Comment Devrions-Nous Attendre Jésus?

De Livres et Prédications Bibliques.

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Version du 28 août 2012 à 13:29

Mon fils a toujours été du côté de la faim. Quand il avait 3 ans, il suivait sa maman dans la cuisine quand on se rapprochait de l'heure du repas.

Il n'y avait aucune raison de lui dire, «Le dîner, c’est dans 10 minutes, mon cher. » Il n'avait aucune notion de 10 minutes ou de la gratification différée. Il voulait manger! Parfois, moi aussi, j’attendais le dîner. Mais mon attente était différente. J’étais dans mon étude, finissant des travaux sur les mémoires perpétuels qui arrivaient sur mon bureau. Je me disais. Dix minutes de plus. Vais-je finir ceci dans le temps?

La parabole des talents dans Matthieu 25:14-30 décrit les différentes façons que les gens utilisent pour attendre le retour de Jésus. Il dit que les croyants doivent attendre le Seigneur Jésus en tant qu’esclaves commandés pour améliorer les biens de leur Maître, pour faire avancer Son Royaume. Dans notre attente nous ne devons pas rester passifs. Nous devons grandir, pour bien gérer et pour développer les ressources que Dieu nous confie.

Dans le monde antique, les esclaves avaient des fonctions différentes: les travailleurs manuels, les esclaves domestiques, les comptables. Certains ont même fait fonctionner l’industrie ou la ferme du maître. Le maître évaluait la capacité d'un esclave et distribuait les tâches en conséquence.

Ainsi nous lisons au verset 14 que le Royaume «Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. Il donna cinq talents à l’un» (Matthieu 25:14-15).

Le mot talent dans le texte original ne fait pas référence aux compétences et aptitudes. Il s'agit simplement d'une unité de poids souvent utilisé comme de l'argent. Un talent d'argent était l'équivalent d'environ 20 ans de salaire d’un journalier, quelque chose comme 800.000 dollars aujourd'hui. Un talent d'or valait beaucoup plus.

L'homme qui a reçu cinq «sacs d'or», comme certaines traductions disent, a immédiatement investi son argent et a gagné cinq autres. Un deuxième homme, qui a reçu deux sacs d'or, en gagna deux autres. Mais un troisième homme, qui a reçu un sac, a creusé un trou dans la terre, et cacha l'argent. Rappelez-vous, ces fiducies ont été données en fonction de l'évaluation de la maîtrise de la capacité de chaque esclave.

Après un long moment, le maître revient et fait les comptes. L'homme qui avait reçu les cinq sacs d'or dit: « Maître, tu m'as confié cinq talents. Vois, j'en ai gagnés cinq autres » (Matthieu 25:20). L'homme avec deux talents a fait de même. Et le maître répondit à chacun avec les mêmes mots: «C'est bien, bon et fidèle serviteur! Tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup de choses. Entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25:21, 23).

La récompense a été dans les deux cas une responsabilité accrue. En premier lieu, ils ont eu beaucoup de responsabilités, des sacs et des sacs d'or. Mais ce n'est rien comparé à ce qu'on leur donnerait. Dans le royaume consommé, ils se verraient attribuer la très grande responsabilité. Non seulement cela, mais ils bénéficieront maintenant de la joie de leur maître.

L'homme qui avait reçu un sac d'or dit: «Maître, je savais que tu es un homme dur: tu moissonnes là où tu n'as rien semé, tu récoltes où tu n'as pas répandu de semence. Alors, j'ai pris peur et je suis allé cacher ton argent dans la terre. Voilà: prends ce qui t'appartient» (Matthieu 25:24-25).

Ce serviteur a accusé le maître d'exploitation: D'autres ont fait le semis, mais il a récolté. Le maître répondit: « Vaurien! Fainéant! Tu savais que je moissonne là où je n'ai rien semé et que je récolte là où je n'ai pas répandu de semence! Eh bien, tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers et, à mon retour, j'aurais récupéré le capital et les intérêts» (Matthieu 25:26-27).

Dans le monde occidental, nous ne sommes pas trop fins sur l'esclavage. Mais Jésus ne sanctionnait pas l'esclavage, pas plus que le vol quand il a parlé de retour comme un voleur dans la nuit. Il utilisait une structure sociale qui faisait valoir son point. Mais il y a un autre élément.

Dans le Nouveau Testament, les êtres humains sont des esclaves du péché ou ils sont libérés de l'esclavage pour devenir les esclaves de Christ. L'esclavage au Christ est un esclavage joyeux. Il s'agit d'un esclavage qui est plaisant, parce que ce Maître est si bon, juste et équitable. Mais ne vous méprenez pas, il s'agit d'une relation maître-esclave.

Le troisième péché de l’esclave, c'est qu'il pense qu'il a le droit de prendre ses propres décisions. Mais s’il est l'esclave du maître, il ne procède pas à la tâche et en plus il met l'argent dans le sol ; c’est une désobéissance flagrante.

Les deux autres esclaves sont heureux de servir ce maître. Ils agissent avec fidélité et investissent immédiatement. Ce troisième homme veut aller lui-même, dans une voie indépendante.

Ainsi, le maître le juge, même pas sur le principe plus profond que l'esclave, qu’il est censé obéir au maître, mais sur le fait que cet individu n'est pas seulement paresseux, il est méchant. Il prétend que le problème est l'attitude sévère du maître.

Le maître commande que le sac d'or lui soit pris et donné à l'homme qui a 10 sacs. Ceux qui ont, parce qu'ils ont investi et ont fait pousser les choses, recevront plus. Ceux qui n'ont pas travaillé du tout, il leur sera pris, même ce qu'ils ont. Le serviteur inutile est jeté dehors dans les ténèbres: là il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Notre tâche pendant que nous attendons le Seigneur Jésus n'est pas d'améliorer nos propres actifs. Oh, je sais que nous avons des responsabilités sociales et familiales qui sont prévues pour nous dans la Parole de Dieu. Mais si nous concentrons toute notre énergie et notre attention sur l'augmentation de nos propres avoirs, qu’aurons-nous à montrer au Maître quand nous mourons? Nous ne pouvons prendre aucun de nos propres avoirs avec nous.

Pendant que nous attendons, nous devons amasser des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne sévissent pas, où les voleurs serviteurs ne creusent pas et ne dérobent pas (Matthieu 6:19). Dans la parabole des vierges, qui précède la parabole des talents, les vierges folles échouent en pensant que leur rôle était trop facile. Ce troisième esclave échoue parce qu'il pense que sa partie est trop dure.

A quoi ressemble le service fidèle ? Eh bien, quatre chapitres plus loin, Jésus donne aux disciples la Grande Commission: améliorer les biens du maître en proclamant l'Evangile.

La parabole des talents ne veut pas dire que, d’une façon ou d’une autre, si vous essayez assez dur, vous entrerez dans le Royaume. Paul le dit comme ça: Nous devons travailler à votre salut avec crainte et tremblement, car c'est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir (Philippiens 2:12-13). C'est la gloire du Christ: Il nous donne du travail à faire et nous dit comment améliorer ses biens. Lorsque nous l'avons fait à travers sa force, et parce que nous sommes siens - Il dit: "C'est bien!" Nous sommes sauvés par la grâce seule, à travers la foi seule, mais la grâce et la foi sont toujours à l'œuvre transformant notre caractère, de sorte que nous voulions améliorer les actifs du Maître.

Si quelqu'un attend si passivement Jésus qu'il ou elle ne voit aucune obligation d'améliorer les actifs du Maître, que ce soit à travers la souffrance, l'évangélisation, l'amour des frères et sœurs en Jésus ou en grandissant dans la conformité au Christ, cette personne est jeté dehors, où il ya des pleurs et des grincements de dents.

Ce n'est pas comme s'il y avait trois sortes de gens ici, ceux qui sont prêts, joyeux, esclaves fructueux ; ceux qui sont en rébellion ; et ceux qui se situent quelque part entre les deux, attendent mais ne travaillent pas. Si vous êtes simplement en attente, vous n'amélioré pas les biens du Maître. C'est impensable pour un vrai chrétien.

Donc, attendez, donc, le Seigneur Jésus, comme esclaves chargés d'améliorer les biens du Maître. Nous parlons de la fin des temps. Jésus revient! Si ce n'est pas de notre vivant, nous allons le rencontrer quand nous mourrons, et nous rendrons des comptes.

Creusons un peu

La Vie d'un Serviteur

Nous vous encourageons à utiliser le plan personnel ou de groupe d'étude biblique ci-après, l'école du dimanche ou des sermons.

L'attitude d'un Serviteur Fidèle

1. Philippiens 2:5-11 nous dit que notre attitude doit être comme l'attitude de Jésus, qui s'est humilié et a pris la nature d'un serviteur.

2. Romains 14:17-19 enseigne que le Royaume de Dieu est une question de «justice, paix et joie dans l'Esprit Saint, parce que Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu».

La Motivation d'un Serviteur Fidèle

1. I Corinthiens 10:31 nous dit que peu importe ce que nous faisons, nous devons tout faire pour la gloire de Dieu.

2. L'apôtre Paul a écrit que sa motivation suprême était de connaître le Christ et d'être trouvé en Lui. Voir Philippiens 3:2-11.

Le Travail d'un Serviteur Fidèle

1. Jésus a enseigné que le plus grand commandement est «Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit», et le second plus grand est «Tu aimeras ton prochain comme toi-même» (Matthieu 22:37, 39, TOB).

2. Dans la Grande Commission de Matthieu 28:18-20, Jésus a enseigné à ses disciples de faire des disciples de toutes les nations, les baptisant et leur apprenant à observer tout ce que Jésus a commandé.

La Récompense d'un Serviteur Fidèle

1. Luc 12:37-38 nous dit, de manière surprenante, que, pour les serviteurs qui seront trouvé regardant et prêt quand le maître reviendra, il viendra, les fera asseoir à la table et sera à leur disposition.

2. Le Nouveau Testament parle encore et encore à propos de la récompense de ceux qui suivent Jésus. Dans le dernier chapitre de la Bible, Jésus dit: «Voici, je viens bientôt! Ma rétribution est avec moi, et je vous rendrai à chacun selon ce qu'il a fait » (Apocalypse 22:22, TOB).