Les Saintes Femmes qui Espéraient en Dieu

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English: Holy Women Who Hoped in God

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Par John Piper À Propos de Femmes
Partie de la série : Hope in God!

Traduction par Patrick Essiangne

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1 Pierre 3:1-6

Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée. Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris, comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.

Je voudrais résumer le message de la semaine dernière et faire la transition avec le message d'aujourd'hui en vous racontant une histoire de John Bunyan Le Progrès du Pèlerin.

Sommaire

Évasion d’un château Douteux et d’un Désespoir de géant

Le Progrès du Pèlerin est une histoire sur la façon dont un homme nommé Chrétien fait son chemin « à travers de nombreux dangers, labeurs et pièges, »sur le long de la route du Roi vers la Cité Céleste. C'est une allégorie de la vie chrétienne, et elle est extrêmement utile.

À un certain moment sur son chemin, Chrétien, et son fidèle compagnon Plein d’Espérance, s’écartent du chemin du roi en passant dans la pairie. Dans ce lieu, ils se perdent. Et en fait, ils rencontrent un géant appelé Géant Désespoir. Il triomphe d’eux et les emmène à son domicile appelé Château de Doute, et les jette dans un cachot sombre, puant.

Le lendemain, Géant Désespoir vient à eux et en colère tombe sur eux et les bat en les laissant à moitié mort, gémissant et pleurant dans leur détresse. Le lendemain Géant Désespoir vient dire à Chrétien et Plein d’espérance que le seul moyen d'échapper à leurs misères serait «de se suicider immédiatement, soit avec un couteau, une corde, ou un poison."

Lorsque le géant quitte le donjon, Chrétien et Plein d’espérance discutent de cette possibilité, et Chrétien penche pour le suicide, il était tellement affligé. Mais Plein d’espérance se rappelle le commandement du Seigneur du Pays où ils vont, et comment il leur a interdit de prendre la vie de quelqu'un.

Puis il dit (car ainsi est son nom, ainsi est son cœur),

Qui sait si Dieu, qui a créé le monde, peut amener ce Géant Désespoir à mourir, ou que, à un moment ou un autre, il peut oublier de nous y enfermer, ou qu'il peut, dans un court laps de temps avoir une autre de ses crises devant nous, et pourrait perdre l'usage de ses membres? . . . mon frère, soyons patients, et supportons pendant un moment, le temps vient et pourrait nous donner une libération heureuse, mais ne soyons pas nos propres meurtriers.

Plus tard, quand Géant Désespoir reviendra et constatera que Chrétien et Plein d’espérance ne se sont pas suicidés comme il l’a suggéré, il tombera dans une rage et les fera sortir pour leur montrer les os des pèlerins qu'il a tués, puis les ramènera à nouveau dans leur cachot, en les battant sur le chemin.

Cette nuit-là, la femme du géant dit que la raison pour laquelle ils s'accrochent à la vie est peut être « qu’ils vivent dans l'espoir que certains viendront les délivrer, ou qu'ils ont un crochetage à leur propos. » Donc Géant Désespoir se dit qu'il les cherchera dans la matinée.

Cette nuit-là était un samedi, et à minuit, Chrétien et Plein d’espérance commencèrent à prier et continuèrent presque jusqu'à l’aube. Puis, une chose merveilleuse arriva. Selon les propres mots de John Bunyan,

Maintenant, un peu avant le jour, bon Chrétien, comme quelqu’un à moitié étourdie, s’engagea dans ce discours passionné: Quel idiot, dit-il, suis-je donc de résider dans un cachot puant, quand je peux aussi bien marcher en liberté! J'ai une clé en mon sein, appelé Promesse, qui, j'en suis persuadé, ouvrira n'importe quelle serrure dans un Château de Doute. Alors, Plein d’espérance dit, Voilà de bonnes nouvelles, bon frère, arrache-le de ton sein, et essaye-le. Alors Chrétien le sorti de son sein, et commença à essayer à la porte du donjon, dont le verrou, comme il tournait la clé, tomba, et la porte s'ouvrit avec facilité, et Chrétien et Plein d’espérance sortirent tous les deux. Puis il alla à la porte extérieure qui donne sur la cour du château, et avec sa clé ouvrit la porte aussi. Ensuite, il alla à la porte de fer, car doit être ouverte aussi, mais le verrouillage était très solide, mais la clé l'ouvrit. Puis il fallait ouvrir la porte pour s'échapper rapidement, mais cette porte s'ouvrit avec un tel vacarme, qu'elle réveilla Géant Désespoir, qui, à la hâte se leva pour poursuivre ses prisonniers, et sentit ses jambes échouer, car ses crises l'emportèrent une fois encore, de sorte qu'il ne pouvait en aucun cas aller après eux. Alors ils continuèrent, et arrivèrent sur la route du roi, et furent donc en sécurité, car ils étaient hors de sa juridiction.

Il n'y a qu'une seule échappatoire au Géant Désespoir et Château de Doute, à savoir, la patience de l'espérance et la clé dite Promesse, c'était un message de la semaine dernière.

Pèlerinage de Chrétienne

Maintenant, nous faisons notre transition vers le message de cette semaine. Après que Chrétien ait atteint la Cité Céleste, sa femme, Chrétienne, parti sur son chemin vers le ciel. Au début, elle et ses quatre fils avait refusé de quitter la ville de destruction. Mais en fin de compte ils ont été convertis aussi et partirent en pèlerinage.

Il y a une histoire fantastique sur la façon dont ses quatre fils et M. Grand-Cœur et M. Honnête détruisent Château de Doute et tue Géant Désespoir. Mais nous devons passer par-dessus ça et aller vite à la fin du pèlerinage de Chrétienne.

Elle a lutté vaillamment et a terminé sa course. Pendant qu’elle et sa compagnie campent sur la rive, elle reçoit une lettre de la Cité Céleste. On y lit:

Réjouis-toi, bonne femme, je t’envoie des nouvelles le Maître t’appelles, et s’attend à ce que tu te présente devant lui, dans des vêtements d'immortalité, pendant ces dix jours.

Avec son cœur plein d'espérance en Dieu, elle rassemble ses fils, Matthieu, Samuel, Jacques et Joseph, et leur dit au revoir. Elle lui donne quelques biens pour les pauvres. Elle appelle M. Vaillant-pour-la vérité et lui confit le soin de ses fils. Et puis, avec beaucoup de tendresse et de force, elle convoque M. Découragement et sa fille Grande-peur et les encourage en ces termes:

Vous devriez en actions de grâces pour toujours vous souvenir de votre délivrance des mains de Géant Désespoir. . . L'effet de cette miséricorde, c'est que vous êtes amené en sécurité de ce côté-ci. Soyez vigilant, et jetez la peur loin; soyez sobres, et espérez jusqu’à la fin.

Un Message d’Espérance de Fête des Mères

Et cela nous amène à notre sujet et notre texte d'aujourd'hui, les saintes femmes qui espéraient en Dieu, 1 Pierre 3:1-6.

Dans 1 Pierre 2:13 et suite, Pierre nous exhorte tous à faire l’objet, ou de faire soumission, pour l'amour du Seigneur, à toute institution humaine, que ce soit à l'empereur comme souverain, soit aux gouverneurs comme établi par lui. En d'autres termes, respecter les limites de vitesse, payer vos impôts, et être respectueux envers les policiers et les sénateurs.

Puis, à la suite de ce thème, en 2:18 et suite, il s'adresse aux serviteurs de l'église et les exhorte à se soumettre à leurs maîtres avec tout le respect, à la fois au gentil et au dominateur.

Puis, en 3:1-6 il instruit les femmes de se soumettre à leurs maris, et au verset 7, il invite les maris à vivre avec considération avec leurs épouses.

Enfin, dans cet ordre d'idées, il dit à toute l'Église (en 3:08 et suite) d’avoir l'unité et de la sympathie et de l'amour et de l'humilité et l’attendrissement les uns envers les autres, et de ne pas rendre le mal pour le mal.

Comme c'est aujourd'hui la fête des mères, nous concentrerons notre attention sur les femmes dans 3:1-6. Et puisque nous sommes au milieu d'une série de messages sur l'espérance, nous irons directement à la racine des choses et commencer par demander: «Quelle est la cause profonde de la grandeur d'une femme aux yeux de Dieu ; les seuls yeux qui importent? »

Quelle Est la Cause Profonde de la Grandeur d'une Femme?

La réponse est donnée au verset 5: «. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris. » Concentrons-nous sur trois choses dans ce verset.

  1. Tout d'abord, ces saintes femmes espéraient en Dieu.
  2. Deuxièmement, parce qu'elles espéraient en Dieu, elles se paraient d'une certaine manière, à savoir, avec un esprit doux et paisible (nous verrons cela dans les versets 3-4).
  3. Troisièmement, en espérant en Dieu et en se parant de cet esprit de tranquillité, elles étaient soumises à leurs maris.

En raison de ces trois choses, Pierre les appelle «saintes femmes». Leur esprit et leur comportement sont distinctes du monde et sont précieux aux yeux de Dieu (verset 4). Et non seulement ils sont précieux aux yeux de Dieu, mais ils sont aussi puissants aux yeux des maris infidèles. Le désir de Pierre est que les femmes de son époque suivraient l'exemple des saintes femmes d'autrefois, et qu'elles amèneraient leurs maris à Christ par leur comportement pur et respectueux.

Prenons ces trois choses dans le verset 5 une à une et regardons-les brièvement.

1. Espérance en Dieu

Tout d'abord, les saintes femmes sont appelées des femmes qui espéraient en Dieu. Elles avaient appris à prêcher à elles-mêmes de la façon dont le psalmiste le faisait dans le Psaume 42:5,

Pourquoi t'abats-tu, mon âme,
Et gémis-tu au dedans de moi?
Espère en Dieu,
Car je le louerai encore;
Il est mon salut et mon Dieu.

Rire et Espérance de Sarah

Dans Hébreux 11, vous vous souvenez, la foi est définie dans le verset 1 comme l'assurance des choses qu'on espère. Puis, au verset 11 Sarah, une des saintes femmes d'autrefois, est donnée à titre d'exemple:

Par la foi, Sara elle-même reçu le pouvoir de concevoir, même quand elle avait passé l'âge, car elle considérait comme fidèle celui qui avait promis.

En d'autres termes, Sarah espérait en Dieu. Elle se détourna d'elle-même et de sa stérilité et de son âge et compta sur Dieu pour l'accomplissement de sa promesse qu'elle aurait un enfant et serait la mère de nombreux pays.

Cela n'a pas été facile pour Sarah. En fait, quand elle a entendu Dieu faire la promesse à Abraham, elle se mit à rire à en elle-même et NE crut PAS (Genèse 18:12). Mais Dieu l'a réprimandé pour le rire de l'incrédulité, et dit: «Est-ce quelque chose de trop difficile pour le Seigneur? » (Genèse 18:14-15).

Et la prochaine chose que nous entendons de Sarah est une parole de joie à Dieu quand Isaac est né. Elle dit,

Dieu a fait un rire pour moi; quiconque entend se moquera de moi. . . Qui aurait dit à Abraham que Sara aurait allaité des enfants? Pourtant, je lui ai donné un fils dans sa vieillesse.

Elle rend gloire à Dieu pour l'enfant, et ainsi on peut supposer, avec l'épître aux Hébreux, que la réprimande de Dieu et le rappel que rien n'est trop difficile pour le Seigneur, ont rétabli la foi de Sarah et lui ont fait espérer en Dieu.

Ainsi, les femmes qui espèrent en Dieu sont des femmes qui paraissent loin des ennuis et misères et les obstacles de la vie qui semblent rendre l’avenir lugubre, et elles concentrent leur attention sur le pouvoir souverain et l'amour de Dieu qui règne dans les cieux et fait ce qui est plaisant sur la terre.

L'espérance chasse la peur

1 Pierre 3:6 b nous montre ce à quoi ressemble l'espérance avec le stresse et les menaces de la vie réelle.

Et vous êtes maintenant ses enfants si vous faites du bien et ne laissez rien vous terrifier.

La présence de l'espérance chasse la peur. Les filles de Sarah ne craignent rien, mais que ce qui est déplaisant à Dieu. Ou, pour être plus précis, les filles de Sarah luttent contre l'angoisse qui monte dans leurs cœurs. Elles font la guerre à la peur, et gagnent avec les promesses de Dieu.

Elles savent que suivre Christ signifie souffrance. Mais elles croient aux promesses de type 1 Pierre 3:14.

Et même s'il vous arrivait de souffrir parce que vous faites ce qui est juste, vous seriez heureux. Ne craignez pas les hommes, ne vous laissez pas troubler.

Les saintes femmes qui espèrent en Dieu profitent de cette promesse de bénédiction par la souffrance, et elles se battent contre la peur avec la fidélité de Dieu ; « Sarah crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.» (Hébreux 11:11). Et alors elles font ce que Pierre dit à 4:19,

Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu remettent leurs âmes au fidèle Créateur, en faisant ce qui est bien.

Elles affirment la règle souveraine de Dieu sur leurs souffrances et qu'elles ne souffrent pas en dehors de sa volonté, et elles reposent leurs âmes dans les mains fermes et omnipotentes d'un fidèle Créateur. Elles chassent la peur et espèrent en Dieu. Et ainsi elles se révèlent être les filles de Sarah et héritières selon la promesse.

2. En se Parant d'une Certaine Manière

La deuxième chose qui est dite des saintes femmes en 1 Pierre 3:5, c'est qu'elles se parent d'une certaine façon. Le verset commence ainsi: «Alors, [ou, ce qui] les saintes femmes qui espéraient en Dieu avaient l’habitude de se parer. » Cette parure se réfère à l'ornement dans les versets 3 et 4.

Ayez, non cette parure extérieure qui consiste en les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le cœur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu.

Convertir des Maris à Christ

Pourquoi Pierre soulève même la question des vêtements et de coiffure et des bijoux? Je pense que le contexte des versets 1 et 2 est la clé. Il a en vue surtout les femmes qui sont mariées à des maris non-croyants. Elles veulent amener leurs maris à Christ. C'est ce que Pierre veut aussi. Dit-il,

Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris, afin que, si quelques-uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes, en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.

Pierre veut que les femmes chrétiennes convainquent leurs maris par une vie de recueillement et de pureté exprimée dans une attitude de soumission qui leur rendent les honneurs comme chef de famille. Et il les avertit de ne pas leur prêcher «afin qu'il ils soient convertis sans mot. »

Puis vient le verset 3 de sa mise en garde contre leur parure externe au lieu de parure interne. Donc ce que je pense que Pierre fait est de donner aux femmes mariées un autre avertissement sur la façon de ne pas convertir leurs maris, à savoir, ne pensez pas que vous pouvez convertir avec les coiffures à la mode, ou un meilleur bronzage ou des bijoux délicats, ou des robes accrochantes. Vous pouvez de cette manière l'attirer dans la chambre, mais probablement pas vers Dieu.

Si vous voulez l'amener à Dieu, votre parure va devoir être une nouvelle femme à l'intérieur. Le monde ne peut que vous apprendre à gagner un homme soi-même. Mais ce n'est que l'Écriture qui peut vous apprendre à le convertir à Dieu.

Et nous avons vu deux étapes. Tout d'abord, espérez en Dieu et ne craignez aucun homme. Ne mettez pas votre espérance en votre mari, mettez le en Dieu. (Et pour les femmes célibataires, je dirais, ne mettez pas votre espérance dans l'obtention d'un mari, mettez le en Dieu. L'homme qui en vaut la peine est un homme qui veut être le deuxième dans votre vie, pas le premier.)

Ensuite, la deuxième étape, c'est que quand vous avez mis votre espérance en Dieu, sa souveraineté enlève la fierté dans votre cœur, et son amour ôte la peur dans votre cœur, et ce qui reste dans votre cœur est la douceur et le calme, comme le dit Pierre dans le verset 4. (Ou: Douceur et tranquillité) Et qui est l'ornement que vous devriez chercher. La femme qui se pare à l'intérieur avec un tel esprit, saura se parer à l'extérieur pour le bien du royaume et pour le salut de son mari.

L'espérance et la Douceur de Esther Burr

Il existe d'innombrables femmes qui peuvent être prises en exemple pour nous, à la fois dans les Écritures, et depuis cette époque. Esther était la deuxième fille de Jonathan Edwards-il eu huit! Elle a épousé Aaron Burr, qui est devenu président de Princeton Collège. Elle avait appris la piété de son père et mis son espérance en Dieu et non en l'homme.

Ses journaux ont été publiés en 1984 et vous pouvez y lire au sujet de son combat de la foi. Par exemple, en 1754, elle a donné naissance à une petite fille nommée Sarah et a découvert qu'elle avait ce qu'ils appelaient un «cou tordu». Esther s'humilia elle-même devant Dieu et écrivit: «Peut-être que Dieu a prévu que nous serions trop fier d'elle, et il a donc envoyé cette calamité pour nous mortifier et elle aussi. »

Trois ans plus tard, le 24 Septembre 1757, le mari d'Esther murut dans l'exercice de ses fonctions au Collège. Elle ne dissimula pas sa douleur. Elle l’appela une «blessure profonde». Et elle dit «Dieu seul peut savoir et je devrais me plaindre à lui seul.» Mais dans les deux semaines, elle écrit à sa mère,

Dieu a paru sensiblement proche, comme soutien et réconfort que je pense que je n'ai jamais connu cela. . . Demande instamment du Seigneur que je ne puisse jamais . . . faible dans cet grave accident vasculaire cérébral . . . O je crains que je ne me conduise de manière à déshonorer . . . la religion que je professe.

Quelle est la seule chose qu'une femme qui espère en Dieu craint? Elle craint de déshonorer Dieu. Elle craint de ne pas glorifier Dieu sous la verge de sa dure providence. Et comment peut-elle apaiser son cœur au milieu de cette peur? Elle prêche à elle-même un sermon sur le caractère de Dieu. Esther Burr écrit,

La nuit, quand retirée, se sentant apaisée avec la pensée que Dieu serait glorifié. . . Le bienheureux Dieu ne perdra rien de sa gloire, que les hommes ou les Diables fassent pire.

3. L’Espérance d’être Révélé dans La Soumission

Cela laisse une dernière étape à prendre. Les saintes femmes espèrent en Dieu. Cette espérance donne un esprit doux et tranquille. Et, finalement, que l'esprit s'exprime dans la soumission. Le verset 1 dit: «Femmes, soyez de mêmes soumises à vos maris. » Et le verset 5 dit: «Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris. » Il y a donc trois étapes sur le chemin pour plaire à Dieu et convertir un mari incrédule.

  1. La première est d’espérer en Dieu et ne craindre aucun homme.
  2. La seconde est de se parer de la beauté intérieure de la douceur et de tranquillité, qui découle naturellement de l'espérance en Dieu et de se débarrasser de la peur.
  3. Et maintenant, la troisième, qui découle librement d'un esprit doux et tranquille, c'est d'être soumise à votre mari.

Une Illustration Personnelle

Je vais essayer d'illustrer ce que je pense de la soumission en me référant à ma propre mère et mon propre père (et si nous avions le temps, je crois que je pourrais montrer de l'Écriture que cette illustration est un modèle biblique non pas simplement d'une culture).

J'ai grandi dans une maison où mon père était absent pendant environ les deux tiers de chaque année. C’est un évangéliste. Il tenait environ 25 croisades chaque année dont la longueur varie de une à trois semaines. Il partait le samedi pour une à trois semaines, et revenait à la maison lundi après-midi. Je suis allé à des centaines de fois à l’aéroport Greenville. Et quelques-uns des plus doux souvenirs de mon enfance sont le sourire du visage de mon père alors qu'il sortait de l'avion et descendait les marches et presqu’en courant à travers la piste pour m'embrasser.

Cela signifie que ma sœur et moi avons été élevés et formés principalement par ma mère. Elle m'a appris presque tout ce que je sais de manière pratique. Elle m'a appris comment couper l'herbe et garder un carnet de chèques et faire du vélo et conduire une voiture et prendre des notes pour un discours et faire la table et faire des crêpes. Elle a payé les factures, les réparations de la maison, nettoyé la maison, cuisiné les plats, m'a aidé à faire mes devoirs, nous a emmenés à l'église, nous a conduit dans la dévotion. Elle était directrice du département intermédiaire à l'église, à la tête du club de jardin communautaire, et faiseur inlassable de bien pour les autres.

Elle était incroyablement forte dans sa solitude. Le début des années soixante étaient les jours à Greenville, en Caroline du Sud, lorsque les droits civils étaient dans l'air. L'église organisa un seul vote mercredi soir sur une résolution de ne pas laisser les Noirs aller au culte dans l'église. Lorsque le vote a eu lieu, elle était seule à s’opposer. Et quand ma sœur a été mariée à l'église en 1963 et l'un des huissiers essayait de faire assoir des amis noirs de notre famille tout seul au balcon, ma mère indignée sortit du sanctuaire et les fit assoir sur le même étage principal avec tout le monde.

Je n'ai jamais connu quelqu'un comme Ruth Piper. Elle me parut omni-compétente et débordante d'amour et d'énergie.

Mais voici mon point de vue. Quand mon père est venu à la maison, ma mère a eu l'extraordinaire capacité et la sagesse biblique et l'humilité de lui rendre hommage en tant que chef de la maison. Elle était, dans le meilleur sens du mot, soumise à lui. C'était une chose étonnante de voir semaine après semaine que mon père allait et venait. Il est allé, et ma mère a géré toute la maison avec une main ferme et compétente et affectueuse. Et il est venu, et ma mère s’est soumise à lui.

Maintenant, c'était lui qui disait les prières au repas. Maintenant, c'était lui qui dirigeait avec dévotions. Maintenant, c'était lui qui nous amenait à adorer, et veillait sur nous sur le banc, et répondait à nos questions. Ma peur de la désobéissance passa de la colère de ma mère à celle de mon père, car, là aussi, il prenait les devants.

Mais je n'ai jamais entendu mon père s'en prendre à ma mère ou l’abaisser en aucune façon. Ils chantaient ensemble et se mettaient à rire ensemble et leurs idées en commun pour mettre les uns les autres à jour sur l'état de la famille. C'était un cadeau de Dieu que je ne pourrais jamais commencer à payer ou à gagner.

Et voici ce que j'ai appris, une vérité biblique avant de savoir que c'était dans la Bible. Il n'existe aucune corrélation entre la soumission et l'incompétence. Il y a une chose telle que le leadership masculin qui ne dégrade pas une femme. Il n'y a rien de tel que la soumission qui n'est pas faible ou étourdi ou manipulatrice.

Il n'est jamais entré dans mon esprit, jusqu'à ce que je commence à entendre la rhétorique féministe dans les années soixante, que cette belle conception dans ma maison était due l'infériorité de personne. Ce ne l'était pas. C'est grâce à ceci : ma mère et mon père ont mis leur espérance en Dieu et croyaient que l'obéissance à sa Parole créerait la meilleure de toutes les familles possibles et cela s’est fait. Donc, je vous exhorte de tout mon cœur ce matin, pensez à ces choses avec le plus grand sérieux et ne laissez pas le monde vous presser dans son moule.