Le coût pénible d’éprouver la joie
De Livres et Prédications Bibliques.
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Version actuelle en date du 25 septembre 2024 à 18:16
Par John Piper
À Propos de Christian Hedonism
Partie de la série : Taste & See
Traduction par Barrack Onyango
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Servir Dieu est totalement différent de servir quelqu’un d’autre. Dieu souhaite du fond de son cœur que nous comprenions cette vérité – et que nous en profitions en même temps. Le livre de Psaume 100 : 2, par exemple, nous commande ainsi : « Servez l’Eternel, avec joie » Il ne s’agit pas ici d’une simple joie, et le livre d’Actes 17 : 25 nous donne l’explication : « Il [Dieu] n’est point servi par des mains humaines, comme s’Il avait besoin de quoi que ce soit, Lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses ». Nous ne Lui rendons pas service avec joie dans le but de pourvoir à ses besoins. Au contraire, nous Lui rendons service avec joie parce qu’Il pourvoit à nos besoins.
Le psalmiste en fait la comparaison avec un serviteur qui compte sur la grâce de son maître. « Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres, et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Eternel, notre Dieu, jusqu’à ce qu’Il ait pitié de nous » (Psaume 123 : 2). Notre service à Dieu signifie recevoir la grâce de Dieu.
Le livre de 2 Chroniques 12 raconte une histoire à titre d’illustration de l’étendue du souci jaloux de Dieu qui nous permet de recevoir sa grâce et de profiter de sa gloire. Roboam, le fils de Salomon, qui était le roi du royaume du midi après la rébellion des dix tribus, « abandonna la loi de l’Eternel » (12 : 1). Il avait abandonné son service à Dieu pour servir d’autres dieux et d’autres royaumes. En guise de jugement, Dieu envoya Schischak, le roi d’Egypte, contre Roboam, avec 1.200 chars et 60.000 cavaliers (12 : 3).
Tout de même, dans sa miséricorde, Dieu envoya aussi le prophète Schemaeja à Roboam avec le message suivant : « Vous m’avez abandonné ; Je vous abandonne aussi, et Je vous livre entre les mains de Schischak » (12 : 5). Heureusement que Roboam et les chefs d’Israël s’humilièrent dans la repentance et dirent : « L’Eternel est juste ! » (12 : 6).
Quand l’Eternel vit qu’ils se furent humiliés, Il dit : « Ils se sont humiliés, Je ne les détruirai pas, Je ne tarderai pas à les secourir, et ma colère ne se répandra pas sur Jérusalem par Schischak » (12 : 7). Pourtant, pour les discipliner, Il ajouta : « Mais ils lui seront assujettis, et ils sauront ce que c’est que me servir ou servir les royaumes des autres pays » (12 : 8).
Le voilà. La manifestation du souci jaloux de Dieu pour nous faire comprendre la différence entre Le servir et servir quelqu’un d’autre. Il souhaitait leur faire savoir que servir Dieu est un service de joie, ou, comme l’avait dit Jésus : « mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Matthieu 11 : 30). Nous avons donc besoin de reconnaître qu’un manque de joie dans notre service à Dieu conduit aux conséquences désastreuses. C’est aussi la signification des paroles de Moïse dans le livre de Deutéronome 28 : 47 : « Pour n’avoir pas…servi l’Eternel, ton Dieu, avec joie et de bon cœur, tu serviras…tes ennemis ».
Il n’y a aucun doute : servir Dieu est un don, une bénédiction, une joie, et un avantage. C’est pourquoi je dis jalousement qu’ici à l’Eglise de Bethlehem, le service du dimanche matin, ainsi que notre obéissance quotidienne n’est nullement un service onéreux à Dieu. Au contraire, c’est un don joyeux de Dieu.
Cela me donne beaucoup plaisir de servir avec vous.
Pasteur John