Comment devenir un enfant de Dieu

De Livres et Prédications Bibliques.

Version du 7 décembre 2022 à 13:18 par Pcain (discuter | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version courante (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à :Navigation, rechercher

Ressources connexes
More Par John Piper
Index des Auteurs
More À Propos de Incarnation
Index des Thèmes
Ressource de la Semaine
Abonnez-vous pour recevoir des ressources par courriel ou par RSS RSS.

À propos de cette traduction
English: How to Become a Child of God

© Desiring God

Partager cette
Notre Mission
Cette traduction est publiée par Evangile Translations, un ministère en ligne qui existe pour rendre les livres et articles centrés sur l'Évangile disponibles gratuitement dans tous les pays et toutes les langues.

En Savoir Plus (English).
Comment vous pouvez aider.
Si vous maîtrisez bien l’anglais en plus de votre langue maternelle, vous pouvez nous aider en réalisant bénévolement la traduction de textes originaux.

En Savoir Plus (English).

Par John Piper À Propos de Incarnation
Partie de la série : The Word Became Flesh and Dwelt Among Us: Sermons on John 1

Traduction par Barrack Onyango

Review Vous pouvez nous aider à améliorer par l'examen de l'exactitude de cette traduction. En Savoir Plus (English).



Jean 1 : 9 – 13

Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

Sommaire

« Elle est venue chez les siens »

La véritable lumière, celle qui éclaire d’une lumière révélatrice, est venue dans le monde – le monde qu’elle avait fait. Il est écrit dans le verset 10 : « Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ». Minneapolis et St. Paul, ainsi que toutes les autres banlieues, y compris leurs habitants – sans oublier vous et moi – avons tous été faits par elle. Il est écrit dans le verset 3 : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle ».

Elle est donc venue au monde « chez les siens ». Le verset 11 a la confirmation : « Elle est venue chez les siens ». Elle est venue chez ce qui Lui appartient par le droit de la création. Elle est venue à sa possession, à sa propriété, le domicile qu’elle avait fait pour héberger l’humanité.

« Les siens ne l’ont point reçue »

Cependant, on continue dans le verset 11 : « Mais les siens ne l’ont point reçue ». Elle est venue à Minneapolis et à St. Paul, mais les habitants ne l’ont point reçue. Les vitrines des grands magasins criaient « Joyeux Noël ! » aux acheteurs au lieu de « Joyeux Anniversaire à CHRIST ! ». Les hôtels souhaitaient « de Bonnes Vacances » à leurs clients au lieu de « Bon Anniversaire à CHRIST ». Les réceptions de tous les hôpitaux célébraient « Noël » et non pas « CHRIST ». On exploitait partout son anniversaire par des publicités à fins lucratifs. On faisait tout ce qu’on pouvait imaginer, mais on avait oublié le petit bébé né dans une crèche. On l’avait oublié dans leurs chants de noël sans signification. On l’avait oublié dans les pièces de théâtre d’école sans symbolisme de Christ. Et on l’avait oublié dans les discours publics, où on ne disait n’importe quoi pour plaire au peuple.

Elle est venue chez les siens et ils ne l’ont point reçue. Il est écrit dans Jean 3 : 19 – 20 : « Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ». La lumière est venue chez les siens, mais les siens ont préféré les ténèbres. Et donc ils n’ont point reçu la lumière.

« Mais à tous ceux qui l’ont reçue »

« Mais », continue-t-on dans le verset 12, « à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ». Ceux qui rejettent la lumière ne sont donc pas enfants de Dieu. Dieu n’est pas le Père de tout le monde. Il a créé tout le monde, et nous tous Lui appartenons. Mais Jésus déclare dans Jean 8 : 42 : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez ». Dieu n’est pas dans ce cas le Père de tout le monde. La preuve repose sur votre amour pour son Fils.

Il y en a qui ne sont pas des enfants de Dieu. Et moi ?

Les versets 12 et 13 sont importants car ils nous montrent comment devenir enfants de Dieu. Comme j’aimerais que vous vous posiez cette question : « Il y en a qui ne sont pas des enfants de Dieu. Et moi ? » L’explication de Jésus dans le livre de Jean 8 : 34 – 36 dit ainsi : « En vérité, en vérité, Je vous le dis….quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».

Si donc nous ne sommes pas enfants, nous serons esclaves. Pourtant, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison. Les enfants, si. Et le salaire de devenir un enfant de Dieu est la vie éternelle. Nous devons nous poser la même question encore : « Il y en a qui ne sont pas des enfants de Dieu. Et moi ? » Et ensuite ajouter : « Il y en a qui ne recevront pas la vie éternelle. Et moi ? »

Pau dit ainsi dans Romains 8 : 16 – 17 : « L’Esprit Lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d’être glorifiés avec Lui ».

Ceci veut dire que devenir un enfant de Dieu vous rend héritiers de tout ce que Dieu possède. Toutes les possessions de Dieu deviennent votre héritage. Vous serez héritiers de tout ce qui existera à la résurrection. Dieu prendra soin de tous vos besoins pour toujours et vous aurez une vie infiniment joyeuse devant sa présence.

Pourtant, le jugement vous attend si vous n’êtes pas un enfant de Dieu. Il n’y aura que d’enfants de Dieu dans le nouvel âge, pas d’esclaves. Les esclaves ne demeurent pas toujours dans la maison (8 : 35). Ils passent par ce que Jésus définit comme « ressusciter pour le jugement » (5 : 29). Il sera alors trop tard pour tenter le processus d’adoption.

Nous tournons donc aux versets 12 et 13 pour retrouver la réponse à la question : Comment devenir un enfant de Dieu ? Que doit-on faire à présent pour devenir un enfant de Dieu ? Et si vous êtes un enfant de Dieu, est-ce que vous comprenez comment vous l’étiez devenu ? Servez-vous d’exemple aux autres qui désireraient appartenir à la famille de Dieu ?

Deux conditions pour devenir un enfant de Dieu

Le verset 12 nous donne deux conditions : recevoir Jésus et croire en Jésus : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui CROIENT en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».

Recevoir Jésus

Recevoir Jésus veut dire L’accepter dans votre vie tel quel lorsqu’Il se présente à vous.

Recevoir Jésus veut dire accepter Jésus dans votre vie tel quel. Ceci ne fait nullement référence à une sorte d’existence commune et paisible sans conditions – comme par exemple accueillir quelqu’un habiter chez vous pourvu qu’il ne joue pas de la musique à volume élevée.

Il est écrit dans le livre de Luc 4, à partir du verset 16 que les habitants de Nazareth furent étonnés par les paroles de grâce de Jésus dans la synagogue. Il est écrit dans le verset 22 : « Et tous Lui rendaient témoignage ; ils étaient étonnés des paroles de grâce qui sortaient de sa bouche ». Pourtant, plus tard dans 4 : 28, ils « furent tous remplis de colère », Le menèrent jusqu’au sommet de la montagne afin de Le précipiter en bas. Ils ne désiraient que les paroles de grâce de Jésus, et Le rejetèrent le moment où Il parla de leur orgueil. Recevoir Jésus ne veut nullement dire uniquement une existence commune et paisible sans conditions. Recevoir Jésus veut dire L’accueillir dans votre vie (votre domicile, votre école, votre lieu de travail, votre mariage, vos aspirations) sans aucune condition.

Croire en son nom

La première condition du verset 12 est : Recevoir Jésus, la lumière du monde. Il s’agit dans la deuxième condition de croire en son nom : « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient [au temps du présent !] en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu ».

Que veut dire croire en le nom de Jésus ? Faisons un petit tour des Ecritures pour en trouver la réponse. Tournons d’abord au livre de Jean 3 : 18, qui nous confirme que croire en le NOM de Jésus veut en réalité dire croire en Jésus. « Celui qui croit en Lui n’est point jugé ; mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu ». Il est possible d’utiliser dans ce verset les phrases « croire en Lui » ou « croire en son nom » l’une à la place de l’autre sans changer la signification. On emploie le mot « nom » simplement pour mettre l’accent sur la personnalité, la dignité et l’autorité de la personne.

Faisons ensuite un examen de Jean 5 : 43 – 44 où il y a un lien étroit entre les significations des mots « recevoir » et « croire », comme dans 1 : 12. « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, vous qui tirez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? »

Remarquez ce qu’implique le mot « croire » dans le verset 44. Il veut dire qu’il est impossible de croire en Jésus si vous préférez la louange et la gloire des gens. Croire en Jésus s’oppose tant à l’orgueil et à l’exaltation de soi, et demande une humiliation profonde de votre part. Vous devez renoncer au désir de la louange des autres, et chercher plutôt la gloire de Dieu. Il ne s’agit pas de croire par une simple acceptation intellectuelle à la réalité de Jésus comme le Fils de Dieu.

Nous pouvons faire en même temps un examen de Jean 8 : 42, 12 : 36 et 12 : 46 – 49. Tous ces versets, entre autres, révèlent que l’acte de croire pénètre au fond de nos cœurs, et n’est nullement une simple acceptation doctrinale. Il veut dire renoncer au désir de la louange des autres et l’acceptation de Jésus comme le pain de la vie.

Le verset 12 veut donc dire en d’autres mots : « Mais à tous ceux qui ont reçu Jésus dans leurs vies tel qu’Il est, et qui se nourrissent de Lui comme le pain de vie rassasiant, Il leur a donné l’autorité de devenir les enfants de Dieu ».

Deux différences importantes entre les versets 12 et 13

Il y a deux différences importantes à remarquer entre les versets 12 et 13. Il est écrit dans le verset 13 à propos des enfants de Dieu : « …[ils sont nés], non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu ». A noter : Dans le verset 12, Jésus, la lumière, est la personne active – « …à tous ceux qui l’ont reçue, ELLE [c’est-à-dire Jésus, la lumière] a donné le pouvoir… ». Dieu, pourtant, est la personne active dans le verset 13 – « …lesquels sont nés…de Dieu ».

L’autre différence à noter est que dans le verset 13, Dieu fait naître ou crée ses enfants. Ils deviennent donc ses enfants par son acte comme le Père créateur. Par contre, Jean dit dans le verset 12 que les gens ont besoin de recevoir l’autorité de devenir des enfants de Dieu. Pourquoi les enfants nés de Dieu ont-ils besoin de recevoir l’autorité de Jésus afin de devenir les enfants de Dieu ? Que veut dire exactement cette autorité ou habilitation du verset 12 ? Si nous sommes nés de Dieu, ne sommes-nous pas dans ce cas des enfants de Dieu ? A quoi sert donc cette autorité de Jésus ?

Voici d’après moi la réponse à ces questions. Nous ne sommes tous que de la chair avant d’être nés de nouveau par la volonté de Dieu. Le Saint Esprit ne vit pas encore en nous. Il est écrit dans Jean 3 : 6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit ». Le corps est dans ce cas mort spirituellement avant d’être né de nouveau. Nous sommes tous des pécheurs, et nous avons donc besoin de deux choses afin de recevoir la vie éternelle en tant qu’enfants de Dieu.

Le besoin d’être né de nouveau et de recevoir l’autorité/le droit

Il nous faut être né de nouveau. Il nous faut être revêtus d’une vie spirituelle. C’est ce que Dieu fait dans Jean 1 : 13 sans nous demander de l’aide – « …[non] de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu ». Nous sommes nés de Dieu par un acte de grâce suprême. Il nous a choisi avant que nous L’eussions choisi.

Le résultat de cet acte de Dieu est le cas d’un pécheur né de nouveau. La vie spirituelle devient active dans la présence du péché, et un passé rempli de péchés ! Nous n’aurons pas dans cette condition le droit d’entrer dans la maison de Dieu – pas d’autorité, ni d’habilité. Sauf dans une seule condition. Dieu nous donna la possibilité d’être nés de nouveau, et, en plus, l’autorité de réclamer notre héritage en tant qu’enfants, malgré notre histoire de pécheurs.

Et c’est précisément le rôle de Jésus. Le moment où vous faites confiance en Jésus, le moment où vous L’acceptez comme votre Sauveur, vous devenez, non seulement né de nouveau, mais vous recevez aussi le droit et l’autorité, toujours en tant que pécheur, de réclamer votre héritage comme un enfant de Dieu – de devenir par droit, pour ainsi dire (et avec autorité), ce que vous devriez être en vertu d’être né de nouveau – parce que vous avez été « né de Dieu ».

Deux grands obstacles à la vie éternelle

Il y a deux grands obstacles qui nous séparent de la vie éternelle. D’abord, il y a le fait que nous sommes morts du point de vue spirituel. Le deuxième est notre nature corrompue et notre méchanceté dans le péché. Il est impossible d’être héritier d’une vie d’enfants de Dieu dans la corruption et la méchanceté. Mais Dieu nous aima tant qu’Il fit deux choses pour nous sauver.

Il envoya son Esprit qui nous permet d’être nés de nouveau, de nous faciliter le passage de la mort à la vie. Il surmonte ainsi le premier obstacle.

Ensuite, en harmonie parfaite à l’œuvre de son Esprit, Dieu envoya son Fils mourir à notre place (Jean 1 : 29), et ôter les péchés de ceux qui croient en Lui. Le moment donc où vous faites confiance en Lui, bien que vous soyez des pécheurs, Il vous donnera l’autorité à recevoir l’héritage des enfants de Dieu. C’est de cette façon qu’Il surmonte le deuxième obstacle.

C’est vraiment un grand salut pour nous tous en tant que pécheurs. C’est un salut complet et gratuit, et c’est exactement ce qu’il nous fallait dans notre condition. Je vous l’offre ce jour au nom de Jésus. Faites confiance totale en Lui. Croyez totalement en Lui, car Il est la solution à votre recherche de la paix intérieure.


Further notes on this text.