Qu’est ce qui ternit votre appétit pour Dieu?

De Livres et Prédications Bibliques.

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English: What Dulls Your Appetite for God?

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Par Marshall Segal À Propos de Sanctification et croissance

Traduction par Megne Waffo Benedicte

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Qu’est ce qui représente la plus grande menace pour votre âme ? Tout ce qui nous sépare de Dieu. Et chaque menace ne sera pas un péché. En effet, pour la plupart d’entre nous, peut-être la plupart des plus grandes menaces pour nos âmes ne sont pas le péché, mais certaines bonnes choses que Dieu lui-même nous a données.

John Pipper offre un avertissement de perspective.

Le plus grand ennemi de notre faim pour Dieu n’est pas un poison, mais une tarte aux pommes. Ce n’est pas le banquet des faibles qui ternit notre appétit pour le ciel, mais un grignotage sans fin à la table du monde. Il ne s’agit pas des vidéos classées X, mais des premières heures de pointe auxquelles nous buvons tous les soirs. (A Hunger for God, 18)

Connaissez-vous ce qui éveille votre appétit pour le ciel? Connaissez-vous ce qui ternit ces mêmes désirs ? Nous pouvons penser que nous connaissons bien ce que le péché produira, mais nous sommes souvent bien moins avertis de la dangerosité de la tarte aux pommes.

“Ne vous trompez pas: On ne se moque pas de Dieu ‘’, l’apôtre Paul écrit, « ce que l’on sème, on le récoltera. Car celui qui sème dans sa chair récoltera de la chair, la corruption, qui sème dans l’esprit récoltera de l’esprit la vie éternelle. » (Galates 6, 7-8). L’ennui est que nous nous trompons nous-mêmes en pensant qu’il y a un certain juste milieu- que nous pouvons trouver des excuses et cesser de semer dans l’esprit, en reniant encore la chair. Mais nous semons toujours dans quelque chose, très souvent en nous-mêmes. Et ce que nous semons révèle lentement, et modèle ce que nous aimons le plus dans la vie.

Sommaire

Les excuses que nous trouvons

Jésus a été une fois confronté à un groupe d’hommes qui avaient semé aux mauvais endroits et pendant longtemps. Il leur raconte une histoire:

Un homme a donné un grand banquet et invité beaucoup de monde. Et à l’heure du banquet, il envoya ses serviteurs pour dire à ceux qui avaient été invités, « Venez, car tout est prêt. » Mais ils commencèrent à s’excuser de la même façon. (Luc 14 :16-18)

Les Pharisiens aimaient être les protecteurs des promesses de Dieu, les gardiens de son royaume. Ils aimaient la loi non parce qu’elle les rendait humble aux yeux de Dieu, mais parce qu’elle leur donnait le pouvoir sur les autres. Ils haïssaient Jésus parce qu’il menait ce pouvoir. L’ancien testament a été une longue invitation à embrasser le Fils, mais lorsqu’il est finalement venu, ils essayèrent de la massacrer avec l’ancien testament. Ayant chéri l’invitation pendant des centaines d’années, ils firent des excuses pour ne pas être au banquet- les types d’excuses que nous sommes encore tentés de faire aujourd’hui.

Première excuse: “J’ai trop à faire”

Pour faire valoir son point de vue, Jésus énumère trois excuses, mais ensemble ils représentent milles excuses. Il dit même que beaucoup d’hôtes invités « tous pareillement commencèrent à faire des excuses » (Luc 14,18). Les trois excuses sont énumérées dans l’intention d’être représentatif, de nous conduire vers la racine de chaque excuse, particulièrement celles qui nous sont propres. Les deux premiers se chevauchent considérablement.

Le premier lui dit,: “j’ai acheté un terrain, et je dois aller le voir. Tu voudras bien m’excuser. »Et l’autre lui fit dire, «  J’ai acheté cinq paires de bœufs et je vais les essayer. Tu voudras bien m’excuser. » (Luc 14,18-19)

Le premier avait une maison dont il devait prendre soin. Le second, subvenait aux besoins de sa famille. De peur que nous les critiquons trop vite, c’étaient (et ce sont) les besoins humains de base : nourriture, eau et abri. Abandonner leur terre, signifiait qu’eux et leurs biens aimés pourraient être sans abri et affamés.

D’une manière ou d’une autre, quand le banquet vint, ils étaient très occupés. Le business les appelait. Trop de projets de construction de maisons. L’argent devait être produit et dépensé. La nourriture devait être sur la table. Qui d’autre ira regarder ce terrain? Qui ira regarder ces bœufs? Dans l’histoire, les excuses semblent ridicules à première vue jusqu’à ce que nous pensons à eux plus longuement. La réalité est qu’ils touchent dangereusement près de la maison, de nos propres terrains et étables. Qu’est ce qui semble si pressant pour toi en un jour donné, que vous souhaitez aller au plus grand banquet établi devant vous– au point de sauter la communion avec Dieu à travers sa parole et la prière ?

Personne sur cette terre n’est trop occupé pour ce banquet, même pas vous. Il a de la valeur quelque soit ce que nous ne devons pas faire pour l’avoir. Alors, « que vous mangez ou buvez »- ou achetez une maison, ou accepter un travail, ou mettre en sécurité votre propre bétail (ou téléphone, ou ordinateur ou véhicule)-quelque soit ce que vous faites, faites le pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10 :31). Partout où vous travaillez, « travaillez de tout cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3 :23). Gérez très bien votre maison (1 Timothée 3,5). Travaillez et gardez la terre que Dieu vous a donné (Genèse 2 :15). Mais ne construisez pas votre maison en dehors de Dieu, ou ne travaillez pas en dehors de votre marche avec lui. Il n’ ya pas de bonnes excuses pour sauter ce banquet.

Deuxième excuse : « J’ai besoin de me concentrer sur ma famille »

La deuxième grande excuse peut être plus sensible pour beaucoup. C’était mon cas. « Un autre déclara : j’ai épousé ma femme, et par conséquent, je ne peux pas venir » (Luc 14,20). Certains manquent à la rencontre du maître parce qu’ils étaient trop préoccupés par le mariage. Les vœux qu’ils avaient formulés devant Dieu les éloigne maintenant de Lui. Quand l’Epoux des cieux vint à la fin pour prendre son épouse, ils n’étaient pas enthousiastes pour interrompre le mariage qu’ils étaient déjà en train de savourer. Pour le meilleur ou le pire, notre épouse a souvent plus d’influence sous le ciel sur notre amour pour Dieu.

Paul nous prévient au sujet de cette tentation: “l’homme qui ne se marie pas est préoccupé par les affaires de Dieu, par la manière de plaire au Sgr. Mais l’homme marié est préoccupé par les choses du monde, la manière de plaire à sa femme, et ses intérêts sont divisés » (1 Corinthiens 7 :32-34). Le mari dans la parabole de Jésus, cependant, n’était plus partagé. Il était chez lui à la maison, et n’avait aucune place dans l’auberge pour le Christ. Son mariage commença-t-il de cette façon, ou l’idolâtrie croissait doucement, même de faon imperceptible, tout le temps ?

Mais la sagesse ne dit-elle pas, “ Celui qui a trouvé une épouse a trouvé le bonheur ; c’est Yahvé qui lui en fait la grâce. » (Proverbe 18,22) ? Oui, à moins que sa femme l’empêche de fêter avec son Seigneur. Les distractions terrestres dans le mariage sont assez réelles pour détacher entièrement certains d’entre nous de Jésus. Toute personne qui ose se marier devrait peser le coût spirituel de votre mariage. Les explosifs sont dissimulés dans le lit du mariage pour ceux qui ne sont pas prêts à les affronter.

La femme travaille ici à la place de tout être cher qui demande notre temps, notre attention et notre affection. Les maris peuvent être aussi dangereux spirituellement que les femmes. Les mères et les pères, frères et sœurs peuvent aussi l’être (Luc 14,26). En Christ, nous apprenons à considérer les autres plus importants que nous mêmes (Philippiens 2 :3), mais pas plus important que Dieu. Nous pouvons seulement très bien aimer les autres en fin de compte quand nous les aimons pour son amour. Si nos épouses ou nos enfants, nos parents, nos amis détruisent nos vies (consciemment ou inconsciemment), ils nous ont dépouillé ce que nous avons besoin pour bien les aimer : Dieu. Ne laissez pas l’amour que vous savourez ici bas être une excuse pour négliger l’amour d’en haut.

Excuse réelle: “Je préfère ma vie au banquet”

Jésus ne parlait pas réellement de nos terrains, nos bœufs ou même nos épouses, mais de tout ce qui nous empêche de prendre notre croix et de le suivre (Luc 14,27). Nous sommes enclins à laisser les plaisirs et les fardeaux de la vie quotidienne devenir des excuses pour repousser Christ et ses commandements. Quand le coût de notre statut de disciple augmente, quand la croix que nous portons pèse de plus en plus lourd, nous sommes tentés de nous démener pour trouver des excuses qui ne viennent pas.

Parce que nous pouvons préférer la vie que nous avons à une vie véritablement crucifiée avec Christ, nous risquons perdre la vie abondante à venir. Jésus dit, « Si quelqu’un vient à moi et qu’il ne hait pas son propre père ou sa propre mère, ses enfants, ses frères et sœurs, oui, et même notre propre vie, il ne peut être mon disciple (Luc 14 :26). Cette parole a peut être été la plus perçante pour les Pharisiens. Ils aimaient le confort, le contrôle, la célébrité qu’ils savouraient avant que Jésus vienne et ébranle leur bateau. Ils ont préféré la vie qu’ils avaient à la vie avec Jésus à l’intérieur. Alors ils trouvèrent des excuses. Et Jésus dit à quiconque trouve des excuses, « Je vous dis, personne d’entre ces hommes qui étaient invités ne goûtera à mon banquet » (Luc 14,24)

Comment sentirons-nous l’horreur réelle de ces paroles si nous ne désirons fêter avec Christ ? Le travail de Satan de toujours est de nous éloigner de cette table- nous déconcentrant avec des petites choses, des plaisirs pâles, nous occupant avec tout et rien sous le soleil, méprisant le plus fin, le plus appétissant des banquets déjà préparé. La parole de Dieu abîme ses perfidies et aiguise notre appétit pour le ciel.

“Réjouissons-nous, crions de joie et rendons-lui gloire, car ce sont maintenant les noces de l’Agneau, et son épouse s’est préparée. On lui a donné pour se vêtir du lin fin, blanc et net » Car ce lin fin, se sont les actions méritoires des saints). Et l’ange me dit : « Écris ceci : Heureux les invités au banquet des noces de l’Agneau. » (Apocalypse 19, 7-9)

Lorsque ce repas est finalement servi, chaque âme voudra être invitée. Et elles ont été invitées, mais beaucoup ne viendraient pas. A cause de la femme, du travail, pour quelque raison que se soit, elles échangèrent le banquet contre les miettes de pain.

Rarement reconnaissable, presqu’incurable

Piper, écrivant encore au sujet du plus grand ennemi de notre faim continue en ces termes,

De tous les maux que Satan peut causer, quand Dieu décrit ce qui nous éloigne de la table du banquet de son amour, il s’agit d’une parcelle de terre, un attelage de bœufs, et une femme (Luc 14 :18-20). Le plus grand adversaire de notre amour pour Dieu n’est pas l’ennemi de Dieu, mais ses dons. Et les appétits les plus meurtriers de l’amour de Dieu ne sont pas pour les poisons du mauvais, mais pour les simples plaisirs de la terre. Car lorsqu’ils remplacent l’appétit pour Dieu lui-même, l’idolâtrie est à peine détectable et presque incurable. (18)

Les parties les plus dangereuses de nos excuses peuvent siéger dans leur subtilité. Dieu a donné la terre. Dieu a donné les bœufs. Dieu a donné une mariée. Ne devrions-nous pas gérer ce qu’il a donné et placé sous notre responsabilité? Oui, mais jamais au prix de notre attachement à lui. Le péché prend les dons et les responsabilités que Dieu nous a données, et les transforme en excuses pour avoir évité Dieu- une idolâtrie qui est à peine reconnaissable, souvent très religieuse et presque incurable. Comment sentirons-nous l’horreur réelle de ces paroles si nous ne désirons fêter avec Christ ? Le travail de Satan de toujours est de nous éloigner de cette table- nous déconcentrant avec des petites choses, des plaisirs pâles, nous occupant avec tout et rien sous le soleil, méprisant le plus fin, le plus appétissant des banquets déjà préparé. La parole de Dieu abîme ses perfidies et aiguise notre appétit pour le ciel.

Presque. Les excuses que nous avons trouvées par le passé deviennent des opportunités à venir. Le Père a envoyé son propre Fils non seulement pour nous avertir du danger de manquer le banquet, mais aussi pour acheter nos places avec son sang. Si nous avons la volonté de mourir avec lui, surmonter nos excuses et porter notre croix, il nous mènera en toute sécurité à la table. Il vivra en nous et à travers nous par son Esprit, « qui est le garant de notre héritage jusqu’à ce que nous entrions en possession de cet héritage » (Ephésiens 1 :14).

Et le meilleur de tout, Dieu lui-même sera notre héritage, le plat le plus riche du plus beau banquet que nous ayons jamais goûté.