Se préparer aux tempêtes de la vie

De Livres et Prédications Bibliques.

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Version du 19 décembre 2017 à 20:57

Là où je vis, c’est la saison des ouragans. Et comme le savent les habitués de l’atlantique ou des Caraïbes, il est important de préparer l’arrivée des ouragans. Chaque été, nous faisons des réserves de batteries, d’eau, de conserves et autres produits de premières nécessités. Nous nous assurons de couper les branches de nos arbres. Nous prévoyons le lieu où nous nous rendrons en cas d’évacuation.

Pour plusieurs personnes vivant près des côtes, ces préparatifs peuvent commencer à se faire avec négligence. Lorsque quelques années se sont écoulées après la menace de la tempête, on oublie de faire des réserves. Et même lorsque le météorologue nous prévient chaque année de nous préparer, très souvent, nous préférons attendre de voir une tempête dans le ciel.

C’est ce qui s’est produit l’année où deux ouragans de catégories 3 ont touché notre ville côtière alors que j’étais enceinte de neuf mois. Les magasins étaient remplis de gens achetant de l’eau et de la nourriture. J’ai réfléchi pour trouver un endroit où me rendre et quoi emporter. Les files d’attente dans les stations d’essence étaient longues et après la tempête, lorsque tout le monde avait déjà passé des semaines sans courant électrique, la réalité entourant le fait qu’il faille se préparer à une tempête nous a rattrapés.

Les tempêtes de la vie

S’il semble raisonnable de se préparer à l’avance pour un ouragan, une tornade ou une tempête de neige, qu’en est-il des tempêtes de la vie ? Devons-nous nous préparer aux périodes d’épreuves et de souffrances ?

Je pense qu’il est important de préparer nos esprits et nos cœurs aux épreuves incontournables de la vie. Sans une base théologique pour affronter ces tempêtes, nous courons le risque d’être emportés par la violence des vents de la souffrance lorsqu’ils souffleront.

Que signifie avoir une base théologique? Cela veut dire, avoir une théologie de la souffrance : savoir ce en quoi l’on croit et pourquoi l’on croit en Dieu, en sa souveraineté et connaitre les épreuves que nous traversons dans ce monde.

Comment développer une théologie de la souffrance? Quels sont les méthodes pratiques pour se préparer aux tempêtes de la vie ? Voici quatre méthodes simples qui sont semblables à faire des provisions pour se préparer à l’ouragan de demain.

1. Etudier la parole. Nous devons étudier ce que la Parole dit au sujet des épreuves et de la souffrance. Pourquoi existent-ils ? Comment y faire face ? Comment est-ce que Dieu utilise la souffrance dans nos vies ? Nous devons également apprendre ce que la Bible nous révèle sur Dieu, sa personne et son caractère. Il existe une grande différence entre penser que Dieu est là recevoir de nous et penser qu’il est saint, juste et bon dans tout ce qu’il fait.
2. Affirmer la souveraineté de Dieu. Ce que nous pensons de la souveraineté de Dieu joue un rôle déterminant dans la manière dont nous affrontons la souffrance. Est-ce que nous pensons qu’il contrôle tout ce qui ce passe ? Est-ce que nous avons foi qu’il utilisera toute chose y compris la souffrance pour notre bien et pour sa gloire ? Comment pouvons-nous lui faire confiance et trouver de l’espoir dans sa souveraineté ?
3. Mémoriser la Parole. Nous devons apprendre et mémoriser les versets qui soulignent la vérité sur la souffrance et les épreuves de la vie. Nous pouvons mémoriser des passages relatifs aux promesses de Dieu envers nous, à l’espoir que nous avons en Christ, et sur le fait que Dieu utilise la souffrance dans nos vies pour notre changement et pour sa gloire. Il y a plusieurs versets dans Romains 8, notamment Romains 8 :18 ; 28-30 ; 35-39.
4. Prier. Nous devons développer une vie de prière dynamique. Pendant les périodes d’accalmies, nous devons grandir dans la prière et apprendre à nous tourner vers Dieu pour toute chose. Plus nous lui faisons confiance et nous nous reposons sur Dieu à travers la prière, plus nous utiliserons la prière durant les épreuves de la vie. Pendant une crise, nous avons tendance à faire les choses par instinct. La prière doit devenir aussi instinctive que la respiration.

Cela fait dix que j’ai accouché de mon premier enfant après que l’ouragan ait dévasté notre ville. Ce fut une période effrayante, difficile à oublier. Affronter les tempêtes de la vie sans y être préparé est également effrayant. C’est pendant la paix et le calme que nous devons développer la théologie de la souffrance en nous plongeant dans les Ecritures et en priant pour des périodes difficiles. Nous devons prier pour une foi qui subsiste au désastre qui survient après les tempêtes de la vie, une foi qui peut dire « Béni soit le nom du Seigneur ! ».