Ne traitez pas la mort avec désinvolture
De Livres et Prédications Bibliques.
Par Phillip Holmes À Propos de Mort
Traduction par Barrack Onyango
Vous pouvez nous aider à améliorer par l'examen de l'exactitude de cette traduction. En Savoir Plus (English).
Cela fait un peu de temps que je redoute l’inévitable – ce moment où on reçoit un coup de téléphone d’une relation avec de mauvaises nouvelles. Ceci m’arriva samedi dernier. Je ratai le premier coup de téléphone de ma mère, mais j’eus peur lorsqu’elle me rappela tout de suite après. « Qu’est-ce qu’il y a ? »
En toute vérité, j’attendais à ce que ce soit une de mes relations âgées. Mais ce coup de téléphone me prit totalement au dépourvu. Il s’agissait de mon cousin de 28 ans. Il fut tué dans un accident de route. On enterre DeAndre ce samedi – un père, un frère, un oncle et un cousin. Il nous manquera beaucoup.
La mort fait mal. Bien qu’on sache qu’un jour on mourra si Christ continue à se tarder, on refuse d’en penser. C’est le cas surtout pour les adolescents et les jeunes adultes. On se croit invincible et on prend la vie pour acquise. C’est pour ceci qu’il nous faut éviter de faire passer trop vite de nos expériences avec la mort. Nous avons besoin de faire un examen de la mort et méditer sur l’éternité.
La mort de mon cousin me fit rappeler la dure vérité. Nous devons éviter de traiter la mort avec désinvolture.
La mort est une dure éducatrice
Nous avons la tendance de supprimer la douleur devant les situations de mort. On essaie de cacher la douleur en se droguant, en s’engageant à des relations sexuelles, le divertissement, et l’alcool. Mais après, on se rappelle que quelqu’un de très proche est décédé, et on ne peut nullement s’échapper de cette réalité.
On ne saurait faire passer sous le silence les conséquences de la mort sur nos vies. La mort est une éducatrice importante, bien que dure. Satan aimerait qu’on ne s’occupe pas de la mort. Si nous tournons toute notre attention sur les choses éternelles, nous n’aurons pas le temps de penser aux choses temporelles. Si on prend le temps de penser aux conséquences de la mort d’une autre personne sur nos vies, on se poserait des questions telles : « Quand vais-je mourir ? » « Que se passe-t-il après la mort ? » « Les cieux, existent-ils, et si oui, y irai-je ? » « Dieu, existe-Il vraiment, et si oui, est-Il content de moi ? »
Nous essayons d’éviter ces questions en créant des histoires qui nous plaisent. Nous faisons confiance sur ce qu’on entend d’un parent ou d’un prêtre de l’enfance, ou même sur ce qu’on prend pour la vérité. « Je suis une bonne personne ». « Je me suis approché de l’autel et j’ai prié. » « Je vais à l’église quand je trouve l’occasion. » Ces pensées n’offrent qu’une fausse sécurité. La véritable assurance de notre destin éternel ne se trouve que dans les Écritures. Si on fait un examen de la mort en dehors des Écritures, on ne retrouvera que la banalité, des anecdotes, et du faux espoir.
Réponses aux questions sur la mort
Pour une meilleure méditation sur la mort, il nous faudra consulter les Écritures pour des réponses aux questions sur la mort. On apprend de la Bible que :
- Seules les personnes insensées et corrompues pensent qu’il n’y a point de Dieu (Psaume 14 : 1).
- Ne craignons pas ceux qui peuvent tuer le corps, craignons plutôt Celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne (Matthieu 10 : 28).
- Il est réservé à tout le monde de mourir, suivi ensuite du jugement (Hébreux 9 : 27).
- Quiconque ne sera pas trouvé écrit dans le livre de vie sera jeté dans l’étang de feu (Apocalypse 20 : 15).
- Le seul salaire du péché est la mort, mais le don gratuit de Dieu est la vie éternelle en Jésus (Romains 6 : 23).
- Au jugement, beaucoup s’approcheront de Jésus sous de faux prétextes (Matthieu 7 : 21 – 23).
- Ceux qui commettent le péché n’hériteront point le royaume de Dieu, mais souffriront la condamnation éternelle (Galates 5 : 19 – 21).
- Ceux qui seront jetés dans l’étang de feu souffriront la destruction éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de Sa force (2 Thessaloniciens 1 : 9).
- Ceux qui font confiance en Christ ne craignent point la mort (Jean 14 : 1 – 3 ; 2 Corinthiens 5 : 6 – 8).
- La cité de tous les Chrétiens est dans les cieux, et Christ transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire (Philippiens 3 : 20 – 21).
- Heureux sont ceux qui meurent dans le Seigneur (Apocalypse 14 : 13).
Beaucoup de gens comptent sur de faux espoirs dans leur destination éternelle. Nous prenons des risques inutiles avec nos âmes malgré la sécurité de Christ. Les écritures nous donnent une image très certaine de notre salut. Nous ne sommes pas sauvés parce que nous sommes de bonnes personnes, c’est par la grâce que nous sommes sauvés (le privilège non mérité de Dieu) par la foi (notre confiance et conviction) en Christ, qui est le don de Dieu (Éphésiens 2 : 8). Nous ne sommes pas capables de gagner ce don par nos propres moyens, et c’est pour cela que nous ne pouvons pas nous vanter d’être de bonnes personnes.
Charles Spurgeon déclara, « Toute foi en Christ qui ne change pas la vie n’appartient qu’aux diables, et vous apportera aux diables, et jamais dans les cieux ». Cela ne sert à rien de faire confiance à autre chose que la vraie conversion pour notre sécurité éternelle. Ce sera une grave erreur qui durera à jamais.
Jésus, notre destructeur de la mort
La vie chrétienne est pleine de repentir de nos péchés ainsi que de faire confiance uniquement en l’évangile de Christ ; elle est contre l’amour de l’argent, les relations sexuelles, le pouvoir et les autres conforts du monde. Christ avait payé le prix ultime sur la croix pour tous les maux que les Chrétiens penseront, sentiront et feront. Christ fut puni pour nos maux, et nous fûmes récompensés pour Sa vie parfaite. Nous avons besoin de devenir de vrais disciples de Christ pour échapper à la mort éternelle.
Ne traitez pas la mort avec désinvolture quand vous la rencontrez. Méditez sur les implications et permettez à votre esprit d’aspirer au moment et au lieu où tout ira bien. Le vrai Chrétien désire tant être avec Jésus. Christ a triomphé sur la mort, et Il est capable de nous offrir du réconfort dans nos souffrances. Faites appel à Jésus – le destructeur de la mort.
Ne traitez pas la mort avec désinvolture quand vous la rencontrez. La seule vraie consolation reste avec Jésus.