Le Dieu qui donne la paix
De Livres et Prédications Bibliques.
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Version actuelle en date du 30 août 2010 à 17:37
Par Ligonier Ministries Staff
À Propos de The Covenants
Partie de la série : Tabletalk
Traduction par Elizabeth Van Rooy
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HÉBREUX 13.20
"Le Dieu qui donne la paix a fait revenir d'entre les morts notre Seigneur Jésus qui est devenu le grand berger de ses brebis et a scellé de son sang l'alliance éternelle" (Hébreux 13.20)
La plupart des lettres du Nouveau Testament sont addressées à une audience particulière ou bien à but bien déterminé. Bien que le contenu de ces lettres soit inspiré par Dieu, les auteurs de ces lettres ont bien souvent tiré le format de base de leurs écrits à partir du style de leur époque. Ainsi on peut retrouver bien des similarités de format entre les lettres du Nouveau Testament et celles de leurs contreparties laïques et Grècques.
Alors que nous arrivons à la fin de la lettre aux Hébreux, on peut constater qu'il en est effectivement le cas. Les versets 20 à 25 du chapitre 13 comprennent des remarques de fermeture ainsi que des salutations offertes par l’auteur à l'audience d'origine bien typiques des coutumes de l'époque. Cependant, bien qu'il soit possible de distinguer des similiratés entre les lettres inspirées de cette époque et leurs contreparties laïques, le passage d'aujourd'hui contient une section bien souvent incorporée mais unique aux lettres Chrétiennes: il s'agit d'une bénédiction.
Ayant tour à tour instruit, châtié, et exhorté ses lecteurs, l'auteur de la lettre aux Hébreux leur fait maintenant part d'une bénédiction qui aide par ailleurs à éclaircir l'arrière plan de l'auteur. Les bénédictions étant courantes dans le Judaïsme, le fait que l'auteur en ajoute une ici renforce l'idée qu'il aurait été d'héritage Juif et aurait bien connu bien les Ecritures Saintes Juives.
De plus, cette bénédiction accomplit bien plus qu’un simple prononcement. En renforçant le Christ en tant que Berger, l'auteur suggère que ses avertissements ne veulent pas dire que le salut peut être perdu. Bien plutôt, il est convaincu, tout comme les autres écrivains bibliques, que le peuple de Dieu persévèrera jusqu'à la fin. A ce point, Jean Owen écrit que cette bénédiction “fait inclusion de tous les rôles à la fois du Christ en tant que roi, prêtre, et prophète de l'église. Car en tant que berger il nourrit, règne et nous instruit. En tant que berger ayant mis sa vie à bas pour ses brebis (Jean 10.11), référence est faite à son rôle sacerdotal et à l'expiation qu'Il a fait pour Son église par Son sang. Tous les élus lui sont soumis par Dieu, tout comme une brebis à son berger afin d'être rachetée, préservée, sauvée par la vertu de son rôle. Cette relation entre le Christ et l'église est d'ailleurs souvent mentionnée dans les Ecritures avec toute la sécurité et la consolation qui peuvent en découler. Il nous est dit que Sa mort comme faisant partie de son travail, en tant que Grand Berger de ses brebis, ce qui montre l'excellence de son amour et la certitude du salut des ses élus."
CORAM DEO
Dieu s'est choisi pour Lui-même un troupeau et a nommé Le Berger pour le garder. La force et la dignité de Jésus garantit que pas une de Ses brebis ne sera jamais prise de Ses mains. Prenez le temps aujourd'hui de méditer sur la grâce et la force de votre Berger, Le remerciant de vous protéger du mal.
Pour une étude plus approfondie: Ps 23; Es 40.9-11; Ez 34.11-16; Jn 10.11-15