Isaac bénit ses fils
De Livres et Prédications Bibliques.
Par Ligonier Ministries Staff
À Propos de Foi
Partie de la série : Tabletalk
Traduction par Elizabeth Van Rooy
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HÉBREUX 11.20
"Par la foi aussi, Isaac a béni Jacob et Esaü, en vue de l’avenir" (Hébreux 11.20)
L’auteur de la lettre aux Hébreux a sagement inclus une section sur la foi des saints de l’ancienne alliance. Après tout, son audience d’origine avait besoin qu’on lui rappelle la nécessité d’endurer dans l’espérance et de démontrer ainsi la vraie foi- celle qui persévère jusqu’à la fin de la vie (He.10.36-39). Les saints de l’ancienne alliance, morts dans la foi avant de recevoir les promesses ultimes de Dieu (11.13), sont d’excellents exemples de la foi persévèrante, puisque de nombreux croyants de la nouvelle alliance, de même, meurent avant que les promesses de Dieu ne soient complètement exprimées par les nouveaux cieux et la nouvelle terre.
Ceux possèdant la vraie foi persévèrante non seulement vivent par la foi, mais encore meurent-ils également dans la foi. Aujourd’hui nous allons regarder les trois premiers saints de l’ancienne alliance qui, non seulement ont vécu par la foi, mais sont également morts dans la foi.
Hébreux 11.20 nous dit qu’Isaac a béni Jacob et Esaü. Cette phrase fait référence au chapitre 27 de la Génèse et à la bénédiction qu’Isaac accorde à ses fils à la fin de sa vie. Nous noterons en passant que seul Jacob reçut la meilleure des bénédictions dans cette histoire bien connue. Isaac dit à Jacob que par lui, la nation promise de Dieu adviendra (Gn 27.27-29). La bénédiction d’Isaac, dans le contexte des coutumes de l’Ancien Orient, revêt une importance particulière. Car sa bénédiction, à l’encontre d’autres bénédictions contemporaines, n’était pas un simple désir d’être remémoré par ses descendants. Sa bénédiction était non seulement une prédiction fidèle que les générations futures recevraient une nation, mais elle reflétait également la confiance que les bénédictions venant sur ses descendants viendrait pour lui, de même, car il était héritier à parts égales des promesses de Dieu.
Cependant Isaac, tout comme les saints de l’ancienne alliance, n’a pas reçu les promesses finales au cours de sa propre vie. Il n’a pas reçu la nation que Dieu avait promis, car il n’a pas vécu pour voir les païens greffés parmi le peuple de Dieu, celui d’Israël (Rm 11.11-24). Sans nul doute est-il à présent à contempler cet avènement de la patrie céleste alors qu’il règne avec Jésus (Ap 20.4). Mais de son temps, il n’a pas vu cette promesse réalisée.
L’espérance d’Isaac, pour des faits qui ne se sont pas réalisés avant la période de la nouvelle alliance, démontre une vraie foi. Calvin écrit que “cette bénédiction dépendait de la foi; car Isaac n’avait rien qu’il pouvait léguer à ses enfants outre la Parole de Dieu.” Isaac certes ne possèdait pas beaucoup de terres ni même de fils pour confirmer la fidèlité de Dieu. Tout ce qu’il avait était la Parole de Dieu; sa confiance en la lignée de Jacob reflétait la foi persévèrante qu’il mettait en cette Parole.
CORAM DEO
A la fin de sa vie, Isaac ne possèdait aucune terre à léguer à ses enfants. Ni n’avait-il les nombreux descendants promis à Abraham. Mais il possèdait les mots de la promesse de Dieu et cette parole était suffisante pour sa foi. Si vous vous penchez vers d’autres choses que la Parole de Dieu pour votre foi, détournez-vous en et faites confiance en Sa Parole seule.
Pour une étude plus affrofondie: Gn 27; 33.1-16; Mi 4.1-2; Ac 10.44-48; Rm 11