Dites la vérité à votre prochain
De Livres et Prédications Bibliques.
Par John Piper
À Propos de Vérité
Partie de la série : Faith And Everyday Life: Ephesians 4:17-5:20
Traduction par Barrack Onyango
Vous pouvez nous aider à améliorer par l'examen de l'exactitude de cette traduction. En Savoir Plus (English).
Ephésiens 4 : 25
C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres.
Est-ce juste du tout de mentir ?
Ce matin, j’aimerais commencer par aborder une question infâme mais pas très importante, concernant le mensonge, à savoir : Est-ce juste de pratiquer du tout le mensonge ? Je vais aborder la question mais sans donner de réponse directe. Voici la question que je vais poser : est-ce possible d’être un menteur involontaire et habituel en même temps, vivre dans l’ignorance et séparé de Christ dans l’incroyance ? Est-ce possible d’être en admiration devant le Seigneur, de Lui être fidèle, mais de se trouver en même temps obligé dans des situations extrêmes et graves de s’opposer au mal par des mensonges prémédités ?
Je déclare qu’il est possible de se libérer totalement des mensonges prémédités mais de rester toujours sans remords et immoral à cause des raisons personnelles qui n’ont rien à faire avec Dieu, malgré vos efforts d’être une personne sérieuse – dont la parole est toujours fidèle.
Et je déclare qu’il est possible d’être une personne dévouée qui fait confiance en Christ, et de se trouver contrainte à mentir dans des situations extrêmes et graves parce que la Bible est pleine de telles exemples.
Les sages-femmes des Hébreux
A titre d’exemple, dans le livre d’Exode 1, le pharaon d’Egypte essaie de détruire le peuple d’Israël par le massacre de tous les nouveau-nés mâles. Dans le verset 16, les sages-femmes reçoivent des instructions, « Quand vous accoucherez les femmes des Hébreux et que vous les verrez sur les sièges, si c’est un garçon, faites-le mourir ; si c’est une fille, laissez-la vivre ».
Cependant, on voit dans le verset 17, « Mais les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d’Egypte ; elles laissèrent vivre les enfants ». Quand le roi leur demanda (verset 18) pourquoi elles avaient agi ainsi, elles répondirent (verset 19), « C’est que les femmes des Hébreux ne sont pas comme les egyptiennes ; elles sont vigoureuses et elles accouchent avant l’arrivée de la sage-femme ».
Or, quelle que soit la vigueur des femmes des Hébreux pendant l’accouchement, cette déclaration fut en toute réalité un mensonge. L’objectif était de faire croire au pharaon un mensonge ; c’est-à-dire que les sages-femmes avaient l’intention d’obéir à ses instructions, mais elles ne pourraient pas arriver à temps pour faire que la mort ressemble à une fausse couche.
Mais on nous dit dans le verset 17 que la raison de leur désobéissance au roi était une véritable crainte de Dieu. « Elles craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d’Egypte ». Et on nous dit dans le verset 20, « Dieu fit du bien aux sages-femmes ; et le peuple multiplia et devint très nombreux. Parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Dieu, Dieu fit prospérer leurs maisons ». Dieu ne les réprimanda pas. Au contraire, Il les bénit.
Rahab et les deux espions
Il y a un autre exemple dans le livre de Josué 2. Josué envoya deux hommes à une mission d’espionnage à Jéricho, et le roi de Jéricho apprit qu’ils étaient là. Ils se cachèrent alors dans la maison de la prostituée Rahab. On nous dit dans le verset 6 qu’elle les fit monter sur le toit et les cachèrent sous des tiges de lin. A l’arrivée des messagers du roi pour des renseignements sur les deux hommes, elle dit (versets 4 – 5), « Il est vrai que ces hommes sont arrivés chez moi, mais je ne savais pas d’où ils étaient ; et, comme la porte a dû se fermer de nuit, ces hommes sont sortis ; j’ignore où ils sont allés ».
Le reste du chapitre nous raconte de sa confiance en le Dieu du peuple d’Israël et de son intercession pour la délivrance de sa famille lors de l’invasion de Jéricho. On nous dit dans le livre d’Hébreux 11 : 31, « C’est par la foi que Rahab la prostituée ne périt pas avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions avec bienveillance ». La justification biblique est donc qu’elle l’avait fait d’un cœur de foi, bien que ce soit un mensonge devant les messagers du roi.
Ma conclusion est donc qu’il est possible, d’après ces deux exemples bibliques, d’être rempli de crainte pour le Seigneur (telles les sages-femmes des Hébreux) et d’actes de foi (telle Rahab), et en même temps se trouver contrainte à mentir afin d’opposer le mal dans des situations extrêmes et graves.
Aucune recommandation spécifique dans la Bible pour ces exemples
Pour autant que je sache, la Bible ne sanctionne en aucun cas le mensonge tel quel, ni dans ces deux cas (ni ailleurs dans les Ecritures) : C’est pour cela que j’hésite à répondre à la question : est-ce juste du tout de mentir ? On félicite les sages-femmes pour leur crainte de Dieu et pour épargner la vie des bébés. Rahab de son côté témoigne de sa foi par son accueil chaleureux aux espions d’Israël. Pourtant, il n’y a aucune recommandation spécifique au mensonge.
J’ai du mal depuis longtemps à réfléchir sur et à enseigner ces sujets équivoques. En fin de compte, j’ai conclu que du point de vue spirituel, la meilleure chose à faire serait de reconnaître que des croyants vertueux, dans la crainte de Dieu et dans la foi, avaient décidé de neutraliser les conséquences du mal en cachant la vérité aux gens méchants. Et après avoir accepté ce fait et cette possibilité, il nous faudra bien porter notre attention sur l’insistance phénoménale biblique sur la condamnation de la tromperie et du mensonge.
Le témoignage distinct et ferme des Ecritures contre le mensonge
Nous allons concentrer notre attention sur le livre d’Ephésiens 4 : 25, mais permettez-moi d’abord de vous faire savoir un peu, à partir des Ecritures, à quel point cette affaire est sérieuse devant Dieu.
*Proverbes 6 : 16 – 17, LSG : « Il y a six choses que haït l’Eternel, et même sept qu’Il a en horreur ; les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères »
*Proverbes 12 : 22, LSG : « Les lèvres fausses sont en horreur à l’Eternel ».
*Proverbes 12 : 19, LSG : « La lèvre véridique est affermie pour toujours, mais la langue fausse ne subsiste qu’un instant ».
*Proverbes 20 : 17, LSG : « Le pain du mensonge est doux à l’homme, et plus tard sa bouche est remplie de gravier ».
*Proverbes 21 : 6, LSG : « Des trésors acquis par une langue mensongère sont une vanité fugitive et l’avant-coureur de la mort ».
*Apocalypse 21 : 7 – 8, LSG : « Celui qui vaincra héritera ces choses ; Je serai son Dieu, et il sera Mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort ».
Il serait important de comprendre de ces citations ci-dessus que Dieu prend au sérieux cette question de la vérité et du mensonge. Il existe un lien entre la pratique du mensonge et la condition du cœur qui avait convaincu les auteurs de la Bible que ceux qui pratiquent le mensonge dans leur vie quotidienne ne feront pas partie du salut. Il vaudrait donc la peine de réfléchir sur cette question ensemble.
Les origines du mensonge
Si vous vous rappelez bien, il y a dans le livre d’Ephésiens 4 : 25 un cas spécifique et pratique dans le verset 22. On y voit : « à vous dépouiller, eu égard à votre vie passée, du vieil homme qui se corrompt par des convoitises trompeuses [c’est-à-dire des désirs] ». Le verset 25 reprend cette même idée du « dépouillement » des vieilles habitudes, et dit essentiellement ; « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns les autres ».
Il devient dans ce cas clair que le mensonge fait partie de « la vie passée » du verset 22. Se dépouiller de la vie passée, et, spécifiquement, du mensonge. Pourquoi ceci nous est-il important ? Il nous est important car il nous explique les origines du mensonge.
Il est indiqué dans le verset 22 que la vie passée – la vie avant la conviction – est corrompue par les désirs de nature négative, car ils proviennent de la tromperie. Le désir en lui-même n’est pas mauvais. Ce qui le rend mauvais sont les objectifs négatifs qu’il pourrait avoir. Et la raison pour laquelle le désir a tendance de poursuivre les objectifs négatifs est la déception de nos esprits sur ce qu’est le désir véritable.
Nous venons de comprendre maintenant que le mensonge fait partie de la nature de cette vie passée. Dans ce cas, lorsque Paul dit que la vie passée est corrompue, il veut dire (entre autres) que la vie passée a tendance à mentir. On comprend par ailleurs que la corruption du mensonge provient des désirs de la tromperie. Autrement dit, nous avons tendance au mensonge à cause des désirs que nous ne devrions pas avoir ; et aussi parce que nous nous trompons sur l’aspect du désir véritable.
Reprenons les leçons des versets 18 et 19 ; nos cœurs endurcis contre Dieu conduisent à un manque de compréhension, et à l’ignorance de ce qui est vraiment important et désirable dans la vie. En outre, cette ignorance nous expose à toutes les tromperies de Satan, que Jésus décrit comme le père du mensonge (Jean 8 : 44).
Les désirs trompeurs qui nous séduisent au mensonge
Soyons spécifiques et prenons conscience des désirs trompeurs qui nous séduisent au mensonge. A mon avis, on peut diviser en deux tous les désirs qui poussent les gens à mentir : la peur et la convoitise. Deux genres de peur et deux genres de convoitise.
Deux genres de peur
Parlons d’abord de la peur un peu. Les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent contester l’autorité de Jésus dans le livre de Matthieu 21 : 23 – 27 ainsi, « Par quelle autorité fais-Tu ces choses ? » Avant de répondre, Il leur posa une question pour tester s’ils aimaient vraiment la vérité ou s’ils essayaient simplement de se justifier ou de Le piéger.
Il demanda, « Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du ciel, ou des hommes ? » Voici que se présente un bon exemple d’une situation de mensonge. Les désirs qui mènent au mensonge y sont bien évidents. On nous dit (dans le verset 25) qu’ils raisonnèrent entre eux en disant,
« Si nous répondons : Du ciel, Il nous dira : Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? Et si nous répondons : des hommes, nous avons à craindre la foule, car tous tiennent Jean pour un prophète ». Alors ils répondirent à Jésus : Nous ne savons. Et Il leur dit à Son tour : Moi non plus, je ne vous dirai pas par quelle autorité Je fais ces choses ».
Les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple échouèrent tous au test. Ce fut la preuve que leur vrai désir n’était pas de dire la vérité. Qu’en était-il donc en réalité ? C’était pour l’approbation personnelle et le confort physique ! Ils étaient sous le contrôle de la peur. Deux genres de peur.
D’abord, ils craignaient être exposés au ridicule et de perdre le respect du peuple. Ils craignaient de se tromper. Dans le verset 25, on voit qu’ils hésitaient à répondre à la question de Jésus que le baptême de Jean venait du ciel. Pourquoi ? Non pas parce que ce n’était pas la vérité – ce fait ne leur était pas du tout important. Non. Pour eux, une telle réponse révélera à Jésus leur incohérence – « Pourquoi donc n’avez-vous pas cru en lui ? » Leur désir pour le respect du peuple et la peur de révéler leur incohérence les poussèrent au mensonge.
Le deuxième genre fut la peur du mal physique. Leur confort physique fut plus important que la vérité. Dans le verset 26, on peut voir qu’ils ne pouvaient pas répondre que le baptême de Jean était des hommes car le peuple croyait qu’il était un prophète, et par conséquent pourrait se mettre en colère et lapider les principaux sacrificateurs !
Donc, au lieu de donner une réponse qui, d’après eux, était la bonne (c’est-à-dire, des hommes), ils décident de mentir. Ils deviennent ambigus, diplomatiques, ou (comme diraient d’autres) politiques ; ils déclarèrent, « Nous ne savons pas ! »
Les origines du mensonge se retrouvent donc dans deux genres de peur : la peur de la perte de respect et la peur du mal physique. Mais notez bien ! Les désirs du confort et du respect ne sont que de désirs trompeurs. Satan trompe les principaux sacrificateurs. Il n’est pas vrai que le respect du peuple est plus important que la vérité. Il n’est pas vrai que le confort physique est plus désireux que la vérité. Demandez aux martyrs ! Ecoutez les paroles de Jésus ! Ne vous enfuyez pas à la persécution par le mensonge ou en évitant un témoignage de vérité. Que dit-Il ? Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice !
Le mensonge des principaux sacrificateurs fait donc partie des mensonges de Satan, le père du mensonge. Et c’est le cas de pratiquement tous les mensonges. Nous nous trompons en pensant que les insultes ou le ridicule des gens est à craindre plus que la désapprobation de Dieu, et par conséquent nous avons recours au mensonge.
Deux genres d’avidité
J’avais dit que le mensonge n’est pas le résultat de seuls deux genres de peur, mais aussi deux genres d’avidité – l’avidité de l’argent et tout ce qu’il peut acheter, et l’avidité de la louange et l’approbation.
Ananias et Saphira font exemple du premier genre d’avidité. Ils vendirent une propriété et retinrent une partie du prix, puis ils apportèrent le reste aux pieds des apôtres comme la somme entière. Pierre dit (Actes 5 : 3), « Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton cœur, au point que tu mentes au Saint-Esprit ? » Satan est encore sur place pour jouer son rôle habituel. Comment réussit-il à faire mentir Ananias à Pierre et à Dieu ?
Il trompa Ananias à croire qu’heureux ceux qui gardent que donnent. Et c’est un mensonge – exactement le contraire de la parole de Christ. Satan signala peut-être à Ananias tous les dépenses possibles qui pourraient survenir, ainsi que tous les plaisirs lui et sa femme Saphira attendaient depuis des années. Un mensonge engendra donc un désir trompeur, qui à son tour fit naître un autre mensonge. Et Ananias tomba et expira, suivi de sa femme. Et une grande crainte saisit tous les auditeurs. Le mensonge est une abomination devant Dieu.
Voilà un genre d’avidité qui mène au mensonge – l’avidité de l’argent et ce qu’il peut acheter. L’autre est l’avidité de la louange ou du pouvoir ou du prestige ou de l’approbation. J’en laisserai les exemples à votre imagination. Passons sans tarder de plus au côté positif des instructions du livre d’Ephésiens 4 : 25.
La vérité de Jésus qui engendre la véracité
On a vu dans les versets 22 et 25 que la vie passée a tendance à mentir parce qu’elle est asservie par des désirs trompeurs. Les mensonges de Satan engendrent les mensonges des pécheurs. Paul déclara donc ainsi, « Dépouillez-vous de la vie passée – du vieil homme qui se corrompt par les convoitises trompeuses – et revêtez l’homme nouveau – créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité, et non pas les tromperies de Satan » (verset 24).
La vérité de Jésus, qui engendre la véracité des saints, doit remplacer les mensonges des pécheurs engendrés par les mensonges de Satan (verset 21). C’est la signification du renouveau de l’esprit dans l’intelligence décrit dans le verset 23. Satan essaie d’occuper l’esprit dans une tentative d’attaquer la vérité. La vérité engendre la justice et la sainteté, qu’on décrit dans le verset 25 comme « parler selon la vérité à son prochain ».
J’aurais bien aimé discuter en profondeur de toute la vérité du caractère et des promesses de Dieu qui éliminent l’impulsion de mentir. Il y a des promesses incroyablement grandes pour le peuple de Dieu que si nous les croyons en toute réalité, la peur et l’avidité qui nous tentent de mentir disparaîtraient complètement, tels des glaçons sous le soleil d’avril. Par conséquent, nous serions remplis de liberté et de lumière – et donc, de vérité. Dire la vérité est une « œuvre de foi » (2 Thessaloniciens 1 : 3), car la foi dans la bonté et le pouvoir souverain de Dieu vainc l’envie trompeuse du prestige et du confort et de l’argent et du pouvoir qui nous font altérer la vérité pour avoir une supériorité matérialiste.
« Membres les uns des autres »
Au lieu de faire un examen de toutes les promesses, concentrons notre attention un peu sur une vérité que Paul choisit à la fin du verset 25. Paul dit, « Que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain – (POURQUOI ?) – CAR NOUS SOMMES MEMBRES LES UNS DES AUTRES ».
Donc de toutes les relations dont il aurait pu parler à fond, il choisit de nous exhorter de dire la vérité aux autres chrétiens, car nous sommes tous membres d’un corps, et dans ce cas, membres les uns des autres (1 : 23 ; 2 : 16 ; 3 : 6 ; 4 : 16 ; 5 : 28 – 30).
Je crois qu’il parle de cette même chose : si le corps mange à l’aide d’une fourchette et l’œil ne dit pas la vérité à la main sur la position de la bouche, eh bien, la main risque de poignarder l’œil. Dit autrement, tromper un autre croyant, c’est vous tromper vous-même. Quand vous trompez un croyant, la vérité de Dieu au sujet du corps de Christ ne peut pas renouveler l’esprit dans votre cœur.
Quand la vérité au sujet de la réalité du corps de Christ et de votre responsabilité vous touche à la fin et vous vous en croyez, l’esprit dans votre cœur sera transformé dans vos relations avec les autres croyants. Quand la vérité du corps de Christ renouvelle l’esprit dans votre cœur, il ne vous sera plus possible de mentir à vos prochains chrétiens, juste comme vous ne pouvez pas fermer vos yeux lors du réglage de la lame d’une scie circulaire.
Récapitulation et mise en pratique
Terminons avec une récapitulation et une mise en pratique : sauf pour la possibilité exceptionnelle des situations graves, le mensonge fait partie de la vie passée. Ses origines se trouvent dans les tromperies de Satan concernant ce qui est vraiment désirable. Il doit donc être retiré avec la vie passée de TOUTES nos relations. Et surtout dans l’église !
Qu’on se débarrasse de tout ce qui reste de la vie passée ! Qu’on ne trouve plus dans l’église ni de mensonges, ni d’hypocrisie, ni de fausseté, ni de tromperie, ni de falsification de la vérité, ni d’ambiguïté, ni de tergiversation. Ne soyons pas comme ça à Bethlehem !
Soyons plutôt sincères les uns aux autres, et aussi simples, clairs, directs, francs, réels, naturels, justes, fidèles et honnêtes. Soyons dans la lumière car Il est la lumière. Soyons sincères et honnêtes et catégoriques dans nos relations et surtout dans nos opérations, lors de toutes les réunions de conseil, de comité et des affaires.
J’ai fait de mon mieux au cours de mes six années ici de donner de bon exemple de leadership honnête, sincère et simple avec le personnel et le conseil des diacres, ainsi que dans toutes les réunions et le bulletin hebdomadaire. Je ne me souviens pas d’avoir caché quoi que ce soit du conseil des diacres, ni d’avoir assisté à une réunion de la congrégation sans être ni prêt ou suffisamment engagé à répondre à toutes les questions à ma capacité et avec toute honnêteté. Et je crois qu’en général c’est le même esprit dans notre église. Et je prie qu’il s’accroisse et se développe dans l’avenir.
Ravivez vos esprits dans la confiance en les promesses de Dieu et en considération du corps de Christ. Refusons tout mensonge et disons la vérité à nos prochains, car nous sommes membres les uns des autres. C’est notre nouvelle vie, la création de Dieu dans la vraie justice et sainteté. Nous espérons que les enfants du monde s’en rendront compte et qu’ils viendront glorifier notre Dieu l’Eternel. Amen.