Jonathan Edwards

De Livres et Prédications Bibliques.

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Version actuelle en date du 30 août 2010 à 15:42

PSAUME 34.8

"Goûtez et constatez que l’Eternel est bon " (Psaume 34.8)

Notre étude des héros de l’histoire de l’église se termine aujourd’hui en portant un regard vers un philosophe et théologien Américain des plus fins. Jonathan Edwards, un des leaders de la Première Renaissance Spirituelle, était un pasteur qui sut articuler et vivre une théologie biblique, pastorale et dûment réformée.

Malheureusement, Jonathan Edwards, tout comme Jean Calvin, a été lui aussi mal représenté. Ceci à cause de son sermon intitulé “Les pécheurs aux mains d’un Dieu en colère” contenant des représentations en enfer assez graphiques des torments mérités par les pécheurs ne se répentant pas. Cependant, de se borner à ne voir que les descriptions de l’enfer est passer à côté de la plaque quant à ce sermon qui veut surtout souligner la grâce et la miséricorde de Dieu qui, si nous sommes en Christ, nous évitent la punition que nous méritons.

Le passage d’aujourd’hui résume bien les grands thèmes qu’Edwards a largement discuté dans ses écrits. Edwards a parlé de la douceur et de l’excellence de Jésus avant tout. Il a compris la justice de Dieu et parconséquent la beauté du Christ.

Né en 1703 d’un père ministre éduqué à Harvard et d’une mère profondément pieuse, enfant intelligent, il écrivit à l’âge de 13 ans un essai sur le comportement de l’Araignée Ballon que les scientifiques continuaient d’admirer 200 ans plus tard lorsqu’ils commençèrent l’étude de cette espèce. Lorsqu’étudiant à l’Université de Yale, Edwards dévora les écrits de Jean Locke, l’un des plus grands philosophes Anglais ayant jamais vécu.

A l’âge de 26 ans, Edwards fut ordonné pasteur assistant d’une église Congrégationale de North Hampton au Massachusetts. Ce fut de cette église que débuta en 1734-35 la première renaissance spirituelle qui se propagea à travers le NordEst et vit l’avènement d’une transformation morale, religieuse et politique de la société.

Après 23 ans de service, Edwards se vit évincé de sa congregation en grande partie à cause de fausses rumeurs. Bien que plus tard ces rumeurs furent montrées comme n’étant que des mensonges, Edwards ne remit plus les pieds dans cette église: il devint missionaire à la place auprès des Indiens d’Amérique pendant plus de 8 ans. Edwards mourut en 1758 par suite de la variole après avoir eu le temps de composer de nombreux écrits qui continuent d’avoir un impact théologique énorme sur l’église.

CORAM DEO

Le plus grand legs qu’Edwards ait laissé à l’église est celui de ses enseignements de la justice parfaite de Dieu et de l’insurmontable douceur du Christ. Prenez le temps aujourd’hui de méditer sur la juste punition pour vos péchés et la grâce de Dieu par le Christ. Bible en main, absorbez la douceur du Christ.

Pour une étude plus affrofondie: Ps 86.5; 100; 119.103; 145.9; Ph 1.21-23; 1 Jn 3.1a