Dieu prend plaisir en son fils
De Livres et Prédications Bibliques.
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Version actuelle en date du 3 octobre 2011 à 15:21
Par John Piper
À Propos de Jésus-Christ
Partie de la série : The Pleasures of God
Traduction par Desiring God
Matthieu 17:5
Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection
Introduction
Ce matin nous commençons une nouvelle série de messages qui, Dieu voulant, nous amènera jusqu'au matin du dimanche de Pacques, le 19 avril. J'aimerais commencer par vous expliquer comment j'ai été touché en développant cette série de messages.
Le voir devenir
Quand il s'agit de comprendre l’objectif que devrait avoir d'une prédication, je suis guidé par plusieurs textes bibliques, particulièrement 2 Corinthiens 3:18.
Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. (version Louis Second 1910)
Je crois que ce texte nous enseigne que l'un des moyens par lesquels nous sommes progressivement changés en vue de la ressemblance à Christ est le fait de regarder sa gloire. "Nous tous, qui le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du seigneur, nous sommes transformés en la même image". Le moyen pour devenir toujours plus semblable au Seigneur est de fixer votre regard sur sa gloire et de ne pas en détourner nos yeux.
Nous fredonnons la musique que nous écoutons, nous parlons avec l'accent de notre région, nous adoptons les bonnes manières de nos parents et nous tendons naturellement à imiter les personnes que nous admirons le plus. C'est la même chose avec Dieu. Si nous sommes attentifs à Lui et que nous gardons sa gloire en vue, nous serons transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir. Si les adolescents ont tendance à arranger leurs coiffures à la manière des célébrités qu'ils admirent, alors les chrétiens auront tendance à arranger leur caractère à la manière du Dieu qu'ils admirent. Dans cet échange spirituel voir n'est pas seulement croire, voir est devenir.
La prédication, le portrait de la gloire de Dieu
La leçon que je tire de cela par rapport à la prédication est que dans l'absolu, elle doit être le portrait de la gloire de Dieu, car le but de la prédication est de transformer les personnes vers la ressemblance à Dieu. Je pense que cela correspond à la vision que Paul avait de la prédication car, quatre versets plus loin, en Corinthiens 4:4, il décrit le contenu de sa prédication comme "la splendeur de l'Evangile de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu." Et deux versets plus loin, au verset 6 il le décrit légèrement différemment comme "la connaissance de la gloire de Dieu sur le visage de Christ".
Donc, selon Paul, la prédication est un moyen d'amener la lumière dans les coeurs noircis des hommes et des femmes.
Au verset 4, la lumière est appelée la "lumière de l'évangile" et au verset 6, elle est appelée la "lumière de la connaissance".
Au verset 4, l'évangile est la bonne nouvelle de la gloire de Christ et au verset 6, la connaissance est la connaissance de la gloire de Dieu. Donc, dans ces deux versets, la lumière apportée au coeur est la lumière de la gloire; la gloire de Christ et la gloire de Dieu.
Mais elles ne sont pas deux gloires différentes. Au verset 4, Paul dit que la gloire de Christ est la ressemblance à Dieu. Et au verset 6 il dit que la gloire de Dieu est le visage de Jesus. Par conséquent, la lumière qu'apporte la prédication est lumière de gloire, et on peut parler de cette gloire comme étant la gloire de Christ qui est à l'image de Dieu ou de la gloire de Dieu parfaitement reflétée en Christ.
La prédication est le portrait, l'exposition ou la représentation de la gloire divine adressée aux coeurs des hommes et des femmes (c'est ce qu'on peut lire en 4:4-6) afin qu'en contemplant cette gloire ils puissent être transformés en son image dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir (c'est 3:18).
S'étant avéré avec l'expérience
Ceci n'est pas une construction artificielle ou intellectuelle. C'est ce que ma propre expérience m'a appris comme étant vrai (comme pour beaucoup d'entre vous): le fait de voir Dieu comme il est vraiment (dans sa vraie nature) s'est prouvé être encore et encore le moyen le plus puissant et convaincant pour encourager ma quête de sainteté et de joie en lui.
Vous et moi savons d'expérience que le conflit d'origine dans l'âme humaine est entre deux gloires: la gloire du monde et tous les plaisirs brefs qu'elle peut offrir, contre la gloire de Dieu et tous les plaisirs éternels qu'elle propose. Ces deux gloires sont en compétition pour gagner la loyauté, l'admiration et la joie de nos coeurs. Ainsi le rôle de la prédication est de présenter, d’illustrer et d’exposer la gloire de Dieu afin que son excellence supérieure et sa valeur brille dans vos coeurs et que vous soyez transformés dans une gloire dont l'éclat ne cesse de grandir.
Le défis auquel le prédicateur fait face
Cela veut dire qu’en tant que prédicateur, je suis constamment confronté à la question suivante: Comment puis-je représenter au mieux la gloire de Dieu afin que le plus grand nombre de personnes la voient et soient changées par elle? Il y a deux semaines, alors que je me posais cette question pendant ma retraite spirituelle, une nouvelle réponse m’est venue à l’esprit.
Je relisais une partie de La vie de Dieu dans l’âme de l’homme (The Life of God in the Soul of Man) de Henry Scougal. Il faisait un commentaire profond: «La valeur et l’excellence d’une âme se mesure en regardant l’objet de son amour» (p. 62). Cette vérité m’a frappé. Et l’idée partait du fait que si cette réalité était vraie pour l’homme, comme Scougal avait l’intention de le dire, c’était aussi surement vrai pour Dieu: «La valeur et l’excellence de l’âme de Dieu se mesure en regardant l’objet de son amour».
J’ai donc parcouru les écritures pendant plusieurs jours pour trouver tous les passages qui nous parlent de ce que Dieu aime, apprécie, ce qui le réjouit et ce à quoi il prend plaisir. Le résultat en a été le projet de faire 13 prédications dont le titre serait les plaisirs de Dieu.
C’est donc ma prière et j’espère que vous en ferez votre prière, afin qu’en voyant ce qui fait plaisir à Dieu, nous voyions la valeur et l’excellence de son âme; et en voyant la valeur et l’excellence de son âme nous verrons sa gloire; et en voyant sa gloire nous seront transformés en son image dans une gloire dont l’éclat ne cesse de grandir; et en étant transformés en son image nous feront face à cette ville, et aux populations non-atteintes du monte, avec le témoignage d’un grand Sauveur, irrésistiblement attirant. Que le Seigneur se réjouisse de nous transmettre ce grand renouvellement de son amour, de sa sainteté et de sa puissance pendant que nous tournerons nos yeux vers lui et prierons sincèrement au cours des 13 prochaines semaines.
Présentation
En faisant le portrait de la valeur de l’âme de Dieu à travers l’objet de son amour, nous devons commencer au commencement. La première et la plus fondamentales des choses que nous pouvons dire concernant les plaisirs de Dieu est qu’Il prend plaisir en son Fils. Je vais tenter de développer cette réalité en cinq affirmations.
1. Dieu prend plaisir en son Fils.
Dans mathieu 17, Jesus emmène Pierre, Jacques et Jean en haut d’une montagne. Une fois qu’ils se retrouvent tous seuls quelque chose d’étonnant se passe. Tout à coup, Dieu donne à Jésus une apparence de gloire. Au verset 2: «Son visage se mit à resplendir comme le soleil, ses vêtements prirent une blancheur éclatante, aussi éblouissante que la lumière». Ensuite au verset 5, une nuée lumineuse les enveloppe et Dieu leur parle depuis cette nuée: «Celui-ci est mon Fils bien-aimé, celui qui fait toute ma joie. Écoutez-le!»
Premièrement, Dieu donne aux disciples un bref aperçu de la vraie gloire céleste de Jesus. C’est ce que Pierre dit en 2 Pierre 1:17, «Car Dieu le père lui a donné honneur et gloire». Dieu révèle ensuite le fond de son coeur concernant son Fils en disant deux choses: «J’aime mon Fils» («Voici mon Fils bien-aimé») et «je prends plaisir en mon Fils» («qui fait toute ma joie»).
Il dit cela à une autre occasion, au baptême de Jésus, alors que le Saint Esprit descend sur Jésus et l’oint pour son ministère, ce qui signifiait le soutien et l’amour du Père, «Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie».
Dans l’évangile de Jean, Jésus parle à plusieurs reprises de l’amour du Père envers lui: par exemple, en Jean 3:35, «Le Père aime le Fils et lui a donné pleins pouvoirs sur toutes choses». En Jean 5:20, «Le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait».
(Voir également Mathieu 12:18, où Mathieu cite Ésaïe 42:1 au sujet de Jésus: «Voici mon serviteur, que je soutiens, que j’ai choisi, qui fait toute ma joie». Le mot hébreux derrière l’expression «qui fait toute ma joie» est ratsah, qui signifie «avoir du plaisir avec».)
Donc, notre première affirmation est que Dieu le Père aime le Fils, non pas d’une compassion liée au sacrifice, mais d’un amour de délice et de plaisir. Son Fils fait toute sa joie. Son âme prend plaisir en son Fils! Lorsqu’il regarde son Fils, Il apprécie, admire, chérit et estime ce qu’il voit.
2. Dans le Fils de Dieu habite la plénitude de la divinité.
Cette vérité nous empêchera de nous tromper concernant la première. Il se pourrait que vous soyez d’accord avec l’affirmation que Dieu prend plaisir en son Fils, mais que vous vous trompiez en pensant que le Fils est tout juste un homme extraordinairement saint que le Père aurait adopté parce qu’il se réjouissait beaucoup en lui.
Mais Colossiens 2:9 nous montre ces choses sous un angle très différent: «Car c’est en lui, c’est dans son corps, qu’habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu». Le Fils de Dieu n’est pas un homme simplement choisi. En lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
Ensuite, Colossiens 1:19 établit un rapport entre cette plénitude du Fils et ce qui fait plaisir à Dieu: «C’est en Lui que Dieu a désiré que toute plénitude ait sa demeure». En d’autres termes, ça a fait plaisir à Dieu de faire cela. Dieu n’a pas intentionnellement cherché un homme dans le monde qui remplirait les conditions requises pour plaire à Dieu pour qu’il puisse ensuite l’adopter comme son Fils. Dieu lui-même a plutôt pris l’initiative d’accorder à un homme sa propre plénitude dans l’acte de l’incarnation. Ou nous pourrions dire qu’il a pris l’initiative de vêtir la plénitude de sa propre divinité, de la nature humaine. Et Colossiens 1:19 nous dit que ça lui a fait plaisir de faire cela! Cela lui a donné de la joie et du plaisir.
Nous pourrions avoir tendance à dire que Dieu n’a pas trouvé un Fils qui lui soit agréable, mais il a crée un Fils agréable. Cependant, même ceci pourrait être trompeur car cette plénitude de divinité qui habite maintenant en Jésus (Colossiens 2:9) existait déjà sous une forme personnelle avant qu’elle n'apparaisse sous forme humaine en Jésus. Cela nous fait remonter encore plus loin dans la divinité et nous amène à la troisième affirmation.
3. Le Fils en qui Dieu prend plaisir, est l’image éternelle et le reflet de Dieu, et ainsi Dieu lui-même.
Ici, dans Colossiens 1:15, Paul dit,
Ce Fils est l’image du Dieu que nul ne voit, il est le Premier-né de toute création [ce qui signifie, le seul ayant le statut très élevé de la condition divine de fils, qui surpasse toute la création, comme le verset suivant nous le montre]; car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux comme sur la terre
Le Fils est l’image du Père. Qu’est-ce que cela signifie? Avant d’y répondre, réfléchissons à quelques autres appellations du Fils.
Dans Hébreux 1:3, voici ce qu’on dit du Fils,
Ce Fils est le rayonnement de la gloire de Dieu et l’expression parfaite de son être. Il soutient toutes choses par sa parole puissante.
En Philippiens 2:6, Paul dit,
Lui qui, dès l’origine, était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition du serviteur.
Ainsi, le Fils en qui Dieu prend plaisir est à sa propre image, il reflète sa propre gloire, porte l’empreinte même de sa nature, est de sa même condition divine; il est égal avec Dieu.
Ainsi, nous ne devrions pas être surpris lorsque l'apôtre Jean, en Jean 1:1 dit,
Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
Nous nous tromperions donc complètement si nous disions que le Fils en qui Dieu prend plaisir avait été crée au moment de l’incarnation, ou à n’importe quel autre moment. «Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu». Aussi longtemps qu’il y a eu un Dieu, il y a eu la parole de Dieu et le Fils de Dieu, qui s’est incarné sous forme humaine en Jésus Christ.
Nous pouvons maintenant mieux comprendre ce dont il s’agit lorsque la Bible le qualifie d’image, de reflet, d’empreinte ou quand elle dit qu’il est de la même nature que Dieu, égal avec Dieu.
Dieu est la seule réalité ayant toujours existé depuis l’éternité. Ceci est un grand mystère car il nous est si difficile de penser que Dieu n’ait absolument pas de début mais qu’il soit là depuis toujours et pour l’éternité sans que rien ni personne ne fasse qu’il soit là; simplement une réalité absolue à laquelle chacun d’entre nous doit tenir compte, que nous le voulions ou non.
La bible nous enseigne que ce Dieu éternel a toujours eu:
- une parfaite image de lui même
- un reflet parfait de son essentiel
- une empreinte parfaite de sa nature
- un forme ou une expression parfaite de sa gloire
On s’approche là du domaine de l’inexprimable, mais peut-être oserons-nous dire ceci: depuis aussi longtemps que Dieu existe, il est conscient de lui même, et l’image qu’il a de lui même est tellement parfaite et complète parce qu’elle est la reproduction personnelle vivante de lui même. Et cette image personnelle et vivante, cette nature de Dieu est Dieu, c’est à dire, Dieu le Fils. Par conséquent, Dieu le Fils est co-éternel avec Dieu le Père et égale en essence et en gloire.
4. En prenant plaisir en son Fils, Dieu prend plaisir en lui-même.
Puisque le Fils est l’image de Dieu, le reflet de Dieu, l’empreinte de Dieu, de la même nature que Dieu, égal à Dieu et puisqu’il EST Dieu, alors la joie que Dieu a dans le Fils est une joie qu’il a en lui même. Ainsi, le premier fondement le plus profond à l’origine de la joie de Dieu est la joie qu’il a dans sa propre perfection comme il la voit reflétée en son Fils. Il aime le Fils et prend plaisir en le Fils car le Fils est Dieu lui même.
Au premier abord, cela donne une impression de vanité, de suffisance, de complaisance ou d'égoïsme, parce que si n’importe qui d’entre nous trouvait sa joie première la plus profonde en se regardant dans le miroir c’est ce que cela nous évoquerait. Nous serions vaniteux, prétentieux, hautain et égoïste.
Mais pourquoi? Parce que nous avons été crées pour quelque chose d’infiniment plus grand, plus noble et plus profond que la contemplation de nous-même. Et pour quoi avons-nous donc été crées? Pour contempler Dieu et trouver notre joie en Lui! Viser plus bas que cet objectif serait de l’idolâtrie. Dieu est le plus glorieux des êtres. Ne pas l’aimer et ne pas prendre plaisir en lui équivaudrait à insulter sa valeur.
Mais c’est aussi vrai pour Dieu. Comment Dieu n’insultera-t’il pas ce qui est infiniment beau et glorieux? Comment Dieu ne commettra-t’il pas de l'idolâtrie? Il n’y a qu’une réponse possible: Dieu doit aimer et se délecter de sa propre beauté et de sa propre perfection au dessus de toute chose. Le fait que nous fassions cela face à notre miroir relève de la vanité; mais le fait que Dieu fasse cela face à son Fils relève de la droiture.
Le fait d’être ému d’une joie parfaite de ce qui est parfaitement glorieux n’est-il pas de l’essence même de la droiture? Et ne faisons nous pas le contraire de la droiture lorsque nous donnons beaucoup de valeur à ce qui en a peu ou pas?
Ainsi la droiture de Dieu, c’est le plaisir, la joie et le zèle infini qu’il trouve dans sa propre valeur et sa propre gloire. Et si jamais il en venait à agir à l’encontre de la passion éternelle qu’il a de sa perfection, il ne serait plus droit, il serait idolâtre.
C’est ici que réside la plus grande barrière à notre salut, car comment un Dieu si juste et droit pourrait-il jamais porter en estime des pêcheurs comme nous? C’est pourtant là le fondement de notre salut, car c’est justement l’égard infini que Dieu a pour son Fils qui rend possible le fait que moi, un pécheur mauvais, puisse être aimé par le Fils, parce que dans sa mort il a restauré tout le mal que j’avais fait contre la gloire de Dieu par mes péchés.
Dans les semaines à venir, nous verrons encore et encore à quel point le plaisir infini de Dieu dans sa propre perfection est la source de notre rédemption, de notre espoir et de notre joie éternelle.
Je conclue avec la cinquième affirmation et la mise en pratique. Si Scougal avait raison en disant que la valeur et l’excellence d’une âme est mesurée par l’objet (et je devrais insister) de son amour, alors...
5. Dieu est l’être le plus digne et le plus parfait de de tous.
Pourquoi? Parce qu’il a aimé son Fils, l’image de sa propre gloire, d’une puissance parfaite et infinie de toute l’éternité. Le Père et le Fils sont tellement glorieux et heureux avec cet esprit d’amour qui coule au milieu d’eux de toute éternité!
Plaçons-nous en admiration devant ce grand Dieu! Et détournons-nous de toute rancoeur futile, des brefs plaisirs insignifiants de la vie, et prenons part à la joie que Dieu a dans l’image de sa propre perfection, c’est à dire de son Fils. Prions:
Dieu infini, éternel et droit, nous t’avouons t’avoir souvent rabaissé et nous être élevé là où seul ton Fils seul en était digne. Nous te demandons pardon pour notre arrogance et nous nous plaçons avec joie en admiration devant ton éternel bonheur complet dans l’union de la trinité. Et notre prière, en reprenant les mots de ton Fils (Jean 17:26) est que l’amour dont tu l’as aimé soit en nous, et que lui même soit en nous, afin que nous rentrions dans cette union de paix et cet océan d’amour à jamais et pour l’éternité. Amen.