La Pratique de la Mortification
De Livres et Prédications Bibliques.
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Version du 17 février 2010 à 15:00
Par Sinclair Ferguson
À Propos de Sanctification et croissance
Partie de la série : Tabletalk
Traduction par Pascal Blin
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Les suites d’une conversation peuvent changer notre façon de penser à sa signification.
Mon ami – plus jeune que moi dans le ministère – s’assit avec moi a la fin d’une conférence dans son église et me dit: ‘Avant qu’on ne parte ce soir, guide moi a travers les étapes nécessaires qui peuvent aider quelqu’un à mortifier le péché’.
Quelle serait votre meilleure réponse ? La première chose à faire est: consulter les Ecritures. Oui, voir John Owen (toujours une bonne idée !), ou consulter un conseiller quelconque, vif ou mort. Mais il faut se rappeler que n’avons pas que de bonnes ressources humaines dans ce domaine. On doit être enseigne de ‘la bouche de Dieu’ afin que les principes que nous apprenons à appliquer portent en eux, et l’autorité de Dieu, la pratique de la mortification et la promesse de Dieu, pour faire que tout fonctionne. Plusieurs passages de l’Ecriture viennent a l’esprit : Romains 8 :13 ; Romains 13 :8-14 (texte d’Augustin) ; 2 Corinthiens 6 :14-7 :1 ; Ephésiens 4 :17-5 :21 ; Colossiens 3 :1-17 ; 1 Pierre 4 :1-11 ; 1 Jean 2 :28-3 :11. Il est significatif de noter que de tous ces passages, seulement deux contiennent le mot ‘mortifier’ (mettre a mort). Tout aussi significatif, le contexte de chacun de ces passages est plus vaste que la seule exhortation à faire mourir le péché. Comme nous le verrons, c’est une observation qui se révèle être d’une importance considérable.
De tous ces passages, Colossiens 3:1-7 est probablement la meilleure place ou commencer. Voila des Chrétiens relativement jeunes, ayant fait une merveilleuse expérience de conversion du paganisme à Christ. Ils étaient entres dans monde de grâce glorieux, nouveau et libérateur. Et si nous lisons entre les lignes, peut-être que ils ressentaient momentanément avoir été libérés non seulement de la conséquence du péché, mais aussi de son influence, tant cette nouvelle liberté était merveilleuse. Mais ensuite, bien sur, le péché pointe encore sa vilaine tête. Ayant fait l’expérience du ‘déjà’ de la grâce, ils découvraient la pénible réalité du ‘pas encore’ de la sanctification continuelle. Une note familière ! Mais, comme cela se fait couramment dans notre sous-culture évangélique des ‘interventions rapides’ pour des problèmes a long terme, a moins que les Colossiens n’aient eu une solide compréhension des principes de l’Evangile, ils étaient maintenant a risque! C’est particulièrement sur ce point la que les jeunes Chrétiens sont des proies faciles pour ces faux docteurs d’un niveau spirituel supérieur. C’est ce que craignait Paul (Col 2 :8,16). Les méthodes génératrices de sainteté étaient déjà en vogue (Col 2 :21-22), et elles semblaient si profondément spirituelles – juste ce que désiraient les tous jeunes croyants. Mais en fait, elles ‘sont sans aucun mérite et contribuent à la satisfaction de la chair. ‘ (Col 2 :23)
Ce n’est pas de nouvelles méthodes, mais bien une compréhension de la façon d’opérer de l’Evangile qui peut donner une fondation et une forme adéquates pour s’occuper du péché. C’est le thème de Colossiens 3:17. Paul nous donne la forme et le rythme dont nous avons besoin. Tout comme les sauteurs à la longueur des jeux olympiques, nous ne réussirons pas a moins que nous ne retournions au point de départ de l’action, ce point d’où nous pouvons amasser l’énergie pour l’effort exténuant qui nous permet de nous occuper du péché. Comment Paul nous enseigne-t-il donc cela ?
Premièrement, Paul souligne l’importance pour nous d’être familier avec notre nouvelle identité en Christ (3:1-4). Combien de fois ne nous lamentons-nous pas sur cet oubli de notre identité a chaque faillite spirituelle - Que nous sommes a Christ. Nous ne sommes plus ‘en Adam’, mais ‘en Christ’, plus ‘dans la chair, mais dans l’Esprit, plus jamais domines par l’ancienne créature, mais par la nouvelle’ (Rom 5 :12-21, 8 :9, 2 Cor 5 :17). Paul prend son temps pour nous exposer cela. Nous sommes morts avec Christ (Col 3 :3 ; nous avons été ensevelis avec Christ, 2 :12) ; nous sommes ressuscites avec Lui (3 :1), et notre vie est cachée en Lui (3 :3). En fait, nous sommes si unis a Christ, qu’Il n’apparaitra pas dans Sa gloire sans nous (3 :4). Toute faillite à s’occuper de la présence du péché peut être souvent retracé à l’amnésie spirituelle – l’oubli de notre identité nouvelle, vraie et réelle. En tant que croyant, je suis donc quelqu’un qui a été délivré de la domination du péché, et suis libre et motivé pour combattre ce qui reste des armées du péché dans mon cœur. Le Principe Numéro Un est donc: Connaissez votre nouvelle identité, reposez-y, pensez-y, et agissez partir de la.
Deuxièmement, Paul continue en nous exposant les œuvres du péché dans toutes les sphères de nos vies (Col 3: -11). Si nous devons nous occuper du péché bibliquement, nous devons éviter l’erreur de croire que nous pouvons limiter nos attaques à une seule sphère d’échec dans nos vies. On doit s’occuper de tous nos péchés. Paul mentionne toutes les manifestations du péché dans notre vie privée (v5), dans notre vie publique quotidienne (v8), et dans notre vie d’église (v9-11 ; ‘’les uns aux autres’’, ‘’il n’y a ici’’, ici veut dire, dans la communion, dans l’église). Le défi dans la mortification ressemble à celui d’un régime alimentaire (une forme de mortification en lui-même) : Dès que c’est commencé, nous découvrons peu a peu qu’il y a toutes sortes de causes à notre surpoids. Nous sommes alors en train de nous occuper vraiment de nous-mêmes, pas simplement du contrôle de nos calories. Je suis le problème, pas les chips ! Mortifier le péché implique un changement complet de vie.
Troisièmement, l’exposition de Paul nous donne un guide pratique pour la mortification du péché. Il nous semble quelquefois que Paul nous exhorte (‘’faites donc mourir…3 :5) sans nous donner d’aide ‘pratique’ pour répondre a nos ‘comment ?’. Cela arrive souvent aujourd’hui que les Chrétiens vont à Paul pour entendre quoi faire, et ensuite à la librairie Chrétienne pour découvrir comment le faire ! Pourquoi ce détour ? Probablement parce que nous ne nous attardons pas suffisamment à ce que dit Paul. Nous ne nous immergeons pas suffisamment en profondeur dans les Ecritures. Car Paul, comme toujours, à chaque fois qu’il donne l’exhortation, il le fait en l’entourant d’indications qui nous disent comment la mettre en pratique.
C’est sans doute vrai ici. Remarquez comment ce passage aide à répondre aux ‘comment?’
1. Apprenez à voir le péché pour ce qu’il est réellement. Appelez une pelle une pelle – appelez la ‘immoralité sexuelle’, non pas ‘ je suis quelque peu tente’ ; appelez la ‘impureté’, non pas ‘ j’ai un combat spirituel’, appelez la ‘la cupidité, qui est une idolâtrie’, non pas ‘ je dois mieux repenser mes ordres de priorité’. On voit ce modèle dans toute cette section. Combien cela fait tomber le masque de la supercherie – et nous aide à démasquer le péché qui couve dans les coins retires de nos cœurs !
2. Voyez le péché pour ce qu’il est réellement devant Dieu. ‘C’est a cause de ces choses que la colère de Dieu vient’ (3 :6). Les maitres de la vie spirituelle parlaient de trainer les désirs (se rebiffant et hurlant peut-être) à la croix, a un Christ porteur de colère. Mon péché mène – on pas a un plaisir durable – mais au déplaisir du Dieu Saint. Voyez la nature réelle de votre péché à la lumière de sa punition. C’est avec trop de facilite que souvent nous pensons que le péché est moins sérieux chez le Chrétien qu’il ne l’est chez le non-croyant : ‘J’ai été pardonne n’est-ce pas ?’ pas si nous y persistons (1 Jean 3 :9) ! Adoptez une perspective céleste du péché et ressentez la honte, de la ou vous marchiez auparavant (Col 3 :7) ; voyez aussi Romains 6 :21
3. Reconnaissez l’inconsistance de votre péché. Vous vous êtes dépouillé du ‘vieil homme’, et avez revêtu l’homme nouveau (3 :9-10). Vous n’êtes plus le ‘vieil homme’. L’identité que vous aviez en Adam est partie. Le ‘vieil homme a été ‘crucifie avec lui afin que le corps du péché fut détruit [probablement la vie dans le corps domine par le péché] puisse être réduit a néant, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché (Rom 6 :6). Les hommes nouveaux vivent de nouvelles vies. Rien de moins que cela est en contradiction avec qui je suis ‘en Christ’.
4. Mettez a mort le péché (Col 3 :5). C’est aussi simple que ca. Refusez- le, affamez- le, rejetez-le. Vous ne pouvez pas mortifier le péché, sans la douleur de sa mise a mort. Il n’y a pas d’autre moyen.
Mais notez bien que Paul place cela dans un contexte très large et tres important. La tache négative de la mise a mort du péché ne sera pas accomplie en étant isolée de l’appel positif de ‘se revêtir’ du Seigneur Jésus Christ (Rom 13 :14). Paul nous épelle cela dans Colossiens 3 :12-17. Balayer la maison laisse simplement le champ libre à d’autres invasions futures du péché. Et ce n’est que quand nous aurons compris le principe de ‘l’échange glorieux’ de l’Evangile de la grâce, que nous commencerons alors à faire des progrès réels dans la sainteté. Au fur et à mesure que les désirs et les habitudes ne sont non seulement rejetés, mais échangés pour les grâces de Christ (3 :12) et les actions (3 :13) ; au fur et à mesure que nous nous revêtons du caractère de Christ et de Ses grâces qui sont maintenues ensemble par l’amour (v14), non seulement dans notre vie privée mais aussi dans notre communion d’église (V 12-16), le nom de Christ et Sa gloire sont manifestés et exaltés en nous et parmi nous (3 :17).
C’est la mon ami, quelques unes des choses dont j’ai parle lors de cette mémorable soirée. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous enquérir l’un de l’autre ‘Comment vas-tu?’ car ca a été notre dernière conversation. Il est mort quelques mois plus tard. Je me suis souvent demande comment ont été ces derniers mois qui ont suivi pour lui. Mais les points personnels et pastoraux concernant sa question résonnent encore dans mes pensées. Ils ont un effet similaire à celui que Charles Siméon disait avoir ressenti des yeux d’un portrait tres apprécié du grand Henry Martyn :
‘Ne badinez pas!’