, modifier ce langage c'est proposer, au moins implicitement, qu' l'on parle d'une

divinité différente. L'auto révélation divine exige donc la rétention heureuse de Dieu en tant

que Père, Fils et Saint Esprit.

Quatrièmement, un dernier avertissement sera mentionné. Pour le féminisme révisionniste, il

peut être accordé que le langage biblique parle du Dieu trinitaire comme Père, Fils et Saint-

Esprit. Mais, ces révisionnistes continuent, ces mêmes Écritures emploient aussi le langage de

Dieu en tant que créateur, rédempteur et soutien. Ne pouvons-nous pas utiliser dans l’Église

cet autre langage biblique de Dieu et, ce faisant, honorer à la fois la révélation de Dieu et

éviter l’équation illicite de Dieu avec la masculinité que risque le langage masculin

traditionnel ?

Alors que les termes «Créateur, Rédempteur et Consolateur» sont des termes bibliques pour Dieu,

ils ne peuvent pas fonctionner en tant que substituts aux personnes de la Divinité nommées

"Père, Fils et Saint-Esprit". Il y a au moins trois raisons pour lesquelles cette substitution

est inacceptable. D'abord, on risque une compréhension modale de Dieu quand il est d'abord le

créateur, puis passe à la prochaine phase historique de rédempteur, et de même ensuite au

consolateur. Les phases et les aspects de l'activité peuvent facilement être considérés comme

des modes historiques de la manifestation du Dieu unique, tel qu'a été préconisé par Sabellius

et d'autres modalistes. Deuxièmement, cette substitution implique que le monde est éternel, pas

temporellement fini, et que le travail rédempteur de Dieu est nécessaire, pas libre.

L'affirmation de l'église de Dieu en tant que «Père, Fils, Esprit» est une revendication, pas

simplement de sa manifestation économique en tant que Père de son Fils incarné dans la

puissance de l'Esprit (bien que cela soit vrai, en partie), mais aussi de la trinité immanente

qui est éternellement Père, Fils et Esprit.

Le Père est donc le Père éternel du Fils; le fils est le Fils éternel du Père.

Maintenant, si nous remplaçons «Créateur, Rédempteur, Consolateur» par des noms pour ces

réalités éternelles, cela exige que nous voyions Dieu comme Créateur éternel, ce qui

implique une création éternelle, et Rédempteur éternel, impliquant la rédemption nécessaire. Il

est clair que tandis que «Père, Fils, Esprit» fonctionne bien comme noms de Personnes

trinitaires immanentes et économiques, «Créateur, Rédempteur, Consolateur» sont simplement

économiques et désignations fonctionnelles. En tant que tels, ils ne peuvent tout simplement

pas se substituer au langage de l'Écriture et de la tradition ecclésiale du Dieu éternel qui

est en Lui-même (c'est-à-dire, éminemment et éternellement) et par rapport à la création

(c'est-à-dire, économiquement) Père, Fils et Esprit. Troisièmement, les noms personnels de

Père, Fils et Saint-Esprit ne sont simplement pas réduits aux supposés substituts fonctionnels

du Créateur, Rédempteur, et Consolateur.14 Est-ce que le Père et le Père seul est le

Créateur? Le Fils est-il seul le Rédempteur? L'Esprit est-il l'unique Consolateur?

L'enseignement biblique nous enseigne que chacune de ces activités est accomplie par les trois

personnes divines travaillant ensemble. Oui, le Père crée, mais il le fait par la puissance de

sa Parole (Jean 1: 3) qui agit en tant qu'implémentateur de son dessein créateur (Col. 1:16).

De même que l'Esprit stimule la formation du travail créatif du Père à travers le Fils (Genèse

1: 2). De même, la rédemption est complètement détruite si l'œuvre de la rédemption est réduit

à celui de la deuxième personne de la Trinité. Bibliquement, la rédemption ne se produit que

lorsque le Père envoie le Fils dans le monde pour recevoir la colère du Père contre lui pour

nos péchés (2 Cor.5:21). Et, bien sûr, le Fils accomplit ce travail uniquement par la puissance

de l'Esprit qui repose sur lui et qui lui donne le pouvoir d'aller à la croix (Hébreux 9:14) et

qui le ressuscite des morts (Rom.8:11). Et de même que Soutenir et Sanctifier, c'est l'œuvre du

Père (1 Thessaloniciens 5: 23-24) et le Fils (Eph. 5: 25-27) et l'Esprit Saint (2 Corinthiens

3:18) pour préserver les croyants et les orienter vers la sainteté de vie et le caractère

conçue pour eux depuis toute éternité (Eph. 1: 4). On se rend compte que la substitution de

'Créateur, Rédempteur et Consolateur' pour 'Père, Fils et Saint' Esprit, 'non seulement échoue

en tant qu'un équivalent fonctionnel de la formule trinitaire traditionnelle et biblique, mais

pire, si elle est suivie, il en résulterait de telles distorsions théologiques majeures que la

foi qui en résulterait ne porterait qu'une ressemblance superficielle à la foi de la vraie

religion biblique et chrétienne. Selon les mots de Geoffrey Wainwright, "La considération de la

création, la rédemption et la sanctification montre qu'une version d'eux qui est fidèle au

récit biblique impliquera également et dépendra de la communion trinitaire et de la coopération

du Père, du Fils, et du Saint Esprit."15

===Rejet du Féminisme Évangélique de l'Eternel Subordination Fonctionnel Dans la Trine de

Dieu===

L'Étreinte du Féminisme Évangélique du Langage Trinitaire Masculin et le Rejet de la

Subordination Fonctionnelle Trinitaire Spirituelle

Les féministes évangéliques, autrement connues sous le nom d'égalitaristes, ont généralement

préféré conserver les traditions du langage trinitaire masculin .Pour les raisons données ci-

dessus, en particulier parce que l'Écriture est pour les égalitaristes, la parole inspirée et

l'autorévélation de Dieu, la grande majorité des égalitaristes ont cherché à défendre le

langage masculin de Dieu contre la critique de beaucoup de leurs collègues féministes.

Cependant, dans le processus, ils nient qu'un tel langage masculin de Dieu a des implications

soit 1) de supériorité de ce qui est masculin sur le féminin, soit 2) que les relations

éternelles du Père, du Fils et du Saint-Esprit indiquent toute sorte de hiérarchie

fonctionnelle éternelle dans la Trinité.

Disons-le clairement que les évangéliques non égalitaires, complémentaires sont tout à fait

d'accord avec le premier de ces dénégations. Parce que Dieu a entièrement créé l'homme et la

femme en tant que son image (Genèse 1: 26-27), il est clair que l'utilisation qu'aucun langage

masculin pour Dieu n'est censé signaler une supposée plus grande valeur, dignité ou mérite des

hommes sur les femmes. En plus que les hommes et les femmes sont rachetés par le Sauveur, et

que le mari croyant doit donner à son épouse croyante l'honneur en tant qu'une «compagne

héritière de la grâce de la vie» (1 Pierre 3: 7) indique en outre l'entière égalité de la

personne et de la valeur investie dans les femmes et les hommes, à travers la création et la

rédemption, par notre Dieu gracieux. Alors, les évangéliques égalitaires et complémentaires

sont d'accord que le langage masculin de Dieu de la Bible n'indique nullement la supériorité

essentielle ou la plus grande valeur de l'homme par rapport à la femme. Les hommes et les

femmes sont, dans la création et la rédemption, estimés, recherchés et aimés par Dieu de

manière égale; les femmes avec les hommes se tiennent égal devant Dieu dans la position, la

dignité, la valeur, et la personnalité humaine.

Cependant, en ce qui concerne le deuxième refus, il y a une raison importante de contester la

position égalitaire. Si, comme l'affirment les égalitaristes, le langage masculin de Dieu dans

les Écritures n'est pas une concession à une culture patriarcale, mais représente plutôt les

moyens d'autorévélation de Dieu, qu'est-ce qui est véhiculé par ce terminologie masculine?

Est-ce que ce langage masculin ne connecte pas intentionnellement la position et l'autorité de

Dieu en tant que Dieu avec le concept de la masculinité sur la féminité? De plus,

qu’est- ce que cela signifie que le Père est le Père éternel du Fils, et que le Fils est le

Fils éternel du Père? La relation Père-Fils n'est-elle pas la Trinité immanente indicative

d'une relation éternelle d'autorité au sein de la Trinité elle-même?

Les égalitaristes rejettent ces implications17. Ils voient clairement que si une

relation éternelle d'autorité et dobéissance est fondée sur les relations éternelles et

immanentes entre le Père, le Fils et le Saint-Esprit, alors cela donne au moins une

justification à première vue de la notion de relations humaines de création dans laquelle

l'autorité et la soumission sont inhérents. Et pourtant, les deux caractéristiques du point de

vue orthodoxe mentionnées ci-dessus pourraient être considérées pour suggérer une telle

correspondance. Autrement dit, et le langage masculin prédominant pour Dieu, et la nature

éternelle de la relation Père-Fils au sein de la Divinité pourrait conduire à penser que

l'autorité et l'obéissance est enracinée dans la Trinité, et cette autorité d'une manière

particulière correspond à la masculinité.

Pour contrer ces lignes de pensée, les égalitaristes défendent fondamentalement trois axes.

Premièrement, ils affirment que les références masculines prédominantes à Dieu n'indiquent en

aucune façon une autorité qui se rattache aux hommes. Tel que déjà vu dans la section

précédente, la mention de la femme et de l'homme étant entièrement créé {à limage de Dieu

n'indique pas une telle subordination de la femme à l'homme. L'égalité (uniquement) caractérise

leur relation en tant que personnes humaines. Comme l'a dit Paul Jewett, affirmer la

subordination fonctionnelle des femmes aux hommes ne peut éviter à tous égards cette accusation

que les femmes sont ainsi inférieures aux hommes.19 Mais la création de la femme et

de l'homme comme image de Dieu rend cela impossible. La masculinité n'est jamais

intrinsèquement supérieure, bien que ce soit certes, le genre dans lequel Dieu a choisi de se

nommer le plus communément.

Deuxièmement, ils affirment que toute suggestion de subordination au sein de la Divinité, même

la revendication d'une subordination fonctionnelle du Fils au Père, ne peut pas éviter au moins

un Arianisme implicite.20 Les théologiens des premières 'églises, soutient-t-on, ont

rejeté toute discussion de subordination concernant un membre de la Trinité à un autre. La

pleine égalité du Père, du Fils et du Saint-Esprit exclut tout type de subordination. Puisque

le Fils est homoousios avec le Père, nous avons tort de ne jamais parler du statut subordonné

du Fils au Père et en faisant ainsi saper l'orthodoxie gagnée par Athanasius à Nice et affirmer

depuis par l'église.

Troisièmement, tout le langage de l'Écriture de l'autorité du Père et de la soumission du Fils

est seulement justifié à juste titre dans la mission de l'incarnation du Fils. Ici, en tant que

Dieu, pris dans la chair humaine, précisément parce que le Christ était le deuxième Adam et

entièrement humain, il était nécessaire pour lui de se soumettre à la volonté du Père. Ainsi,

comme le déclare Gilbert Bilezikian, "le Christ n'a pas pris sur lui la tâche de la rédemption

parce qu'il était le numéro deux dans la Trinité et son patron lui a dit de le faire ou parce

qu'il a été rétrogradé à un rang subalterne afin qu'il puisse accomplir un travail que personne

d'autre ne voulait toucher."21 En outre, lorsque la mission de rédemption fut achevée, le Fils

reprit son ancienne stature et sa pleine égalité au sein de la Trinité, laissant pour toujours

le rôle dans lequel il devait se soumettre dans l'obéissance au Père. Tel que commenté par

Bilezikian à nouveau, "Puisqu'il n'y avait pas de subordination au sein de la Trinité avant la

l'incarnation de la Deuxième Personne, il ne restera pas une telle chose après son achèvement.

Si nous devons parler de subordination, c'est seulement une subordination fonctionnelle ou

économique qui se rapporte exclusivement au rôle du Christ par rapport à l’histoire humaine.

"Donc, alors que le langage masculin prédomine dans la représentation biblique pour Dieu, et vu

que la divine relation Père-Fils est éternelle, rien de tout cela n'indique une relation

d'autorité et d'obéissance dans la Divinité ou une relation correspondante d'autorité et de

soumission dans la relation humaine.

La réponse à l'inclusion égalitaire du langage trinitaire masculin et le Rejet du

Subordination Fonctionnelle Trinitaire Inclusif

D'abord, il semble que l'égalitarisme se trouve dans une position difficile. Il affirme la

prédominance de références bibliques masculines 22 pour Dieu et pourtant il semble

incapable, logiquement, d'expliquer cette utilisation divinement choisie du langage masculin.

Certes, on peut affirmer, comme nous l'avons vu plus tôt avec Achtemeier, que se référer à Dieu

dans le langage féminin entraînerait une confusion entre le Créateur et la création. Mais,

doit-il en être ainsi? Même Achtemeier admet qu'il n'est pas nécessaire, alors qu'elle est

convaincue qu'il le sera probablement. Mais, si Dieu lui-même pensait et croyait comme les

égalitaristes le font, ne pourrait-il pas surmonter cette supposée confusion Créateur-Créature

qui pourrait être tirée s'il choisi, délibérément, d'employer des métaphores masculines et

féminines en proportion égale? Certes, il pourrait le clarifier, comme il l'a fait, qu'il est

Esprit et donc pas un être sexuel ou sexospécifique. De plus, il pourrait préciser que quand il

se désigne comme Mère, il ne transmet pas une connexion ontologique avec le mot. Donc, je

trouve il est difficile d'accepter cela comme une réponse complète ou adéquate à la question

de savoir pourquoi Dieu a choisi de se nommer en masculin, mais jamais en termes féminin.

Une autre raison évidente existe, une à laquelle les égalitaristes semblent heurter

régulièrement sans le reconnaître pour ce qu'elle 'est. Par exemple, dans la réflexion de

Wainwright sur Dieu en tant que «Père», il note que "'Père' était le nom que la deuxième

personne de son existence humaine jugeait le plus approprié comme référence à la première

personne. "Mais pourquoi cela? À cette question, Wainwright peut seulement dire quil doit y

avoir . . .quelques chose sur la paternité humaine qui fait du Père une façon appropriée pour

Jésus de désigner celui qui l'a envoyé. En termes trinitaires, le point crucial est que Père

était le terme utilisé par Jésus dans cette connexion."23 Cependant, ce que le

«quelque chose» est justement, Wainwright ne nous as pas dit. Mais n'est-ce pas évident? Jésus

a répété tout au long de son ministère qu'il est venu faire la volonté de son Père. De

toute évidence, une partie centrale de la notion de «Père» est celle de l'autorité paternelle.

Certes, ce n'est pas tout ce qu'il faut pour être père, mais il y a plus, il n'y en a

certainement pas moins ou autre. La terminologie masculine utilisée de Dieu à travers les

Écritures transmise au sein des cultures patriarcales d'Israël et de l'église primitive, le

point évident que Dieu, présenté de manière masculine, avait autorité sur son peuple. Père, Roi

et Seigneur transmis, par leur genre masculin, fait référence à une autorité légitime qui

devait être respectée et suivie. Malachie 1: 6, par exemple, indique juste ce lien entre «père»

et autorité. Malachi écrit: «Un fils honore son père et un serviteur son maître. Si je suis un

père, où est l'honneur qui me revient? Si je suis un maître, où est le respect qui me revient?

dit le Seigneur Tout-Puissant. "Dieu en tant que Père mérite légitimement l'honneur, le respect

et l'obéissance de ses enfants. Ne pas voir cela, c'est manquer l'une des principales raisons

que Dieu a choisi une telle terminologie masculine pour se nommer lui-même.

Deuxièmement, alors que l'Église primitive embrassait clairement la pleine égalité essentielle

des trois personnes (parce que chacune des trois personnes divines possède pleinement et

simultanément l'identique nature divine infinie), néanmoins l'Église a toujours affirmé de même

la priorité du Père sur le Fils et l'Esprit. Puisque cette priorité ne peut pas être

correctement comprise en termes d'essence ou de nature (de peur qu'on ne tombe sous la

subordination Arienne), il doit exister en termes de relation.24 Comme l'affirmait Augustin, la

distinction des personnes est précisément constituée par les relations différentes entre elles,

en partie manifeste par l'autorité inhérente du Père et la soumission inhérente du Fils. Ceci

est le plus clairement vu dans la relation éternelle Père-Fils dans laquelle le Père est

éternellement le Père du Fils, et le Fils est éternellement le Fils du Père. Mais, certains

pourraient se demander, cela transmet-il une autorité éternelle du Père et la soumission

éternelle du Fils? Écoutez comment Augustin discute à la fois de l'égalité essentielle du Père

et du Fils et de la mission du Fils qui a été envoyé, dans l'éternité passée, pour obéir et

exécuter la volonté du Père:

Si toutefois la raison pour laquelle le Fils est dit avoir été envoyé par le Père est

simplement que l'un est le Père et l'autre le Fils alors il n'y a rien du tout pour nous

empêcher de croire que le Fils est égal au Père et consubstantiel et coéternel, et pourtant

que le Fils est envoyé par le Père, pas parce que l'un est plus grand et l'autre moins, mais

parce que l'un est le Père et l'autre le Fils; l'un est le géniteur, l'autre engendré; le

premier est celui duquel celui qui est envoyé est; l'autre est celui qui vient de celui qui

envoie. Car le Fils vient du Père, pas le Père du Fils. À la lumière de cela, nous pouvons

maintenant percevoir que le Fils n'est pas simplement affirmé qu'il a été envoyé parce que le

Verbe s'est fait chair, mais qu'il a été envoyé pour que la Parole devienne chair , et par sa

présence corporelle pour faire tout ce qui était écrit. Autrement dit, nous devrions

comprendre que ce n'était pas seulement l'homme dont la Parole est devenue celle qui a été

envoyée, mais la Parole a été envoyée pour devenir homme. Car il n'a pas été envoyé en

vertu d'une certaine disparité de pouvoir ou de substance ou quoi que ce soit en lui qui

n'était pas égal au Père , mais du fait que le Fils étant du Père, pas le Père étant du

Fils.25

Notez deux observations de la déclaration d'Augustine. Tout d'abord, Augustin ne voit aucune

disparité entre affirmer, d'une part, la pleine égalité du Fils avec le Père et, d'autre

part, l'éternel position du Fils à partir du Père, dont la responsabilité est d'exécuter la

volonté du Père en tant que celui envoyé de toute l'éternité par le Père. L'affirmation de

Jewett selon laquelle la subordination fonctionnelle entraîne une infériorité essentielle est

ici refusée par Augustine. Deuxièmement, remarquez qu'Augustin nie l'affirmation de Bilezikian

selon laquelle toute subordination du Fils au Père repose pleinement dans l'état incarné du

Fils. Au contraire, Augustin affirme que "le Fils n'est pas seulement affirmé avoir été envoyé

parce que le Verbe s'est fait chair, mais qu'il a été envoyé pour que la Parole devienne chair.

"En d'autres termes, l'envoi du Fils s'est produit dans l'éternité passée pour que la Parole

éternelle, envoyée d’en haut, du Père, pourrait se faire chair humaine et ensuite continuer son

rôle de mener à bien la volonté de son Père.

Comme l'écrit PT Forsyth, la beauté de l'égalité et de l'obéissance simultanées du Fils au Père

exprime le service volontaire que Dieu veut que son peuple rende. Forsyth affirme que

"subordination ce n'est pas une infériorité, et c'est Divin. Le principe est ancré dans la

cohésion même de la trinité éternelle et est inséparable de l'unité, de la fraternité et de la

véritable égalité des hommes. Ce n'est pas une marque d'infériorité à être subordonnée, d'avoir

une autorité, d'obéir. C'est divin."26 Et dans un autre endroit, Forsyth indique

clairement que l'obéissance du Fils au Père était en effet une obéissance éternelle, rendue par

un égal éternel, constituant la subordination éternelle du Fils pour faire la volonté du Père.

Il écrit:

Le Père et le Fils coexistent, sont co-égaux dans l'Esprit de sainteté, c'est-à-dire de

perfection. Mais Père et Fils est une relation inconcevable, à moins que le Fils soit obéissant

au Père. La perfection du Fils et le perfectionnement de son œuvre sainte reposait non sur sa

souffrance mais sur son obéissance. Et, comme il était Fils éternel, cela signifiait une

obéissance éternelle . . . . Mais l'obéissance n'est pas concevable sans une certaine forme de

subordination. Pourtant, dans toute son obéissance, le Fils était co-égal avec le Père; la

volonté de céder du Fils n'était pas moins divine que celle de la volonté exigeante du Père.

Par conséquent, dans la nature même de Dieu, la subordination n'implique aucune

infériorité.27

Troisièmement, le déni égalitaire de toute soumission éternelle du Fils au Père rend impossible

de répondre à la question de savoir pourquoi c'était le «Fils» et non le «Père» ou «l'Esprit»

qui a été envoyé pour s'incarner. Et encore plus basique est la question de savoir pourquoi les

noms éternels pour "Père" et "Fils" seraient exactement ces noms. John Thompson a indiqué une

tendance dans beaucoup de discussion trinitaire moderne pour séparer la christologie de

formulations trinitaires. Il écrit que «la Christologie et la Trinité étaient divorcées

virtuellement. Il a été déclaré et supposé que l'une des trois personnes pourrait s'incarner. .

. . Il n'y avait donc qu'une relation accidentelle entre l'économie de la révélation et de la

rédemption et l'être trinitaire éternel de Dieu."28 Il semble que l'égalitarisme

contemporain est également vulnérable à cette critique. Puisque rien en Dieu ne fonde le Fils

étant le Fils du Père, et puisque chaque aspect de la soumission terrestre du Fils au Père est

divorcé tout à fait de toute relation éternelle qui existe entre le Père et le Fils, il n'y

a tout simplement aucune raison pour laquelle le Père devrait envoyer le Fils. Dans les

mots de Thompson, il semble que le point de vue égalitaire permettrait à "l' n'importe lequel

des trois personnes" de s'incarner. Et pourtant nous avons la révélation scripturaire qui dit

clairement que le Fils est descendu du ciel pour faire la volonté de son Père. Cet envoi n'est

pas ad hoc. Dans l'éternité, le Père a commandé le Fils qui a alors volontairement mis de

côté la gloire qu'il avait avec le Père pour venir acheter notre pardon et notre

renouvellement. Une telle gloire est diminuée s'il n'y a pas de relation Père-Fils éternelle

sur la base duquel le Père envoie, le Fils vient volontairement, et l'Esprit fortifie

volontairement.

Et enfin, quelle preuve biblique existe pour la subordination fonctionnelle éternelle du Fils

au Père? Un thème courant dans l'histoire de cette doctrine (comme vu ci-dessus dans Augustine

et Forsyth) est que le fils a été commandé par le Père dans l’éternité passée pour venir en

tant que le Fils incarné. Comme Jésus le déclare bien au-dessus trente fois dans l'évangile de

Jean, il a été envoyé sur la terre par le Père pour faire la volonté du Père. Ceci

pourrait-il être réduit simplement à l'envoi du Fils incarné pour accomplir la mission du

Père pour lui maintenant qu'il est déjà venu au monde? Ou devrions-nous penser à cet envoi,

cette mission, comme ayant eu lieu dans l’éternité passé, une mission qui est ensuite

remplie à temps ? Il semble clair, que la parole demande la dernière vue.

Considérons, par exemple, la déclaration de Pierre dans son sermon sur la Pentecôte indiquée

dans Actes 2, a propos du Christ, il dit: "Cet homme vous a été livré selon le dessein fixé et

la prescience de Dieu, et vous, avec l'aide d’impies, l'a condamné à mort en le clouant sur la

croix "(Actes 2:23). La crucifixion du Christ accomplit Le «dessein fixé» de Dieu qu'il a

établi bien avant l'incarnation réelle. Bien que ce verset uniquement ne nous dit pas

exactement jusqu'où le plan de Dieu a été établi, nous savons de nombreuses prophéties

bibliques (par exemple, Psaume 22; Es.9: 6-7; Es. 53; Michée 5: 2, pour nommer quelques-uns des

plus remarquables) que Dieu avait prévu et prédit, longtemps avant l'incarnation, précisément

la naissance, la vie, la mort et le triomphe ultime du Fils. Si la venue du Christ a accompli

le "dessein défini" de Dieu, et ce dessein a été établi longtemps avant l'incarnation, alors Il

est clair que la mission du Fils s'est produite dans la relation du Christ avec le Père dans la

trinité immanente et pas après qu'il soit venu comme le Fils incarné. Considérez une autre des

revendications de Pierre. Au sujet du travail rédempteur de Christ, Pierre écrit "Il [Christ] a

été choisi avant la création du monde, mais a été révélé dans ces derniers temps pour ton bien

» (1 Pierre 1:20). Si l'on se demande jusqu'à quand cette mission du Fils a eu lieu, ce verset

règle la question. Avant que le monde ne soit fait, le Père a choisi (littéralement,

"d'avance") le Fils à venir comme le rédempteur. La venue du Fils à temps pour verser son sang

ne reflète pas une décision ad hoc, ou un jet de la pièce trinitaire, mais le but éternel du

Père d'envoyer et d'offrir son Fils.

Éphésiens 1: 3-5 et Apocalypse 13: 8 confirment cette compréhension. Dans Ephésiens, Paul loue

Dieu le Père pour avoir choisi les siens en Christ avant la fondation du monde, et pour

les avoir prédestinés à l'adoption en tant que fils par Jésus Christ à lui-même. Puisque

Paul spécifiquement 1) loue le Père pour cette élection et prédestination, 2) désigne

Christ comme celui vers lequel notre élection et prédestination est dirigé, et 3) déclare

que le but et le plan électifs du Père sont survenus avant la création du monde, il s'ensuit

que la mission du Fils par le Père est basée dans l'éternité passée, et que la soumission du

Fils au Père est enracinée dans leur relation éternelle au sein de la Divinité. Apocalypse 13:

8 indique également que le livre de la vie dans lequel les noms des croyants ont été

enregistrés est 1) depuis la fondation du monde, et 2) est de l’Agneau qui a été

immolé. Encore une fois, nous voyons des preuves claires que le but du Père depuis l'éternité

passé était d'envoyer son Fils, l'Agneau de Dieu, par lequel les siens seraient sauvés. La

relation autorité-obéissance du Père et du Fils dans la trinité immanente est obligatoire si

nous devons rendre compte du dessein éternel de Dieu le Père de choisir et de sauver son peuple

à travers son bien-aimé Fils.

Mais le Christ, sera-t-il un jour, élevé au même statut ou à l'égalité de rôle que celui du

Père tel que Bilezikian l'argumente? Considérez la discussion de Paul sur la consommation du

travail de réconciliation du Christ en un jour à venir. Il écrit: «Car Il [le Père] a tout mis

sous Ses pieds [du Christ]. Maintenant, quand il dit que «tout» lui a été soumis, il est clair

que cela n'inclut pas Dieu lui-même, qui a tout soumis à Christ. Quand il aura fait cela, alors

le Fils lui-même sera soumis à celui qui a tout placé sous lui, de sorte que Dieu peut être

tout en tout "(1 Corinthiens 15: 27-28). Parce que le Christ a été commandé dans l'éternité

passé à venir, dans le temps et dans l'histoire, pour accomplir la volonté de son Père, quand

ce travail sera achevé, Christ se placera lui-même dans la position même qu'il avait avec le

Père précédemment. Tout en possédant à nouveau la pleine gloire du Père (Jean 17: 5), il se

soumettra au Père (1 Cor.15:28). La relation du Père et du Fils dans l'éternité passé, dans la

vie historique et incarnée du Christ, et dans l'éternité futur, est donc le même. Christ est

pleinement égal en essence avec le Père mais subordonné dans le rôle. L'Ecriture soutient

clairement ces vérités, et nous dans l'église devrions faire de même également.

Conclusion

Nous avons examiné deux domaines où un révisionnisme important et répandu se déroule

actuellement dans la doctrine de la Trinité: rejet principale par le féminisme du langage

trinitaire à prédominance masculine de l'Ecriture, et le rejet du féminisme évangélique des

relations éternelles inclusives, trinitaires de l'autorité et de l'obéissance. Chacun de ces

domaines, demande beaucoup d'attention au peuple Chrétien de bonne foi et en prière. Parce que

nous avons la parole inspirée de Dieu, et parce que Dieu a, dans cette parole, fait connaître

sa propre vie trine, nous devons chercher à étudier, croire et embrasser la vérité de Dieu avec

l'engagement telle qu'elle est révélée ici. Où nous avons été induits en erreur par l’histoire

de cette doctrine, que l'Écriture mène à la correction, mais où la révision contemporaine se

démarque de l'enseignement clair de l’Ecriture. Puissions-nous avoir le courage de nous tenir à

la vérité et de défendre la vérité. Pour la gloire de l'unique Dieu vrai et vivant, qui est le

Père, le Fils et le Saint-Esprit, puissions-nous soumettre à lui seul notre fidélité, notre

obéissance et notre amour.

Addendum: Points d’Application Pratique

1. Embrasser les Structures d'Autorité Légitime . Parce que la structure de l'autorité et

de l'obéissance n'est pas seulement établi par Dieu, mais il est, encore plus, possédé dans la

propre vie trinitaire de Dieu, comme le Père établit sa volonté et le Fils obéit joyeusement,

donc nous ne devrions pas mépriser, mais devrions embrasser les lignes appropriées d' autorité

et d'obéissance. À la maison, la communauté et la société croyante, les lignes d'autorité

légitimes sont bonnes, sages et sont de beaux reflets de la réalité qui est Dieu lui-même. Ceci

s'applique à ceux qui occupent des postes de soumission et d'obéissance ordonnées par Dieu qui

ont alors besoin d'accepter avec joie ces rôles appropriés de soumission. Ceci s'applique

également à ceux qui occupent des postes d'autorité ordonnés par Dieu et qui doivent assumer

les rôles appropriés de leur autorité responsable et l'exercent selon le Seigneur.

2. Voir à la fois l'Autorité et la Soumission selon Dieu. Avec P.T. Forsyth, nous devons

voir non seulement l'autorité mais aussi la soumission comme Divin. Nous associons plus

facilement Dieu à l'autorité, mais puisque le Fils est le Fils éternel du Père, et puisque

le Fils est éternellement Dieu, il s'ensuit que la nature inclusive trinitaire de Dieu

honore à la fois l'autorité et la soumission. Tout comme il est Divin de diriger de manière

responsable et bien, c'est également Divin de se soumettre dans les relations humaines où cela

est nécessaire. C'est Divin que les femmes se soumettent à leurs maris; C'est Divin que les

enfants obéissent à leurs parents; C'est Divin que les membres de l'église suivent les

directives de leurs anciens pieux. Considérez Phil. 2: 5-11 et voyez le modèle de manifestation

de la soumission Divin. Nous honorons Dieu lorsque nous modélisons les deux côtés de la

relation de soumission d'autorité qui caractérise les personnes trinitaires elles-mêmes.

3. Reprenez Connaissance du Concept Sain et Biblique de Dieu en tant que Père. Comme Jésus

nous a instruits dans son modèle de prière (c'est-à-dire la prière du Seigneur), nous devons

prier "notre Père qui es aux cieux”. Le concept et la réalité de Dieu en tant que Père est

tellement très glorieux, et nous n'osons pas perdre cet article de la foi et de la pratique de

l'église à cause de la paternité abusive ou de la confusion culturelle sur ce qu'est la

maternité." Dieu en tant que Père" évoque deux des idées contrebalancées et complémentaires: la

révérence (par exemple, que ton nom soit sanctifié) et la confiance (par exemple,

donne-nous en ce jour notre pain quotidien). Dieu en tant que Père mérite notre respect et

notre dévouement le plus élevé et le plus absolu, et il mérite notre confiance et notre

dépendance absolues. Dévotion et dépendance à l'égard de Dieu en tant que Père, sont au fond,

tout ce que notre vie doit être devant lui.

4. Notre Adoption commune dans la Famille de Dieu est en tant que Fils. Nous tous, en tant

qu'enfants de Dieu, devons embrasser l’autorité légitime de Dieu sur nos vies. Nous sommes tous

fils de Dieu (υἱοὶ θεου) par la foi en Jésus-Christ (Gal 3:26), et en tant que fils, nous devons

voir notre rôle, tel que le rôle du Fils éternel, toujours et seulement de nous soumettre à la

volonté de notre Père. Paradoxalement, lorsque nous obéissons pleinement, nous entrons

pleinement dans la vie tel que Dieu l'a créé. Comme Jésus a dit, "Si tu gardes Mes

commandements, tu demeureras dans mon amour, tout comme j'ai gardé les commandements de mon

Père et demeuré dans Son amour. Je vous ai dit ces choses afin que ma joie soit en vous et que

votre joie soit parfaite. » (Jean 15: 9-10). Nous devons obéir, sans réserve, entièrement, et

avec une grande anticipation de bénédiction, car en obéissant, nous entrons dans la joie

parfaite et durable.

5. Notre culte est du Dieu trinitaire, Egal en Essence et cependant Distinct dans le Rôle.

La beauté et l'harmonie du Dessein créé par Dieu de la diversité dans l'unité (tel qu'observé,

par exemple, dans le mariage et dans le corps du Christ) est enraciné éternellement et

immuablement en Dieu lui-même. Nous adorons Dieu seulement quand nous le soutenons comme il

est. Si nous méprisons l'unité et «célébrons la diversité» fragmentée et décousue, ou

méprisons la diversité en insistant sur l'uniformité qui nie les différences créées et

ordonnées par Dieu, nous ne valoriserons pas Dieu pour qui il est, et ainsi nous ne

l’honorerons pas tel qu’Il est. En Dieu, la diversité des personnes sert l'unité du dessin,

de la méthode et du but. La volonté du Père est joyeusement réalisée par le Fils. Quand

l'Esprit vient, c'est sa joie de faire la volonté du Fils. Dans la pratique, ils sont unis,

dans les rôles ils sont distincts, et dans les deux (pratique et rôle) il y a une

acceptation heureuse. Ensemble les trois personnes modèlent ce à quoi notre «diversité dans

l'unité» de la relation devrait ressembler et comment nos vies ensemble doivent être vécu. 


1 Cet article a été publié pour la première fois à la conférence "Building Strong Families

(Construire des Familles Unies)", Dallas, Texas, Les 20 et 22 mars, coparrainé par FamilyLife

et le Council on Biblical Manhood and Womanhood. Une version répandue et éditée de cet article

apparaîtra dans le cadre d'un prochain chapitre, " The Doctrine of Trinity (La Doctrine de la

Trinité )", dans, " God Under Fire: Modern Scholarship Reinvents God (Dieu sous le feu: Le

Savoir Moderne Réinvente Dieu)", édité par Douglas S. Huffman et Eric L. Johnson (Zondervan).

2 Considérons un échantillon d'œuvres récemment publiées, et notez la variété des perspectives

théologiques et les intérêts représentés parmi leurs auteurs: Colin E. Gunton, "The Promise of

Trinitarian Theology (La Promesse de la Théologie Trinitaire)" (Edimbourg: T. & T. Clark,

1991; 2ème édition, 1997); Ted Peters, "God as Trinity: Relationality and Temporality in Divine

Life (Dieu en tant que Trinité: Relationnalité et Temporalité dans La Vie Divine) "

(Louisville: Westminster / John Knox, 1993); Thomas F. Torrance, "Trinitarian Perspectives:

Toward Doctrinal Agreement: Perspectives Trinitaires (Vers l'Accord Doctrinal)" (Edimbourg: T.

& T. Clark, 1994); Duncan Reid, "Energies of the Spirit: Trinitarian Models in Eastern Orthodox

and Western Theology (Énergies de l'Esprit: Modèles Trinitaires dans la Théologie Orthodoxe

Orientale et Occidentale" (Atlanta: Scholars Press, 1997); Kevin Vanhoozer, ed. "The Trinity

in a Pluralistic Age: Theological Essays on Culture and Religion (La Trinité dans un Age

Pluraliste: Essais Théologiques sur la Culture et la Religion) " (Grand Rapids: Eerdmans,

1997).

3 Donald Bloesch, "The Battle for the Trinity: The Debate over Inclusive God Language (La

bataille pour la Trinité: Le Débat sur le Langage Inclusif de Dieu) " (Ann Arbor: Servant,

1985).

4 Geoffrey Wainwright, "The Doctrine of the Trinity: Where the Church Stands or Falls (La

Doctrine de la Trinité: Où l'Église se Dresse ou Tombe)" Interpretation 45 (1991) 117.

5 Mary Daly "Beyond God the Father: Toward a Philosophy of Women's Liberation (Au-delà de Dieu

le Père: Vers une Philosophie de la Libération des Femmes) " (Boston: Beacon, 1973) 19.

6 Voir, par exemple, éd. Carol Christ et Judith Plaskow, "Womanspirit Rising: A Feminist

Reader in Religion (Le Soulèvement de l'Esprit Féminin: Un Lecteur Féministe dans la Religion)

" (San Francisco: Harper & Row, 1979); Virginia Mollenkott, "The Divine Feminine: The Biblical

Imagery of God as Female (Le Divin Féminin: l'Imagerie Biblique de Dieu en tant que Femme) "

(New York: Crossroad, 1983); Rosemary Radford Ruether, "Sexism and God-Talk: Toward a Feminist

Theology: Le Sexisme et la Parole de Dieu (Vers une Théologie Féministe) " (Boston: Beacon,

1983); Ruth Duck, "Gender and the Name of God: The Trinitarian Baptismal Formula (Le Genre et

le Nom de Dieu: les Formules Baptismales des Trinitaires)" (New York: Pilgrim, 1991); Elizabeth

Johnson, "She Who Is: The Mystery of God in Feminist Theological Discourse (Celle qui Est: Le

Mystère de Dieu dans le Discours Théologique Féministe)" (New York: Crossroad, 1992); Gail

Ramshaw, "God Beyond Gender: Feminist Christian God-Language (Dieu au-delà du Genre: le Langage

Divin du Chrétien Féministe)" (Minneapolis: Forteresse, 1995); Ada Besanon Spencer, et. Al.,

"The Goddess Revival (Le Réveil de la Déesse) " (Grand Rapids: Baker, 1995).

7 Pour une étude et une critique très minutieuses et approfondies de cette argumentation, voir

ed. Alvin F. Kimel, Jr. , "Speaking the Christian God: The Holy Trinity and the Challenge of

Feminism (Parler du Dieu Chrétien: La Sainte Trinité et le Défi du Féminisme) " (Grand Rapids:

Eerdmans, 1992); et John W. Cooper, "Our Father in Heaven: Christian Faith and Inclusive Langage for God "Notre Père

Céleste: la Foi Chrétienne et le Langage Inclusif pour Dieu" (Grand Rapids: Baker, 1998).

8 Notez que les croyances précoces parlent de la deuxième personne comme "engendrée" non faite,

qui, en tant que telle, ne contient aucune connotation de genre. Ainsi, il est argumenté, de

parler de l'Enfant engendré du Père / Mère est compatible avec le langage primitif de l'église

et préserve la continuité tout en faisant une correction nécessaire.

9 Notez le titre révélateur d'un article opposé au langage révisionnisme féministe de Dieu, à

savoir, Elizabeth Achtemeier, "Exchanging God for ‘No Gods: A Discussion of Female Language for

God (Échanger Dieu pour 'Aucun Dieu': Une Discussion du Langage Féminine pour Dieu)", dans

l'édition Kimel, Parlant du Dieu Chrétien, 1-16.

10 Pour une discussion exhaustive des références bibliques de Dieu employant l'imagerie

féminine, voir Cooper, "Our Father in Heaven (Notre Père qui Es aux Cieux), chapitre 3, "The

Bible's Feminine and Maternal References to God (Les Références Féminines et Maternelles de la

Bible concernant Dieu)" 65-90.

11 Elaine Pagels, "What Became of God the Mother? Conflicting Images of God in Early

Christianity (Qu'est Devenu la Mère de Dieu? Images Conflictuelles de Dieu dans le

Christianisme Primitif)", dans l'édition Christ and Plaskow, Le Soulèvement de l'Esprit Féminin

(Womanspirit Rising), 107 commente que "l'absence du symbolisme féminin de Dieu marque le

Judaïsme, le Christianisme et l'Islam en contraste frappant avec les autres traditions

religieuses du monde, que ce soit en Egypte, Babylonie, Grèce et Rome, ou Afrique, Polynésie,

Inde et Amérique du Nord."


12 Achtemeier, "Exchanging God for ‘No Gods (Echanger Dieu pour 'Aucun Dieu'), 8-9.

13 Voir, ibid., 12, où Achtemeier reconnaît que beaucoup de féministes nient que nommer Dieu en

tant que féminin lie Dieu à la création, mais elle affirme et soutient ensuite avec de

nombreuses citations sa déclaration, "Mais les écrits féministes en eux-mêmes démontrent qu'il

l'est."

14 Karl Barth, "Church Dogmatics (Les Dogmatiques de l'Eglise)", 4 vol. en 13 parties

(Edimbourg: T. & T. Clark, 1936-1969), I. 2., 878-879, écrit: "le contenu de la doctrine de la

Trinité ... n'est pas que Dieu dans Sa relation avec l'homme est Créateur, Médiateur et

Rédempteur, mais ce Dieu en Lui-même est éternellement Dieu le Père, le Fils et le Saint-

Esprit. . . .[Dieu] ne peut pas être dissous dans son travail et son activité."

15 Wainwright, " Doctrine of the Trinity (Doctrine de la Trinité)" 123

16 Le terme "complémentaire" est l'auto-désignation de la circonscription évangélique qui verrait le dessein créé par Dieu pour les hommes et les femmes comme comprenant le leadership masculin dans l'ordre créé, qui se reflète dans l'exigence d'une direction masculine dans l'église et la responsabilité générale du mari dans le leadership de la maison. Le seul meilleur volume décrivant et défendant une vision complémentaire est éd John Piper et Wayne Grudem., "Recovering Biblical Manhood and Womanhood (Récupération de la Virilité Biblique et de la Féminité) " (Wheaton: Crossway Books, 1991).

17 Voir, par exemple, Gilbert Bilezikian, "Hermeneutical Bungee-Jumping: Subordination in the Godhead (Saut Hermétiquement Elastique: la Subordination dans la Divinité"" le Journal de la Société Théologique Evangélique, 40/1 (mars 1997) 57-68; et Stanley J. Grenz, "Theological Foundations for Male-Female Relationships (Fondations Théologiques pour les Relations Hommes-Femmes)," Journal de la Société Théologique Evangélique 41/4 (Décembre 1998) 615-630; Royce G. Gruenler, "The Trinity in the Gospel of John: A Thematic Commentary on the Fourth Gospel (La Trinité dans l'Évangile de Jean: un Commentaire Thématique sur le Quatrième Evangile)" (Grand Rapids: Baker, 1986); et Millard Erickson, "God in Three Persons: A Contemporary Interpretation of the Trinity (Dieu en Trois Personnes: une Interprétation Contemporaine de la Trinité)" (Grand Rapids: Baker, 1995).

18 Certains égalitaristes reconnaissent l'éternelle relation Père-Fils, trinitaire, inclusive, mais ne comprennent pas qu'elle implique des relations d'autorité et de soumission dans l'ordre créé. Voir Craig Keener, "Is Subordination Within the Trinity Really Heresy? A Study of John 5:18 in Context, (La Subordination à l'Intérieur de la Trinité est-elle Vraiment une Hérésie? Une Etude de Jean 5:18 En Contexte)," Trinity Journal 20 NS (1999) 39-51.

19 Voir, par exemple, Paul K. Jewett, "Man as Male and Female: A Study of Relationships from a Theological Point of View (L'homme en tant qu'Homme et Femme: Une Etude des Relations d'un Point de Vue Théologique) " (Grand Rapids: Eerdmans, 1975), où il demande, "comment peut-on défendre une hiérarchie sexuelle les hommes sur les femmes. . . sans supposer que la moitié de la race humaine qui exerce l'autorité est supérieure en quelque sorte à la moitié qui se soumet? "(p. 71). Il continue en se demandant plus loin si quelqu'un peut "établir la subordination de la femme de pointe à l'homme en soulignant la différence de la femme de pointe de l'homme - sans l'aide de l'infériorité traditionnelle de la femme de pointe à l'homme? Il nous semble que la réponse est non "(p. 84).

20 Bilezikian, "Hermeneutical Bungee-Jumping (Saut Hermétiquement Elastique)," 67 dit, par exemple, que toute discussion sur la subordination "sent l'hérésie Arienne. "

21 Ibid., 59.

22 Ibid., 60

23 Wainwright, " Doctrine of the Trinity (Doctrine de la Trinité)" 120 (textes italiques ajoutées)

24 Pour une discussion de la preuve que la théologie de l'église primitive a confirmé que l’égalité d'essence simultanée mais fonctionnelle de la relation d'autorité et d'obéissance parmi les personnes de la Divinité trine, voir aussi, Robert Letham, "The Man-Woman Debate: Theological Comment (Le Débat Homme-Femme: Commentaire Théologique)", Westminster Theological Journal 52 (1990) 65-78; et Stephen D. Kovach et Peter R. Schemm, Jr., «A Defense of the Doctrine of the Eternal Subordination of the Son (Une Défense de la Doctrine de la Subordination Eternelle du Fils)," Journal de la Société Théologique Evangélique 42/3 (septembre 1999) 461-476. Dans un espace limité, Kovach et Schemm citent des exemples de Hilary de Poitiers, Athanase, Pères Cappadociens, et Augustine, avec le commentaire de soutien de Jean Calvin, Philip Schaff, Jaroslav Pelikan, JN D. Kelly, Charles Hodge, WGT Shedd, et ils citent (page 471) la conclusion de Paul Rainbow, "Orthodox Trinitarianism and Evangelical Feminism (Le Trinitarisme Orthodoxe et le Féminisme Évangélique)", 4 (document non publié, basé sur sa thèse, "Monothéisme et la Christologie dans 1 Corinthiens 8: 4-6, "[D.Phil diss., Université d'Oxford, 1987]), dans laquelle Rainbow conclut: "Dès la première forme du credo, nous pouvons voir que le Père et le Fils sont unis dans l'être, mais classés dans la fonction."

25 Saint Augustin, La Trinité, trad.Edmund Hill, vol. 5 des œuvres de Saint-Augustin (Brooklyn, NY: Nouveau City Press, 1991) IV. 27 (textes italiques ajoutées).

26 PT Forsyth, God the Holy Father (Dieu le Saint-Père), 1897, réimpression, Londres: Presse Indépendante, 1957) 42.

27 PT Forsyth, Marriage, Its Ethic and Religion (Le mariage, son Ethique et sa Religion) Londres: Hodder et Stoughton, 1912) 70-71.

28 Thompson, Modern Trinitarian Perspectives (Perspectives Trinitaires Modernes), 22.