Aux filles issues de foyers brisés

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English: To Daughters from Broken Homes

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Traduction par Christelle

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Ce monde n’est pas parfait. Telle est la réalité qui m’a été poignamment dépeinte par le foyer brisé de mon enfance, et probablement le vôtre aussi.

Les parents accablent les petits enfants de responsabilités qui sont de loin à la hauteur de ce qu’ils peuvent assumer en toute sérénité. Nous sommes loués pour être « sages au-delà de notre âge », mais nous en connaissons la raison : nous n’avons jamais vraiment été des enfants.

Certains jeunes garçons apprennent auprès des hommes plus âgés que les femmes sont des objets à utiliser pour se procurer du plaisir ; certaines jeunes filles apprennent auprès des femmes plus âgées que les hommes sont des racailles sur lesquelles il faut cracher. Les membres de la famille maltraitent et manipulent les enfants tant physiquement, verbalement qu’émotionnellement. Les seules personnes censées nous protéger nous ignorent et nous harcèlent. La confiance est foncièrement ébranlée et nous nous efforçons de survivre, seuls.

Les parents se disputent violemment. Les pères et les mères se séparent. Les parents décèdent. Les enfants sont culpabilisés pour des circonstances dont ils ne sont pas responsables. Nous sommes réduits à moins que rien, si ce n’est d’encaisser les insultes à la moindre occasion et des coups de poing.

Survivre est le seul langage que nous connaissons.

Tout est à nu devant Dieu

Les filles survivantes sont confrontées à des réalités douloureuses. Dieu connaît intimement chaque instant de notre passé, qu’il s’agisse de nos propres péchés ou de ce que les autres nous ont fait subir. Rien n’est caché à sa vue, ni nos désirs agités, ni nos terreurs au cœur de la nuit.

À cause de notre passé, nous nous sentons souvent comme des « objets usés ». Nous n’agissons pas selon le scénario standard. Nous n’avons pas bénéficié d’une « bonne » éducation, nous n’avons pas fréquenté le « bon » groupe de jeunes, nous n’avons pas eu l’occasion de développer les « bonnes » compétences ou les « bonnes » manières.

Des versets bibliques censés nous fortifier nous plongent dans un sentiment d’insécurité : « Une femme de valeur est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os » (Proverbes 12 : 4). Que faire si vous n’avez pas deux (ou pas de) parents ? Satan nous chuchote que la valeur est synonyme de bonne famille, du bon statut, du bon environnement.

Ma sœur, lorsque Satan vous murmure des mensonges à l’oreille, rappelez-lui l’histoire de Ruth.

Souvenez-vous de Ruth

Si l’identité et la valeur d’une femme reposaient sur sa famille et son passé, Boaz n’aurait jamais considéré une femme issue d’une culture païenne, surtout lorsqu’elle n’avait aucun moyen de subsistance. Il aurait loupé un joyau. Au contraire, il s’est penché sur sa fidélité, son sens du service vis-à-vis de sa belle-mère (à qui elle n’avait techniquement aucune obligation) et sa persévérance dans le travail. Elle excellait par sa piété.

Dans une démarche imprégnée du parfum évocateur de Jésus, Boaz a vu une pauvre fille qui avait probablement adoré beaucoup d’idoles pendant sa jeunesse dans une contrée païenne et qui ne pouvait pas lui apporter grand-chose comme épouse, si ce n’est sa dévotion envers le Seigneur.

Au lieu du dégoût, nous voyons la grâce et la quête. Nous le voyons la vêtir et l’honorer en la prenant pour épouse. Nous voyons Christ faire de même avec une église qui ne pouvait ni trouver, ni construire, ni travailler, ni agir convenablement pour arriver jusqu’à lui. Il s’est donc rapproché d’elle et l’a vêtue.

Ma sœur, ne niez pas votre traumatisme. Il est normal d’admettre sa souffrance. Par contre, il n’est pas convenable de se complaire dans nos meurtrissures alors que nous avons été guéries par celles de notre Sauveur.

Ne niez pas les larmes que vous avez versées en silence la nuit de façon à ce que personne d’autre ne les entende. Ne niez pas que vous êtes frustrée à l’idée de ne plus vous souvenir de ce que c’est que d’être en sécurité ou de bénéficier de l’amour et de la protection. Mais refusez de croire que les fardeaux que vous portez ont raison des paroles de votre Sauveur : « Tout est accompli » (Jean 19 : 30).

Tu es loin d’être une moins-value

Sœur, l’amour de Dieu n’est pas comparable à l’amour d’un homme (Romains 8 : 38-39). Il perçoit nos blessures avec plus de clarté que nous. Il souhaite extraire de nos blessures le poison de la méfiance, de la honte et de la peur, ce qui fait souvent mal, et parfois très mal.

La seule chose que nous devons craindre, c’est le Seigneur qui peut détruire le corps et l’âme (Matthieu 10 : 28), et non les perceptions des gens (même des autres croyants) ou de nos propres cœurs. Si « la crainte du Seigneur » est vraiment le début de notre sagesse et de notre beauté (Proverbes 9 : 10 ; 31 : 30), et si Dieu est fidèle, alors celles d’entre nous issues de foyers brisés qui craignent, aiment et recherchent le Seigneur seront emportées par son Esprit là où nos parents n’ont pas pu nous y conduire.

Les foyers chrétiens ne font pas de bons chrétiens ; notre bon Dieu donne vie aux personnes mortes. Personne, qu’elle soit issue d’un foyer brisé ou non, ne naît de nouveau sans lui.

Ma sœur, ne pensez pas une minute que vous êtes moindre en Christ à cause de vos antécédents. Nous sommes tous de nouvelles créations, quel que soit notre passé (2 Corinthiens 5 : 17). Vous êtes reconnue. Vous êtes aimée. Vous avez de la valeur. Un jour, toutes ces choses qui vous ont fait pleurer vous sembleront des afflictions légères et passagères (2 Corinthiens 4 : 17). Un jour, vous serez un tout — comme lui et avec lui.