Combattre l'incrédulité de l’envie

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English: Battling the Unbelief of Envy

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Par John Piper À Propos de Sanctification et croissance
Partie de la série : Battling Unbelief

Traduction par Owono Kono Daniel Joachim

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Psaumes 37:1-7 Ne t’irrite pas contre les méchants, N’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, Et ils se flétrissent comme le gazon vert. Confie-toi en l’Eternel, et pratique le bien ; Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui ; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, Contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. (Les éléments qui suivent ont été transcrits à partir de la version audio.) Qu’est-ce que l’Envie ? L’une des barrières qui nous empêchent de nous préoccuper des autres n’est rien d’autre que l’envie que nous leur portons. En ce moment, notre entretien est centré sur la lutte contre l'incrédulité de l'envie. Tout d’abord, définissions-la. Cet après-midi, j’ai essayé d'analyser le terme envie—j’ai par la suite confronté mon point de vue avec celui du dictionnaire Webster—ce qui m’a permis de retenir deux choses à ce sujet. 1) L'envie comprend une part de désirs. En guise d’illustration. L’un de vos proches bénéficie d’une chose dans la vie, et vous voulez à tout prix expérimenter la même chose. Cette intention ne vous rend pas nécessairement envieux. Cependant, ce type de désir est louable lorsque vous êtes poussé à imiter des personnes pieuses. 2) La deuxième chose—celle qui fait de l’envie un vice—est que le désir est tinté de ressentiment parce que vous vous dites que les choses marchent pour les autres et pas pour vous. Voilà pourquoi ce désir devient une envie. Ainsi, brièvement, l’envie peut se définir comme le désir d’une chose doublé d'un ressentiment dû au fait que quelqu'un d'autre en jouit et non pas vous. Vos affaires piétinent, pourtant celles des autres vont à grandes enjambées ; voilà la pensée qui vous ronge parfois. Pourquoi est-ce que les autres réussissent alors que moi j'échoue ? Les sources de l’envie abondent. Par la suite, j’ai essayé de développer le point sur l’envie. J’ai essayé de regrouper des exemples d'envie dans ma propre vie, à partir de mon imagination et dans les vies des autres personnes. Quelques illustrations de l’envie ! Vous reconnaissez-vous dans ces scénarios ? J’ai pensé à M. Dukakis et à M. Bush, et je me suis dit que ce serait un moyen pour moi d’envier quelque chose. Si un homme consacre une année de sa vie, beaucoup d’argent et d’efforts pour devenir président et qu'à la fin tous ces sacrifices n'aboutissent à rien—même s’il pense être le candidat favori, avoir les meilleurs politiques et de bons colistiers—je crois qu’il pourra passer une nuit blanche, bouillant de colère parce que les choses ne lui auront pas été favorables. Il pourrait se dire que c'est en vain qu'il a engagé beaucoup de temps et d'énergie. Et si ton ami se mariait avant toi ? Peut-être que tu le connais depuis un bon bout de temps et voilà qu'il vient à se marier avant toi. À ce moment, ton cœur pourra être plein de ressentiment parce que cela lui est arrivé, pourtant, toi tu ne l'as pas encore expérimenté. Autre cas de figure : votre enfant souffre d’une maladie chronique, tandis que les enfants de votre voisin sont toujours en bonne santé. Les pensées suivantes pourront vous traverser l’esprit : mon enfant est toujours malade. Mon enfant tombe malade semaine après semaine et la nature de ses problèmes est extraordinaire ; mais les enfants des autres familles, dont le train de vie est inférieur au nôtre, sont toujours en parfaite santé. Ou alors, imaginez que vous jouez en deuxième ligne dans l'équipe de votre école. Mais vous êtes toujours sur le banc de touche, alors que votre coéquipier de la première ligne, même s'il est malin, est toujours classé. Supposez même que vous avez un ami qui joue à la loterie. C’est une vraie fripouille, mais il se fait beaucoup de millions de dollars. Tu pourrais être tenté de penser que cet argent devrait plutôt te revenir, plutôt qu’à ton ami. Ou alors, vous êtes un pasteur et tandis que vous assistez à la croissance numérique des autres églises, la vôtre oscille entre stagnation et faible croissance. Vous pourrez vous dire que cela est injuste. Ou peut-être que vous pensez que la mine des autres est meilleure que la vôtre ou qu'ils sont plus en vue que vous. Dieu t’a donné ton visage, mais combien il est facile, pendant ta vie, de penser que les autres semblent plus beaux et belles que toi au point de les envier ! Interdiction et Avertissement contre l’envie Les sources de l’envie sont tellement nombreuses. L’envie constitue en réalité une menace pour notre joie et notre égard pour les autres. Ainsi, j’aimerais examiner un texte qui interdit l'envie dans les Écritures, présenter quelques unes de ses conséquences et des moyens efficaces pour la combattre. Vu le temps qui nous est imparti, je vais procéder à des suppositions concernant les deux premiers points. Notamment, je suppose que vous êtes d'accord avec moi que la Bible nous demande de Ne pas être envieux. J’espère que nous pouvons partir de ce premier point. J’ai pu sélectionner quatre textes à cet effet. Psaumes 37:1, Proverbes 23:17, Galates 5:26, 1 Pierre 2:1. Tous ces passages nous demandent de Ne pas envier. À la lumière de ces passages, on comprend que l’envie n’est pas biblique. C’est agir contre la volonté de Dieu que de s’adonner à l'envie. À présent, nous pouvons parler des avertissements. Examinons un passage ici. Galates 5:21 est le passage qui parle des œuvres de la chair et des fruits de l’Esprit, et l’envie fait partie de ces œuvres. Galates 5:19 – « Or, les œuvres de la chair sont manifestes, ce sont l’impudicité, l'impureté, la dissolution, l’idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies… »—je pense d’ailleurs que ces œuvres constituent une sous-espèce de l’envie. Pendant ma réflexion, je me suis demandé s'il fallait que je prêche un message sur la jalousie. Cette idée m’a habité en août dernier. Et pendant que je creusais sans cesse ma pensée, j'ai finalement conclu que la jalousie est une espèce d'envie. En d’autres termes, la jalousie est une forme d’envie dirigée vers une autre personne lorsqu’elle profite de l'affection qu’on souhaiterait avoir. En fait, on est jaloux d'une autre personne lorsqu'elle reçoit l'affection d'une personne qu’on aurait voulu avoir. À présent, cela peut être une chose saine. Dieu est jaloux de l’amour qui lui est dû. Un époux ou une épouse devrait à juste titre être jaloux d’une mauvaise relation qui se construit entre son partenaire et une autre personne. Mais il existe également une jalousie malsaine. Je ne m’y attarderai pas parce que je pense que tout ce que je dirai au sujet de l’envie s’applique aussi bien à la jalousie, vu que cette dernière constitue une sous-catégorie de l'envie. « Les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie »—vous la retrouvez au début du verset 21—« l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. » Vous vous apercevez bien qu’il existe une mise en garde. Et c’est une affaire à prendre au sérieux. Tous les enseignements que je dispense au cours de ces sermons sont à prendre avec beaucoup de sérieux. En d’autres termes, si vous ouvrez les portes à cette attitude incrédule qu’est l’envie, elle pourra régner sur vous et provoquer le naufrage de votre foi. À la manière du Roi David, Combattez l’envie Bien. Nous avons vu ce que c’est que l’envie ; nous avons remarqué que la Bible la condamne et constaté qu’elle s’accompagne de conséquences négatives dans les vies de ceux qui s’y adonnent indéfiniment. Parlons à présent de la lutte contre l'envie. C'est là le grand problème à résoudre, et le Psaume 37 constituera notre point de départ. C’est une portion des Saintes Ecritures adaptée à la lutte contre l'envie, car, d'entrée de jeu, elle dit « N'envie pas ». Alors, dans les onze premiers versets, je compte six raisons valables pour lesquelles l’on ne doit pas être envieux. Ce que j’essaie de faire en ce moment, c’est de vous montrer, par des illustrations, comment est-ce qu'il est possible de combattre le combat de la foi dans votre dévotion. Si vous vous levez un matin et vous éprouvez de l'envie pour quelqu'un, un membre de famille ou une personne quelconque, et vous dites, « Ce sentiment ne devrait pas exister ». Que puis-je faire à ce sujet ? Ci-dessous la réponse à cette question. Prenez votre Bible, mettez-vous à genoux dans la prière et commencez à la lire. Recherchez les promesses bibliques qui s'insurgent contre l'envie. Mais avant de le faire, vous devez d’abord vous rendre compte que l’envie est une forme d’incrédulité. Examinons donc le Psaume 37. « Ne t’irrite pas contre les méchants, n’envie pas ceux qui font le mal. » Tel est l’ordre du verset 1. Déclaration fondamentale : n’envie pas ceux qui font le mal et ne t'irrite pas contre les méchants. « Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert. » Et je pense que le verset 3 nous dit exactement ce qu’il faut faire. La recommandation suivante nous invite à ne pas envier : « Confie-toi en l’Eternel, et pratique le bien ; » La phrase suivante peut être considérée comme un commandement ou une promesse. Je crois qu’elle tient lieu à la fois de commandement et de promesse. Il y est écrit : « Aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. » Ça pourrait être « jouir de la sécurité », mais, littéralement, il est question de « se nourrir de fidélité ». Sous un autre angle, je pense qu'il s’agit de la fidélité de Dieu, ainsi, l'idée de sécurité est appropriée et juste. « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. » « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. » Remarquez ces choses positives qui sont supposées prendre la place de l'envie dans vos émotions. « Se confier » (verset 3), « se délecter » (verset 4), « recommander » (verset 5) et « se confier » une nouvelle fois dans la deuxième moitié du verset 5. J’ai donc choisile Psaumes 37 comme support d’enseignement parce qu’il nous enseigne que l’envie est une forme d’incrédulité ou que l'incrédulité est la racine de l'envie. Nous constatons bien que l'envie s'oppose à la foi, la croyance et le plaisir en Dieu ; ou au fait de déposer son fardeau devant le Seigneur. Je pense qu’il est plus que jamais clair que lorsque l’envie commence à se manifester—lorsqu’en regardant quelqu’un, on commence à penser qu’il possède ce que nous n’avons pas—et que par là nous commençons à perdre notre paix et notre contentement en Dieu, la solution c’est la foi. Je crois que c’est compris. Voilà ce que nous avons trouvé à dire jusqu'ici. Six raisons de croire tirées du Psaume 37 Une autre importance de ce Psaume repose sur le fait qu'il donne plusieurs raisons pour lesquelles nous n'avons pas à agir comme des non croyants. En effet, il nous dit pourquoi nous devons être en paix et confiant parce que Dieu est pour nous. Même si les chemins des méchants semblent prospèrent, le Psaume nous dit que Dieu travaille dans des voies que nous ne connaissons pas pour rendre les nôtres meilleures. Essayons à présent de les examiner. J’ai énuméré six raisons tirées du présent chapitre pour lesquelles nous ne devons pas tomber dans le filet de l'incrédulité de l'envie. 1) Verset 2 : « Car ils sont fauchés aussi vite que l'herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert. » Alors, si tu commences à envier un ouvrier de l'iniquité, comme une fripouille qui venait juste de gagner des millions de dollars, ainsi parle l'Éternel : « Encore un peu de patience. Ne l’envie pas. Il sera fauché comme l’herbe, mais ceux qui font la volonté de Dieu vivent éternellement. » (1 Jean 2:15). Voilà la première raison. On le retrouve au verset 9 : « Car les méchants seront retranchés, et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont le pays » ; au verset 10 : « Encore un peu de temps, et le méchant n’est plus. » De ce qui précède, la première raison pour laquelle l’envie ne devrait pas vous dominer lorsque vous l’éprouvez pour un non croyant ou un injuste est la pensée qui dit « Encore un peu de patience ». Dieu a déclaré dans sa Parole que cette personne sera fauchée comme l’herbe—en un clin d’oeil. Ils disparaîtront et à qui bénéficieront leurs biens ? 2) Verset 3 : « Aie le pays pour demeure et jouie de la sécurité », ou « aie la fidélité pour pâture ». Autrement dit, telle est la récompense de ceux qui espèrent en Dieu. Confie-toi en l’Éternel, fais du bien et tu habiteras un pays recouvert de verdure. Tes désirs seront satisfaits, ce qui nous conduit directement à l’autre point. 3) Verset 4 : « Fais de l’Éternel tes délices » (c’est-à-dire ‘confie-toi en l’Éternel’), « et il te donnera le désir de ton cœur ». Voilà une promesse extraordinaire, parce que l’envie naît toujours d’un désir insatisfait du cœur. Tu rencontreras une personne qui possède ce que tu aurais aimé avoir, et tu te rendras compte que ce désir est absent dans cette vie. Ainsi, le meilleur moyen de lutte est de penser à cette promesse et de dire : « Seigneur, tu as signé une alliance avec moi au verset 4. Tu déclares dans ta Parole que si je fais de toi mes délices, tu me donneras le désir de mon cœur. C’est pourquoi je veux à présent faire de toi mes délices. » C’est une étape clé : se confier en Dieu suffisamment afin d'obtenir le repos auprès de celui qui est pour toi. Par ailleurs, cette étape peut avoir un impact considérable sur le type de désirs que tu aurais eus en vue de ta satisfaction. Mais, il est possible que tous tes désirs soient comblés. C’est l’essence même de ces promesses merveilleuses qu’on retrouve dans Romains 8:32 (« Lui qui n'a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas toutes choses avec lui ? ») ou dans 1 Corinthiens 3:22-23 ( Soit Paul, soit Apollos, soit Céphas, soit le monde, soit la vie, soit la mort, soit les choses présentes, soit les choses à venir. Tout est à vous ; et vous êtes à Christ, et Christ est à Dieu »). La Bible fait des promesses stupéfiantes aux personnes qui font de Dieu leurs délices, au détriment des choses. 4) Versets 5 et 6. « Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. » Je me souviens, il y a plusieurs années, lorsque Steve et Susan Roy vivaient de l’autre côté de l’avenue Elliott en face de nous. Steve venait juste de démissionner de InterVarsity. Il était donc sans emploi. Nous ne savions pas si ses services devaient être sollicités à Bethléhem. Les week-ends, il travaillait comme peintre. Pour Steve Roy, un théologien accompli, avoir le statut de peintre n’était pas ce qu'il voulait faire. Un jour, alors que nous traversions la rue à pied, il dit : « Nous avons réellement besoin d’encouragement ». Il me souvient qu’on se tenait sur le trottoir. Il dit : « Voici la promesse qui t’est faite aujourd’hui : Ésaïe 64:3 « Et jamais l’œil n'a vu qu’un autre dieu que toi fît de telles choses pour ceux qui se confient en lui. » À maintes reprises, les années suivantes, ils me disaient qu'il se souvenait également de cette rencontre que nous avions eue. « Dieu agit pour ceux qui espèrent en lui. » Tel est le mot. Et ce mot « agir » (en hébreu) se trouve au verset 5 : « Il agira. Il te défendra. » Et le mot « vengeance » est également précieux, parce que l'une des choses qui appuient souvent l'envie, c'est le sentiment que les choses ne marchent pas comme prévu. Nous subissons un traitement injuste, alors que pour quelqu’un d’autre qui n'en mérite pas autant, les choses vont à merveille. La vengeance est ce dont nous avons besoin, et c'est exactement ce qui nous est promis ici. La vengeance se manifestera. 5) Versets 9 et 11 : « Car les méchants seront retranchés, et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont le pays ». Mais si tu dis : « Bien, attendons un moment. Je ne suis pas Juif, par conséquent je n'espère pas hériter la Palestine un jour », prends garde. Toutes les promesses faites aux Juifs dans l’Ancien Testament s’accompliront dans ta vie comme ce fut le cas des Juifs, ou ton cas sera même encore meilleur. Où trouvons-nous dans le Nouveau Testament une promesse de loin meilleure à celle-là formulée avec des mots presque similaires à ceux du verset 11 ? Dans les Béatitudes, bien évidemment, notamment : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ». Bien, ainsi je n’hériterai pas la Palestine, mais la terre. En effet, dans Romains 4:13, seuls les croyants, comme Abraham, sont appelés héritiers du monde. En 1 Corinthiens 6, il est dit que vous jugerez les anges. Aux disciples, Jésus leur a dit qu’ils s’assiéront sur des trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Nous, qui ne sommes pas des disciples et des apôtres, nous jugerons les anges. La Bible est tellement pleine de promesses stupéfiantes qu’elle peut ôter le ressentiment que couve l’envie. 6) Verset 11: « Les misérables possèdent le pays, et ils jouissent abondamment de la paix. » Ce mot est traduit comme « prospérité » ici, sens dont la connotation n’aide pas véritablement de nos jours. En hébreu, shalom ou paix renvoie au bien-être total de ceux qui espèrent. Voici un petit exemple de la manière dont vous pouvez combattre le combat de la foi le matin, si l’envie commence à se faire ressentir dans votre cœur. Ouvrez un passage comme celui-ci qui dit, « n’envie pas », et vous dites en retour, « Seigneur, si je dois dominer l'envie, j'aurais besoin d'arguments convaincants qui me poussent à m'abandonner à toi. M’en donneras-tu quelques un ? » Puis vous commencez à lire progressivement. Après la lecture d’un verset, arrêtez-vous un instant et dites en prière, « Seigneur, ouvre mes yeux afin que je puisse voir les merveilles de cette promesse. Et accorde-moi, par ton Esprit, la capacité de la savourer, de m’y reposer, d’y croire, de marcher par elle, de vivre par elle et d’agir selon elle aujourd’hui, telle est ma prière ». Puis, passez à l’autre verset et travaillez-y jusqu’à ce que Dieu vous parle et ôte ce vice qu’est l’envie en vous.

Armes supplémentaires contre l’incrédulité Prenons encore quelques textes que vous pourrez utiliser dans ce combat contre l’envie. Proverbes 23:17-18 : « Que ton cœur n’envie point les pécheurs, mais qu'il ait toujours la crainte de l'Éternel. » Ici, nous retrouvons cette grande promesse : « Car il est un avenir, et ton espérance ne sera pas anéantie. » Voici comme se comporte une personne qui porte envie au pécheur et pense qu'il prospère. Elle commence à penser qu'il y a de fortes chances que son espérance ne fleurisse pas. Elle essaie de vivre pour Christ, mais les choses ne semblent pas aller pour le mieux à son sujet comme c’est le cas du pécheur. Ce problème n’est pas étranger à la Bible. C’est pourquoi le Psaume 37 a été écrit, afin de le résoudre. Quelquefois, des histoires sont plus significatives que des textes, les histoires bibliques en particulier. Ces histoires se frayent généralement un chemin où la littérature a échoué. À cet effet, voici une histoire que j’ai souvent utilisé pour vaincre l’envie. Il s’agit de l’histoire du petit garçon qui avait cinq pains et deux poissons, spécialement celle qui figure en Jean 6. En Jean 6, Jésus, ayant compassion de la foule, dit aux disciples, « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Et ils répliquèrent : « Renvoie-les chercher de quoi manger dans leurs maisons. Les pains qu'on aurait pour deux cents deniers ne suffiraient pas pour que chacun en reçut un peu, et le jour est avancé ». Jésus, prenant la parole, dit : « Qu’est-ce que vous avez ? » Ils répondirent en disant : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu'est-ce que cela pour tant de gens ? » Arrêtez-vous là et imaginez le petit garçon qui dit : « Oui, c’est tout ce que j’ai. Ne me culpabilisez pas, je vous prie. » Eh bien ! Voilà la situation dans laquelle nous nous trouvons tous. Nous sommes de jeunes garçons possédant cinq pains d’orge avec deux poissons qui méritent des cadeaux, des regards, de l’argent —toutes choses dont vous avez tendance à croire qu'elles vous sont supérieures. Vous regardez toutes ces personnes puissantes, belles, riches autour de vous dont les choses marchent comme sur des roulettes, et tout ce que vous avez, c'est cinq pains et deux poissons dans un emploi de deux deniers qui ne peuvent vous donnez que du pain. Et Jésus dit : « Apportez-les moi. » Il les prit—vous avez certainement appris à ce sujet à l’École du dimanche ! C’est une grande histoire—après sa prière, Jésus nourrit 5 000 hommes, sans compter les femmes et les enfants. À la lumière de cette histoire, je me suis dit : « Bien, il y a peut-être de l’espoir pour mes cinq pains et mes deux poissons ». Et combien de paniers furent remplis avec les morceaux qui restèrent ? Douze. Pourquoi ? Un panier pour chaque apôtre qui ne crût pas qu'avec ce peu, ils pouvaient nourrir toute cette foule. C’est exactement la raison pour laquelle : lorsque vous donnez ce que vous avez et qui vous semble insignifiant, vous recevez en retour plus que ce à quoi vous auriez pensé ou rêvé avoir. En fait, c'est une histoire qui porte un coup sérieux à l'envie à tout moment. Si vous commencez à vous dire que vos dons son très insignifiants, que vous ne pouvez pas satisfaire les besoins de l’heure, Jésus, lui, se montre à la hauteur du besoin de l’heure. Il peut multiplier le peu que vous avez. Sur ma porte, j’ai fixé une petite plaque qui m'a été offerte par Virginia Maderis à Maryland il y a à peu près 15 ans. Elle dit : « Le monde n’a pas encore vu ce dont est capable un homme qui est totalement consacré au Seigneur. Par la puissance de Dieu, je suis en route pour devenir cet homme » D. L. Moody.

Aimer, c’est cesser de comparer Je vous propose une dernière illustration : Jean 21. Vous connaissez certainement cette histoire, mais je me demande si jamais vous vous êtes dit qu'elle parle de l'envie ! Quant à moi, je n'y ai associé l'envie que lorsque je l'ai lue dans un livre il y a quelques temps. Je ne suis donc pas l'auteur de cette histoire, mais je l'aime ; voilà pourquoi je vais la partager avec vous. En fait, il se trouve que Pierre a été restauré par Jésus après l’avoir renié, Pierre confesse à présent qu'il aime le Seigneur. Au verset 18, il est écrit : « En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindras, et te mènera où tu ne voudras pas. » Il s’agit à ce niveau d'une parole de Jésus à Pierre. « En effet, il le lui disait pour lui signifier de quel type de mort lui, Pierre, allait mourir pour glorifier Dieu. » Autrement dit, Pierre allait être un martyr. Après cela, Jésus lui dit : « Suis-moi ». Pierre se retournant vit qu’ils étaient suivis par le disciple que Jésus aimait beaucoup—Jean, qui s’était couché sur son sein lors de la sainte Cène et lui avait posé cette question, « Seigneur, qui est-ce ? » Lorsque Pierre le vit, il dit à Jésus, « Seigneur, qu’en est-il de cet homme ? » Qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi pose-t-il cette question ? Il a dit à Jésus, Tu viens juste de me dire que je serai tué. Qu’en est-il alors de Jean ? Sera-t-il également tué ? Et comme vous pouvez le constater, la préoccupation de Pierre cache l'envie qui remplit son cœur. « Si Jean ne sera pas tué, alors ce n’est pas juste ! » Très bien, comment est-ce que Jésus traite cet aspect ? « Et Jésus lui dit, ‘Si ma volonté est qu’il reste jusqu’à mon retour, quel est ton problème ?  Suis-moi.’ » Que veut dire Jésus à ce niveau ? Je pense qu’il veut dire qu’il est très dangereux de vouloir comparer les circonstances. C'est très dangereux que de vouloir comparer les dons. Il me revient que dans les dortoirs de l’établissement scolaire Wheaton College, Martin Noel, mon Conseiller résident à ce moment-là, avait une petite étiquette collée à l’extérieur de sa porte qui disait : « Aimer, c’est cesser de comparer ». Quelle bonne nouvelle ! Et c’est vrai en plus. Voici ce que dit Jésus : « Regarde, n’essaie pas de te comparer à cet autre disciple. Ce que je lui réserve n'est destiné qu'à lui. Voici ce que j'ai en réserve pour toi : moi. Est-ce que ça va ? » Voila donc la solution au problème de l’envie. Tout comme c’était la solution à l’envie, que nous avons abordée un peu plus tôt. C’est Jésus. « Suis-moi. Si vous me suivez, si vous m’avez avec vous, pourquoi vous faites-vous du souci à cause de lui ? » Voilà donc la réponse : Nous avons davantage besoin de Jésus. Nous devons en effet nous rendre à l’évidence de combien important il est de connaître Jésus. Dans un autre passage, Jésus a dit : « Ne vous réjouissez pas de ce que les démons vous sont assujettis. Réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont inscrits dans les Cieux ». Quel immense privilège, d’être un disciple de Jésus Christ ! Ce qu’il advient des autres disciples, ne concerne que le maître. C’est ainsi que l’envie s’en va.