Pour des prières plus courtes
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Version actuelle en date du 1 octobre 2019 à 19:56
Par David Mathis À Propos de Prière
Traduction par Barrack Onyango
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Pour la plupart de ma vie, je n’arrivais pas à comprendre les deux versets de la Bible les plus importants sur le sujet de la prière. Il parait que les autres versets plus connus sur la prière me distrayaient.
Combien de personnes ont mémorisé « La prière du Seigneur », la version Louis Ségond, dans le livre de Matthieu 6 : 9 – 13, « Notre Père qui es aux cieux ! Que Ton nom soit sanctifié…. » ? Mais avant de nous présenter la prière modèle, Jésus nous enseigne à prier dans les deux versets précédents. Et deux mille ans de tradition et de répétition cachèrent peut-être les principes exprimés par Christ dans cet exemple de prière très connu aujourd’hui.
Je le trouve troublant que les paroles de Jésus juste avant furent cachées par les mêmes répétions insensées qu’Il rejette dans le prélude :
- « En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne leur ressemblez pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le Lui demandiez » (Matthieu 6 : 7 – 8, LSG).
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En opposition à nos instincts païens
Nous pouvons comprendre, en tant qu’humanité déchue, pourquoi ce fut important à Jésus de nous conseiller d’éviter de vaines paroles. Nous en avons l’habitude. C’est d’abord une révélation spéciale de Dieu, mais aussi notre instinct mondial dans la recherche divine. Tels les prophètes de Baal au Carmel, nous pensons qu’invoquer les dieux « depuis le matin jusqu’à midi » et sauter devant l’autel (1 Rois 18 : 26), et faire même des incisions avec des épées selon la coutume (1 Rois 18 : 28), nous gagneraient l’entrée dans les cieux. La grâce spéciale de Dieu qui se manifeste dans nos esprits nous permet d’éviter de faire de la Prière du Seigneur la chose même contre laquelle Jésus nous met en garde.
Un aspect incroyable, entre autres, de cet exemple de prière de Jésus dans Matthieu 6 : 9 – 13 (et Luc 11 : 2 – 4) est sa simplicité ainsi que sa légèreté. D’une manière délibérée, Jésus évite de « multiplier de vaines paroles, comme des païens ». Il ne prétend pas être reconnu pour Ses nombreuses paroles.
Les arts, les thys et les offenses ?
La version anglaise de cet exemple de prière de Jésus n’a qu’une longueur de cinquante mots, et seulement quatre phrases. Vous rappelez-vous la dernière fois que vous avez entendu la déclaration publique d’une prière aussi simple, modeste et au point ? Et ce de notre Saveur Lui-même.
C’est peut-être les arts, les thys et les offenses de l’ancien anglais qui nous font penser qu’une prière d’une telle simplicité ouverte ne serait qu’une incantation païenne qu’on fait au moyen des perles sur un chapelet, ou à genoux avant un match de football. Il nous sera important de mémoriser une version plus moderne pour éviter toute confusion. Mais la question est peut-être plus grande, et nous n’avons pas encore compris totalement la liberté remarquable dans laquelle cette prière de Jésus nous introduit – ni bien connu le Père gracieux qui nous attend.
Liberté aux simples prières
En tant qu’enfants du Père, nous avons le droit d’éviter l’emploi de phrases trop longues, trop usées et vides de signification. Quand nous prions – et notez le choix du mot quand juste comme Jésus, et non pas si – nous nous approchons à un Dieu qui S’est déjà approché de nous. On ne se présente pas devant Son Altesse comme si c’était pour la première fois, ni n’est-elle une deuxième présentation à un Dieu trop préoccupé de ses affaires pour se rappeler de nous. La prière n’est nullement une initiation de notre part, elle est une réponse à un Dieu qui nous parle, qui nous appelle, et qui nous avait acceptés comme Ses propres enfants même avant notre foi et nos prières.
Nous avons la liberté d’abandonner nos phrases vides et prétentieuses d’apparence évangélique, de nous libérer des phrases longues dans une notion erronée d’impressionner car en tant qu’enfants de Christ, Dieu nous connait, nous aime, nous adore et S’est attaché à nous. Nous ne sommes nullement des citoyens inconnus devant une personnalité étrangère, nous sommes des enfants devant « notre Père ».
Dévoués et spirituels
Notre approche à Dieu ne doit être que dévouée. Il est après tout, notre Père dans les cieux. Et si les enfants doivent respecter leurs pères du monde, ne serait-il de même pour notre Père dans les cieux ? Un langage simple et enfantin n’égale pas à l’irrévérence, ni à l’insouciance, ni à l’indifférence.
Un langage simple ne veut pas dire une pétition matérialiste non plus. On dirait discordante cette prière de Jésus ! Son exemple de prière est au premier coup très simple, mais non pas pour le contenu. Il n’est point normal. Au lieu de commencer par demander le pain quotidien, Jésus commence par louer le nom de Dieu, pas le nôtre, et le royaume de Dieu, pas celui de l’homme. Ce sont les désirs du fond des cœurs des fidèles, et non pas du tout de simples chuchotements des païens.
Avant d’être nés de nouveau, nos prières, si on prie, ne resteront que de paroles vides (de longueur irréligieuse), ayant les mêmes objectifs matérialistes que n’importe quelle autre prière païenne. Mais une fois nés de nouveau, nos prières – quand, et non pas si, nous prions – seront simples mais profondes, ayant de nouvelles aspirations pour Dieu et pour Son admiration.
Notre Dieu aime donner
Jésus nous demande, non seulement d’éviter de simples phrases vides de signification, Il nous explique aussi pourquoi : « Votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le Lui demandez » (Matthieu 6 : 8, LSG). Or, cette connaissance anticipée de Dieu n’est nullement une raison pour ne rien faire. L’intention de Jésus fut exactement le contraire. La connaissance anticipée de notre Père doit fournir la force motrice de nos prières – et l’emploi d’un langage simple et direct – car Il connait nos besoins, et Il est notre Père qui aime Ses enfants et est désireux de satisfaire nos besoins.
En fin de compte, notre façon de prier est une indication de notre attitude envers notre Dieu. Avons-nous déjà attiré Son attention, ou pensons-nous qu’il nous faut Le signaler ? Devrions-nous supposer qu’Il connait nos besoins, ou qu’Il s’efforce à répondre à nos besoins avec une offre limitée au milieu d’une demande croissante ? Est-Il éloigné ou proche ? Est-Il souverain et bon ? Est-Il juste et miséricordieux ?
Encore mieux que ce que nous demandons
Les chrétiens fidèles se sentent souvent libérer de prier comme des païens. Nous prions comme ceux qui avons entendu la parole de Dieu, ceux qui avons accepté Son don de grâce sans pareil dans la personne de Son Fils, et comme ceux qui n’ont pas besoin de gagner Son approbation à travers des répétitions, ni une fausse attitude, ni la prétention.
Au contraire, nous faisons des demandes simples, tels des enfants. Nous avons la capacité de faire des demandes profondes, le cœur concentré sur Lui, et non pas sur des choses matérialistes. Et nous faisons nos demandes avec une confiance respectueuse dans la connaissance que notre Père connait déjà nos besoins, même mieux que nous, et Il est plus engagé à les satisfaire dans des façons les plus profondes et les plus permanentes.