Dieu prend plaisir en son fils

De Livres et Prédications Bibliques.

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{{Info|The Pleasure of God in His Son}}  
{{Info|The Pleasure of God in His Son}}  
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<blockquote>'''Matthieu 17:5''' Voici Mon Fils bien aimé, avec qui je suis bien content. </blockquote>  
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<blockquote>'''Matthieu 17:5'''<br><br>Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection</blockquote>  
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'''Introduction '''
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==== Introduction ====
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On commence une série nouvelle des messages ce matin qui nous emmène, à la volonté de Dieu, jusqu’à Dimanche matin de Pâques, Avril 19. Donc je voudrais commencer en vous expliquant pourquoi j’ai développé cette série.  
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Ce matin nous commençons une nouvelle série de messages qui, Dieu voulant, nous amènera jusqu'au matin du dimanche de Pacques, le 19 avril. J'aimerais commencer par vous expliquer comment j'ai été touché en développant cette série de messages.  
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'''Comprendre égale Devenir'''  
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'''Le voir devenir'''
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Lorsque c’est une question de comprendre qu’est-ce que se passerait en l’acte de prêche il y a plusieurs textes de la Bible qui m’emmène, notamment 2 Corinthiens 3:18.  
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Quand il s'agit de comprendre l’objectif que devrait avoir d'une prédication, je suis guidé par plusieurs textes bibliques, particulièrement 2 Corinthiens 3:18.  
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<blockquote>Et nous tous, les visages sans voiles, en apercevant la gloire du Seigneur, nous nous changeons de sa ressemblance d’un degré de la gloire à un autre&nbsp;; car ce vient du Seigneur qui est l’Esprit. </blockquote>  
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<blockquote>
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Je crois que ce texte nous apprit qu’un des modes que nous changeons progressivement de la ressemblance de Christ c’est en regardant sa gloire. «&nbsp;Nous tous, à visage sans voile, en apercevant la gloire du Seigneur, nous changeons de sa ressemblance.» Pour qu’on devienne de plus en plus comme le Seigneur soit tenir à votre regard sur sa gloire et lui tenir en vue.  
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Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. (version Louis Second 1910)
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</blockquote>
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Je crois que ce texte nous enseigne que l'un des moyens par lesquels nous sommes progressivement changés en vue de la ressemblance à Christ est le fait de regarder sa gloire. "Nous tous, qui le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du seigneur, nous sommes transformés en la même image". Le moyen pour devenir toujours plus semblable au Seigneur est de fixer votre regard sur sa gloire et de ne pas en détourner nos yeux.  
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Nous bourdonnons la musique que nous écoutons. Nous parlons comme les autres gens de notre voisinage. Nous nous agissons de nos parents. Et comme d’habitude nous imitons les gens qui nous les admirons le mieux. Voilà Dieu. Si nous lui tenons notre attention et tenons sa gloire en vue, nous changerons d’un degré de la gloire à une autre dans sa ressemblance. Si la jeunesse fasse la coiffure comme les stars qu’elle admire, donc les Chrétiens comme d’habitude s’agissent de Dieu qu’ils admirent. Dans cette affaire spirituelle voir n’est que croire&nbsp;; voir est devenir.  
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Nous fredonnons la musique que nous écoutons, nous parlons avec l'accent de notre région, nous adoptons les bonnes manières de nos parents et nous tendons naturellement à imiter les personnes que nous admirons le plus. C'est la même chose avec Dieu. Si nous sommes attentifs à Lui et que nous gardons sa gloire en vue, nous serons transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. Si les adolescents ont tendance à arranger leurs coiffures à la manière des célébrités qu'ils admirent, alors les chrétiens auront tendance à arranger leur caractère à la manière du Dieu qu'ils admirent. Dans cet échange spirituel voir n'est pas seulement croire, voir est devenir.  
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'''Prêcher la Description de la Gloire de Dieu'''  
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'''La prédication, le portrait de la gloire de Dieu'''
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La leçon que j’ai appris de ça à prêcher est à un haut degré prêcher il doit la description de la gloire de Dieu, parce que le but de prêcher est de changer gens dans la ressemblance de Dieu. Je pense que c’est la même chose que la vue de Paul en prêchant parce qu’il y a encore quatre versets, en 2 Corinthiens 4:4, il décrit le fond en prêchant comme «&nbsp;la lumière de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est la ressemblance de Dieu.&nbsp;» Et il y a encore deux versets dans verset 6 il la décrit un peu diffèrent comme «&nbsp; la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu dans le visage de Christ.&nbsp;»
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La leçon que je tire de cela par rapport à la prédication est que dans l'absolu, elle doit être le portrait de la gloire de Dieu, car le but de la prédication est de transformer les personnes vers la ressemblance à Dieu. Je pense que cela correspond à la vision que Paul avait de la prédication car, quatre versets plus loin, en Corinthiens 4:4, il décrit le contenu de sa prédication comme "la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu." Et deux versets plus loin, au verset 6 il le décrit légèrement différemment comme "la connaissance de la gloire de Dieu sur le visage de Christ".  
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Donc, selon Paul, prêcher c’est une mode à transmettre la lumière au coeur sombre des hommes et dames.  
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Donc, selon Paul, la prédication est un moyen d'amener la lumière dans les coeurs noircis des hommes et des femmes.  
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En verset 4 on s’appelle la lumière «&nbsp;la lumière de l’évangile,&nbsp;» et en verset 6 on s’appelle la lumière «&nbsp;la lumière de connaissance.&nbsp;»
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Au verset 4, la lumière est appelée la "lumière de l'évangile" et au verset 6, elle est appelée la "lumière de la connaissance".  
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En verset 4 l’évangile est l’évangile de la gloire de Christ&nbsp;; et en verset 6 la connaissance est la connaissance de la gloire de Dieu. Donc dans les deux versets la lumière qui a été transmis au coeur est la lumière de gloire—la gloire de Christ et la gloire de Dieu.  
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Au verset 4, l'évangile est la bonne nouvelle de la gloire de Christ et au verset 6, la connaissance est la connaissance de la gloire de Dieu. Donc, dans ces deux versets, la lumière apportée au coeur est la lumière de la gloire; la gloire de Christ et la gloire de Dieu.  
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Mais elles ne sont pas deux gloires différentes. En verset 4 Paul dit que c’est la gloire de Christ, qui est la ressemblance de Dieu. Et en verset 6 il dit que la gloire de Dieu est dans le visage de Christ. Donc la lumière qui a été transmis en prêchant est une lumière de la gloire, et on peut parler de cette gloire comme la gloire de Christ qui est l’image de Dieu, ou la gloire de Dieu réfléchit parfaitement en Christ.  
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Mais elles ne sont pas deux gloires différentes. Au verset 4, Paul dit que la gloire de Christ est la ressemblance à Dieu. Et au verset 6 il dit que la gloire de Dieu est le visage de Jesus. Par conséquent, la lumière qu'apporte la prédication est lumière de gloire, et on peut parler de cette gloire comme étant la gloire de Christ qui est à l'image de Dieu ou de la gloire de Dieu parfaitement reflétée en Christ.  
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Prêcher est la description ou l’exposition ou la présentation de gloire divine aux coeurs des hommes et dames (voici 4:4–6), pour qu’en tenant cette gloire on peut les changer en la ressemblance du Seigneur d’un degré ou un autre (voici 3:18).  
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La prédication est le portrait, l'exposition ou la représentation de la gloire divine adressée aux coeurs des hommes et des femmes (c'est ce qu'on peut lire en 4:4-6) afin qu'en contemplant cette gloire ils puissent être transformés en son image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir (c'est 3:18).  
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On connaît que c’est vrai de l’expérience
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==== S'étant avéré avec l'expérience  ====
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Il n’y a aucune construction artificielle ou même intellectuelle. Eh bien c’est ce qui je connais d’être vrai de mon expérience même (comme beaucoup de vous&nbsp;!)&nbsp;: voir Dieu qui a donné ses preuves beaucoup des fois d’être la force la plus puissante et irrésistible à motiver ma quête de sagesse et joie dans lui.  
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Ceci n'est pas une construction artificielle ou intellectuelle. C'est ce que ma propre expérience m'a appris comme étant vrai (comme pour beaucoup d'entre vous): le fait de voir Dieu comme il est vraiment (dans sa vraie nature) s'est prouvé être encore et encore le moyen le plus puissant et convaincant pour encourager ma quête de sainteté et de joie en lui.  
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On connaît de l’expérience que le conflit fondamental dans l’âme humain est entre les deux gloires—la gloire du monde et tous les plaisirs brefs qu’elle peut offre, contre la gloire de Dieu et tous les plaisirs éternels qu’elle peut offre. Ces deux gloires rivalisent pour l’allégeance, l’admiration, et délit de nos coeurs. Exposer et dépeindre est le rôle de prêcher et exposer et dépeindre la gloire de Dieu à une mode qu’elle a une valeur et qualité supérieur briller dans le coeur pour qu’elle vous change d’un degré de la gloire à une autre.  
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Vous et moi savons d'expérience que le conflit d'origine dans l'âme humaine est entre deux gloires: la gloire du monde et tous les plaisirs brefs qu'elle peut offrir, contre la gloire de Dieu et tous les plaisirs éternels qu'elle propose. Ces deux gloires sont en compétition pour gagner la loyauté, l'admiration et la joie de nos coeurs. Ainsi le rôle de la prédication est de présenter, d’illustrer et d’exposer la gloire de Dieu afin que son excellence supérieure et sa valeur brille dans vos coeurs et que vous soyez transformés dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir.  
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Le défi du Prédicateur
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'''Le défis auquel le prédicateur fait face'''
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Comme un prédicateur j’habites toujours avec la demande&nbsp;: Comment est-ce que je peux exposer mieux la gloire de Dieu pour que le numéro des gens le plus grand puissent la voir et puisse les changer par elle&nbsp;? Depuis deux semaines je me demande à la retraite, et j’ai trouvé une réponse nouvelle.  
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Cela veut dire qu’en tant que prédicateur, je suis constamment confronté à la question suivante: Comment puis-je représenter au mieux la gloire de Dieu afin que le plus grand nombre de personnes la voient et soient changées par elle? Il y a deux semaines, alors que je me posais cette question pendant ma retraite spirituelle, une nouvelle réponse m’est venue à l’esprit.  
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Je relisais une partie de La Vie de Dieu dans l’Âme d’Homme par Henry Scougal. Il a fait cette observation pénétrante&nbsp;: «&nbsp;On peut évaluer la valeur et qualité d’un âme par l’objet se son amour&nbsp;» (p. 62). Je crois que c’est très vrai. Puis je pense que si c’est vrai pour l’homme, comme Scougal a voulu dire, donc c’est vrai aussi à Dieu&nbsp;: «&nbsp;on peut évaluer la valeur et qualité de l’âme de DIEU par l’objet de son amour&nbsp;».  
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Je relisais une partie de La vie de Dieu dans l’âme de l’homme (The Life of God in the Soul of Man) de Henry Scougal. Il faisait un commentaire profond: «La valeur et l’excellence d’une âme se mesure en regardant l’objet de son amour» (p. 62). Cette vérité m’a frappé. Et l’idée partait du fait que si cette réalité était vraie pour l’homme, comme Scougal avait l’intention de le dire, c’était aussi surement vrai pour Dieu: «La valeur et l’excellence de l’âme de Dieu se mesure en regardant l’objet de son amour».  
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Donc pendant plusieurs jours j’ai cherché l’Écritures pour les choses que nous disent ce qui Dieu aime et ce qu’Il en est bien amusé et qu’est-ce qu’il donne de joie&nbsp;; et plaisir. Le résultat est un plan prêcher 13 messages nommés les plaisirs de Dieu.  
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J’ai donc parcouru les écritures pendant plusieurs jours pour trouver tous les passages qui nous parlent de ce que Dieu aime, apprécie, ce qui le réjouit et ce à quoi il prend plaisir. Le résultat en a été le projet de faire 13 prédications dont le titre serait les plaisirs de Dieu.  
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Donc c’est ma prière, et j’espère que ce soit la vôtre, quand on voit les objets du plaisir de Dieu on peut voir la qualité et valeur de son âme&nbsp;; et en voyant sa gloire on changera d’un degré de la gloire à une autre dans sa ressemblance&nbsp;; et avec le changement dans sa ressemblance on peut faire face à cette ville, et les gens du monde qu’on n’est pas encore arrivé, avec un témoin vivant à un Sauveur magnifique. S’il le Seigneur plaît nous envoyer une renaissance de l’amour et de sainteté et de puissance pendant nous Le regardons et prions sérieusement pendant les 13 semaines prochaines.  
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C’est donc ma prière et j’espère que vous en ferez votre prière, afin qu’en voyant ce qui fait plaisir à Dieu, nous voyions la valeur et l’excellence de son âme; et en voyant la valeur et l’excellence de son âme nous verrons sa gloire; et en voyant sa gloire nous seront transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir; et en étant transformés en son image nous feront face à cette ville, et aux populations non-atteintes du monte, avec le témoignage d’un grand Sauveur, irrésistiblement attirant. Que le Seigneur se réjouisse de nous transmettre ce grand renouvellement de son amour, de sa sainteté et de sa puissance pendant que nous tournerons nos yeux vers lui et prierons sincèrement au cours des 13 prochaines semaines.  
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Exposition
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==== Présentation  ====
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En exposant la valeur de l’âme de Dieu dans l’objet de son amour, il faut que nous commencions au commencement. La chose première et plus fondamentale que nous pouvons dire à propos des plaisirs de Dieu c’est qu’il tient plaisir en son fils. J’essaie d’expliquer cette vérité par cinq affirmations.  
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En faisant le portrait de la valeur de l’âme de Dieu à travers l’objet de son amour, nous devons commencer au commencement. La première et la plus fondamentales des choses que nous pouvons dire concernant les plaisirs de Dieu est qu’Il prend plaisir en son Fils. Je vais tenter de développer cette réalité en cinq affirmations.  
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1. Dieu a plaisir en son fils.  
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'''1. Dieu prend plaisir en son Fils.'''
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En Matthieu 17 Jésus emmène Peter, James, et John sur une montagne haute. Au moment qu’ils sont tous seul il y a quelque chose étonné. Tout de suite Dieu donne à Jésus une apparition de la gloire. Verset 2: «&nbsp;Son visage brillait comme le soleil, et ses vêtements doivent&nbsp;» Puis en blanc comme la lumière" Puis en verset 5 un nuage radieux les éclipse et Dieu parle du nuage, «&nbsp;Voici mon fils bien aimé, avec qui je suis bien content, écoutez lui.&nbsp;»  
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Dans mathieu 17, Jesus emmène Pierre, Jacques et Jean en haut d’une montagne. Une fois qu’ils se retrouvent tous seuls quelque chose d’étonnant se passe. Tout à coup, Dieu donne à Jésus une apparence de gloire. Au verset 2: «Son visage se mit à resplendir comme le soleil, ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière». Ensuite au verset 5, une nuée lumineuse les enveloppe et Dieu leur parle depuis cette nuée: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Écoutez-le!»  
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Au premier, Dieu permettaient les disciples entrevoir brièvement de la gloire vrai et devine de Jésus. Voici les mots de Pierre en 2 Pierre 1:17—«&nbsp;[Christ] a reçu l’honneur et la gloire de Dieu et le Père.&nbsp;» Puis Dieu révéla son coeur pour le Fils et dit deux choses&nbsp;: «&nbsp;J’aime mon fils&nbsp;» («&nbsp;Voici mon Fils bien aimé&nbsp;»), et «&nbsp;Je tiens plaisir dans mon Fils&nbsp;» (avec qui je suis bien content&nbsp;»).  
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Premièrement, Dieu donne aux disciples un bref aperçu de la vraie gloire céleste de Jesus. C’est ce que Pierre dit en 2 Pierre 1:17, «Car Dieu le père lui a donné honneur et gloire». Dieu révèle ensuite le fond de son coeur concernant son Fils en disant deux choses: «J’aime mon Fils» («Voici mon Fils bien-aimé») et «je prends plaisir en mon Fils» («qui fait toute ma joie»).  
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Il le dit encore une autre fois&nbsp;: au baptême de Jésus, comme le Saint-Esprit descends et consacre Jésus par l’onction pour son ministère, en signifiant l’amour et soutien du Père—«&nbsp;Voici mon Fils bien aimé, avec qui je suis bien content.&nbsp;»
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Il dit cela à une autre occasion, au baptême de Jésus, alors que le Saint Esprit descend sur Jésus et l’oint pour son ministère, ce qui signifiait le soutien et l’amour du Père, «Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie».  
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Et dans l’Evangile de Jean, Jésus parle plusieurs fois à l’amour du Père pour lui&nbsp;: par exemple, Jean, 3:35, «&nbsp;Le Père aime le Fils, et a donné toutes choses à sa main.&nbsp;»" Jean 5:20, «&nbsp;Le Père aime le Fils, et lui démontre tous qu’il fait.&nbsp;»
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Dans l’évangile de Jean, Jésus parle à plusieurs reprises de l’amour du Père envers lui: par exemple, en Jean 3:35, «Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses». En Jean 5:20, «Le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait».  
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(Voir aussi Matthieu 12:18 où Matthieu cite Isaïe 42:1 avec référence à Jésus: «&nbsp;Tenez, mon serviteur qui j’ai choisi, mon bien aimé avec qui mon âme est bien content.&nbsp;» Le mot Hébreu pour «&nbsp;bien aimé&nbsp;» est ratsah, et ce va dire «&nbsp;a la joie&nbsp;».)  
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(Voir également Mathieu 12:18, Mathieu cite Ésaïe 42:1 au sujet de Jésus: «Voici mon serviteur, que je soutiens, que j’ai choisi, qui fait toute ma joie». Le mot hébreux derrière l’expression «qui fait toute ma joie» est ratsah, qui signifie «avoir du plaisir avec».)  
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Donc notre disposition première est que Dieu le Père, ne pas se renier, pitié sacrificielle, mais avec l’amour de plaisir et joie. Il est bien content avec son Fils. Son âme chéris le Fils&nbsp;! Lorsqu’il regarde son Fils, il est bien amusé et admire et chéris et prise et savoure ce qu’il voit.  
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Donc, notre première affirmation est que Dieu le Père aime le Fils, non pas d’une compassion liée au sacrifice, mais d’un amour de délice et de plaisir. Son Fils fait toute sa joie. Son âme prend plaisir en son Fils! Lorsqu’il regarde son Fils, Il apprécie, admire, chérit et estime ce qu’il voit.  
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2. Le Fils de Dieu a la plénitude de la Divinité
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'''2. Dans le Fils de Dieu habite la plénitude de la divinité.'''
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Cette vérité nous tiens sûr de se tromper à la première. On peut être en accord à l’affirmation que Dieu a la joie dans le Fils, mais si on se trompe que le Fils soit seulement un homme saint que le Père a adopté d’être son Fils parce qu’il l’aime.  
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Cette vérité nous empêchera de nous tromper concernant la première. Il se pourrait que vous soyez d’accord avec l’affirmation que Dieu prend plaisir en son Fils, mais que vous vous trompiez en pensant que le Fils est tout juste un homme extraordinairement saint que le Père aurait adopté parce qu’il se réjouissait beaucoup en lui.  
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Mais Colossiens 2:9 nous donne une idée très différente. «&nbsp;Il est plein de la Divinité, dans son corps.&nbsp;» Le Fils de Dieu n’est pas seulement un homme qui a été choisi. Il a la plénitude de la Divinité.  
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Mais Colossiens 2:9 nous montre ces choses sous un angle très différent: «Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu». Le Fils de Dieu n’est pas un homme simplement choisi. En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.  
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Alors Colossiens 1:19 se rapport à la joie de Dieu&nbsp;: «&nbsp;La plénitude [de divinité] lui était contente demeurer.&nbsp;» Ou on peut dit (avec NIV), «&nbsp;Dieu était content avoir toute sa plénitude lui demeure&nbsp;» C’est à dire, c’est la joie de Dieu le faire. Dieu ne cherche pas autour le monde à trouver un homme qui répondrait aux conditions de sa joie et puis l’adopterait comme son Fils. Plutôt Dieu lui-même a tenu l’initiative donner sa plénitude à un homme en l’acte d’incarnation. Ou on peut dire qu’il a pris l’initiative à habiller la plénitude de sa même dite avec la nature humaine. Et Colossiens 1:19 dit qu’il est content à le fait&nbsp;! Ca faisait sa plaisir et joie.  
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Ensuite, Colossiens 1:19 établit un rapport entre cette plénitude du Fils et ce qui fait plaisir à Dieu: «C’est en Lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure». En d’autres termes, ça a fait plaisir à Dieu de faire cela. Dieu n’a pas intentionnellement cherché un homme dans le monde qui remplirait les conditions requises pour plaire à Dieu pour qu’il puisse ensuite l’adopter comme son Fils. Dieu lui-même a plutôt pris l’initiative d’accorder à un homme sa propre plénitude dans l’acte de l’incarnation. Ou nous pourrions dire qu’il a pris l’initiative de vêtir la plénitude de sa propre divinité, de la nature humaine. Et Colossiens 1:19 nous dit que ça lui a fait plaisir de faire cela! Cela lui a donné de la joie et du plaisir.  
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On peut dire que Dieu ne trouve pas un fils qui lui donnait de la joie, mais il fait un Fils qui donne la joie. Mais ce n’a pas encore raison, parce qu’il y a une plénitude de déité, qui maintenant demeure dans le corps de Jésus (Colossiens 2:9), elle a déjà existé à une forme personnelle avant qu’il a pris la nature humaine dans Jésus. Ce nous emmène plus fond dans le Dieu en approchant à l’affirmation 3.  
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Nous pourrions avoir tendance à dire que Dieu n’a pas trouvé un Fils qui lui soit agréable, mais il a crée un Fils agréable. Cependant, même ceci pourrait être trompeur car cette plénitude de divinité qui habite maintenant en Jésus (Colossiens 2:9) existait déjà sous une forme personnelle avant qu’elle n'apparaisse sous forme humaine en Jésus. Cela nous fait remonter encore plus loin dans la divinité et nous amène à la troisième affirmation.  
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3. Le Fils qui donne la joie à Dieu est l’image éternelle et le reflet de Dieu et voilà est Dieu soi-même.  
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'''3. Le Fils en qui Dieu prend plaisir, est l’image éternelle et le reflet de Dieu, et ainsi Dieu lui-même.'''
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Voici Colossiens 1:15 Paul dit,  
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Ici, dans Colossiens 1:15, Paul dit,  
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<blockquote>
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Ce Fils est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création [ce qui signifie, le seul ayant le statut très élevé de la condition divine de fils, qui surpasse toute la création, comme le verset suivant nous le montre]; car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre
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</blockquote>
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Le Fils est l’image du Père. Qu’est-ce que cela signifie? Avant d’y répondre, réfléchissons à quelques autres appellations du Fils.
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Il est l’image de Dieu invisible, la naissance première de toute la création [c’est, l’un qui a le rang exalté du Fils divin sur toute de la création, comme la phrase prochaine démontre]; toutes les choses lui étaient créées au ciel et sur terre.  
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Dans Hébreux 1:3, voici ce qu’on dit du Fils,
 +
<blockquote>
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Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être. Il soutient toutes choses par sa parole puissante.
 +
</blockquote>
 +
En Philippiens 2:6, Paul dit,
 +
<blockquote>
 +
Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur.
 +
</blockquote>
 +
Ainsi, le Fils en qui Dieu prend plaisir est à sa propre image, il reflète sa propre gloire, porte l’empreinte même de sa nature, est de sa même condition divine; il est égal avec Dieu.  
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Le Fils est l’image du Père. Qu’est-ce que ce fait&nbsp;? Avant qu’on fasse réponse, pensons-nous des autres désignations semblables.  
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Ainsi, nous ne devrions pas être surpris lorsque l'apôtre Jean, en Jean 1:1 dit,
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<blockquote>
 +
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
 +
</blockquote>
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Nous nous tromperions donc complètement si nous disions que le Fils en qui Dieu prend plaisir avait été crée au moment de l’incarnation, ou à n’importe quel autre moment. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu». Aussi longtemps qu’il y a eu un Dieu, il y a eu la parole de Dieu et le Fils de Dieu, qui s’est incarné sous forme humaine en Jésus Christ.  
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En Hébreux 1:3 il dit du Fils,  
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Nous pouvons maintenant mieux comprendre ce dont il s’agit lorsque la Bible le qualifie d’image, de reflet, d’empreinte ou quand elle dit qu’il est de la même nature que Dieu, égal avec Dieu.
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Il réfléchis la gloire de Dieu et tiens le noyau vrai de sa nature, soutiens l’univers par son mot de puissance.  
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Dieu est la seule réalité ayant toujours existé depuis l’éternité. Ceci est un grand mystère car il nous est si difficile de penser que Dieu n’ait absolument pas de début mais qu’il soit là depuis toujours et pour l’éternité sans que rien ni personne ne fasse qu’il soit là; simplement une réalité absolue à laquelle chacun d’entre nous doit tenir compte, que nous le voulions ou non.  
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En Philippiens 2:6 Paul dit,
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La bible nous enseigne que ce Dieu éternel a toujours eu:  
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Bien qu’il ait la forme de Dieu, il ne tient pas d’être égale à Dieu, mais il a devenu vide, en tenant la forme d’un serveur.
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*une parfaite image de lui même
 +
*un reflet parfait de son essentiel
 +
*une empreinte parfaite de sa nature
 +
*un forme ou une expression parfaite de sa gloire
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Alors le Fils qui donne Dieu la joie dans son image&nbsp;; réfléchis sa gloire même&nbsp;; tiens le noyau de sa nature&nbsp;; et est égale à Dieu.  
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On s’approche là du domaine de l’inexprimable, mais peut-être oserons-nous dire ceci: depuis aussi longtemps que Dieu existe, il est conscient de lui même, et l’image qu’il a de lui même est tellement parfaite et complète parce qu’elle est la reproduction personnelle vivante de lui même. Et cette image personnelle et vivante, cette nature de Dieu est Dieu, c’est à dire, Dieu le Fils. Par conséquent, Dieu le Fils est co-éternel avec Dieu le Père et égale en essence et en gloire.  
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Donc, on n’est pas étonné quand l’apôtre Jean, en Jean 1:1, dit,
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'''4. En prenant plaisir en son Fils, Dieu prend plaisir en lui-même.'''
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Au commencement était le Mot, et le Mot était à Dieu, et le Mot était Dieu.  
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Puisque le Fils est l’image de Dieu, le reflet de Dieu, l’empreinte de Dieu, de la même nature que Dieu, égal à Dieu et puisqu’il EST Dieu, alors la joie que Dieu a dans le Fils est une joie qu’il a en lui même. Ainsi, le premier fondement le plus profond à l’origine de la joie de Dieu est la joie qu’il a dans sa propre perfection comme il la voit reflétée en son Fils. Il aime le Fils et prend plaisir en le Fils car le Fils est Dieu lui même.  
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Alors ce fait clair du tout à dire que le Fils que donne la joie à Dieu était fait ou créé à l’incarnation ou n’importe quand. «&nbsp;Au commencement était le Mot, et le Mot était à Dieu, et le Mot était Dieu&nbsp;» Tant qu’il y a Dieu, il y a le Mot de Dieu, le Fils de Dieu, qui a une nature humaine dans Jésus Christ.  
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Au premier abord, cela donne une impression de vanité, de suffisance, de complaisance ou d'égoïsme, parce que si n’importe qui d’entre nous trouvait sa joie première la plus profonde en se regardant dans le miroir c’est ce que cela nous évoquerait. Nous serions vaniteux, prétentieux, hautain et égoïste.  
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Maintenant nous pouvons avoir une idée meilleur de la Bible lorsqu’elle parle de l’image ou reflet ou noyau ou forme de Dieu qui est égale à Dieu.  
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Mais pourquoi? Parce que nous avons été crées pour quelque chose d’infiniment plus grand, plus noble et plus profond que la contemplation de nous-même. Et pour quoi avons-nous donc été crées? Pour contempler Dieu et trouver notre joie en Lui! Viser plus bas que cet objectif serait de l’idolâtrie. Dieu est le plus glorieux des êtres. Ne pas l’aimer et ne pas prendre plaisir en lui équivaudrait à insulter sa valeur.  
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De l’éternité l’une chose vraie qui a toujours existée c’est Dieu. C’est un mystère grand, parce qu’il est si difficile à penser de Dieu qui n’a même aucun commencement et il est ici toujours, toujours, toujours, toujours, sans quelque chose ou quelqu’un qui le fait ici—c’est seulement la vérité absolue que nous nous tous pensons si nous l’aimons ou pas.  
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Mais c’est aussi vrai pour Dieu. Comment Dieu n’insultera-t’il pas ce qui est infiniment beau et glorieux? Comment Dieu ne commettra-t’il pas de l'idolâtrie? Il n’y a qu’une réponse possible: Dieu doit aimer et se délecter de sa propre beauté et de sa propre perfection au dessus de toute chose. Le fait que nous fassions cela face à notre miroir relève de la vanité; mais le fait que Dieu fasse cela face à son Fils relève de la droiture.  
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La Bible appris que ce Dieu éternel a eu toujours • une image parfaite de lui-même, • un reflet parfait de son essence, • un noyau ou empreinte parfait de sa nature, • une forme ou expression parfaite de sa gloire.
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Le fait d’être ému d’une joie parfaite de ce qui est parfaitement glorieux n’est-il pas de l’essence même de la droiture? Et ne faisons nous pas le contraire de la droiture lorsque nous donnons beaucoup de valeur à ce qui en a peu ou pas?
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Ici nous sommes près du bord ineffable, mais peut-être on oserait dire comme suivant&nbsp;: tant qu’il y a un Dieu, il s’est connaît, et l’image qu’il a de soi-même est si parfait et si plein et complet que c’est la reproduction (ou engendrement) vivante et personnelle de lui-même. Et cette image ou reflet ou forme vivante et personnelle de Dieu est Dieu, notamment, Dieu le Fils. Alors Dieu le Fils est co-éternel avec Dieu le Père et égale à essence et gloire.  
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Ainsi la droiture de Dieu, c’est le plaisir, la joie et le zèle infini qu’il trouve dans sa propre valeur et sa propre gloire. Et si jamais il en venait à agir à l’encontre de la passion éternelle qu’il a de sa perfection, il ne serait plus droit, il serait idolâtre.  
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4. La joie de Dieu dans son Fils est la joie dans soi-même.  
+
C’est ici que réside la plus grande barrière à notre salut, car comment un Dieu si juste et droit pourrait-il jamais porter en estime des pêcheurs comme nous? C’est pourtant là le fondement de notre salut, car c’est justement l’égard infini que Dieu a pour son Fils qui rend possible le fait que moi, un pécheur mauvais, puisse être aimé par le Fils, parce que dans sa mort il a restauré tout le mal que j’avais fait contre la gloire de Dieu par mes péchés.  
-
Pace que le Fils est l’image de Dieu et le reflet de Dieu et le noyau de Dieu et la forme de Dieu, égale à Dieu, et bien EST Dieu, donc la joie de Dieu dans le Fils est la joie dans Soi-même. Donc l’original, la première, le plus fond, la joie créationelle de Dieu est la joie qu’il a de ses mêmes perfections comme il les voit dans son Fils réfléchi. Il aime le Fils et a joie dans le Fils et il a plaisir dans le Fils parce que le Fils est Dieu soi-même.  
+
Dans les semaines à venir, nous verrons encore et encore à quel point le plaisir infini de Dieu dans sa propre perfection est la source de notre rédemption, de notre espoir et de notre joie éternelle.  
-
Au premier c’est comme la vanité, et on a l’impression que c’est suffisant, parce que c’est vrai pour nous si nous nous trouvons en regardant un miroir et c’était notre joie première et plus fond. On aurait la vanité et suffisant.  
+
Je conclue avec la cinquième affirmation et la mise en pratique. Si Scougal avait raison en disant que la valeur et l’excellence d’une âme est mesurée par l’objet (et je devrais insister) de son amour, alors...  
-
Mais pourquoi&nbsp;? Parce que nous sommes créés pour quelque chose meilleur et plus noble et plus grand et plus fond que soi réflexion. Quoi? La contemplation et le plaisir de Dieu&nbsp;! Autre chose et il pourrait être l’idolâtrie. Dieu a la plus grande gloire de toutes les bêtes. Il fait un affront à sa valeur si on ne l’aime pas et a de la joie en lui.  
+
'''5. Dieu est l’être le plus digne et le plus parfait de de tous.'''
-
Mais la même est vraie pour Dieu. Comment est-ce que Dieu ne fait pas un affront à la belle et glorieuse infinie&nbsp;? Comment est-ce que Dieu ne fait pas l’idolâtrie&nbsp;? Il y a une réponse unique que soit possible&nbsp;: Surtout Dieu doit aimer et avoir de la joie dans sa beauté même et sa perfection.  
+
Pourquoi? Parce qu’il a aimé son Fils, l’image de sa propre gloire, d’une puissance parfaite et infinie de toute l’éternité. Le Père et le Fils sont tellement glorieux et heureux avec cet esprit d’amour qui coule au milieu d’eux de toute éternité!
-
Est-ce que l’essence de la vertu est transfert par le plaisir parfait à ce qui est la gloire parfait&nbsp;? Et, est-ce que la vertu en face lorsqu’on tient notre affections les plus grandes sur les choses qui ont une valeur petite ou pas de valeur&nbsp;?
+
Plaçons-nous en admiration devant ce grand Dieu! Et détournons-nous de toute rancoeur futile, des brefs plaisirs insignifiants de la vie, et prenons part à la joie que Dieu a dans l’image de sa propre perfection, c’est à dire de son Fils. Prions:
-
Alors la vertu de Dieu est le zèle infini et joie infinie et plaisir infini qu’il a de sa même valeur et gloire. Et s’il s’agit d’être contre cette passion éternelle pour ses perfections même, il n’aurait pas de la vertu&nbsp;; il serait un idolâteur.
+
Dieu infini, éternel et droit, nous t’avouons t’avoir souvent rabaissé et nous être élevé là où seul ton Fils seul en était digne. Nous te demandons pardon pour notre arrogance et nous nous plaçons avec joie en admiration devant ton éternel bonheur complet dans l’union de la trinité. Et notre prière, en reprenant les mots de ton Fils (Jean 17:26) est que l’amour dont tu l’as aimé soit en nous, et que lui même soit en nous, afin que nous rentrions dans cette union de paix et cet océan d’amour à jamais et pour l’éternité. Amen.
-
 
+
-
Voici l’obstacle le plus grand vers notre salut&nbsp;: car comment est-ce qu’un Dieu de la vertu tient ses affections aux pécheurs tant que nous&nbsp;? Mais voici les fondations même de notre salut, car c’est précisément la considération infinie que le Père a pour le Fils qui le fait possible pour moi, un pécheur méchant, d’être aimé et accepté par le Fils, parce que avec son mort il a restitué toutes les insultes et toutes les blessures que j’ai fait à la gloire de la gloire de Dieu à cause de mes péchés.
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On le verra plusieurs fois aux semaines suivantes—comment la joie infinie de Père dans ses perfections même est la fontaine de notre rédemption et l’espoir et la joie perpétuelle. Aujourd’hui c’est seulement le commencement.
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Je fins avec l’affirmation cinquième et l’application dernière. Si Scougal a raison—qu’on évalue la valeur et l’excellence d’un âme par l’objet (et j’ajouterais l’intensité) de son amour—puis . . .
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5. Dieu est l’existant le plus bien et le plus méritant de tous.
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Pourquoi&nbsp;? Parce qu’il aimait son Fils, l’image de sa gloire même, avec l’énergie infinie et parfaite de toute éternité. Le Père et le Fils ont été si heureux et glorieux et l’Esprit de l’amour qui se circule de toute éternité&nbsp;!
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Regardons avec la plus grande admiration à ce Dieu magnifique&nbsp;! Et laissez nous tourner ressentiments insignifiants et les plaisirs fugaces et poursuites mineurs de la vie, et nous joignez dans la joie que Dieu a en l’image de ses perfections même, notamment, son Fils. Prions&nbsp;:
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Dieu infini, éternel, et de la vertu, nous avouons que nous Vous dénigrions souvent et nous nous sommes exaltés au centre de vos affections Vous seul appartenez dans le personnage de Votre Fils. Nous nous repentissions et retournons de notre présomption et regardons avec la plus grande admiration et joie à votre plaisir éternel et plaisir indépendant dans la confrérie de la Trinité. Et notre prière, dans les mots de votre Fils (Jean 17:26), est que l’amour avec qui vous l’avez aimé soit dans nous et lui dans nous, que nous pouvons entrer la confrérie de la joie et l’océan d’amour pour toujours, toujours. Amen.  
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Version actuelle en date du 3 octobre 2011 à 15:21

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À propos de cette traduction
English: The Pleasure of God in His Son

© Desiring God

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Par John Piper À Propos de Jésus-Christ
Partie de la série : The Pleasures of God

Traduction par Desiring God

Matthieu 17:5

Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection

Introduction

Ce matin nous commençons une nouvelle série de messages qui, Dieu voulant, nous amènera jusqu'au matin du dimanche de Pacques, le 19 avril. J'aimerais commencer par vous expliquer comment j'ai été touché en développant cette série de messages.

Le voir devenir

Quand il s'agit de comprendre l’objectif que devrait avoir d'une prédication, je suis guidé par plusieurs textes bibliques, particulièrement 2 Corinthiens 3:18.

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. (version Louis Second 1910)

Je crois que ce texte nous enseigne que l'un des moyens par lesquels nous sommes progressivement changés en vue de la ressemblance à Christ est le fait de regarder sa gloire. "Nous tous, qui le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du seigneur, nous sommes transformés en la même image". Le moyen pour devenir toujours plus semblable au Seigneur est de fixer votre regard sur sa gloire et de ne pas en détourner nos yeux.

Nous fredonnons la musique que nous écoutons, nous parlons avec l'accent de notre région, nous adoptons les bonnes manières de nos parents et nous tendons naturellement à imiter les personnes que nous admirons le plus. C'est la même chose avec Dieu. Si nous sommes attentifs à Lui et que nous gardons sa gloire en vue, nous serons transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. Si les adolescents ont tendance à arranger leurs coiffures à la manière des célébrités qu'ils admirent, alors les chrétiens auront tendance à arranger leur caractère à la manière du Dieu qu'ils admirent. Dans cet échange spirituel voir n'est pas seulement croire, voir est devenir.

La prédication, le portrait de la gloire de Dieu

La leçon que je tire de cela par rapport à la prédication est que dans l'absolu, elle doit être le portrait de la gloire de Dieu, car le but de la prédication est de transformer les personnes vers la ressemblance à Dieu. Je pense que cela correspond à la vision que Paul avait de la prédication car, quatre versets plus loin, en Corinthiens 4:4, il décrit le contenu de sa prédication comme "la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu." Et deux versets plus loin, au verset 6 il le décrit légèrement différemment comme "la connaissance de la gloire de Dieu sur le visage de Christ".

Donc, selon Paul, la prédication est un moyen d'amener la lumière dans les coeurs noircis des hommes et des femmes.

Au verset 4, la lumière est appelée la "lumière de l'évangile" et au verset 6, elle est appelée la "lumière de la connaissance".

Au verset 4, l'évangile est la bonne nouvelle de la gloire de Christ et au verset 6, la connaissance est la connaissance de la gloire de Dieu. Donc, dans ces deux versets, la lumière apportée au coeur est la lumière de la gloire; la gloire de Christ et la gloire de Dieu.

Mais elles ne sont pas deux gloires différentes. Au verset 4, Paul dit que la gloire de Christ est la ressemblance à Dieu. Et au verset 6 il dit que la gloire de Dieu est le visage de Jesus. Par conséquent, la lumière qu'apporte la prédication est lumière de gloire, et on peut parler de cette gloire comme étant la gloire de Christ qui est à l'image de Dieu ou de la gloire de Dieu parfaitement reflétée en Christ.

La prédication est le portrait, l'exposition ou la représentation de la gloire divine adressée aux coeurs des hommes et des femmes (c'est ce qu'on peut lire en 4:4-6) afin qu'en contemplant cette gloire ils puissent être transformés en son image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir (c'est 3:18).

S'étant avéré avec l'expérience

Ceci n'est pas une construction artificielle ou intellectuelle. C'est ce que ma propre expérience m'a appris comme étant vrai (comme pour beaucoup d'entre vous): le fait de voir Dieu comme il est vraiment (dans sa vraie nature) s'est prouvé être encore et encore le moyen le plus puissant et convaincant pour encourager ma quête de sainteté et de joie en lui.

Vous et moi savons d'expérience que le conflit d'origine dans l'âme humaine est entre deux gloires: la gloire du monde et tous les plaisirs brefs qu'elle peut offrir, contre la gloire de Dieu et tous les plaisirs éternels qu'elle propose. Ces deux gloires sont en compétition pour gagner la loyauté, l'admiration et la joie de nos coeurs. Ainsi le rôle de la prédication est de présenter, d’illustrer et d’exposer la gloire de Dieu afin que son excellence supérieure et sa valeur brille dans vos coeurs et que vous soyez transformés dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir.

Le défis auquel le prédicateur fait face

Cela veut dire qu’en tant que prédicateur, je suis constamment confronté à la question suivante: Comment puis-je représenter au mieux la gloire de Dieu afin que le plus grand nombre de personnes la voient et soient changées par elle? Il y a deux semaines, alors que je me posais cette question pendant ma retraite spirituelle, une nouvelle réponse m’est venue à l’esprit.

Je relisais une partie de La vie de Dieu dans l’âme de l’homme (The Life of God in the Soul of Man) de Henry Scougal. Il faisait un commentaire profond: «La valeur et l’excellence d’une âme se mesure en regardant l’objet de son amour» (p. 62). Cette vérité m’a frappé. Et l’idée partait du fait que si cette réalité était vraie pour l’homme, comme Scougal avait l’intention de le dire, c’était aussi surement vrai pour Dieu: «La valeur et l’excellence de l’âme de Dieu se mesure en regardant l’objet de son amour».

J’ai donc parcouru les écritures pendant plusieurs jours pour trouver tous les passages qui nous parlent de ce que Dieu aime, apprécie, ce qui le réjouit et ce à quoi il prend plaisir. Le résultat en a été le projet de faire 13 prédications dont le titre serait les plaisirs de Dieu.

C’est donc ma prière et j’espère que vous en ferez votre prière, afin qu’en voyant ce qui fait plaisir à Dieu, nous voyions la valeur et l’excellence de son âme; et en voyant la valeur et l’excellence de son âme nous verrons sa gloire; et en voyant sa gloire nous seront transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir; et en étant transformés en son image nous feront face à cette ville, et aux populations non-atteintes du monte, avec le témoignage d’un grand Sauveur, irrésistiblement attirant. Que le Seigneur se réjouisse de nous transmettre ce grand renouvellement de son amour, de sa sainteté et de sa puissance pendant que nous tournerons nos yeux vers lui et prierons sincèrement au cours des 13 prochaines semaines.

Présentation

En faisant le portrait de la valeur de l’âme de Dieu à travers l’objet de son amour, nous devons commencer au commencement. La première et la plus fondamentales des choses que nous pouvons dire concernant les plaisirs de Dieu est qu’Il prend plaisir en son Fils. Je vais tenter de développer cette réalité en cinq affirmations.

1. Dieu prend plaisir en son Fils.

Dans mathieu 17, Jesus emmène Pierre, Jacques et Jean en haut d’une montagne. Une fois qu’ils se retrouvent tous seuls quelque chose d’étonnant se passe. Tout à coup, Dieu donne à Jésus une apparence de gloire. Au verset 2: «Son visage se mit à resplendir comme le soleil, ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière». Ensuite au verset 5, une nuée lumineuse les enveloppe et Dieu leur parle depuis cette nuée: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Écoutez-le!»

Premièrement, Dieu donne aux disciples un bref aperçu de la vraie gloire céleste de Jesus. C’est ce que Pierre dit en 2 Pierre 1:17, «Car Dieu le père lui a donné honneur et gloire». Dieu révèle ensuite le fond de son coeur concernant son Fils en disant deux choses: «J’aime mon Fils» («Voici mon Fils bien-aimé») et «je prends plaisir en mon Fils» («qui fait toute ma joie»).

Il dit cela à une autre occasion, au baptême de Jésus, alors que le Saint Esprit descend sur Jésus et l’oint pour son ministère, ce qui signifiait le soutien et l’amour du Père, «Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie».

Dans l’évangile de Jean, Jésus parle à plusieurs reprises de l’amour du Père envers lui: par exemple, en Jean 3:35, «Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses». En Jean 5:20, «Le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait».

(Voir également Mathieu 12:18, où Mathieu cite Ésaïe 42:1 au sujet de Jésus: «Voici mon serviteur, que je soutiens, que j’ai choisi, qui fait toute ma joie». Le mot hébreux derrière l’expression «qui fait toute ma joie» est ratsah, qui signifie «avoir du plaisir avec».)

Donc, notre première affirmation est que Dieu le Père aime le Fils, non pas d’une compassion liée au sacrifice, mais d’un amour de délice et de plaisir. Son Fils fait toute sa joie. Son âme prend plaisir en son Fils! Lorsqu’il regarde son Fils, Il apprécie, admire, chérit et estime ce qu’il voit.

2. Dans le Fils de Dieu habite la plénitude de la divinité.

Cette vérité nous empêchera de nous tromper concernant la première. Il se pourrait que vous soyez d’accord avec l’affirmation que Dieu prend plaisir en son Fils, mais que vous vous trompiez en pensant que le Fils est tout juste un homme extraordinairement saint que le Père aurait adopté parce qu’il se réjouissait beaucoup en lui.

Mais Colossiens 2:9 nous montre ces choses sous un angle très différent: «Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu». Le Fils de Dieu n’est pas un homme simplement choisi. En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

Ensuite, Colossiens 1:19 établit un rapport entre cette plénitude du Fils et ce qui fait plaisir à Dieu: «C’est en Lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure». En d’autres termes, ça a fait plaisir à Dieu de faire cela. Dieu n’a pas intentionnellement cherché un homme dans le monde qui remplirait les conditions requises pour plaire à Dieu pour qu’il puisse ensuite l’adopter comme son Fils. Dieu lui-même a plutôt pris l’initiative d’accorder à un homme sa propre plénitude dans l’acte de l’incarnation. Ou nous pourrions dire qu’il a pris l’initiative de vêtir la plénitude de sa propre divinité, de la nature humaine. Et Colossiens 1:19 nous dit que ça lui a fait plaisir de faire cela! Cela lui a donné de la joie et du plaisir.

Nous pourrions avoir tendance à dire que Dieu n’a pas trouvé un Fils qui lui soit agréable, mais il a crée un Fils agréable. Cependant, même ceci pourrait être trompeur car cette plénitude de divinité qui habite maintenant en Jésus (Colossiens 2:9) existait déjà sous une forme personnelle avant qu’elle n'apparaisse sous forme humaine en Jésus. Cela nous fait remonter encore plus loin dans la divinité et nous amène à la troisième affirmation.

3. Le Fils en qui Dieu prend plaisir, est l’image éternelle et le reflet de Dieu, et ainsi Dieu lui-même.

Ici, dans Colossiens 1:15, Paul dit,

Ce Fils est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création [ce qui signifie, le seul ayant le statut très élevé de la condition divine de fils, qui surpasse toute la création, comme le verset suivant nous le montre]; car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre

Le Fils est l’image du Père. Qu’est-ce que cela signifie? Avant d’y répondre, réfléchissons à quelques autres appellations du Fils.

Dans Hébreux 1:3, voici ce qu’on dit du Fils,

Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être. Il soutient toutes choses par sa parole puissante.

En Philippiens 2:6, Paul dit,

Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur.

Ainsi, le Fils en qui Dieu prend plaisir est à sa propre image, il reflète sa propre gloire, porte l’empreinte même de sa nature, est de sa même condition divine; il est égal avec Dieu.

Ainsi, nous ne devrions pas être surpris lorsque l'apôtre Jean, en Jean 1:1 dit,

Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.

Nous nous tromperions donc complètement si nous disions que le Fils en qui Dieu prend plaisir avait été crée au moment de l’incarnation, ou à n’importe quel autre moment. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu». Aussi longtemps qu’il y a eu un Dieu, il y a eu la parole de Dieu et le Fils de Dieu, qui s’est incarné sous forme humaine en Jésus Christ.

Nous pouvons maintenant mieux comprendre ce dont il s’agit lorsque la Bible le qualifie d’image, de reflet, d’empreinte ou quand elle dit qu’il est de la même nature que Dieu, égal avec Dieu.

Dieu est la seule réalité ayant toujours existé depuis l’éternité. Ceci est un grand mystère car il nous est si difficile de penser que Dieu n’ait absolument pas de début mais qu’il soit là depuis toujours et pour l’éternité sans que rien ni personne ne fasse qu’il soit là; simplement une réalité absolue à laquelle chacun d’entre nous doit tenir compte, que nous le voulions ou non.

La bible nous enseigne que ce Dieu éternel a toujours eu:

On s’approche là du domaine de l’inexprimable, mais peut-être oserons-nous dire ceci: depuis aussi longtemps que Dieu existe, il est conscient de lui même, et l’image qu’il a de lui même est tellement parfaite et complète parce qu’elle est la reproduction personnelle vivante de lui même. Et cette image personnelle et vivante, cette nature de Dieu est Dieu, c’est à dire, Dieu le Fils. Par conséquent, Dieu le Fils est co-éternel avec Dieu le Père et égale en essence et en gloire.

4. En prenant plaisir en son Fils, Dieu prend plaisir en lui-même.

Puisque le Fils est l’image de Dieu, le reflet de Dieu, l’empreinte de Dieu, de la même nature que Dieu, égal à Dieu et puisqu’il EST Dieu, alors la joie que Dieu a dans le Fils est une joie qu’il a en lui même. Ainsi, le premier fondement le plus profond à l’origine de la joie de Dieu est la joie qu’il a dans sa propre perfection comme il la voit reflétée en son Fils. Il aime le Fils et prend plaisir en le Fils car le Fils est Dieu lui même.

Au premier abord, cela donne une impression de vanité, de suffisance, de complaisance ou d'égoïsme, parce que si n’importe qui d’entre nous trouvait sa joie première la plus profonde en se regardant dans le miroir c’est ce que cela nous évoquerait. Nous serions vaniteux, prétentieux, hautain et égoïste.

Mais pourquoi? Parce que nous avons été crées pour quelque chose d’infiniment plus grand, plus noble et plus profond que la contemplation de nous-même. Et pour quoi avons-nous donc été crées? Pour contempler Dieu et trouver notre joie en Lui! Viser plus bas que cet objectif serait de l’idolâtrie. Dieu est le plus glorieux des êtres. Ne pas l’aimer et ne pas prendre plaisir en lui équivaudrait à insulter sa valeur.

Mais c’est aussi vrai pour Dieu. Comment Dieu n’insultera-t’il pas ce qui est infiniment beau et glorieux? Comment Dieu ne commettra-t’il pas de l'idolâtrie? Il n’y a qu’une réponse possible: Dieu doit aimer et se délecter de sa propre beauté et de sa propre perfection au dessus de toute chose. Le fait que nous fassions cela face à notre miroir relève de la vanité; mais le fait que Dieu fasse cela face à son Fils relève de la droiture.

Le fait d’être ému d’une joie parfaite de ce qui est parfaitement glorieux n’est-il pas de l’essence même de la droiture? Et ne faisons nous pas le contraire de la droiture lorsque nous donnons beaucoup de valeur à ce qui en a peu ou pas?

Ainsi la droiture de Dieu, c’est le plaisir, la joie et le zèle infini qu’il trouve dans sa propre valeur et sa propre gloire. Et si jamais il en venait à agir à l’encontre de la passion éternelle qu’il a de sa perfection, il ne serait plus droit, il serait idolâtre.

C’est ici que réside la plus grande barrière à notre salut, car comment un Dieu si juste et droit pourrait-il jamais porter en estime des pêcheurs comme nous? C’est pourtant là le fondement de notre salut, car c’est justement l’égard infini que Dieu a pour son Fils qui rend possible le fait que moi, un pécheur mauvais, puisse être aimé par le Fils, parce que dans sa mort il a restauré tout le mal que j’avais fait contre la gloire de Dieu par mes péchés.

Dans les semaines à venir, nous verrons encore et encore à quel point le plaisir infini de Dieu dans sa propre perfection est la source de notre rédemption, de notre espoir et de notre joie éternelle.

Je conclue avec la cinquième affirmation et la mise en pratique. Si Scougal avait raison en disant que la valeur et l’excellence d’une âme est mesurée par l’objet (et je devrais insister) de son amour, alors...

5. Dieu est l’être le plus digne et le plus parfait de de tous.

Pourquoi? Parce qu’il a aimé son Fils, l’image de sa propre gloire, d’une puissance parfaite et infinie de toute l’éternité. Le Père et le Fils sont tellement glorieux et heureux avec cet esprit d’amour qui coule au milieu d’eux de toute éternité!

Plaçons-nous en admiration devant ce grand Dieu! Et détournons-nous de toute rancoeur futile, des brefs plaisirs insignifiants de la vie, et prenons part à la joie que Dieu a dans l’image de sa propre perfection, c’est à dire de son Fils. Prions:

Dieu infini, éternel et droit, nous t’avouons t’avoir souvent rabaissé et nous être élevé là où seul ton Fils seul en était digne. Nous te demandons pardon pour notre arrogance et nous nous plaçons avec joie en admiration devant ton éternel bonheur complet dans l’union de la trinité. Et notre prière, en reprenant les mots de ton Fils (Jean 17:26) est que l’amour dont tu l’as aimé soit en nous, et que lui même soit en nous, afin que nous rentrions dans cette union de paix et cet océan d’amour à jamais et pour l’éternité. Amen.